• A Béziers, avant le 19 mars 2015…

    Il y aura le 14 mars… Ce jour-là

    il devrait y avoir du monde

    rue du 19 Mars 1962, sauf si...

    En effet, ce jour-là, les nostalgiques de l'OAS et de « la Grande France »  comme l’appelle le maire extrémiste Ménard, se donnent rendez-vous :

    A Béziers, avant le 19 mars 2015… Il y aura le 14 mars… Ce jour-là il devrait y avoir du monde rue du 19 Mars 1962 sauf si...

    Samedi 14 mars 2015 (14h.30)

    Le Maire de Béziers va débaptiser la

     «rue du 19 mars 1962»

     et la renommer rue du

    «Commandant Hélie Denoix de Saint Marc». 

    Des cars sont prévus au départ de plusieurs villes.

    (Marseille, Nice, Toulon, Marignane etc...) 

     

    Alors nous espérons une grande riposte républicaine, cela devrait se décider dans les tous prochains jours :

    La seule vraie riposte, indépendamment d'une action en justice, consisterait en un appel à un contre-rassemblement le même jour au même endroit, qui contraindrait le préfet à interdire ET la cérémonie inaugurale ET la contre-manifestation (pour menaces de troubles à l’ordre public). Cela avait plutôt bien fonctionné à Marignane. Alors nous l’attendons cet appel et nous y serons aussi rue du 19-Mars-1962 à Béziers.

    A Béziers, avant le 19 mars 2015… Il y aura le 14 mars… Ce jour-là il devrait y avoir du monde rue du 19 Mars 1962 sauf si...

      L'article ci-dessous m'a été transmis par un ami de Béziers :

    Marche silencieuse sur Béziers

    Les Biterrois étaient 4000 au rendez-vous sur les Allées Paul-Riquet, pour défiler en hommage aux victimes des attentats.

    ET MAINTENANT

     

    A Béziers, avant le 19 mars 2015… Il y aura le 14 mars… Ce jour-là il devrait y avoir du monde rue du 19 Mars 1962 sauf si...

     

    Les Biterroises et les Biterrois ont, comme la population de la France, participé très nombreux à un rassemblement et à une marche, chacun avec sa peine, ses idées mais un besoin de République libre, fraternelle, laïque et en paix. Même les provocations xénophobes du maire de la ville, fortement condamnées, n'ont pas réussi à troubler la volonté populaire d'élever le débat.

    Que faire de cet élan ? Les tenants des amalgames, les agitateurs des peurs, les xénophobes, les racistes sont à l'oeuvre. Marine Le Pen brandit la pancarte du retour à la peine de mort. D'autres, sous prétexte de mesures sécuritaires veulent mettre en place des lois qui réduiraient fortement les libertés. C'est ce que veulent les terroristes.

    Notre République ne doit pas seulement se fonder sur des mots « Liberté, égalité, fraternité, laïcité, paix » mais sur des actes. Pour cela doivent cesser les discriminations, le misères, les inégalités et les amalgames.

    La vie ensemble ne peut pas être réduite à la concomitance de communautés séparées par des murs. Notre pays doit devenir le moteur dans le monde d'un nouvel ordre qui rejette les interventions impérialistes qui ont semé les germes du terrorisme, celles de l'Irak et de la Lybie en particulier.

     

    Déjà en 1945, le poète Paul Eluard écrivait :

    « Et par le pouvoir d'un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer
    Liberté »

    Aimé COUQUET

    Chanson de JB Bullet.

    Merci de cliquer sur le lien ci-dessous pour voir un beau panoramique et n'oubliez pas de mettre le son

    http://lepetitbiterrois.info/ville_beziers/2015/evenements/marche-silencieuse/je-suis-charlie.html 

     


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  • La République est un mensonge. La mémoire de l'Algérie française 30 janvier 2015 |  Par Honoré Chiavarino

    Non précisé dans l'article ci-dessous l'extrême droite n'aime pas les gaullistes. Exemple : "Estrosi inaugure une statue du grand félon de de Gaulle" (Il est vrai qu'il y a peu de différence entre la droite extrême et l'extrême droite)

    La République est un mensonge. La mémoire de l'Algérie française 30 janvier 2015 |  Par Honoré Chiavarino

    La République est un mensonge

    La mémoire de l'Algérie française

    30 janvier 2015 |  Par Honoré Chiavarino 

    La République est partout. Ce qui apparaît comme son récent retour n’est que sa ponctuelle réactualisation. Il est devenu traditionnel, dans le discours politique, que la République soit un fétiche à peu près vide de sens agité faiblement contre les extrêmes-droite, qui, pourtant, elles, ne remettent jamais vraiment en cause cette même République. 

    Cet article expose une des premières causes de l’absurdité républicaine actuelle en rappelant les origines de la cinquième République, et de la contradiction a priori insoluble qu’elle met en évidence.

    Qui se souvient de la guerre d’Algérie ? Ou plutôt : comment se souvient-on de la guerre d’Algérie ?

    Nous vivons dans une République issue de cette guerre. La Ière était issue de la Révolution de 1789 ; la IIe de celle de 1848 ; la IIIe de l’ordre moral qui suit la Commune ; la IVème de la Résistance (donc, de la Seconde guerre mondiale). Chacune avec ses fortunes diverses : pour les trois premières, une fin malheureuse dans la dérive vers un régime autoritaire. La IVème République est donc à ce jour la seule qui ait enfanté une autre République, non pas autoritaire mais présidentielle. Mais elle l’enfante cependant qu’elle meure à cause, en très large partie, du conflit en cours en Algérie française. Ceci : nous l’avons oublié – du moins, il me semble que l’on ne s’en souvient jamais premièrement.

    La Vème République baptisée

     par la guerre d’Algérie 

    La Vème, c’est de Gaulle. A la fois traître, solutionneur, éternel triomphateur, dictateur, prophète, icône, monument. Mais de Gaulle, c’est l’Algérie. Le 8 mai 1945, la Libération est fêtée à Sétif et Guelma : on brandit le drapeau algérien. Le 11 mai, une opération de maintien de l’ordre commandée par de Gaulle est entamée, par l’armée. On torpille depuis la rade, on mitraille depuis les collines, on bombarde depuis les airs. Les chiffres des victimes des massacres de Sétif, Guelma et Kherrata sont controversés (entre 100 victimes, pour les estimations les plus basses et 40 000 pour l’Etat algérien). Charles-Robert Ageron, père de l’historiographie française de la guerre d’Algérie, évoque entre 5 000 et 6 000 morts à la suite de la répression du 11 au 23 mai.

    Que dire du 17 Octobre 1961 ? Reconnu – enfin – par la République en 2012 via son président, l’assassinat de militants pacifistes défilant entre Clichy et Paris ne dit pourtant pas son origine, comme le rappelle Raphaëlle Branche : « Pour la première fois, et il était temps et c'est un progrès important, un président de la République reconnaît ce qui s'est passé le 17 octobre 1961. Mais il ne dit pas qui a commis la "sanglante répression", en l'occurrence la police parisienne, qui a agi sous les ordres du préfet de police, Maurice Papon, lui-même sous l'autorité du gouvernement du général de Gaulle ». Voir en cliquant : Article du Monde. 

    Enfin, de Gaulle, c’est aussi la trahison de l’Algérie française pour l’OAS qui a plusieurs fois essayé de l’assassiner après l’indépendance algérienne, notamment au Petit-Clamart.

    François Mitterrand, un autre « grand » de la Vème, l’éternel opposant du général de Gaulle : c’est aussi l’Algérie, version IVème République. Son implication en tant que ministre de l’Intérieur puis de la Justice est désormais bien connue. Voir : Benjamin Stora, François Malye, François Mitterrand et la guerre d’Algérie, Calmann-Lévy, 2010.

    Evidemment, d’autres liens existent entre l’Algérie française et la République, notamment dans son corpus de lois (comme la loi sur le droit du sol). Il faudra en détailler quelques unes dans un prochain article. Cependant, la question que fait émerger a minima ce bref rappel est celle de la difficulté de « mettre en mémoire » ce conflit dans l’espace républicain.

    La République et la mémoire 

    La « mise en mémoire » de l’histoire est un processus complexe, heurté et pluriel. L’espace manque pour détailler ce processus, mais il faut au moins retenir de Pierre Nora. Voir : Pierre Nora, Présent, nation, mémoire, Gallimard, 2011. « Ce que l’on appelle en France ‘mémoire nationale’ n’est autre que la transformation de [la] mémoire historique de fond par l’invasion, la subversion, la submersion des mémoires de groupe ».

    Il n’y a donc, pour commencer, jamais une mais plusieurs mémoires ; elles s’incarnent sous des formes et des temporalités différentes selon les groupes dont elle est issue. La mémoire « collective » de la République, qui revêt en cela un aspect « officiel », doit donc envahir, subvertir et submerger les mémoires particulières.

    Les débats autour de la « loi portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés » de 2005 sont en ce sens particulièrement significatifs. Ils sont très bien rappelés dans l’article dédié de Wikipédia (cliquez) : ils montrent la présence dans le débat public d’une réelle controverse, qui est en fait la réactualisation d’une opposition idéologique au sujet de la colonisation.

    Vouloir inscrire dans une loi les « aspects positifs » de la colonisation française, et, plus avant, dans les programmes scolaires, répond toujours d’une forme d’incompréhension de l’histoire coloniale, et, de fait, de la non-pénétration de l’historiographie des études postcoloniales (pourtant doté un corpus très large).

    Ce débat oppose des Républicains entre eux. Il ne révèle pas tant la diversité de la République qu’un attachement sous-jacent à un universalisme historique, une certaine idée de la civilisation et, enfin, un racisme qui ne dit pas son nom. Nicolas Sarkozy en témoignera très clairement dans son fameux « Discours de Dakar », sorte d’hallucination anachronique.

    Le processus de mise en mémoire ne se heurte pas seulement à l’idéologie et à l’inaudibilité du champ historiographique contemporain. Il se confronte également à la puissance de certaines clientèles, dans des territoires à la géopolitique locale bien déterminée.

    A ce sujet, Nice (il faudrait élargir à l’ensemble de l’arc méditerranéen) est un cas particulièrement éclairant, qu’il s’agit de détailler.

    La clientèle pied-noire

     ou l'impossible mémoire 

    A Nice, dans le « Square Alsace-Lorraine » l’on trouve une statue commémorant l’Algérie Française, avec une inscription à la mémoire de Roger Degueldre. Ce nom, dont peu se souviennent, est celui d’un des principaux activistes de l’OAS. Ancien résistant, il intègre la légion étrangère en 1945, s’illustre en Indochine et intègre le fameux 1er REP (Régiment d’Etrangers Parachutistes, celui du jeune Jean-Marie Le Pen). Il est le cofondateur des « Commandos Delta », le groupuscule opérationnel parmi les plus violents de l’OAS. Il participe à l’assassinat des civils du Centre Educatif Social de Château-Royal. Un réseau éducatif pour indigènes fondé par Germaine Tillon. Parmi eux étaient Mouloud Feraoun, et cinq autres volontaires. Ils sont alignés le long d'un mur, à l'extérieur, puis fusillés. Roger Degueldre a été condamné à mort et fusillé le 6 Juillet 1962.

    Le nombre de rapatriés s’installant à Nice est d’environ 30000 (Voir Dominique Olivesi, « L’utilisation des rapatriés dans les Alpes-Maritimes (1958-1965) », Bulletins de l’IHTP, Bulletin n°79 : Les Français et la politique dans les années soixante (II) : déjà, de 1957 à 1960, l’on compte sur les listes électorales de la commune 3 400 inscriptions de « Français d’Afrique du Nord ». Les Alpes-Maritimes apparaissent alors comme un refuge pour ces populations contraintes à l’exil, puisque de nombreuses initiatives (sous l’égide de comités pilotés par les antennes locales du CNIP, le Centre National des Indépendants et des Paysans) contribuent à renforcer le sentiment de solidarité des élites locales. La ville de Nice accueille un meeting de soutien à l’Algérie Française, le 17 Octobre 1962 (Soit le premier anniversaire de la tragédie du 17 Octobre 1961 et des pacifistes algériens « noyés » par les effectifs de la police de Paris, sous le commandement de Maurice Papon), réunissant plus de 1 300 sympathisants, dont, notamment, Jean-Marie Le Pen – alors député de la Seine – et Jacques Peyrat, plus de vingt ans avant son élection à la mairie. Les élections législatives de novembre 1962 correspondent à la formation d’une clientèle électorale par diverses forces politiques de droite et d’extrême-droite. Jacques Peyrat, candidat dans la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes, affiche cet appel sur ses tracts :

    Nous voulons, pour l’expansion et la réputation de notre ville, rétablir aux lendemains des déchirements 1’unité, par une amnistie totale qui atténuera le drame de 1’armée, celui des Français d’Algérie. Ces derniers ont droit à la sollicitude de la nation ainsi qu’à une réparation intégrale des dommages et spoliations subis, seuls moyens d’assurer 1’intégration morale et matérielle de nos malheureux compatriotes (Cité par Dominique Olivesi, op. cit). 

    Les élections municipales de 1965 voient l’alliance conclue entre Jean Médecin (maire de Nice) et les rapatriés triompher dès le premier tour. Médecin entame son dernier mandat grâce à l’appui des 20 000 votants rapatriés.

    (15 % de l’électorat de l’époque – Ils bénéficient de trois strapontins municipaux. A l’échelle départementale, lors des élections présidentielles de 1965, le candidat d’extrême-droite Tixier-Vignancourt, partisan convaincu de l’Algérie Française, obtient 12,5 % des suffrages – son score national est de 5 %. A Nice, François Mitterrand arrive, au second tour, 7 000 voix devant le Général de Gaulle). « Jean l’Africain » a su, certainement par antigaullisme, sympathie pour les rapatriés et opportunisme, sceller le sort de sa dynastie municipale avec cette nouvelle clientèle.

    La mort de Jean Médecin, entre les deux tours de l’élection présidentielle, ne marque pas la fin de l’union sacrée de la dynastie avec les rapatriés. Son fils, Jacques Médecin, journaliste et dirigeant d’un journal plus que sympathique à l’égard de l’Algérie Française, élu au fauteuil de son père en 1966, remplace le « roi Jean » dans le cœur des pieds-noirs. En 1987, une réunion de pieds-noirs se déroule à Nice. Voir la vidéo :

    Sur la place Masséna, en sa présence, ainsi que celle du premier Ministre, Jacques Chirac, et d’un ancien général putschiste et chef de l’OAS-Oran, Edmond Jouhaud. Certes, ce dernier avait été gracié – après que sa condamnation à mort eut été commuée en prison à perpétuité – et réintégré, en 1982, dans les cadres de l’armée. Il est des plus unanimement applaudi par les 40 000 rapatriés venus, notamment, assister à une messe prononcée par les cinq anciens évêques d’Alger.

    Le clientélisme n’a toujours pas disparu aujourd’hui, et Christian Estrosi continue d’entretenir ce précieux lobby au sein d’un électorat qui lui semble assez largement acquis. La mairie de Nice a en effet un intérêt particulier pour cette catégorie, singulière, comprenant à la fois des rapatriés et des descendants de rapatriés. Elle dispose d’une adjointe municipale « à l’euro-méditerranée, au CUM (Centre Universitaire Méditerranéen, fondé par Paul Valéry) et aux rapatriés ».

    A Nice, le 1er juillet 2012, le jour des 50 ans du référendum d’autodétermination de l’Algérie, Christian Estrosi, député-maire, inaugure un monument dédié à la mémoire de l’Algérie Française, devant un public de harkis et de rapatriés. Cliquez :  L’article de Nice-Matin qui en fait la recension est édifiant.

    Et son tire, stupéfiant : Le monument qui fait de Nice la capitale de l’Algérie française .

