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    LES PARLEMENTAIRES DE GAUCHE FONT FRONT

    COMMUN ET APPELLENT

    AU SURSAUT

     

    LES PARLEMENTAIRES DE GAUCHE FONT FRONT COMMUN ET APPELLENT AU SURSAUT

    Les élus de Génération.s, du PCF, de la FI, du PS et d’EELV se sont retrouvés au Sénat pour dénoncer un texte de loi qui instrumentalise le voile, stigmatise les musulmans et détourne l’opinion des enjeux sociaux.
    La gauche sénatoriale a voulu faire front commun, hier, avant d’affronter le texte visant à interdire le port du voile aux accompagnatrices scolaires (lire ci-contre). « Cette proposition de loi de la majorité LR prend un relief très particulier après l’attentat contre la mosquée de Bayonne qui a eu lieu lundi. Face aux discours de haine contre les musulmans depuis des semaines dans le pays, face à l’instrumentalisation de la laïcité, il est très important de provoquer des moments unitaires », démarre la sénatrice Sophie Taillé-Polian, de Génération.s. Dans la salle, des parlementaires PCF, PS, FI et EELV ont répondu à son invitation. « C’est très grave dans ce climat de tension et de stigmatisation d’ajouter de la haine à la haine. La dignité aurait été de retirer ce texte, de travailler à la concorde et à l’apaisement plutôt que de tripatouiller la loi à des fins idéologiques », tance à son tour l’élue PS Sylvie Robert.
    Une reprise des parallèles douteux de Sarkozy
    Tous annoncent qu’ils repousseront la loi proposée par les élus LR. « Il est vraiment temps de retrouver l’esprit de la loi de 1905 sur la laïcité, sans la changer, et de sonner la charge face aux discours intolérables d’Éric Zemmour et d’autres », invite Ronan Dantec. Le sénateur EELV, membre du groupe radical, fustige « l’invention d’un communautarisme musulman qui n’existe pas et n’a rien à voir avec l’intégrisme islamiste qu’il faut distinguer et combattre ». Le jeu dangereux du président de la République, qui reprend les parallèles douteux de Nicolas Sarkozy et Manuel Valls en leur temps, est torpillé d’une même voix. « Il y a une instrumentalisation de l’islam et du voile au moment où les Français sont en souffrance économique et sociale », mesure gravement Laurence Cohen. Et la sénatrice PCF d’accuser : « Cela arrange Macron », car cela lui permet de faire diversion, en plus « de faire monter le FN dont il se prétend ensuite le meilleur rempart, ce qui est extrêmement grave et dangereux pour la société et la démocratie ».
    « Cela fait trente ans que dure ce délire »
    Le sondage publié dans le dernier numéro du Journal du dimanche, selon lequel la première préoccupation des Français reste l’accès à la santé, est cité. « Mais sa une est faite sur la laïcité ! C’est délirant », s’alarme Clémentine Autain. « Cela fait trente ans que dure ce délire sur le voile, qui ne produit que l’inverse de ce qui est recherché. La crispation n’invite pas les femmes à enlever le voile, au contraire. On est en train de rejeter une partie des musulmans qui ne demandent qu’à vivre en paix et qui sont nos alliés face à l’intégrisme », prévient la députée FI. Esther Benbassa, sénatrice EELV, membre du groupe CRCE, abonde : « La stigmatisation est une béquille donnée aux islamistes qui recrutent grâce à elle. » Les élus présents tancent également une droite et l’extrême droite « qui ne mènent jamais aucune bataille sur les droits des femmes » sauf lorsqu’il s’agit « d’instrumentaliser le voile ».
    Le texte finalement voté par les sénateurs LR « refuse à un certain nombre de personnes l’appartenance à la République et creuse un fossé », reprend même Laurence Cohen. Il n’arrangera rien à la souffrance des enseignants et aux besoins de moyens pour l’éducation nationale, argumentent les parlementaires présents. « Maintenant les forces de gauche, les syndicats, les journaux qui ne supportent pas ce climat ont la responsabilité d’agir, d’être à l’offensive et de prendre des initiatives communes », insiste Clémentine Autain. Une première date se dessine pour un rendez-vous le 10 novembre.
     

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    “Pas en mon nom !”, un documentaire   sur les juifs critiques envers Israël.

     

    “Pas en mon nom !”, un documentaire

     sur les juifs critiques envers Israël.

    Daniel Kupferstein refuse de soutenir de « manière inconditionnelle » la politique de Tel-Aviv. Pour le réalisateur, très souvent, lorsque les conflits violents reprennent au Proche-Orient, les juifs de France sont appelés à soutenir « inconditionnellement » Israël. Pourtant, a-t-il dit, un certain nombre d’entre eux refusent de s’enfermer là-dedans, parce qu’ils restent attachés à une paix dans cette région du monde.

