• 1788 ? Que la fête commence !

     

    1788 ? Que la fête commence !

    L'histoire certes ne repasse pas deux fois les plats

    Mais les répliques de colère

    peuvent créer des répliques d’événements

    dans les conditions actualisées de leur temps 

     

    Tout un symbole : il annule ses voeux un peu partout devant la colère montante, mais à eux l'oseille et la galette, aux chômeurs la radiation, aux smicards les mensonges, aux retraités les privations, à ceux qui refusent les coups de bâtons. 

    "Venez me chercher" disait-il il y a quelques temps, reprenant le sillon du Fa# de Neuilly pour se mettre lui aussi au niveau du sol de la réflexion politique. 

    Le fat qui maintenant ne se rend visible que par la lumière du fenestrons du 20h00 appelait à traverser la rue mais dès que ses propositions sont suivies il dégoupille ses molosses et les lance, couvert par les chiens de garde du premier cercle idéologique.  

    Méprisant de la République, chevalier de la Suffisance, depuis Versailles ou autre château, soit le factotum du MEDEF pousse les feux pour trouver le point de conflit majeur, soit démontre un esprit de classe obtus.  

    A la réflexion il semble bien que nous soyons devant une sorte de matelotage savant faisant cocktail aussi cynique qu'explosif des deux. 

    La boulette du Roi

    A la veille d'une nouvelle journée de manifestations, le chef de l'Etat a fait l'éloge du travail en recevant des boulangers à l'Elysée, en soulignant les réformes menées dans ce domaine depuis le début de son quinquennat, notamment sur l'apprentissage, et celle à venir de l'assurance chômage 

    "Notre jeunesse a besoin qu'on lui enseigne un métier, des gestes, des savoirs, le sens de l'effort et le sens de cet engagement qui fait qu'on n'a rien dans la vie s'il n'y a pas cet effort", a-t-il déclaré. 

    "Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu'on peut obtenir sans que cet effort soit apporté, que parfois on a trop souvent oublié qu'à côté des droits de chacun dans la République (...) il y a des devoirs." 

    S'il n'y a pas ce sens de l'effort, "notre pays ne pourra jamais pleinement recouvrer sa force, sa cohésion", a-t-il poursuivi. 

    (repris sur les agences) 

    Quand il choisi de jeter son venin devant les boulangers, celui qui continue aux débuts 21e siècle  les pratiques de la Régence du début du 18e alors que tonne s'amplifiant 1788, ferait bien de se rappeler que ce qui conduira à la fin de la monarchie sera la marche sur Versailles qui ramènera l'autocrate à Paris. 

    A une encablure du 21 janvier, dans l'année du 230e anniversaire de cette Révolution qui par l'intervention du peuple imposant sa souveraineté fera des sujets apportant leurs doléances des citoyens.nes portant leurs exigences, le Princident de la Monarblique ferait bien de ne pas perdre de vue comment s'est construit l'ancrage historique de notre pays et de quelle façon ont été coulées les fondations de ses principes démocratiques. 

    "Lorsqu'une idée juste s'empare des masses, elle devient une force matérielle irrésistible que rien ne peut arrêter" a énoncé comme un théorème à chaque fois vérifié ce toujours jeune homme Karl Marx.  

    Dans les sociétés humaines, l'exigence d'une autre répartition des richesses pour pouvoir vivre est la première des idées justes... et des Bastilles restent à prendre, des fermiers généraux-inspecteurs des finances à mettre hors d'état de nuire pour y parvenir. 

    SOURCE : http://amers-cap.com/2019/01/1788.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail 

     

    « Alain Juppé baptise une rue au nom de Frantz Fanon : l’extrême-droite se lamente *** Crise des Gilets jaunes : pourquoi vous entendez régulièrement parler de "factieux"S'il y a des "racailles" comme ils disent dans la fachosphère, ce sont celles qui font des appels aux meurtres... dans une République on ne "tire pas à balles réelles" »

  • Commentaires

    1
    Samedi 12 Janvier 2019 à 11:39

    On a l'impression que le président de la République est incapable de fournir l'effort intellectuel qu'impose la situation ! Il donne à penser que de ce point de vue il serait vraiment paresseux ! Finalement il reproche aux autres ses propres défauts !

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