    Nicolas Sarkozy avait ici-même [au CUM, NdlA] présenté les excuses de la Nation aux harkis et aux rapatriés. Aujourd’hui, pas plus qu’hier, nous n’avons cependant à faire acte de repentance vis-à-vis de ce que vous, donc la France, avez construit en Algérie. Nous n’avons à présenter d’excuses à personne pour le bilan de l’Algérie française. 

    Ainsi s'exprime Christian Estrosi, député-maire de la République, lors de l'inauguration du monument.

    La sacralisation de l'Algérie française

    La faillite mémorielle de la République se situe, précisément, dans ce type de marquage de l’espace, par la monumentalisation et son discours. Les lieux de mémoire possèdent une visibilité et une sacralité – qui implique un rituel. Les monuments aux morts, par exemple, sont marqués rythmiquement chaque année, par une réunion publique (républicaine) et son cortège de symboles (le drapeau, l’hymne, les anciens combattants). On dépose dans l’espace sacré – l’intérieur de l’enclos qui entoure souvent le monument – une gerbe de fleurs ; et le discours, prononcé par un représentant de la République, invite au souvenir et au refus répété de l’oubli. Quelques autres monuments dédiés à l’Algérie française (Cliquez) dans le Sud-Est et plus de détails sur l’inauguration

    Inscrire un monument dans l’espace revient ainsi, pour la République, à autoriser la sacralité de l’Algérie française.

    Il faut aller plus loin que la nécessaire dénonciation. Il faut penser cela comme une faillite de la République, tout comme l’on pense facilement, trop facilement, à la faillite de la République dans les « quartiers » et les « écoles de la République ».

    La République se nie elle-même. Je parle ici d’une négation à l’échelle d’une ville, qui, sur le principe d’une nostalgie, sacralise un régime colonial sans équivalent, et avec lui une guerre dont la violence, physique et psychologique, ne cesse d'être décrite par les historiens depuis désormais plus de trente ans. Plus encore, la République autorise que l’on célèbre, ici ou là, les crimes d’un groupe paramilitaire, l’OAS, tuant sans distinction civils et militaires, européens ou musulmans.

    Est-ce ainsi que vit la République ? Notre République, celle que nous chérissons et à qui nous prêtons longue vie à chaque fin de meeting politique, celle à laquelle nous nous référons contre les fascismes de toute nature, celle à laquelle nous rattachons les principes de 1793 et l’élan social de 1848, la laïcité, les Droits de l'Homme...

    Cette République est une fiction. Mieux : elle est un mensonge.

    SOURCE : http://blogs.mediapart.fr/blog/honore-chiavarino/300115/la-republique-est-un-mensonge-la-memoire-de-lalgerie-francaise

     



     


     


     

     

     

     

     

     

     


     

     


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  • Contre le racisme, l'islamophobie, l'antisémitisme : quelques articles ou commentaires en provenance du Web ou d'un Site ami

    Sandrine Bonnaire : "En France les musulmans sont pas mal rejetés"

    News publiée le 28/01/2015

    Par Coralie Vincent  

    De retour sur les planches, Sandrine Bonnaire se confie dans les colonnes de La Provence. L'occasion pour la comédienne de s'exprimer sur les attentats qui ont récemment touché la France et qui ont ému le monde entier.

    Vingt-cinq ans après avoir fait ses premiers pas sur les planches, Sandrine Bonnaire est de retour au théâtre. Après avoir été à l'affiche de L'Aide-mémoire, on retrouve désormais la comédienne dans Le miroir de Jade, un spectacle qu'elle a imaginé avec la chorégraphe Raja Shakarna. Malgré un emploi du temps chargé, la comédienne est également monté sur scène afin de faire la lecture de L'odeur des planches, de Samira Sedira. L'histoire d'une ancienne comédienne qui devient femme de ménage afin de gagner sa vie. "Ça renvoie à ses parents qui ont immigré en France dans les années 70, au rapport au pays, l'Algérie. Ça parle de l'identité, de la lumière à l'ombre, et de l'immigré. Des gens qui tentent d'avoir une identité dans un pays qui est la France", confie-t-elle dans les colonnes de la Provence.

    Artiste-citoyenne, Sandrine Bonnaire est également revenue dans les colonnes du quotidien sur les récents événements qui ont touché la France au début de l'année dont l'attentat à Charlie Hebdo. Pour l'actrice, le plus important aujourd'hui est "de parler aux musulmans". Et d'expliquer : "Il faut absolument que les gens comprennent que la religion musulmane n'a rien à voir avec tous ces fanatiques. La marche du 11 janvier a permis à certains musulmans de s'exprimer. Il faut ouvrir au maximum le débat sur eux qui, malgré tout, sont pas mal rejetés. Il faut qu'on soit ensemble". Sandrine Bonnaire met l'accent sur l'importance de ne surtout pas réduire le budget destiné à la culture. "L'art fait partie de la démocratie. C'est un acte politique de créer", conclut-elle.

    SOURCE : http://www.closermag.fr/people/people-francais/sandrine-bonnaire-en-france-les-musulmans-sont-pas-mal-rejetes-461018

     

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    Un témoignage en provenance

    du Site de Jacques CROS

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    MERCI DE VISITER LE SUPERBE SITE DE CET AMI
     

    http://guirande.monsite-orange.fr/

    Où l'on trouve entre autres :

    La salle d’attente

    Publié  par cessenon
    La salle d’attente

     

    C’est le titre du dernier livre que vient de produire Paul Hairault. Paul Hairault ? Postier à la retraite il vit dans les Deux-Sèvres d’où il est originaire. Nous avions lu de lui des ouvrages où il était question de la guerre d’Algérie ainsi qu’un autre sur la vie d’Omar Auzanneau, un instituteur qui a été prisonnier en Allemagne.

    Avec le dernier livre de Paul Hairault nous sommes à Niort et l’histoire commence dans la salle d’attente du docteur Epagneul, au 58 de la rue Saint-Gelais, l 2 mars 1944. Nous sommes donc sous l’Occupation.

    Bien qu’ils aient connu la défaite à Stalingrad les Allemands sont encore les maîtres chez nous. Dans la salle d’attente a lieu une altercation entre Henriette Guibert dont le mari, prisonnier en Allemagne, a été abattu alors qu’il tentait de s’évader et Raoul Cunaud, un collaborateur notoire..

    L’intervention du docteur conduira à son arrestation, d’autant qu’il a aidé plusieurs jeunes à se soustraire au STO. Incarcéré d’abord à Poitiers il se retrouvera au camp de Royallieu à Compiègne. Il échappera de justesse à la déportation, le dernier convoi, celui dans lequel il se trouvait, sera stoppé à Péronne par les bombardements alliés.

    Tout au long du livre on vit le quotidien de cette période difficile pour les Français. On assiste au bombardement de Niort et à sa libération. L’auteur a enquêté sur l’atrocité de ce qu’a été « Le train de la mort » avec l’émergence de personnalités qui organisent la survie des détenus dans des conditions épouvantables. On voit la Résistance se reconstituer après le démantèlement de plusieurs de ses réseaux. La poche de La Rochelle ne sera définitivement réduite qu’en mai 1945 !

    Le livre s’achève avec le procès de Raoul Cunaud, sa condamnation à mort et son exécution le 28 février 1945 à 6 h 45 par un peloton du 117ème R.I.

    Bien que Paul Hairault ne soit pas historien il a fouillé les archives, consulté de nombreux documents, interviewé plusieurs témoins… L’étude qui est menée ici est fortement ancrée dans une très bonne connaissance des Deux-Sèvres et de Niort.

    A signaler que la page de couverture est un acrylique de Renée Hairault, l’épouse de l’auteur, peintre amateur à la notoriété établie.

    Le livre, édité par Présence graphique, est vendu au prix de 18 €, prendre contact avec Paul Hérault, mél : hairault@yahoo.fr.

    Jacques CROS

        

     

     


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  • Terrorisme et anciens d'Algérie

    "Terrorisme et anciens d'Algérie" un article de Jacques CROS

    Publié le 28/01/2015 par cessenon 


    Les actes de barbarie auxquels se sont livrés des assassins fanatisés ont provoqué une émotion légitime dans la population. Ils ont relancé une campagne raciste, xénophobe et islamophobe qui n'avait pas besoin de ces événements pour s'exprimer.

    Avec le maximum de calme en notre pouvoir nous avons essayé de répondre à cette campagne, en analysant ce qui est en cause. Le racisme contre les Arabes nous paraît remonter au temps de la guerre d'Algérie. Il est de notre responsabilité en temps qu'anciens appelés du contingent de témoigner de ce que nous avons vécu pendant cette période. 

    Cela nous paraît d'autant plus essentiel qu'on assiste à un retour de l'idéologie colonialiste qui sert de justification à l'envoi de corps expéditionnaires en divers points de la planète. C'est notamment le cas à Béziers où on ne craint pas de débaptiser une rue du 19 mars 1962 au bénéfice du nom d'un officier putschiste. 

    Par ailleurs les amalgames qui sont faits entre les terroristes et les musulmans permettent de faire diversion par rapport à la responsabilité du capitalisme dans la crise que nous traversons. On évacue ainsi ce qui est en cause dans les questions de l'emploi, du pouvoir d'achat des salariés, de leur protection sociale (santé et retraite), des services publics, de l'environnement… 

    Evidemment s'en prendre aux étrangers, c'est facile, c'est pas cher mais ça ne peut pas rapporter gros puisque ça ne pose pas les problèmes dans les domaines qu'il faudrait aborder. 

    Et n'allez pas croire que les plus démunis, ceux qui n'ont pas de travail et guère de ressources, soient les mieux armés pour affronter la nature des choses. Les idées dominantes sont pour l'heure celles de la classe dominante, 

    Il nous semble nécessaire que les anciens d'Algérie conscients éclairent le débat de leurs interventions. Ce n'est pas être ringards que d'affirmer, dans le contexte présent, que la guerre pour laquelle on les avait enrôlés était injuste et anachronique. Dans une dizaine d'années ils ne seront plus là pour le dire !

    Jacques CROS

    "Terrorisme et anciens d'Algérie" un article de Jacques CROS

     

    "Terrorisme et anciens d'Algérie" un article de Jacques CROS *** "Racisme et terrorisme. Points de repères et données historique" Un article de Michel Berthelemy de la 4ACG

    Tramor Quemeneur :

    les événements récents ont à voir avec notre histoire coloniale

    Dimanche 18 janvier 2015, par Michel Berthelemy

    L’attentat contre Charlie-Hebdo a suscité un peu partout de fortes réactions.
    Dans un texte intitulé « Racisme et terrorisme, points de repères et données historiques », Tramor Quemeneur, réagissant en tant qu’historien, relève qu’une fois de plus, ceux qui vont être stigmatisés sont ceux qui se trouvent déjà dans une position difficile.

    Après avoir souligné les liens étroits entre le racisme français et la mémoire coloniale à travers les guerres d’Indochine et d’Algérie, et les séquences racistes auxquelles cette dernière a donné lieu (17 octobre 61, attentats OAS, 8 février 62...), l’historien rappelle l’ostracisme qui a visé les Algériens après l’indépendance de leur pays, ostracisme qui a déclenché la « marche des Beurs » de 1983, qui a obtenu quelques maigres avancées sociales. Parallèlement, le Front national poursuivait son ascension, durcissant encore les tensions jusqu’à provoquer, en 1986, le meurtre de Malik Oussekine lors des manifestations étudiantes contre la loi Devaquet. Trois ans plus tard, éclatait « l’affaire du tchador » au collège de Creil, dans l’Oise.

    La radicalisation de certains jeunes issus de l’immigration se renforce au cours des années 90, menant à une crise d’identité. Certains vont récuser leur identité française, tout en s’insurgeant lorsqu’ils sont traités d’Arabes ou de Beurs. Ce que le sociologue Abdelmalek Sayad appelle « la double absence » : être ni d’ici ni de là-bas.

    Le sentiment de rejet monte encore d’un cran lorsqu’en 2005, Nicolas Sarkozy promet de « nettoyer les cités au Kärcher » et d’éliminer les « racailles ». Cette même année, deux jeunes, poursuivis à Clichy-sous-Bois par les forces de l’ordre, meurent dans un transformateur électrique. C’est l’explosion dans les banlieues : 3000 manifestants arrêtés, 10000 véhicules incendiés. L’état d’urgence est déclaré, pour la première fois depuis 1955, pendant la guerre d’Algérie, donnant ainsi à ces émeutes un caractère postcolonial.

    Parallèlement, la situation internationale joue aussi son rôle. L’attentat dans le RER Saint-Michel, le 25 juillet 1995 à Paris, est revendiqué par le Groupe islamique armé, qui a déjà fait plus de 150000 victimes en Algérie.
    Autre source de radicalisation : le conflit israélo-palestinien, auquel s’identifient nombre de jeunes. Des antisionistes dérivent vers l’antisémitisme, voire le négationnisme des crimes nazis.

    Mais ce sont surtout les attentats du 11-septembre 2001, puis les guerres d’Afghanistan et d’Irak, et plus récemment les guerres en Libye et en Syrie, qui ont modifié durablement la situation. L’islamophobie a pu se développer, entraînant le meurtre du réalisateur hollandais Théo Van Gogh. Un an plus tard, paraissaient en Hollande les caricatures de Mahomet, suscitant la colère des fondamentalistes islamistes. Et le 6 février 2006, Charlie-Hebdo les publie en France.

    En novembre 2011, une nouvelle caricature, publiée par ce même journal, lui vaut d’être attaqué au cocktail molotov. Dès lors, les journalistes seront placés sous protection policière. Jusqu’à ce 7 janvier 2015, quelques semaines après que le Président de la République ait proclamé grande cause nationale la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

    Michel Berthelemy

    On retrouvera l’intégralité du texte de Tramor Quemeneur en cliquant sur le lien suivant

    Racisme et terrorisme. Points de repères et données historiques

    http://www.ecoledeslettres.fr/blog/education/racisme-et-terrorisme-quelques-donnees-historiques-pour-aborder-le-massacre-perpetre-a-charlie-hebdo/


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  • Des enfants photographiés à Auschwitz-Birkenau. Seuls les génocidaires tuent également les enfants. - Reproduction – BELGAIMAGE

    PLUS JAMAIS ÇA ?


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  • Le corps d'Hervé Gourdel, assassiné en Algérie, est arrivé en France *** Contre les commentaires islamophobes nous faisons nôtre le communiqué de l’ANPNPA :

    Le corps d'Hervé Gourdel, assassiné en Algérie, est arrivé en France *** Contre les commentaires islamophobes nous faisons nôtre le communiqué de l’ANPNPA

    Le corps d'Hervé Gourdel, assassiné en Algérie, est arrivé en France *** Contre les commentaires islamophobes nous faisons nôtre le communiqué de l’ANPNPA

    Le corps d'Hervé Gourdel, assassiné en Algérie, est arrivé en France

    Le corps d'Hervé Gourdel, assassiné en Algérie, est arrivé en France *** Contre les commentaires islamophobes nous faisons nôtre le communiqué de l’ANPNPA

    Le corps d'Hervé Gourdel a quitté l'Algérie ce lundi. © Photo

    AFP FAROUK BATICHE 

    Avec le sac à dos posé sur le cercueil, le corps d'Hervé Gourdel a quitté lundi l'Algérie pour reposer en France, quatre mois après l'exécution par des jihadistes du guide de montagne français.