    Dans son documentaire, comme le montre un teaser de 3,51 mn, disponible sur « Vimeo », Daniel Kupferstein est allé à la rencontre d’une douzaine de personnes d’origine juive, de tous âges et de toutes provenances géographiques (Maroc, Algérie, Égypte, Turquie, Allemagne, Pologne...) qui affirment toutes non seulement leur opposition à la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens, mais dénoncent aussi les amalgames et glissements antisémites qui se cachent autour de ce conflit en rendant tous les juifs coresponsables de la politique israélienne. Il veut montrer avec force que ce point de vue ne se fait pas suffisamment entendre en France et notamment dans les médias, alors qu’il pense qu’engager ce débat en France est « nécessaire » pour éviter que « les répercussions de ce conflit et les haines ne nous entraînent sur un terrain ethnique et religieux lourd de conséquences pour l’avenir ». Pour lui, on peut être juif et ne pas soutenir la politique d’Israël concernant le sort réservé aux Palestiniens, militant pour une paix « juste » entre Palestiniens et Israéliens.

     

     

    “Pas en mon nom !”, un documentaire   sur les juifs critiques envers Israël.

    « Très souvent, lorsque les conflits violents reprennent au Proche-Orient, les personnes d’origine juive, comme moi, sont appelées à soutenir inconditionnellement l’Etat d’Israël. Pourtant, nous sommes un certain nombre à refuser de nous enfermer dans cette assignation communautaire, tout en craignant le développement de l’antisémitisme. Voilà pourquoi, je suis allé à leur rencontre. » Daniel Kupferstein

    Nombreux sont les Français d’origine juive à avoir subi, eux-mêmes ou dans leur famille, les conséquences de l’antisémitisme en France durant la Seconde Guerre mondiale, ou ailleurs, notamment dans l’Algérie coloniale, que leur famille soit originaire d’Europe centrale ou de l’espace méditerranéen. C’est le cas du réalisateur, qui échange dans ce film avec huit d’entre eux sur l’histoire personnelle de chacun, tout en parlant aussi de l’injonction dont ils sont l’objet de se solidariser avec la politique israélienne lors du conflit au Proche-Orient entre l’Etat d’Israël et les Palestiniens qui aspirent aussi à un Etat, à une vie de liberté et à des droits de citoyens. Confrontés à ce conflit, les Français d’origine juive sont souvent appelés à soutenir inconditionnellement l’Etat d’Israël. Pourtant, un certain nombre d’entre eux, comme le réalisateur lui-même, refusent de s’enfermer dans ce schéma. Attachés à une paix juste dans cette région du monde, ils rejettent cette assignation identitaire tout en craignant en France le développement de l’antisémitisme. 

    Voilà pourquoi, Daniel Kupferstein est allé dans ce film à la rencontre de huit personnes vivant en France : Bernard Bloch, Emmeline Fagot, Andrée Bensoussan, Maurice Rasjfus, Karen Akoka, Rony Brauman, Robert Kissous, Esther Benbassa, et il a eu avec eux des entretiens où il évoque aussi sa propre expérience et donne son avis. Leurs échanges portent sur trois grandes thématiques : les origines, les traditions familiales et le rapport à la religion ; le lien avec Israël et l’engagement pour la justice en Palestine ; et aussi, à la fin du film, sur ce que le réalisateur considère comme des instrumentalisations du conflit du Proche-Orient et des dérapages, au prétexte de défense des droits des Palestiniens. Tous affirment leur opposition à la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens, mais dénoncent aussi les amalgames et les glissements antisémites qui se cachent parfois autour de ce conflit en rendant tous les Juifs responsables de la politique israélienne. 

    A partir de ces huit rencontres, ce film tente d’apporter des réponses aux idées reçues, de proposer quelques points de vue destinés à faire réfléchir tous ceux qui défendent les droits et la justice pour tous, et qui refusent tout racisme.

    Ce film a reçu comme premiers soutiens ceux de la Ligue des droits de l’Homme, du Mouvement de la paix et d’une autre voix juive (UAVJ).

    Thématiques du film : antisémitisme, racisme, Proche-Orient, Palestine, politique israélienne, conflit, communautarisme juif.

    SOURCE : https://www.ldh-france.org/la-ldh-soutient-le-film-pas-en-mon-nom-de-daniel-kupferstein/?utm_medium=push&utm_source=notifications 

     

     


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    Et pourquoi pas Minute ?

     

    Et pourquoi pas Minute ?

     « Pour sceller véritablement le passage à l'acte II de son quinquennat, le président souhaitait parler à Valeurs actuelles et à ses lecteurs… » a dit l’entourage…

    On ne discute pas du racisme. On ne l‘explique pas. On le combat.