    "Il a été assassiné lâchement, cruellement"

    Hervé Gourdel s'était "rendu en Algérie pour se livrer à sa passion: la montagne" et "pour admirer les magnifiques paysages de Kabylie", a rappelé l'ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié, lors d'une cérémonie d'adieu à la chambre funéraire de l'aéroport d'Alger.
    Au dessus de son cercueil, des objets personnels retrouvés témoignent de ce voyage entrepris à la fin de l'été au moment où commençait à s'estomper la chaleur qui écrase le massif du Djurdjura: un sac de couchage, un bâton de marche, deux ceintures d'escalade, des lunettes de soleil et un guide de voyage notamment.

    Le corps d'Hervé Gourdel, assassiné en Algérie, est arrivé en France *** Contre les commentaires islamophobes nous faisons nôtre le communiqué de l’ANPNPA

    © Photo AFP - 

    A bord d'un vol Air France

    A l'issue de la cérémonie, le cercueil, sur lequel était aussi posée une couronne de fleurs ceinte de l'écharpe tricolore, a été embarqué à bord du vol Air France 1555 qui a décollé sous un ciel gris et pluvieux.

    Une cérémonie devait se tenir à son arrivée en France, avant que le corps ne soit remis à sa famille, domiciliée dans la région niçoise.

    Ce transfert intervient onze jours après la découverte par l'armée algérienne du corps du guide de montagne, enlevé le 21 septembre puis
    décapité par le groupe armé Jund al-Khilafa.  

    Hervé Gourdel, âgé de 55 ans, était arrivé quelques jours plus tôt pour faire de la randonnée avec des compagnons algériens rencontrés sur le réseau social Facebook.

    "Au moins six jihadistes, dont le chef de Jund al-Khilafa, Abdelmalek Gouri, ont été tués depuis." 

    Ils avaient choisis de découvrir les collines boisées constellées de villages au pied du mont Djudjura qui culmine à 2.308 mètres. Une région où "une crête à peine franchie qu'une autre jaillit sous nos yeux", selon le chanteur Lounis Ait-Menguellet.

    Après une nuit dans un chalet à la station climatique de Tikjda, la route des six randonneurs avait croisé celle des membres de Jund al-Khilafa, un groupe qui venait juste de faire son allégeance à l'Etat Islamique(EI).

    Une vidéo de son exécution

    Après avoir libéré les cinq camarades algériens du Français, les jihadistes avaient mis en scène son exécution dans une vidéo dont la diffusion a soulevé une immense émotion dans la région et en France.

    "Il a été assassiné lâchement, cruellement", a affirmé Bernard Emié lundi près de son cercueil.
    "Nous nous associons à la douleur de la famille d'Hervé Gourdel, de sa compagne et de ses proches et de toutes les victimes du terrorisme face auquel le peuple français a démontré son unité lors de la grande marche républicaine" après les attentats de début janvier à Paris, a ajouté l'ambassadeur de France.

    Trois mois de recherches

    Plus de trois mois ont été nécessaires aux 2000 soldats algériens pour retrouver sa tête et son corps, enterrés séparément à une vingtaine de km du lieu de l'enlèvement. 

    Dans le cadre de l'enquête, des poursuites ont été lancées contre 15 personnes, toutes de nationalité algérienne. Au moins six jihadistes, dont le chef de Jund al-Khilafa, Abdelmalek Gouri, ont été tués depuis.
    L'ambassadeur français a salué "la mobilisation de l'armée algérienne" et l'"excellente coopération judiciaire" entre l'Algérie et la France dans cette affaire.
    Plusieurs hauts responsables du ministère des Affaires étrangères algérien ont assisté à la cérémonie à l'aéroport.

    L'avion, qui rapatriait le corps, s'est posé en France peu après 13 heures, hier 27 janvier 2015.

    SOURCE : http://www.sudouest.fr/2015/01/26/le-corps-d-herve-gourdel-decapite-en-algerie-est-arrive-en-france-1809746-6093.php 


     


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  • Enfin un Comité FNACA  réagit à la décision

    de Ménard de débaptiser la rue du 19-Mars-1962

    à Béziers. Manifester... mais cela dépend

    du président national…

    Enfin un communiqué FNACA qui  réagit à la décision de Ménard de débaptiser la rue du 19-Mars-1962 à Béziers. Manifester mais cela dépend du président national…

    LES COMMUNIQUÉS

     LAISSENT INDIFFÉRENT

    LE MAIRE DE BÉZIERS

    SEULE LA JUSTICE

    PEUT LE METTRE

    HORS D’ÉTAT DE NUIRE

    NOUS APPELONS LE PRÉSIDENT NATIONAL DE LA FNACA

    A RÉAGIR DANS CE SENS

    Enfin un communiqué FNACA qui  réagit à la décision de Ménard de débaptiser la rue du 19-Mars-1962 à Béziers. Manifester mais cela dépend du président national…

    (Merci de cliquer sur le lien ci-dessous pour vous rappeler de notre article précédent)

    http://micheldandelot1.eklablog.fr/beziers-une-provocation-a-double-detente-un-article-de-michel-sabourdy-a114369404

    Enfin un communiqué FNACA qui  réagit à la décision de Ménard de débaptiser la rue du 19-Mars-1962 à Béziers. Manifester mais cela dépend du président national…

    MOISSAC

    Des sujets de préoccupation au comité de la FNACA

    Enfin un communiqué FNACA qui  réagit à la décision de Ménard de débaptiser la rue du 19-Mars-1962 à Béziers. Manifester mais cela dépend du président national…

    De nombreuses personnes étaient présentes lors de cette assemblée générale. /Photo DDM, L. R.

    Ce sont près de quatre-vingt personnes qui sont venues mardi après-midi au centre culturel pour la cérémonie des vœux de la FNACA et le partage de la galette des rois.

    En présence d'Eliette Delmas qui représentait le maire, d'Annie Feau, maire de Montesquieu, de Pierre Guillamat et Guy-Michel Empociello, conseillers généraux, Yvan Desquines, président du comité cantonal rappelait «nous représentons la troisième génération du feu» et, en évoquant les derniers événements tragiques qu'a connu notre pays s'est ému de l'immense élan de solidarité qui s'est manifesté en France et dans le monde.

    Après ce préambule, le président annonça deux mauvaises nouvelles : «d'abord, l'allocation différentielle est sous la menace de sa suppression, et ce projet provoque notre amertume.»

    Ne pas débaptiser la rue du 19-mars 1962 à Béziers

    L'autre sujet d'indignation concerne la commune de Béziers dont le maire, Robert Ménard, veut débaptiser la rue du 19 mars 1962 : «non seulement cet élu veut faire disparaître cette date du plan de sa ville, mais cette rue porterait à l'avenir le nom d'Hélie de Saint-Marc, qui prit part en avril 1961 au putsch des généraux. Si on commence à Béziers, ajouta l'orateur, on n'a pas fini car notre côte méditerranéenne est habitée par beaucoup de nostalgiques de l'Algérie française.»

    La FNACA met donc à l'étude la constitution de cars pour aller déposer des gerbes sur les lieux et manifester ainsi son attachement à l'appellation de cette voie. La décision dépend du président national.

    D'autre part, Y. Desquines déplora «ici, à Moissac, la plaque de la place du 19 mars 1962 a été vandalisée pendant les fêtes de fin d'année». Cette plaque sera remplacée. 

    Passant à des sujets plus légers, le président indiqua que le loto aura lieu le dimanche 22 février, un voyage d'une journée est en cours de préparation et le repas du 19 mars aura lieu à la salle des fêtes de Sainte-Thècle, avant de souhaiter à tous «une année de bonheur et de chance pour vous et votre descendance.»

    Après les vœux des personnalités, une boîte de bonbons remise aux membres du personnel du centre culturel et à son concierge pour leur disponibilité.

    La Dépêche du Midi

    SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/25/2035770-des-sujets-de-preoccupation-au-comite-de-la-fnaca.html


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    "Béziers : une provocation à double détente !" Un article de Michel SABOURDY *** LES COMMUNIQUES LAISSENT INDIFFERENTS MENARD *** Seule la Justice peut le mettre hors d'état de nuire !!!

     

    LES COMMUNIQUÉS LAISSENT

     

    INDIFFÉRENTS MÉNARD *** Seule

     

    la Justice peut le mettre hors

     

    d'état de nuire !!!

    "Béziers : une provocation à double détente !" Un article de Michel SABOURDY *** LES COMMUNIQUES LAISSENT INDIFFERENTS MENARD *** Seule la Justice peut le mettre hors d'état de nuire !!!

     

    "Béziers : une provocation à double détente !" Un article de Michel SABOURDY *** LES COMMUNIQUES LAISSENT INDIFFERENTS MENARD *** Seule la Justice peut le mettre hors d'état de nuire !!!

    "Béziers : une provocation à double détente !" *** Un article de Michel SABOURDY dans l'Ancien d'Algérie

    Comme il a raison Michel Sabourdy « Il nous appartient de ne pas laisser insulter l’Histoire par ceux qui rêvent de la réécrire à leur manière » Et comme le suggère, à juste raison,  Jean-François Gavoury :  « Le temps n’est plus à la constatation hébétée ni à la vaine dénonciation des dérives, transgressions et provocations du nouveau maire de Béziers : l’actualité souligne l’importance qui s’attache à ce que les cours et tribunaux mettent Robert Ménard hors d’état de nuire davantage à une concorde citoyenne dont la fragilité est patente tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de sa commune ! »

    Rappel du communiqué de Jean-François Gavoury

    Comme s’il brisait de ses mains la plaque apposée sur la maison qui vit naître Jean Moulin le 20 juin 1899 au 6 de la rue d’Alsace à Béziers, Robert Ménard a osé assimiler Hélie Denoix de Saint Marc à cette grande figure de la République française, ce héros national, panthéonisé, érigé en exemple par les défenseurs des principes et valeurs démocratiques. 

    C’est dans la dernière édition (numéro 5/janvier 2015) du Journal de Béziers - dont il est le directeur de publication - qu’il l’a fait, à la fin d’un article de deux pages consacré au projet de la municipalité de débaptiser la rue du 19 mars 1962 en vue de lui substituer le nom de l’officier putschiste, tristement célèbre. 

    Et c’est en ces termes qu’il a établi le rapprochement : « Que la ville de Jean Moulin honore la mémoire de cet éternel résistant, quoi de plus logique ? » 

    Il s’agit là d’une atteinte caractérisée à la mémoire de la personnalité de la Résistance la plus connue en France, son incarnation même aux côtés d’autres personnages tels que le général de Gaulle, Germaine Tillion ou Raymond Aubrac : le procureur de la République de Béziers aurait la faculté de se saisir de ce délit de presse, mais les institutions d’anciens combattants, le Cercle Jean Moulin et l’Association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du ministère de l'intérieur peuvent intervenir dans le même sens auprès du tribunal de grande instance. 

    Mettre sur le même plan Jean Moulin et Hélie Denoix de Saint Marc relève du révisionnisme. C’est l’expression à la fois la plus indigne et la plus belliqueuse de cette même idéologie qui tend à la réhabilitation de Vichy, engendre le communautarisme, incite à la haine et propage des théories conspirationnistes et falsificatrices. 

    Le temps n’est plus à la constatation hébétée ni à la vaine dénonciation des dérives, transgressions et provocations du nouveau maire de Béziers : l’actualité souligne l’importance qui s’attache à ce que les cours et tribunaux mettent Robert Ménard hors d’état de nuire davantage à une concorde citoyenne dont la fragilité est patente tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de sa commune !

     

    Jean-François Gavoury

    Président de l’Association nationale

    pour la protection de la mémoire

    des victimes de l’OAS (ANPROMEVO)


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  • Déclaration de l’ANPNPA (Comité Midi Pyrénées) ***

    Déclaration de l’ANPNPA

    (Comité Midi Pyrénées) 

    Les adhérents de l’Association des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis du Comité Midi-Pyrénées expriment leur indignation et leur solidarité à la suite de l’attentat contre l’équipe de Charlie Hebdo. 

    Nous sommes en deuil comme toute la France des convaincus d’une liberté de pensée, de dessiner, de caricaturer.
    Comment soutenir les familles des connus et inconnus désormais tristement célèbres, Charlie et les policiers tués, et ceux qui restent choqués et la peur au ventre ?
    Nous espérons que quelque part, les trublions de Charlie sont capables de rire d’être des « rassembleurs » car le mouvement est là, la France s’est levée, douloureuse et amputée, mais en bloc, du moins encore pour l’instant.
    Néanmoins, pointent déjà quelques exactions anti-musulmanes? Et là, souhaitons que des enquêtes suivent pour confirmer ou infirmer qu’il s’agit là d’actes anti-musulmans et non de menées visant à faire dégénérer une situation qui est déjà tendue.

    Il est grand temps que la France se débarrasse également des incessantes allusions à la religion, presque quotidiennement dans les journaux télévisés ou la presse écrite.
    Que l’extrémisme prenne le masque du radicalisme religieux ou celui de la haine xénophobe, les Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis mettront toutes leurs forces militantes dans le combat contre tous les racismes, pour les libertés, la solidarité et le progrès social.

    Pour le Bureau: 

    Allain Lopez, Secrétaire du Comité Midi-Pyrénées

    Déclaration de l’ANPNPA (Comité Midi Pyrénées) ***

    Déclaration de l’ANPNPA (Comité Midi Pyrénées) *** Déclaration de Najoua Arduini-ElAtfani Présidente de l'association "Le club XXIe siècle"

    Déclaration de l’ANPNPA (Comité Midi Pyrénées) *** Déclaration de Najoua Arduini-ElAtfani Présidente de l'association "Le club XXIe siècle"

    Najoua Arduini-Elatfani, Présidente du Club du XXIème Siècle. © Club du XXIème Siècle

     

    Le Club XXIe Siècle condamne vivement l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo.

     

    Le Club réagit !

    En ce triste jour du 7 janvier 2015, le Club XXIe Siècle condamne fermement l’attentat terroriste contre la rédaction du journal Charlie-Hebdo, réelle atrocité à l’encontre de la démocratie et de la République. Le Club XXIe Siècle tient à rappeler son attachement au respect de la liberté de pensée, de la tolérance et sa volonté d’oeuvrer, partout et en tous temps, pour promouvoir le vivre ensemble, avec nos différences.

    Toutes nos pensées vont aux victimes et leurs familles.

     

    "Ne nous appelez pas les musulmans

     de France", clame la militante

     Najoua Arduini-ElAtfani

     

    Présidente de l'association "Le club XXIe siècle", Najoua Arduini-ElAtfani était sur le plateau de "Des paroles et des actes" pour promouvoir la diversité et l'égalité des chances de tous les citoyens français, indépendamment de leur origine sociale ou ethno-culturelle.

    Par Francetv info 

    Invitée sur le plateau de l'émission Des paroles et des actes sur France 2, jeudi 23 janvier, Najat Arduini-ElAtfani, la militante et présidente de l'association "le Club XXIe siècle" a voulu rappeler que "la diversité est une richesse pour la France." 

    "On est citoyen français avant tout" 

    Elle a défendu l'idée selon laquelle c'est la citoyenneté et non la religion qui définit l'individu en premier lieu. Au sein de son association, "on commence d'abord par expliquer qu'on est citoyen français avant tout". Au banc des accusés, les médias qui - selon elle - ont un rôle à jouer : "Quand j'entends 'musulman de France', je ne suis pas 'musulmane de France' mais citoyenne française. De confession musulmane soit, mais d'abord citoyenne française". 

    "Le poids des mots est très important" 

    Concernant le rassemblement citoyen du 11 janvier, elle a pointé du doigt les commentaires incriminant les "jeunes de quartiers" peu présents dans les rues, pour défendre la liberté d'expression."Comment vous le voyez qu'il est issu des quartiers? Ca n'est pas écrit sur son front, vous n'en savez rien", a poursuivi la jeune femme. 

    Par ailleurs, elle a voulu rappeler que les jeunes issues de l'immigration étaient présents lors de la marche : "Les personnes issues de l'immigration ça représente 10% de la société française. Quand vous avez 4 millions de personnes dans la rue, expliquez-moi comment vous voyez les 10%? On aurait voulu, dans un inconscient collectif, que cette marche - en tout cas pour certains - soit plus colorée qu'elle ne l'est. Mais c'est purement et simplement mathématique."  Et d'ajouter toujours à l'encontre des médias :"Le poids des mots est très importants". 

     


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  • « Archaïque cohérence » Un article

    de Jacques CROS

    « Archaïque cohérence » Un article de Jacques CROS

    Dans le numéro du 5 janvier 2015 du journal municipal de Béziers Robert Ménard nous sert le plat très réchauffé d'une affaire qui s'est achevée il y a plus de cinquante ans. Il s'agit donc de la fin de l'Algérie française et plus globalement du colonialisme. Ah parlez-moi de l'empire que nous avions su conquérir !

    On a droit à la panoplie complète des arguties de ceux qui n'ont pas intégré le sens de l'Histoire, le colonialisme c'était le bonheur clés en mains pour le peuple colonisé. On se demande bien pourquoi il a engagé une guerre d'indépendance si difficile pour s'en libérer.

    Une guerre que nous avions gagnée selon notre stratège. Ah bon et l'action psychologique entreprise par l'armée française auprès de la population et des soldats du contingent n'était donc pas en échec ?

    L'exode massif des Européens d'Algérie ? Etait-ce sans rapport avec les relations entre les communautés qui avaient prévalu au temps du colonialisme ? Cela n'a pas été la conséquence de la violence exercée par l'OAS après le cessez-le-feu du 19 mars ? Ah que la guerre était jolie et comme c'est dommage qu'on l'ait terminée !

    Les harkis ? Mais qui avait eu cette idée géniale de faire se battre les Algériens entre eux ? Pour d'ailleurs laisser tomber sans aucune garantie ceux qu'on avait enrôlés et engagés ainsi dans l'impasse !

    Robert Ménard ne craint pas d'assimiler Hélie Denoix de Saint Marc, et plus largement sans doute les activistes de l'organisation terroriste qu'était l'OAS, à la Résistance et à Jean Moulin ! Le pauvre héros biterrois doit se retourner dans sa tombe au Panthéon !

    Mais on vous l'a dit Ménard cumule toutes les fictions des nostalgériques de l'Algérie française. Si je ne craignais pas d'être discourtois je dirais qu'il y a les conceptuels, capables de comprendre quelque chose à l'évolution de la situation et les autres parmi lesquels il faut compter l'actuel maire de notre ville !

    Jacques CROS

    « Archaïque cohérence » Un article de Jacques CROS

    « Archaïque cohérence » Un article de Jacques CROS

    « Archaïque cohérence » Un article de Jacques CROS

    « Archaïque cohérence » Un article de Jacques CROS


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  • Peut-on rire de tout : « Oui, répond Frédéric Fromet  qui a pris sa guitare pour expliquer les attentats aux enfants. "Coulibaly, coulibalot". Juste un peu de détente dans ce monde dramatique…

    Peut-on rire de tout : « Oui, répond Frédéric Fromet  qui a pris sa guitare pour expliquer les attentats aux enfants. "Coulibaly, coulibalot". Juste un peu de détente dans ce monde dramatique… Avant d'y replonger...


    "Coulibaly Coulibalot : les attentats expliqués... par franceinter


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  • Philippe Labro : chronique d'un aveugle résistant

    de 17 ans

     

    Philippe Labro : chronique d'un aveugle résistant de 17 ans

    L'écrivain Philippe Labro nous plonge cette semaine dans l'univers de Jacques Lusseyran, jeune adolescent aveugle entré dans la Résistance à l'âge de 17 ans seulement. © LePoint.fr / LePoint.fr

    Après une actualité forte et terrible, Philippe Labro nous parle de résistance et d'héroïsme, d'un jeune aveugle entré très tôt dans la résistance.

    "On va, je l'espère, se remettre à lire. L'actualité a certes été violente, forte, terrible. Mais les livres parlent de ce dont nous avons tous besoin : de résistance et de héros." L'écrivain Philippe Labro nous plonge cette semaine dans un autre univers que celui du terrorisme ou de l'unité nationale. Il nous parle d'un livre, sans doute, selon lui, "le meilleur livre du début d'année". Le Voyant, de Jérôme Garcin, est l'histoire vraie de Jacques Lusseyran, jeune aveugle de 17 ans engagé dans la Résistance, dans le Mouvement des volontaires de la liberté, qu'il fonda et dirigea malgré son handicap. "Ce n'est pas parce qu'il a perdu la vue qu'il ne voit pas. [...] Sa force d'âme et ses convictions font qu'il croit voir les autres."

    Dénoncé, arrêté, puis déporté à Buchenwald en Allemagne, le jeune résistant "sans regard" a eu cette phrase terrible mais étonnante de vérité : "J'ai appris ici à aimer la vie." Des mots qui définissent fidèlement la personnalité de cette figure, qui pourtant resta bien méconnue en France. Pas de plaque au lycée Louis-Legrand, où il a été étudiant, "peut-être une trace dans le camp de Buchenwald". C'est aux États-Unis que Jacques Lusseyran sera finalement le plus connu, professeur d'histoire-géographie, et véritable héros. Le réalisateur américain Martin Scorsese prévoit même d'en faire le sujet de son prochain film...

     

    Philippe Labro : chronique d'un aveugle résistant de 17 ans

    Contexte historique

    Jacques Lusseyran est fils unique d'un père ingénieur chimiste et d'une mère ayant poursuivi des études supérieures scientifiques, il est âgé d'à peine seize ans au début de l'Occupation allemande. Son enfance est marquée par un accident qui le rend totalement aveugle dans sa huitième année. Il apprend très rapidement le braille - sa mère en fait de même - et poursuivra de brillantes études au lycée Montaigne, où il rencontre Jean Besniée qui devient rapidement son meilleur ami, son confident, et à Louis-le-Grand. Candidat très sérieux à l'entrée à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, il compose pour les deux premières épreuves et, au matin de la troisième, le 1er juin 1943, il apprend que le ministre de l'Éducation nationale Abel Bonnard refuse d'entériner la dérogation qu'il avait obtenue pour se présenter à ce concours malgré sa cécité. Cette décision inique l'amène à se consacrer totalement à l'activité résistante au sein du mouvement Défense de la France. Au cours des années précédentes, il était parvenu à conjuguer ses études en classe préparatoire et son engagement résistant.

    Au mois de juin 1940, alors qu'il est à Toulouse où son père avait été affecté, Lusseyran entend le discours de Pétain annonçant la cessation des combats ; un sentiment de honte l'envahit. Le lendemain, l'appel du général de Gaulle le réconforte. À son retour à Paris, en classe de philosophie, il fait une rencontre importante, celle de son professeur d'histoire, Pierre Favreau, qui ne cache pas ses sentiments hostiles envers l'Allemagne nazie. En ce début d'année scolaire 1940-1941, des premiers contacts se nouent entre lycéens. Quelques mots dans des conversations parfois anodines permettent de repérer ceux qui refusent la situation dans laquelle se trouve la France. Un embryon de groupe décidé à agir contre l'occupation allemande prend forme au printemps 1941 et se réunit chez Lusseyran qui joue un rôle central dans le choix des orientations à donner à l'action. Les bases en sont rapidement posées : "considérer la défaite comme provisoire et saisir toutes les occasions pour le dire autour de soi". Les valeurs défendues sont clairement affirmées : ce ne sera "pas un mouvement national, patriotique non plus, mais un mouvement pour la liberté, c'est tout". Lusseyran n'est pas germanophobe, mais farouchement anti-nazi. Les premiers membres appartiennent aux classes supérieures des lycées Louis-le-Grand et Henri IV. Le recrutement s'élargira progressivement à d'autres établissements de garçons de la capitale et aux étudiants, sous la direction de Lusseyran qui reçoit chez lui chaque candidat. Le groupe comprend 180 personnes en juillet 1941 ; elles seront environ 300 au début de 1942. L'action de propagande entreprise se manifeste sous la forme de petits bulletins réalisés sur une machine à ronéotyper. La diffusion est très limitée, quelques centaines d'exemplaires tout au plus. Début 1942, Lusseyran et ses camarades estiment nécessaire de réaliser un vrai journal clandestin. Ce sera Le Tigre, en hommage à Clemenceau, tiré dans un premier temps à 500 exemplaires, pour atteindre les 2.000 le 14 juillet 1942. C'est également au début de 1942 que le groupe dirigé par Lusseyran est baptisé. Jusque là, personne n'avait ressenti le besoin de se donner une identité. Les Volontaires de la Liberté naissent ainsi, à la faveur d'un enregistrement officiel à Londres.

    Des contacts sont noués avec d'autres groupes résistants : le Front national dans un premier temps, puis Résistance, dirigé par le docteur Renet (Jacques Destrée). Les Volontaires de la Liberté ne sont donc pas isolés. Pourtant, début 1943, quand Lusseyran rencontre Philippe Viannay, il ne connaît pas l'existence du mouvement et du journal dirigés par celui-ci : Défense de la France. Alors que des dissensions commencent à naître au sein des Volontaires de la Liberté, principalement sur les formes de l'action à mener, Lusseyran met les membres de son mouvement à la disposition de Défense de la France. Des équipes de distribution du journal sont organisées dans de nombreuses régions de la zone Nord ; les tirages de Défense de la France augmentent très rapidement pour atteindre les 300.000 exemplaires avec le numéro du 14 juillet 1943 dont Lusseyran a rédigé l'éditorial. À la suite de son éviction du concours à l'entrée de l'ENS, Lusseyran travaille à plein temps pour l'action résistante. S'il ne peut prendre part aux activités de terrain, il n'en dirige pas moins l'ensemble des équipes de diffusion de Défense de la France ainsi que le service des faux papiers du mouvement, particulièrement utile pour de nombreux jeunes gens menacés par le STO. Dans le même temps, Jacques Lusseyran est intégré au comité directeur du mouvement et au comité de rédaction du journal. Cette intense activité est rapidement brisée. Lusseyran est arrêté à son domicile au matin du 20 juillet 1943. Cette arrestation n'est pas isolée ; la trahison d'un membre de Défense de la France, retourné par les Allemands, fait tomber entre les mains de la Gestapo une partie de l'équipe dirigeante du mouvement. Lors des interrogatoires, sa très bonne maîtrise de la langue allemande permet à Lusseyran de ne rien révéler que les Allemands ne sachent déjà. La Gestapo détient en effet un long rapport détaillé des activités de Défense de la France, dont le contenu est communiqué au jeune homme. Fort de ces informations, Lusseyran confirme les faits mentionnés dans le document, ce qui lui permet de taire tout le reste. Lusseyran, en effet, se méfiait depuis quelque temps déjà de l'agent finalement retourné et avait cherché à l'isoler au sein du mouvement.
    À la suite des interrogatoires, Jacques Lusseyran est interné à Fresnes. L'intervention du proviseur de Louis-le-Grand en sa faveur ne changera rien à sa situation. Il est déporté le 22 janvier 1944 vers Buchenwald, après un passage au camp de Compiègne. Matricule 41 978, il se retrouve dans le bloc des invalides du petit camp, où il remplit bientôt un rôle fort utile d'interprète. Lusseyran parvient à survivre, malgré la dysenterie et la pleurésie dont il est victime. À son retour de déportation, il épouse Jacqueline Pardon, secrétaire de Philippe Viannay dans la clandestinité. Jacques Lusseyran ne peut toujours pas intégrer le monde de l'enseignement en France. Il occupe quelque temps un poste de professeur et de conférencier à la Mission laïque de Salonique, travaille à l'Alliance Française à Paris puis parvient, enfin, à trouver un poste fixe d'enseignant, aux Etats-Unis, à l'université de Cleveland. Il meurt lors d'un séjour en France, dans un accident de voiture.

    L'originalité de ses souvenirs qui, dans la première édition de 1953, s'achèvent avec son transfert à Fresnes, est de faire une large place à sa vie intérieure, aux tourments et interrogations qui sont ceux d'un jeune homme âgé de 18 ans en 1942. Ses activités résistantes ne sont pas négligées, mais replacées dans leur contexte, se combinant avec la scolarité, la découverte du sentiment amoureux et de la sexualité, l'importance de l'amitié.

     


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  • Nouveau dérapage de Robert Ménard lors de l'hommage aux victimes de Charlie Hebdo (Confirmation de FR3 Languedoc-Roussillon)

    © F3 LR S.Navas Béziers (Hérault) - hommage républicain aux victimes de l'attentat à Charlie Hebdo - 8 janvier 2015.

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/2015/01/09/nouveau-derapage-de-robert-menard-lors-de-l-hommage-aux-victimes-de-charlie-hebdo-628264.html 

    Nouveau dérapage de Robert Ménard lors de l'hommage aux victimes de Charlie Hebdo (Confirmation de FR3 Languedoc-Roussillon)

    A Béziers, lors du rassemblement en hommage aux victimes de Charlie Hebdo, les propos de Robert Ménard ont fait réagir. 

    Des slogans et des stylos brandis très haut, des unes de journaux, comme seule arme pour dire non à la tuerie de Charlie Hebdo.
    Le rassemblement a été massif. Plus de 2.000 personnes sur le parvis de l'hôtel de ville.
    Un rassemblement à l'appel de Robert Ménard, maire de Béziers et relayé dans un souci d'unité républicaine par son opposition à la ville comme à l'agglo.
    Ce front commun a vacillé quand Robert Ménard a pris la parole. Le maire de Béziers a été sifflé et hué par une grande partie de la foule… (Voir aussi nos articles précédents)

    A Béziers, la crainte d'une récupération politique des événements était forte. Mais la cohésion républicaine l'a emporté dans l'assemblée. Les jeunes français musulmans ont tenu à l'exprimer.


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  • "Je n'ai pas caché des juifs, j'ai caché des êtres humains" avait expliqué Lassana Bathily ce musulman qui a été naturalisé français

    Lassana Bathily, employé de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, pose, le 15 janvier 2015, à Paris, quelques jours après la prise d'otages qui a eu lieu dans le magasin. (FRANCOIS GUILLOT / AFP) 

    Lassana Bathily, héros de la prise d'otages porte de Vincennes

     a été naturalisé français

    Près de neuf ans après son arrivée en France, le jeune employé du magasin Hyper Cacher a été naturalisé français, lors d'une cérémonie place Beauvau, présidée par le ministre de l'Intérieur. Portrait.

    C'est officiel. Lassana Bathily, héros de la prise d'otages porte de Vincennes, a été naturalisé français, mardi 20 janvier, lors d'une cérémonie place Beauvau, présidée par le ministre de l'Intérieur. Lassana Bathily "s'est comporté en citoyen courageux dans des circonstances dramatiques", a reconnu Bernard Cazeneuve. "Il s'est efforcé de cacher des otages, il a réussi à tromper la vigilance du tueur. (...) Lassana fait partie de ces êtres qui ne sont pas conscients de leur propre part d’héroïsme", a-t-il salué. "La République accueille tous ses enfants, sans quoi elle ne serait plus la République. Bienvenue chez vous", a conclu Bernard Cazeneuve lors de la cérémonie de naturalisation.

    "Les gens me prennent pour un héros, mais je ne suis pas un héros, je suis Lassana, je resterai moi-même", a répondu Lassana Bathily à la tribune, après les discours du ministre de l'Intérieur et du Premier ministre. "Je suis très heureux, mais triste aussi car j'ai perdu quelqu'un que j'aimais beaucoup", a-t-il poursuivi, en référence à Yohan Cohen, lui aussi employé de l'Hyper Cacher, où il a été tué. Et Lassana Bathily de conclure : "Vive la liberté, vive l'amitié, vive la solidarité, vive la France".

    "J'ai caché des êtres humains"

    Né en 1990 à Bamako, le Malien est récompensé pour son "acte de bravoure". Lors de la prise d'otages de la porte de Vincennes, vendredi 9 janvier, l'employé de l'Hyper Cacher s'était distingué par son sang-froid et son courage, aidant des clients à se dissimuler dans la chambre froide pendant l'attaque d'Amedy Coulibaly. "Je n'ai pas caché des juifs, j'ai caché des êtres humains", avait expliqué ce musulman pratiquant après le dénouement.

    Ce jour-là, le jeune homme était arrivé à 8 heures, une demi-heure avant l'ouverture, le temps de laver le sol. Quand Amedy Coulibaly pénètre dans le magasin, à la mi-journée, et ouvre le feu à la kalachnikov, Lassana Bathily est au sous-sol, en train d'ouvrir la porte d'une chambre froide pour y stocker une palette de marchandises. Au même moment, des clients descendent pour tenter d'échapper au terroriste.

    Un courage salué par le président de la République

    "Je leur dit 'venez, venez'", raconte l'employé, qui protège les otages en les confinant dans deux chambres froides. Lassana Bathily leur propose de sortir via le monte-charge, qui donne accès à une issue de secours. Ses compagnons refusent de prendre le risque, il choisit de tenter sa chance et parvient à s'échapper. D'abord menotté par les policiers, le temps de vérifier qu'il n'était pas un complice, Lassana Bathily leur fournit ensuite des informations précieuses pour préparer l'assaut.

    Le soir, il arrive à une heure du matin dans son foyer de travailleurs migrants du nord de Paris. Ses amis l'acclament. Le dimanche, il reçoit un coup de fil du président de la République, François Hollande, qui salue son courage et demande à le rencontrer. Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, le remercie. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, le félicite. Toute la presse, y compris les magazines people, s'intéresse à son parcours. Face à une telle attention, le jeune homme se met un temps en retrait des caméras.

    Arrivé en France "le 10 mars 2006, à 19 heures"

    Car Lassana Bathily est plus habitué à la discrétion. Le Malien est arrivé en France "le 10 mars 2006, à 19 heures", quittant sa région désertique de Kayes, comme son père et son oncle dans les années 1970, raconte Le Parisien. Après Mulhouse, il rejoint Paris, où il perfectionne son français et s'inscrit au lycée en CAP. Son professeur d'anglais se souvient, dans les colonnes du quotidien, d'un "élève respectueux, doux et très populaire".

    Lassana Bathily reçoit le soutien des associations qui défendent les sans-papiers, comme le Réseau éducation sans frontières et la Ligue des droits de l'homme (LDH). "Ce qui frappe chez lui, c'est sa volonté et son étonnante capacité d'adaptation", explique au Figaro Denis Mercier, un membre de la LDH qui est son "parrain républicain". "Il a le sens des situations et sait atteindre son but en douceur." Un garçon "volontaire, respecté, qui s'est investi dans les élections pour la commission de la vie sociale", assure Denis Gouzerh, directeur général du centre de logement des jeunes travailleurs où il réside.

    La France, "un beau pays où tu peux vite t'intégrer"

    Un temps expulsable, le jeune Malien obtient, à force de patience, un titre de séjour en 2011, puis dépose en juillet dernier une demande de naturalisation. Aujourd'hui, il raconte son amour de la France. "C'est un beau pays où tu peux vite t'intégrer, confie-t-il. Même si tu n'as rien, même si tu n'as pas de papiers, même si tu n'as pas d'argent, ils te soignent quand même." Sa bravoure a touché les internautes, qui ont été près de 390 000 à signer une pétition pour demander sa naturalisation, créée à l'initiative du Conseil représentatif des associations noires de France.

    Face à l'engouement, Lassana Bathily reste modeste. Ne veut pas parler de ses frères, de sa famille. S'étonne du terme "héros" dont on veut l'affubler. "Peut-être, je ne sais pas, répond le jeune homme. Je suis Lassana, j'ai sauvé des gens. Je ne vais pas prendre la grosse tête." "Triste", il pense à son ami, parti "très jeune". Il parle de Yohan Cohen, 20 ans, son collègue, l'une des quatre personnes tuées par Amedy Coulibaly dans l'Hyper Cacher.

     


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  • Nous remercions le Cercle Jean Moulin d'avoir mis en ligne sur son Site l'article de Jean-François Gavoury concernant "La Mémoire Profanée de Jean Moulin à Béziers"

    BEZIERS : LA MÉMOIRE PROFANÉE DE JEAN MOULIN

     

    Publié par Cercle Jean Moulin sur 20 Janvier 2015

    http://cercle.jean.moulin.over-blog.com/tag/jean%20moulin/

     Catégories : #Jean Moulin

     

     

    Bonjour,
    Ci-dessous le lien de mon blog où vous pourrez constater que le maire de Béziers a profané la mémoire de Jean-Moulin. Nous comptons sur votre association pour poursuivre R. Ménard en justice.
    Avec mes remerciements recevez mes salutations cordiales.
    Michel Dandelot
    http://micheldandelot1.eklablog.fr/beziers-la-memoire-profanee-de-jean-moulin-a114344228

     

    20 janvier 2015.

     

    Comme s’il brisait de ses mains la plaque apposée sur la maison qui vit naître Jean Moulin le 20 juin 1899 au 6 de la rue d’Alsace à Béziers, Robert Ménard a osé assimiler Hélie Denoix de Saint Marc à cette grande figure de la République française, ce héros national, panthéonisé, érigé en exemple par les défenseurs des principes et valeurs démocratiques.

     

    C’est dans la dernière édition (numéro 5/janvier 2015) du Journal de Béziers - dont il est le directeur de publication - qu’il l’a fait, à la fin d’un article de deux pages (cf. pièce jointe) consacré au projet de la municipalité de débaptiser la rue du 19 mars 1962 en vue de lui substituer le nom de l’officier putschiste, tristement célèbre.

     

    Et c’est en ces termes qu’il a établi le rapprochement : « Que la ville de Jean Moulin honore la mémoire de cet éternel résistant, quoi de plus logique ? »

     

    Il s’agit là d’une atteinte caractérisée à la mémoire de la personnalité de la Résistance la plus connue en France, son incarnation même aux côtés d’autres personnages tels que le général de Gaulle, Germaine Tillion ou Raymond Aubrac : le procureur de la République de Béziers aurait la faculté de se saisir de ce délit de presse, mais les institutions d’anciens combattants, le Cercle Jean Moulin et l’Association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du ministère de l'intérieur peuvent intervenir dans le même sens auprès du tribunal de grande instance.

     

    Mettre sur le même plan Jean Moulin et Hélie Denoix de Saint Marc relève du révisionnisme. C’est l’expression à la fois la plus indigne et la plus belliqueuse de cette même idéologie qui tend à la réhabilitation de Vichy, engendre le communautarisme, incite à la haine et propage des théories conspirationnistes et falsificatrices.

     

    Le temps n’est plus à la constatation hébétée ni à la vaine dénonciation des dérives, transgressions et provocations du nouveau maire de Béziers : l’actualité souligne l’importance qui s’attache à ce que les cours et tribunaux mettent Robert Ménard hors d’état de nuire davantage à une concorde citoyenne dont la fragilité est patente tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de sa commune !

     

    Jean-François Gavoury

    Président de l’Association nationale

    pour la protection de la mémoire

    des victimes de l’OAS (ANPROMEVO)

     

    BEZIERS : LA MÉMOIRE PROFANÉE DE JEAN MOULIN

    BEZIERS : LA MÉMOIRE PROFANÉE DE JEAN MOULIN

    Il s'agit là d'une atteinte caractérisée à la mémoire de la personnalité de la Résistance la plus connue en France, son incarnation même aux côtés d'autres personnages tels que le génér...

    http://blogs.mediapart.fr/blog/michel-dandelot/200115/bezie


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  • "Et maintenant ?" par Dominique Sopo  Président de SOS Racisme

    Et maintenant ?

    L'exceptionnelle énergie positive qui s'est exprimée dans les rues de France doit se mettre au travail et rester fidèle à cet esprit de fraternité.

    Nous sommes la France qui plus que jamais va être sans concession face aux idéologies racistes, antisémites et de haine de la liberté dont on a vu ces derniers jours ce qu'il en coûtait de les laisser se développer.

    Nous sommes la France qui sera vigilante et fera cesser la complaisance nauséabonde d'élus locaux de tous bords envers des groupes communautaristes qui, ces dernières années, ont empoisonné l'atmosphère de nos quartiers.

    Nous sommes la France qui se bat au quotidien contre l'abandon des quartiers.

    Nous sommes la France qui se bat pour aider les associations républicaines et laïques à mener leur travail d'éducation populaire afin d'empêcher que, parmi nos jeunes, certains se perdent dans des dérives dont on ne revient pas.

    Nous sommes la France qui se mobilise pour définir et incarner de nouvelles perspectives de société en affirmant ce que nous voulons comme avenir commun.

    Nous sommes la France ! Nous avons besoin de vous pour qu'ensemble, nous menions ce combat pour une République fraternelle !

     

    Dominique Sopo

    Président de SOS Racisme


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  • Une place du 17 Octobre 1961 sera inaugurée demain mardi 20 janvier 2015 à Aubervilliers

    En 2011 pour sa première sortie publique au lendemain de sa victoire à la primaire, le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, a jeté quelques roses dans la Seine en hommage aux victimes, qui, selon les estimations d'historiens, varient entre plusieurs dizaines et plusieurs centaines.

    SOURCE : http://www.temoignages.re/social/droits-humains/une-place-du-17-octobre-1961-a-aubervilliers,81201.html

    Une place du 17 Octobre 1961

     

    sera inaugurée

     

    demain mardi 20 janvier 2015

     

    à Aubervilliers

    Ce mardi à Aubervilliers, la commune inaugurera une place du 17 octobre 1961. Voici un communiqué du MRAP d’Aubervilliers publié sous la signature de son président Fayçal Megherbi, présentant cette inauguration.

    « Le 18 décembre 2014, la ville d’Aubervilliers a décidé par un vote unanime de son Conseil municipal de commémorer les événements du 17 octobre 1961 en attribuant à une place de la ville le nom de « Place du 17 octobre 1961 ».
    Des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement, avec femmes et enfants, à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris.
    Ils défendaient par cette action leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit fondamental des peuples à disposer d’eux-mêmes.
    Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrême des forces de police.
    En 1961, le couvre-feu raciste de Papon visait « les Français musulmans ». La République trahissait ses principes en créant une catégorie à part de Français. Aujourd’hui, nos dirigeants, des hommes et femmes politiques, et pas seulement dans l’extrême-droite officielle, parlent des Français « issus de », de Français d’origine étrangère, de Français de papiers, de bons ou de mauvais français. On distingue de plus en plus des catégories de Français, avec une hiérarchisation. Des circulaires administratives ciblent des personnes en fonction de leur origine, des fichiers clandestins établiraient des généalogies familiales.
    Partout aux portes de Paris, aux bouches de métro, la police traque l’Arabe avec une férocité sans nom. Dans les commissariats, on humilie, on tue même. Au gymnase Japy, toute la nuit, on torture. De ce même pont Saint-Michel, des Algériens sont assommés et jetés ligotés dans les eaux glacées de la Seine.
    Du 17 au 20 octobre 1961, plus de 11 000 personnes seront raflées, parquées comme du bétail, à la Porte de Versailles, à Vincennes. Bilan : au moins 200 morts et 400 disparus.
    En 2012, à l’occasion du 51e anniversaire de la manifestation, le président François Hollande « reconnaît avec lucidité », au nom de la République, la « sanglante répression » au cours de laquelle ont été tués « des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ».

    Avec l’inauguration de la place du 17 octobre 1961 à Aubervilliers, il y a pour nous, associations des droits de l’homme, une continuité évidente dans les luttes anti coloniales de cette époque et le combat, d’aujourd’hui, pour la tolérance, le vivre ensemble et l’égalité réelle des droits dans tous les domaines pour tous les citoyens.

    Aujourd’hui, la mairie d’Aubervilliers nous donne rendez-vous demain mardi 20 janvier 2015 à 16h30 contre l’oubli.
    Le rassemblement de ce jour est une pierre supplémentaire à la construction et au renforcement de ces valeurs qui nous unissent pour un avenir de paix et de vivre ensemble.

    Paris, le 19 janvier 2015 »


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  • Que la France protège davantage NOS AMIS MUSULMANS et leurs liux de cultes... Ce qui se passe est scandaleux !!!

    Aix-les-Bains (Savoie) incendiée le 8 janvier 2015, au lendemain de l'attentat qui a visé la rédaction de "Charlie Hebdo" ( MAXPPP)

    Par Francetv info avec AFP

    Cent seize actes antimusulmans ont été recensés en France depuis les attentats terroristes perpétrés du 7 au 9 janvier, a annoncé l'Observatoire national contre l'islamophobie, lundi 19 janvier. Ce chiffre a plus que doublé par rapport à celui du mois de janvier 2014, selon cette instance membre du Conseil français du culte musulman (CFCM).

    Le 12 janvier, plus d'une cinquantaine d'actes antimusulmans avaient déjà été dénombrés en France, avait indiqué le CFCM. Mais ce décompte ne concernait pas Paris et sa petite couronne.

    Parmi les actes antimusulmans, il y a ces croix gammées, ces tags nazis et cette inscription FN en lettres rouges inscrits sur la maison de prière musulmane de la commune de Bitche, en Moselle.

     


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  •  

    Jamel Debbouze : "La France, c'est ma mère. On ne touche pas à ma mère"

    Jamel Debbouze durant la soirée des 30 ans de Canal +, le 31 octobre 2014 à Paris.  (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

    SOURCE : http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/attaque-au-siege-de-charlie-hebdo/jamel-debbouze-la-france-c-est-ma-mere-on-ne-touche-pas-a-ma-mere_800625.html#xtor=EPR-2-%5Bnewsletterquotidienne%5D-20150119-%5Blestitres-coldroite/titre4%5D

    Jamel Debbouze : "La France, c'est ma mère. On ne touche pas

    à ma mère"

    "Atterré", "meurtri", "sonné", l'humoriste est revenu sur les attentats qui ont fait 17 morts en France la semaine dernière.

    Je suis français, musulman, artiste. Je suis né à Barbès, j'ai grandi à Trappes. Je suis père de deux enfants, marié à une chrétienne, journaliste, très très belle. Et ça pour moi, c'est ça la France !" Jamel Debbouze a donné sa définition de la France, dimanche 18 janvier, dans l'émission Sept à Huit, sur TF1. L'humoriste a confié avoir été "sonné" par les attentats terroristes qui ont fait 17 morts entre le 7 et le 9 janvier derniers. "Ma France, c'est celle de la différence, celle de la multiculture, de l'amour, de la tolérance et de la paix. C'est celle qui m'a amené là où je suis. (...) C'est un magnifique pays la France", a-t-il insisté. 

    "On peut descendre dans la rue pour défendre les valeurs de la République même si on n'est pas d'accord avec les caricatures. Ça n'a strictement rien à voir", a précisé Jamel Debbouze expliquant qu'il avait lui-même été mal à l'aise avec certaines de publications de Charlie Hebdo. Son seul regret ? Ne pas avoir plus de jeunes de banlieue. "Y en avait mais on n'était pas assez nombreux", a indiqué Jamel Debbouze qui a participé dimanche dernier à la marche républicaine à Paris.

    "Ne vous inquiétez pas, on est pareils"

    Grave et visiblement ému, l'humoriste a martelé "le terrorisme n'a pas de religion". Et d'aborder sa propre foi et sa culture : "J'ai passé mon temps à ne pas dire que j'étais musulman. Pas parce que je n'en étais pas fier, loin de là, parce que je considérais que ce n'était pas un sujet, qu'on n'avait pas besoin de revendiquer son identité, sa différence (...) Aujourd'hui, j'ai presque besoin de le revendiquer, comme pour dire 'ne vous inquiétez pas, on est pareils"

    "Je suis français, musulman, artiste. Je suis né à Barbès, j'ai grandi à Trappes. Je suis père de deux enfants, marié à une chrétienne, journaliste, très très belle. Et ça pour moi, c'est ça la France !" Jamel Debbouze a donné sa définition de la France, dimanche 18 janvier, dans l'émission Sept à Huit, sur TF1. L'humoriste a confié avoir été "sonné" par les attentats terroristes qui ont fait 17 morts entre le 7 et le 9 janvier derniers. "Ma France, c'est celle de la différence, celle de la multiculture, de l'amour, de la tolérance et de la paix. C'est celle qui m'a amené là où je suis. (...) C'est un magnifique pays la France", a-t-il insisté. 

    "On peut descendre dans la rue pour défendre les valeurs de la République même si on n'est pas d'accord avec les caricatures. Ça n'a strictement rien à voir", a précisé Jamel Debbouze expliquant qu'il avait lui-même été mal à l'aise avec certaines de publications de Charlie Hebdo. Son seul regret ? Ne pas avoir plus de jeunes de banlieue. "Y en avait mais on n'était pas assez nombreux", a indiqué Jamel Debbouze qui a participé dimanche dernier à la marche républicaine à Paris.

    "Ne vous inquiétez pas, on est pareils"

    Grave et visiblement ému, l'humoriste a martelé "le terrorisme n'a pas de religion". Et d'aborder sa propre foi et sa culture : "J'ai passé mon temps à ne pas dire que j'étais musulman. Pas parce que je n'en étais pas fier, loin de là, parce que je considérais que ce n'était pas un sujet, qu'on n'avait pas besoin de revendiquer son identité, sa différence (...) Aujourd'hui, j'ai presque besoin de le revendiquer, comme pour dire 'ne vous inquiétez pas, on est pareils".

    Croyant, il l'est, même s'il n'a jamais eu envie d'en parler. Pour lui, c'est une question "d'humilité et d'intimité". Les caricatures de Mahomet, il l'admet : elles l'ont déstabilisé et mis mal à l'aise. "Le blasphème, c'est pas ma culture, ça me fait pas rire. Mais on ne peut pas insulter, agresser et tuer juste parce qu'on est pas d'accord", ajoute-t-il, catégorique. "On ne tue pas au nom de Dieu, ça n'existe pas. Le terrorisme n'a pas de religion".

    Il finira par insister sur le fait qu'il ne faut pas que les Français oublient ce qu'il s'est passé. "On a une responsabilité", a-t-il assuré.

    En conclusion, Jamel Debbouze a demandé de "ne pas oublier. Après la réaction, l'action. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?", en référence notamment à la tribune qu'il a co-signé le 10 janvier dans Le Monde. Avant d'affirmer : "La France, c'est ma mère. On ne touche pas à ma mère !" 

     


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  • L'EDITO D'HENRI POUILLOT  "Le drame de Charlie-Hebdo relance une réflexion nécessaire sur le droit à la liberté d’expression"

    Le drame de Charlie-Hebdo relance une réflexion nécessaire sur le droit à la liberté d’expression.

    En préalable je dois dire que le dessin de Charlie-Hebdo (paru il y a près d’une dizaine d’années) montrant le prophète avec une bombe dans son turban prête à exploser m’avait choqué, et la une du numéro exceptionnel du 14 janvier 2015 me gêne quelque peu. Je veux m’en expliquer. 

    On doit avoir le droit de contester, d’affirmer son désaccord, mais absolument rien ne peut justifier un crime. Seule la justice peut se prononcer, et si besoin, définir une sanction, en fonction de la législation en vigueur. Aucune personne ne peut avoir le droit de s’ériger en justicier. La loi du talion n’a plus cours. Pour moi, il n’est bien évident de ne pas considérer que les journalistes de Charlie-Hebdo seraient responsables de l’attentat dont ils ont été les victimes. Cette démarche que l’on a parfois pu entendre est ignoble.

    Il est évident, pour moi, que le droit à la liberté d’expression est fondamental. Mais il doit aussi impérativement respecter la liberté de penser de chacun. Le principe de laïcité nécessite d’accepter que toute personne puisse pratiquer la religion de son choix ou aucune, et même de les contester. Par contre la provocation conduisant à des démarches haineuses ne peut être acceptable. Le racisme, sous quelque forme qu’il se présente (antisémitisme, islamophobie, xénophobie...) doit être considéré comme un délit, et est condamnable.

     

     

    Les caricatures qu’avaient reproduite "Charlie-Hebdo" ayant montré le prophète avec son turban dissimulant une bombe, laissait donc sous-entendre, d’une certaine façon, que l’islam était, par nature, propagandiste du terrorisme. La une qui vient d’être publiée replace quand même les musulmans comme étant au centre de l’idéologie qui aurait armé ces barbares. Certes, le graphisme est moins violent, mais dans le contexte, il semble quand même induire que c’est  l’islam qui inspire cette violence odieuse.


    La provocation d’une catégorie de citoyens à partir de leurs croyances religieuses n’est pas acceptable. Elle peut tomber sous le coup de la loi si la provocation est considérée comme raciste ce qui est alors un délit, mais plus un droit d’expression. Il est concevable de critiquer les pratiques religieuses, même de les contester, comme il peut être admissible de mettre en cause l’athéisme. Le concept de laïcité doit être le fil conducteur permettant à tout citoyen de croire ou ne pas croire, pratiquer ou ne pas pratiquer une religion : c’est la garantie d’un vivre ensemble apaisé. Mais la laïcité ne veut pas dire anti-religion, simplement respecter la liberté de penser de tout citoyen différente de la nôtre.

    L’instrumentalisation de l’émotion pour travestir le droit à la liberté d’expression.  

    Il y a quelques jours, dans un précédent édito je disais : "J’ai peur, très peur, de la récupération de l’émotion nationale qu’ont provoqué ces attentats et prises d’otages. Pendant plusieurs journées, sur toutes les télévisions, toutes les radios, seule l’émotion a été mise en évidence, et exacerbée par les émissions en direct. Tout a été présenté comme seulement une attaque au droit d’expression. Les causes profondes n’ont pratiquement jamais été évoquées.

    L’expression tant employée : "issu de l’immigration", ne désigne pas Nicolas Sarkozy ou Manuel Valls, considérés comme Français à part entière. Par contre elle est utilisée de façon discriminante pour tous ceux (celles) qui ont des prénoms ne figurant pas sur le calendrier avec une fête de "Saint(e)", un nom "trahissant" des origines d’antécédents d’indigènes des anciennes colonies, ou une peau colorée. Ces français(es)-là ne sont toujours pas des citoyens à part entière, ils restent des sous-citoyens. Je citais l’exemple vécu d’un jeune basketteur, il y a 15/20 ans de cela, me disant : "il n’y a que 2 lieux où je suis reconnu, considéré comme les autres jeunes français, c’est le gymnase et la mosquée." Combien de fois avons nous entendu de ces jeunes dire : en grandissant, je suis devenu étranger. Combien ont constaté qu’en envoyant un CV pour rechercher un emploi, ils n’avait pas de réponse alors que le copain de classe avec le même cursus était convoqué, et s’ils renvoyaient la même demande simplement en "francisant" leur identité, la barrière se levait. Certains qui tentent leur chance dans un pays étranger constatent alors qu’ils sont considérés comme plus français que lorsqu’ils étaient dans leur pays !!! Alors comment ne pas penser que ces exclus, discriminés n’aient pas de rancœur, et n’aient pas envie de se rebeller face à une société qui les rejette. Les plus fragiles deviennent des proies au prosélytisme qui va leur faire miroiter des paradis jusqu’alors refusés.

    Le mouvement de colère, de rejet de ces attentats barbares a favorisé un immense rassemblement, immédiatement détourné par un vil calcul politicien. Le déferlement médiatique surfant sur la sensibilité populaire a obtenu de détourner cet élan pour faire admettre la nécessité d’une "unité nationale" (voire mondiale) pour le droit d’expression. L’exécutif a profité de l’occasion pour inviter un certain nombre de représentants de pays afin de soit-disant montrer l’unité mondiale contre le terrorisme et pour le droit d’expression. Mais là, quelle imposture pour un tel objectif qu’une "photo de famille" soit ainsi ternie par la présence de personnages dont le passé est une insulte à la France meurtrie tels que : Le hongrois Viktor Orban, les israéliens Benjamin Netanyahu et Aivgdor Lieberman, le Roi Abdallah II de Jordanie, le turc Ahmet Davutiglu, l’ambassadeur du Maroc en France, les africains Ibrahim Boubacar Keïta et Ali Bongo, le secrétaire général de l’OTAN,(et mille excuses pour ceux non cités)... Comment accepter cette compagnie de tels "assassins" de la liberté, des droits d’expression de la presse... dans leur pays.

    Mais François Hollande et Manuels Valls ont escompté, par cette triste mascarade, se présenter comme les meilleurs remparts dans le monde contre le terrorisme, se décerner un diplôme de gendarme du monde.

    Sur le plan national, la démarche d’unité nationale, est tout aussi contestable. Comment ne pas évoquer les terribles responsabilités en particulier du quinquennat précédent avec son ministère de l’identité nationale et du débat correspondant qui avait été lancé et qui ont permis de "libérer" la parole raciste. Mais quand les propos fusent, les actes suivent rapidement.

    Et demain ? 

    On entend parler d’un "patriot act" à la Française, d’une intervention sans doute accrue sur tous les fronts du "terrorisme islamique", une remise en cause de la diminution du désengagement militaire.... mais rien au plan social, culturel, pour tarir les sources d’un radicalisme religieux, pour que cessent réellement les causes de discriminations...

    Ce ne sont pas avec des armes que ce terrorisme sera vaincu, c’est par une cohésion nationale réelle. Ce ne sont pas les mesures d’exceptions, non plus, qui peuvent dissuader les candidats au djihad.

    L’islamophobie qui vient d’être réactivée de façon significative ces derniers jours risque bien de générer de terribles dégâts. Assez de demander aux musulmans de se justifier, de les stigmatiser. Cela ne peut être qu’un engrenage vers une multiplication de faits racistes divers : la haine génère la haine...

    Henri POUILLOT


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  • Guy Beart fait ses adieux et réagit aux attentats parisiens

    Guy Beart fait ses adieux et réagit aux attentats parisiens

    A 84 ans, l'interprète de l'Eau vive a fait ses adieux ce samedi soir à l'Olympia. Un dernier tour de scène précédé par un entretien accordé au Figaro dans lequel il réagit à l'attaque contre Charlie Hebdo.

    "C'est le tout dernier" récital, a juré jeudi à l'AFP Guy Beart en rappelant qu'il n'était plus monté sur scène depuis une série de concerts à Bobino, il y a quinze ans. "On va chanter avec le public en première partie, ils connaissent pratiquement toutes mes chansons. En deuxième partie, il va y avoir de grands artistes contemporains, plus jeunes que moi, qui vont venir chanter avec moi: Julien Clerc, Emmanuelle Béart, Patrick Sébastien", raconte l'artiste, qui attend encore les réponses d'Alain Souchon et Laurent Voulzy, également conviés.

    "J'ai voulu ça comme un coup de chapeau avant de partir dans l'autre monde. J'ai bientôt 85 ans", souligne-t-il d'une voix vive, écartant tout concert supplémentaire après l'Olympia. "Même si le public me donnait beaucoup d'amour, il n'y a pas que l'amour, il y a la raison", assure celui qui incarne depuis plus cinquante ans une chanson française poétique et atemporelle.

    C'est la chanson L'eau vive qui fait de lui un chanteur populaire, en 1958, une mélodie que des générations de Français ont fredonnée. "J'ai toujours voulu être un anonyme et que les oeuvres demeurent. C'est ce qui se passe d'ailleurs: beaucoup de gens connaissent mes chansons sans savoir que c'est moi qui les ai faites", dit Guy Béart à la veille de son concert de l'Olympia.

    Un franc-parler toujours présent

    Un artiste qui a brillé grâce à certaines chansons mais également pour son franc-parler. Une liberté de ton dont il a encore fait preuve dans un entretien accordé au Figaro. Une interview dans laquelle il revient sur les tragiques événements qui ont marqué la France la semaine précédente. "J'ai été très peiné, car j'ai perdu mon ami Wolinski. Je lui avais parlé trois jours avant le drame. Il devait même venir à mon récital. C'était un homme remarquable. Lui, qui ne croyait pas en Dieu, faisait le bien autour de lui. Je suis sûr qu'il sera accueilli au Paradis parmi les justes", confie-t-il.

    "Les religions ne devraient pas exister. Dieu n'en voulait pas d'ailleurs, c'est écrit dans la Bible. Il était contre toutes les guerres. Moi, je crois en Dieu, en un dieu de toutes les religions. Ces personnes qui ont commis les attentats de la semaine dernière n'ont rien à voir avec l'islam. Ces cons ne connaissent pas le coran. (...)

    Voici sa toute dernière chanson chantée à l'Olympia :


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  • Chalon-sur-Saône (Saône-et-loire) Un lycée contre les amalgames, le racisme et l’islamophobie » *** « Lettre à ma fille » par JMG Le Clézio Prix Nobel de littérature

    Suite aux attentats perpétrés la semaine dernière, des lycéens du club solidarité d'Hilaire-de-Chardonnet réunis au sein de deux associations (Club So et SAFE) ont manifesté ce samedi « contre les amalgames, le racisme et l’islamophobie » en réponse « aux nombreux actes que l’on recense ces derniers jours ».

    Chalon-sur-Saône (Saône-et-loire) Un lycée contre les amalgames, le racisme et l’islamophobie » *** « Lettre à ma fille » par JMG Le Clézio Prix Nobel de littérature

    Chalon-sur-Saône (Saône-et-loire) Un lycée contre les amalgames, le racisme et l’islamophobie » *** « Lettre à ma fille » par JMG Le Clézio Prix Nobel de littérature

    Beau discours d'une mère de famille musulmane qui a déclaré On s'enrichit des autres, du mélange des cultures. On évolue, sans, on ne grandit pas" ou encore : "Il n'y a pas de différence, nous grandissons tous ensemble" ; âgée de 40 ans, elle a remoméré le temps où "les choses ne se passaient pas comme ça". "Si on dit bonjour tous les jours à ses voisins, celui qui ne répond pas, finit par réagir", a-t-elle expliqué. "Aujourd'hui dans mon immeuble, tout le monde se parle, se souhaite ses fêtes quelle que soit nos religions. Ou nous partageons le pain, les gâteaux...". Aussi cette mère de famille souhaite-t-elle organiser une marche des mamans de toutes origines dans les semaines à venir.

    Chalon-sur-Saône (Saône-et-loire) Un lycée contre les amalgames, le racisme et l’islamophobie » *** « Lettre à ma fille » par JMG Le Clézio Prix Nobel de littérature

    Action des lycéens de Chalon où ont été invité le père Dominique Auduc, prêtre catholique et Chbani El Himer, musulman et Imam de la mosquée Essalam.

    Chalon-sur-Saône (Saône-et-loire) Un lycée contre les amalgames, le racisme et l’islamophobie » *** « Lettre à ma fille » par JMG Le Clézio Prix Nobel de littérature

    Chalon-sur-Saône (Saône-et-loire) Un lycée contre les amalgames, le racisme et l’islamophobie » *** « Lettre à ma fille » par JMG Le Clézio Prix Nobel de littérature

    François Portefaix, militant à Réseau d'Education sans frontières (RESF 71) redoute des mots "comme guerre"

    Chalon-sur-Saône (Saône-et-loire) Un lycée contre les amalgames, le racisme et l’islamophobie » *** « Lettre à ma fille » par JMG Le Clézio Prix Nobel de littérature

    Chalon-sur-Saône (Saône-et-loire) Un lycée contre les amalgames, le racisme et l’islamophobie » *** « Lettre à ma fille » par JMG Le Clézio Prix Nobel de littérature

    « Lettre à ma fille, au lendemain du 11 janvier 2015 », par JMG Le Clézio

    Tu as choisi de participer à la grande manifestation contre les attentats terroristes. Je suis heureux pour toi que tu aies pu être présente dans les rangs de tous ceux qui marchaient contre le crime et contre la violence aveugle des fanatiques. J’aurais aimé être avec toi, mais j’étais loin, et pour tout dire je me sens un peu vieux pour participer à un mouvement où il y a tant de monde. Tu es revenue enthousiasmée par la sincérité et la détermination des manifestants, beaucoup de jeunes et des moins ­jeunes, certains familiers de Charlie Hebdo, d’autres qui ne le connaissaient que par ouï-dire, tous indignés par la lâcheté des attentats. Tu as été touchée par la présence très digne, en tête de cortège, des familles des victimes.

    Tes parents ont tremblé pour toi, mais c’est toi qui avais raison de braver

    le danger

    Emue d’apercevoir en passant un petit enfant d’origine africaine qui regardait du haut d’un balcon dont la rambarde était plus haute que lui. Je crois en effet que cela a été un moment fort dans l’histoire du peuple français tout entier, que certains ­intellectuels désabusés voudraient croire frileux et pessimiste, condamné à la soumission et à l’apathie. Je pense que cette journée aura fait reculer le spectre de la discorde qui menace notre société plurielle.

    Il ­fallait du courage pour marcher désarmés dans les rues de Paris et d’ailleurs, car si parfaite soit l’organisation des forces de police, le risque d’un attentat était bien réel. Tes parents ont tremblé pour toi, mais c’est toi qui avais raison de braver le danger. Et puis il y a toujours quelque chose de miraculeux dans un tel moment, qui réunit tant de gens divers, venus de tous les coins du monde, peut-être justement dans le regard de cet enfant que tu as vu à son balcon, pas plus haut que la rambarde, et qui s’en souviendra toute sa vie.

    Cela s’est passé, tu en as été témoin.

    Ils ne sont pas des barbares

    Maintenant il importe de ne pas oublier. Il importe – et cela revient aux gens de ta génération, car la nôtre n’a pas su, ou n’a pas pu, empêcher les crimes racistes et les dérives sectaires – d’agir pour que le monde dans lequel tu vas continuer à vivre soit meilleur que le nôtre. C’est une entreprise très difficile, presque insurmontable. C’est une entreprise de partage et d’échange.

    J’entends dire qu’il s’agit d’une guerre. Sans doute, l’esprit du mal est présent partout, et il suffit d’un peu de vent pour qu’il se propage et consume tout autour de lui. Mais c’est une autre guerre dont il sera question, tu le comprends : une guerre contre l’injustice, contre l’abandon de certains jeunes, contre l’oubli tactique dans lequel on tient une partie de la population (en France, mais aussi dans le monde), en ne partageant pas avec elle les bienfaits de la culture et les chances de la réussite sociale.

    Le premier souffle de vengeance qui passe les a embrasés, et ils ont pris pour de la religion ce qui n’était que de l’aliénation

    Trois assassins, nés et grandis en France, ont horrifié le monde par la barbarie de leur crime. Mais ils ne sont pas des barbares. Ils sont tels qu’on peut en croiser tous les jours, à chaque instant, au lycée, dans le métro, dans la vie quotidienne. A un certain point de leur vie, ils ont basculé dans la délinquance, parce qu’ils ont eu de mauvaises fréquentations, parce qu’ils ont été mis en échec à l’école, parce que la vie autour d’eux ne leur offrait rien qu’un monde fermé où ils n’avaient pas leur place, croyaient-ils. A un certain point, ils n’ont plus été maîtres de leur destin. Le premier souffle de vengeance qui passe les a embrasés, et ils ont pris pour de la religion ce qui n’était que de l’aliénation.

    Il faut remédier à la misère des esprits

    C’est cette descente aux enfers qu’il faut arrêter, sinon cette marche collective ne sera qu’un moment, ne changera rien. Rien ne se fera sans la participation de tous. Il faut briser les ghettos, ouvrir les portes, donner à chaque habitant de ce pays sa chance, entendre sa voix, apprendre de lui autant qu’il apprend des autres. Il faut cesser de laisser se constuire une étrangeté à l’intérieur de la nation. Il faut remédier à la misère des esprits pour guérir la maladie qui ronge les bases de notre société démocratique.

    Je pense que c’est ce sentiment qui a dû te frapper, quand tu marchais au milieu de cette immense foule. ­Pendant cet instant miraculeux, les barrières des classes et des origines, les différences des croyances, les murs séparant les êtres n’existaient plus. Il n’y avait qu’un seul peuple de France, multiple et unique, divers et battant d’un même cœur. J’espère que, de ce jour, tous ceux, toutes ­celles qui étaient avec toi continueront de marcher dans leur tête, dans leur esprit, et qu’après eux leurs enfants et leurs petits-enfants continueront cette marche.

    JMG Le Clézio est Prix Nobel de littérature. Dernier ouvrage paru : Tempête (Gallimard, 2014).

    SOURCE http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/01/14/lettre-a-ma-fille-au-lendemain-du-11-janvier-2015-par-jmg-le-clezio_4556225_3260.html#SjU7LpDqTiVqZdt2.99 

     


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  • RAPPELEZ-VOUS " Alerte  : manif islamophobe annoncée " *** CETTE MANIFESTATION VIENT D'ETRE INTERDITE... MERCI !

    Alerte : manif islamophobe annoncée

    RAPPELEZ-VOUS " Alerte  : manif islamophobe annoncée " *** CETTE MANIFESTATION VIENT D'ETRE INTERDITE... MERCI !

    MAIS ELLE VIENT D'ETRE DEFINITIVEMENT INTERDITE

    SES ORGANISATEURS ISLAMOPHOBES

    LE RECONNAISSENT

    ET "APPELLENT TOUS LES FRANCAIS A NE PAS SE RENDRE A CETTE MANIFESTATION INTERDITE"

    TANT MIEUX

    RAPPELEZ-VOUS " Alerte  : manif islamophobe annoncée " *** CETTE MANIFESTATION VIENT D'ETRE INTERDITE... MERCI !

    A LA JUSTICE DE LA FRANCE

    REPUBLICAINE

     

    .  

     

    Alerte  : manif islamophobe annoncée

    Parmi les mesures que les députés vont débattre visant à renforcer la sécurité après les attaques terroristes de ces derniers jours il y a celle-ci :

    Manuel Valls a décidé de vouloir  combattre la diffusion de messages de "haine" sur Internet.

    Alors voici un message de haine que nous souhaitons signaler :

     Alerte  : manif islamophobe annoncée

    Alerte  : manif islamophobe annoncée

    "LAlerte  : manif islamophobe annoncéee dimanche 18 janvier, prenant leurs responsabilités, Riposte Laïque, par ailleurs éditeur de René Marchand, et Résistance Républicaine ont appelé à un premier rassemblement parisien, place de la Bourse, à 14 heures 30, avec un mot d’ordre clair : Déséquilibrés, égorgeurs, chauffards, ISLAMISTES HORS DE FRANCE. Des intervenants de différents pays européens, dont nous révélerons les noms dans les jours qui viennent, seront au rendez-vous.

    Alerte  : manif islamophobe annoncée

    De plus, ne reculant devant aucune dhimmitude, Cazeneuve a voulu s’opposer à notre prochain rassemblement, réclamant l’expulsion de tous les islamistes de France. Il a également osé interdire l’hommage que nous voulions rendre à toutes les victimes, des crimes islamiques commis sur notre territoire, le jeudi 8 janvier. Suite à un référé plaidé par Maître Pichon, les duettistes Cazeneuve-Boucault ont été désavoués par les juges, et ne pourront, sauf nouveau coup tordu, s’opposer au rassemblement du 18 janvier.

    Si vous souhaitez lire l’intégralité de l’article voici le lien, mais c’est à vomir :

    http://ripostelaique.com/

    Alerte  : manif islamophobe annoncée


    La manifestation islamophobe

    du 18 janvier à Paris interdite

    La préfecture de police a finalement interdit la manifestation islamophobe prévue dimanche 18 janvier à Paris à l’appel des mouvements Riposte laïque et Résistance républicaine, a-t-on appris vendredi dans la soirée.

    « Nous avons reçu à 18h un appel de la préfecture nous informant de l'interdiction de la manifestation, nous attendons maintenant une notification officielle », a déclaré à l'AFP Pierre Cassen, responsable de Riposte laïque, qui veut s'inspirer du mouvement Pegida en Allemagne.

    L'organisateur en 2010 de
    l'apéro « saucisson et pinard » a annoncé une action en référé devant la justice pour tenter d'obtenir l'autorisation du rassemblement.

    Jacques Boutaut, le maire du 2e arrondissement de Paris, où devait se dérouler la manifestation, a salué la décision préfectorale. « La liberté d'expression s'arrête là où commence l'attaque violente envers les personnes ou un groupe de personnes. Le racisme n'est pas une opinion », a-t-il déclaré.

    Des appels à refuser la marche islamophobe du 18 janvier

    Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) a réclamé cette semaine l’interdiction de la manifestation islamophobe qui devait se tenir dimanche 18 janvier à Paris, à l’appel des mouvements Riposte laïque et Résistance républicaine.

    Dans le climat actuel, cette manifestation qui appelle à mettre les «islamistes hors de France » était une véritable « provocation », dénonçait le MRAP. La manifestation était en outre « dangereuse ». En créant « délibérément l’amalgame et la suspicion envers tous les musulmans », ce rassemblement serait responsable d’« incitation à la haine » qui pourrait engendrer des «passages à l’acte».

    Une contre-manifestation

    était annoncée

     

    L'association demande qu'une sanction soit prise contre Riposte laïque, «conformément à la loi », alors que son discours appelle « à la discrimination, la haine et à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée».

    L'initiative de Riposte laïque et Résistance républicaine si elle n’avait pas été interdite, une contre-manifestation aurait été organisée le 18 janvier à Châtelet, place Joachim-du-Bellay (Fontaine des Innocents) à 14h.

    « Ce rassemblement incarnait le début d'une dynamique nationale à laquelle se seraient greffer toutes les organisations politiques et identitaires dont le fer de lance se caractérise par la propagation d'une haine anti-islam », a fait savoir l’Action Antifasciste Paris Banlieue à l'initiative de cette action. « C'est pour cela que nous, antifascistes et/ou musulmans, croyantEs ou non, souhaitons nous rassembler ce même jour pour refuser l'islamophobie », d'où qu'elle provienne.

    SOURCE : http://www.saphirnews.com/Des-appels-a-refuser-la-marche-islamophobe-du-18-janvier_a20278.html 

    http://www.saphirnews.com/La-manifestation-islamophobe-du-18-janvier-a-Paris-interdite_a20290.html

     

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  • Robert Ménard ne débaptisera finalement pas l'école Nelson Mandela

    Première « marche arrière » de Ménard le maire de Béziers… il y en aura une deuxième, espérons-le…

    Dans le Journal municipal de Béziers, publié jeudi, la mairie dirigée par Robert Ménard annonce que l'école Nelson Mandela sera « débaptisée prochainement » pour prendre le nom de l'écrivain occitan Yves Rouquette, décédé début janvier. La directrice de communication du maire explique à Mediapart que « ce sera finalement une autre école ».

    Dans le dernier numéro du journal municipal de Béziers (Hérault), publié jeudi 15 janvier, la mairie, dirigée par Robert Ménard, annonce que la rue Frederik de Klerk et l'école Nelson Mandela, inaugurée en novembre, « seront débaptisées prochainement et prendront le nom de rue Yves Rouquette et Groupe scolaire Yves Rouquette ». Contactée, la mairie invoque une « erreur ».

    Dans cette page intitulée « Yves Rouquette, mort d'un occitan », la mairie rend hommage à cet écrivain, poète et militant occitan, décédé le 4 janvier, et présenté à la deuxième ligne comme un « ami de Robert Ménard ».

    À Mediapart, la directrice de communication de Robert Ménard explique que « c'est une erreur »« Cela a été décidé hier (jeudi, Ndlr). Nous avons pris l'école la plus récente. Finalement, ce sera une autre école, plus ancienne, je ne peux pas encore vous dire laquelle », explique la collaboratrice du maire.

    Pourquoi le maire fait-il marche arrière? « Je ne sais pas », répond sa responsable communication.

    L'annonce figure pourtant encore dans le journal municipal en ligne sur le site de la ville. Et elle suscite des remous à Béziers.

    En décembre, Robert Ménard avait déjà suscité la polémique en voulant que la rue dédiée à la fin des combats en Algérie soit rebaptisée rue du « Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc », ce militaire ayant participé au putsch des généraux en 1961.

    Première « marche arrière » de Ménard le maire de Béziers… il y en aura une deuxième, espérons-le…

    (PS) Concernant cette dernière « rebaptisation » il se pourrait bien que Robert Ménard fasse une deuxième " marche arrière ", obligé par la justice… car le 19 mars 2015 approche… Espérons-le.

    Première « marche arrière » de Ménard le maire de Béziers… il y en aura une deuxième, espérons-le…

    Parmi les commentaires nous relevons celui-ci :

    16/01/2015, 16:32 | Par Lascarcapac  

    Je propose à Ménard et sa clique le nom d'un grand ministre de l'instruction publique : Abel Bonnard  

    Abel Bonnard, né le 19 décembre 1883 à Poitiers et mort le 31 mai 1968 à Madrid (Espagne), est un poète, romancier, essayiste et homme politique français. Maurrassien, il évolua vers le fascisme dans les années 1930. Élu à l'Académie française en 1932, il en fut radié après avoir été ministre du régime de Vichy.

    SOURCE : http://www.mediapart.fr/journal/france/160115/robert-menard-ne-debaptisera-finalement-pas-lecole-nelson-mandela

     


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  • COMMUNIQUÉ DU COMITÉ NATIONAL DE LA FNACA DU 14 JANVIER 2015 *** RAPPEL : COMMUNIQUE DE LA FNACA DE PARIS DU 11 DECEMBRE 2014

    COMMUNIQUE DU COMITE NATIONAL DE LA FNACA

    DU 14 JANVIER 2015

     

    La Fédération Nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, FNACA, dont le comité national s’est réuni à Paris les 14 et 15 janvier 2015, a exprimé son immense émotion après les ignobles attentats qui ont ensanglanté la capitale les 7, 8 et 9 janvier, ainsi que sa solidarité et sa compassion avec les familles des victimes.

    Très attachée aux valeurs républicaines, notamment pour les avoir défendues au moment des troubles liés à la fin de la guerre d’Algérie, elle se réjouit de la réponse apportée par les grandioses manifestations d’unité nationale du 11 janvier 2015 contre la barbarie et pour la défense des libertés dont la liberté d’expression est une des composantes essentielles.

    Après le changement de secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la Mémoire, la FNACA a immédiatement rencontré M. Jean-Marc Todeschini pour lui exposer les attentes nombreuses des anciens combattants en Afrique du Nord.

    Au nom de ses 330 000 membres, la FNACA, a tenu à attirer l’attention du gouvernement sur la nécessité, non seulement de préserver les Droits acquis, mais de répondre par des mesures nouvelles à la situation difficile dans laquelle se trouvent de nombreux anciens combattants en Afrique du Nord avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté.

    Le Comité national en appelle aux responsables politiques qui sont chargés de préparer le projet de budget 2016 des anciens combattants, pour qu’ils tiennent compte de la diminution inéluctable du nombre des ayants droits, afin d’utiliser les marges ainsi dégagées pour faire progresser le droit à réparation et garantir le pouvoir d’achat de tous les pensionnés.

    Dans le domaine de la Mémoire, la FNACA réitère avec insistance, le vœu que le Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, retrouve sa vocation initiale et qu’il soit exclusivement réservé à l’Hommage qui est dû à tous ceux qui sont « Morts pour la France » en Afrique du Nord, sous l’uniforme de la Nation.

    Paris, le 14 janvier 2015

     

    COMMUNIQUÉ DU COMITÉ NATIONAL DE LA FNACA DU 14 JANVIER 2015 *** RAPPEL : COMMUNIQUE DE LA FNACA DE PARIS DU 11 DECEMBRE 2014

    COMMUNIQUÉ DU COMITÉ NATIONAL DE LA FNACA DU 14 JANVIER 2015 *** RAPPEL : COMMUNIQUE DE LA FNACA DE PARIS DU 11 DECEMBRE 2014

     

    RAPPEL : COMMUNIQUE DE LA FNACA DE PARIS NON REPRIS

    DANS LE COMMUNIQUE NATIONAL

     

    Maintien de la rue

     

    du 19 mars 1962 à Béziers 

     

    La FNACA de Paris et ses 4.500 adhérents s’élèvent contre la provocation que constitue la décision prise par la mairie de, Béziers de débaptiser le rue 19 mars 1962, de cette ville. Cette date marque la fin de la guerre d’Algérie, devenue depuis le 6 décembre 2012 et votée par l’assemblée nationale, la journée nationale du Souvenir et de Recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc.

    Cette décision intolérable est une offense aux milliers de victimes civiles et militaires de cette guerre morts pour la France ainsi qu’à ceux qui ont survécu titulaires de la croix des combattants et qui honorent chaque année leurs morts et portent auprès des jeunes générations leur mémoire.

    Elle est contraire à la résolution votée à l’unanimité le 9 octobre dernier lors de l’assemblée générale de l’U.F.A.C (Union française des Associations de combattants et victimes de guerre) qui au nom de ses 3 000 000 de ressortissants a demandé que l’état se porte garant des lieux (rue, écoles, places) commémoratifs, symbolisant des événements marquant notre histoire de France.

    Nous faisons nôtres les recommandations suivantes :

    1°) que l'attribution d'un nom à un espace public ne doit être de nature « ni à provoquer des troubles à l'ordre public, ni à heurter la sensibilité des personnes, ni à porter atteinte à l'image de la ville ou du quartier concerné » (CAA Marseille, 12 novembre 2007, req. n° 06MA01409).

    2°) que la dénomination d'un lieu ou équipement public doit également respecter le principe de neutralité du service public qui « s'oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes symbolisant la revendication d'opinions politiques, religieuses ou philosophiques » (CE, 27 juillet 2005, req. n° 259806).

    Aujourd'hui, 60 ans après le début de la Guerre d'Algérie, l'heure est à la transmission de cette mémoire mais aussi à la réconciliation pour une mémoire partagée qui n'oublie rien ni personne, seul gage de paix et d'amitié

    Nous apportons tout notre soutien à l’action entreprise par nos camarades de la FNACA de Béziers et du département de l’Hérault pour que la municipalité de Béziers et son maire revienne sur cette décision inique.

    Paris le 11 décembre 2014

     


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  • Toulon : la LDH dénonce "la bêtise qui assassine"

    Toulon : la Ligue des Droits de l'Homme  dénonce "la bêtise qui assassine"

    Pour être correctement honoré le devoir de mémoire a besoin d'une rigoureuse historicité.

    http://www.lamarseillaise.fr/var/societe/35002-toulon-la-ldh-denonce-la-betise-qui-assassine

    http://ldh-toulon.net/a-la-main-ils-tenaient-un-stylo.html

    http://max-marchand-mouloud-feraoun.fr/la-betise-qui-froidement-assassine/

     

    L’association « Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons » et la Ligue des Droits de l’Homme rendent hommage aux victimes des attentats terroristes.

    Si ces moments de communion et de solidarité comme vient de les connaître le peuple français ne sont évidemment pas à bouder, la réflexion politique doit permettre de poursuivre le combat contre tous les obscurantismes. En traquant partout les incohérences, les absurdités, les injustices... Ou, comme ici, les non-dits qui parasitent encore le légitime devoir de mémoire avec des hommages, en l’état, injustifiés.

    Le sujet n’est pas nouveau, mais l’actualité lui donne aujourd’hui un autre éclairage. De quoi s’agit-il ? Pour commencer de la stèle érigée à Toulon, Porte d’Italie, pour les « Martyrs de l’Algérie française ». Pour mémoire, cette dernière a été inaugurée en 1980 par Jacques Dominati, secrétaire d’État aux Anciens Combattants de Giscard

    Un monument au travers duquel, en plus, la Ville « continue d’honorer Roger Degueldre, chef des commandos Delta de l’OAS, responsable de l’assassinat de six fonctionnaires de l’Éducation nationale le 15 mars 1962 à Alger », explique François Nadiras pour la section toulonnaise de la Ligue des Droits de l’Homme. « Une tuerie aussi abjecte que celles commises à Paris la semaine dernière... »

    L’association « Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons », de laquelle le défenseur des droits de l’Homme est également membre, pointe les similitudes existant entre ces actes terroristes. « À commencer par le procédé pour tuer. »

    « À la main ils tenaient un stylo »

    « Un commando de six tueurs, surarmés, entraînés et décidés avait fait irruption dans les locaux administratifs où se trouvaient réunis les principaux responsables d’un service de l’Éducation nationale qui avaient pour mission de transmettre à la jeunesse algérienne les traditions les plus nobles de l’enseignement républicain. À la main, ils tenaient un stylo... » Eux aussi bénéficièrent d’une minute de silence respectée dans tous les établissements scolaires.

    « Au-delà du procédé criminel, le but de ces deux tueries reste le même à cinquante ans d’intervalle. On a tué hier à Alger et on tue aujourd’hui à Paris ceux qui ont pour mission de permettre aux citoyens de réfléchir. Ces deux terrorismes, l’ancien et l’actuel, ont pour ennemis la République et ses valeurs. »

    Concernant la stèle toulonnaise, « il y demeure une ambiguïté qui n’est pas saine », reprend François Nadiras. Certes, la tête de Roger Degueldre qui composait le bas-relief a explosé le 8 juin 1980, mais le monument reconstruit qui se dresse aujourd’hui pour commémorer les « Martyrs de l’Algérie française » « ne fait que remplacer celui qui à l’origine a été érigé en l’honneur d’un ancien activiste de l’OAS... »

    L’ancien président de la section toulonnaise de la LDH demande à ce qu’une plaque explicative « rédigée par un historien relativement objectif soit apposée à proximité de l’édifice ». Afin que le monument historique ait enfin du sens.

    « Les Pieds-noirs étaient eux-aussi des victimes, certains ont mal tourné, emportés par un conflit qui les dépassait », conclut François Nadiras.

    « Le problème initial, c’est la conquête de l’Algérie : on a fait comme si c’était une terre inhabitée. » Avec l’établissement d’une politique raciste menée au détriment de « citoyens » de seconde zone.

    THIERRY TURPIN

    FRANCE EN 2015

    ALGERIE EN 1962

    La bêtise qui froidement assassine

    – Par Jean-Philippe Ould Aoudia –
    « La bêtise qui froidement assassine » était le titre en Une du Monde du 18 mars 1962 qui reproduisait la lettre de Germaine Tillion, rédigée après l’assassinat le 15 mars par l’OAS de six dirigeants des Centres sociaux éducatifs que la déportée résistante avait créés. Pour elle, les criminels étaient : « Les singes sanglants qui font la loi à Alger ».
    Le massacre du 7 janvier 2015 à Paris entre en résonance avec celui du 15 mars 1962 à Alger. Même si « Un crime n’en vaut pas un autre, [si] chaque crime a sa figure » comme l’avait écrit François Mauriac après celui de l’OAS, l’un et l’autre présentent de sinistres similitudes.
    À commencer par le procédé pour tuer. Un commando de six tueurs, surarmés, entraînés et décidés avait fait irruption dans les locaux administratifs où se trouvaient réunis les principaux responsables d’un service de l’Éducation nationale qui avaient pour mission de transmettre à la jeunesse algérienne les traditions les plus nobles de l’enseignement républicain. À la main, ils tenaient un stylo.
    Le 15 mars 1962, six noms inscrits sur une petite feuille furent appelés parmi les 18 présents dans les bureaux des Centres sociaux. Les six victimes furent alignées devant un mur à l’extérieur de la salle et mitraillées, puis achevées par des coups de grâce.
    Une minute de silence fut respectée dans tous les établissements scolaires après la lecture d’un message du ministre de l’Éducation nationale de l’époque.
    Notre association qui honore l’œuvre et la mémoire des six fonctionnaires de l’Éducation nationale, rend hommage aux douze victimes du massacre de la rue Nicolas-Appert (auxquelles s'ajoutent 5 autres victimes que l'auteur de ce communiqué écrit le 10 janvier ne pouvait savoir) et partage la douleur de leurs proches. Elle est aussi la nôtre.
    Au-delà du procédé criminel, le but de ces deux tueries reste le même à cinquante ans d’intervalle. On a tué hier à Alger et on tue aujourd’hui à Paris ceux qui ont pour mission de permettre aux citoyens de réfléchir. Ces deux terrorismes, l’ancien et l’actuel, ont pour ennemis la République et ses valeurs.

    Porter atteinte à la vie est inacceptable, mais l’assassinat d’« intellectuels » choisis pour l’exemple prend une signification particulière, car il est attentat contre les valeurs qui transcendent l’Homme en voulant détruire ce qu’il y a de meilleur en l’Humanité.

    Ceux qui voudraient faire la loi à Paris ne la feront pas et la liberté d’expression sera.
    « Les singes sanglants qui font la loi à Alger », ne l’ont pas faite et l’amitié entre les peuples algérien et français demeure vivante.
    Cet appel à résister à « la bêtise qui froidement assassine », Germaine Tillion le portera au Panthéon en mai prochain.

    Jean-Philippe Ould Aoudia
    Communiqué du 10 janvier 2015


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  • Le corps du Français Hervé Gourdel retrouvé en Algérie

      Flash info : Le corps du Français Hervé Gourdel retrouvé en Algérie

    Une photo du guide français Hervé Gourdel brandie lors d'une manifestation de soutien aux forces kurdes, à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 2 octobre 2014. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

     

    Par Francetv info avec AFP

    Le corps d'Hervé Gourdel a été retrouvé par l'armée algérienne près du lieu où il avait été enlevé puis décapité en septembre par un groupe jihadiste, annoncent, jeudi 15 janvier, des sources sécuritaires. Le cadavre sans tête était enterré dans la montagne d'Akbil, a 160 km au sud-est d'Alger, où le guide de montagne avait été enlevé par les jihadistes algériens des Soldats du califat

    L'armée algérienne avait lancé 3 000 soldats aux trousses de ce groupe islamiste, connu aussi sous le nom de Jund Al-Khilafa, après l'exécution de l'otage français. Mercredi, elle a relancé ses fouilles dans les communes voisines d'Abu Youssef et d'Akbil à la suite d'indications fournies par un islamiste armé. Les recherches étaient conduites par une unité d'élite spécialisée dans la lutte antiterroriste, appuyée par une brigade cynophile.

    Un groupe rallié aux jihadistes de l'Etat islamique

    Hervé Gourdel, guide de haute montagne de 55 ans originaire du sud de la France, avait été enlevé le 21 septembre au cœur du massif du Djurdjura par Jund Al-Khilafa, qui a affirmé l'avoir exécuté en représailles à l'engagement de la France aux côtés des Etats-Unis dans les frappes contre le groupe jihadiste Etat islamique en Irak. Le 22 décembre, l'armée a tué à Issers (65 km à l'est d'Alger) le chef de Jund Al-Khilafa, Abdelmalek Gouri, qui avait revendiqué l'exécution d'Hervé Gourdel.


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  • Même pas peur !

    © Hervé Pinel

    http://blogs.mediapart.fr/blog/la-sdj-de-mediapart/140115/meme-pas-peur

    Même pas peur !

    14 janvier 2015 |  Par La SDJ De Mediapart 

    En mémoire de nos confrères de Charlie-Hebdo et des victimes du terrorisme assassinées à Paris, Montrouge et porte de Vincennes, nous, journalistes de presse écrite, radio, télé et internet affirmons notre refus obstiné de céder à la violence et à l’intimidation.

    Leur combat nous oblige.

    Leur courage, face aux menaces de mort, nous impose de continuer à informer sans transiger, toujours indépendants de tous les pouvoirs.

    Comme eux, osons dire, crier, scander : nous n'avons pas peur!

    Le rire est un rempart universel contre l’obscurantisme. La caricature des idées comme des croyances est une manière de faire vivre le pluralisme. Nous n’y renoncerons pas.

    Nous voulons réaffirmer le sens de notre métier pour faire reculer la propagande, la rumeur et les manipulations. Dans les jours, les mois et les années qui viennent, nous voulons porter haut notre exigence et notre responsabilité d'informer nos concitoyens.

    L'enjeu dépasse notre profession. Il en va de la démocratie, aujourd'hui rongée par le doute.

    La presse a besoin de liberté

    La liberté a besoin de la presse

    Défendons-les !

    "Le silence, c’est la mort, et toi, si tu te tais, tu meurs. Et si tu parles, tu meurs. Alors dis et meurs." Tahar Djaout, journaliste et écrivain algérien assassiné par le FIS en 1993

    Sociétés des journalistes de l'AEF, l'Agence France Presse, Alternatives économiques, Canal +, Courrier international, La Croix, Les Echos, Europe 1, L’Express, Le Figaro, France Bleu, France Info, France Inter, France Culture, L’Humanité, iTélé, Lci, Libération, Marianne, Mediapart, Le Monde, Le Mouv’, L’Obs, Le Parisien, Le Point, RFI, RTL, Rue 89, Télérama, TF1 et La Vie.


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  • HONTE AUX RACAILLES ISLAMOPHOBES  : ENCORE UN CAS PITOYABLE... EN PLUS DE LA CINQUANTAINE ENREGISTRES CES DERNIERS JOURS

    Hassane Agraou, médecin

    de confession musulmane

     a découvert une oreille de cochon devant sa maison, près de Cambrai.


    "Une oreille de porc qui est jetée là, devant, sans sac", précise-t-il face à la caméra de France 2. "Mon fils a commencé à me dire : 'Mais papa, pourquoi on nous jette du porc, pourquoi ? C'est parce qu’on est des musulmans ?' " 

    Il regrette les amalgames et craint des attaques

    Pour Hassane Agraou, c'est une véritable agression. "C'était chez moi, le lieu où je vis, où je me sens en sécurité."
    Au lendemain des attentats à Paris, l'homme regrette les amalgames entre la religion musulmane et le terrorisme. "Pourquoi tous les musulmans sont mis dans le même sac ? On n'est pas tous pareils", lance-t-il.
    Aujourd'hui, il craint de nouvelles attaques. "J'ai peur, franchement, j'ai peur", assure-t-il. C'est la première fois que ce père de famille ressent  un sentiment d'insécurité.

    SOURCE : http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/attaque-au-siege-de-charlie-hebdo/video-hassane-agraou-a-recu-une-oreille-de-porc-chez-lui_796435.html#xtor=EPR-502-%5Bnewslettervideo%5D-20150114-%5Bvideo6%5D

     


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