    Le président a donné une interview à un hebdomadaire qui a déjà été condamné pour et je cite : « provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers les Roms, dans un dossier intitulé « Roms, l’overdose ». Et pour provocation à la haine des Français de confession musulmane, pas encore ?

    L’interview de Macron a eu lieu dans le ciel, dans l’avion qui le ramenait de la Réunion. Un aller-retour dans son avion, pour le journaliste de l’hebdo dont j’ai lu pour la première fois le cinquième d’un article en allant sur leur site ; en fait un portrait de l’élu contre l’extrême droite, en 2017 qui espère remettre ça en 2022.

    Le journaliste veut des réponses aux préoccupations de ses lecteurs : « Comment continuer à prétendre qu'il n'y a pas de lien entre islam et islamisme ? Comment différencier la femme radicalisée de celle portant un voile ? Pourquoi culpabiliser notre société quand certains reprochent à une femme de se mettre en marge de la société en choisissant délibérément d'accompagner son enfant en portant un voile lors d'une sortie scolaire ? »

    Le ministre de l’Intérieur doit se méfier des policiers, surtout de ceux qui lui filent des infos pour qu’il se plante. Et le président devrait se méfier de ses proches qui lui font prendre des vessies pour des lanternes.

    Le président voulait un passage pour l’acte 2  de son quinquennat, c’est raté.

    UN COMMENTAIRE

    « Il s'agit bien d'un passage à l'acte 2. Devant l'impopularité grandissante de sa politique et la mobilisation populaire qui le menace, devant les échecs enregistrés sur tous les plans et en particulier à l'international, le sinistre Macron joue sa dernière carte, l'alliance avec l'extrême-droite. C'était déjà clair avec le "retour" du thème de l'immigration pour contrer les revendications "sociales" des gilets jaunes. Puis on a eu l'appel à la vigilance sur les signes de radicalisation de basse intensité. Il en arrive maintenant à l'étape de la "main tendue". A bon entendeur salut ! » 

    SOURCE : https://blogs.mediapart.fr/gtk/blog/311019/et-pourquoi-pas-minute 

    Et macron a écrit

     sur « valeurs poubelles »

    Et pourquoi pas Minute ?

    Le Monde avec AFP Publié le 09 décembre 2015

    « Valeurs actuelles » condamné en appel

     pour provocation à la haine

    Condamnation du magazine pour son dossier intitulé « Roms, l’overdose », une semaine après celle pour une autre « une », avec une photo de Marianne voilée.

    Le directeur de publication de Valeurs actuelles, Yves de Kerdrel, et la société Valmonde, éditrice du journal, ont été condamnés en appel, à 2 000 euros d’amende pour provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers les Roms, dans un dossier intitulé « Roms, l’overdose ».

    En première instance, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné le magazine à une amende de 3 000 euros et avait également retenu la diffamation. Jugement dont le prévenu avait fait appel.

    La cour d’appel de Paris a également ordonné la publication dans Valeurs actuelles et un autre journal d’un communiqué judiciaire qui souligne le caractère « particulièrement stigmatisant » envers les Roms du dossier publié fin août 2013.

    La somme devra être versée à la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra ), pour dommages et intérêts, alors que l’association La voix des Roms ainsi que la Maison des potes toucheront un euro symbolique.

    La cour d’appel avait déjà confirmé la condamnation de M. de Kerdrel à 2 000 euros d’amende pour provocation à la discrimination envers les musulmans, pour une couverture présentant une Marianne voilée fin septembre 2013.

    SOURCE : https://www.lemonde.fr/societe/article/2015/12/09/valeurs-actuelles-condamne-en-appel-pour-provocation-a-la-haine_4828041_3224.html 

     

     


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    Demain c’est le 1er novembre pour beaucoup de Français c’est la Toussaint avec la visite des cimetières et les fleurs déposées sur les tombes… Mais le 1er novembre et la presse française ne risque pas de vous en parler, c’est aussi la Toussaint Rouge, c’est-à-dire la déclaration de la « guerre d’Algérie » terme employé par la France ou « guerre d’indépendance nationale » terme employé par l’Algérie. Mais en Algérie se produit depuis plusieurs mois une Révolution du Peuple algérien pour l’obtention d’une seconde République… Alors j’ai choisi de vous parler du 1er novembre 2019 en Algérie en vous présentant le récit de l’algérienne Meryem Belkaïd, universitaire depuis six ans en Amérique.

     

     

    Notre révolution intérieure

     

    Combien de fois ai-je écrit la date du premier novembre 1954  sur mes cahiers d’écolière ? Combien de fois ai-je inscrit cette date sur les tableaux noirs des universités américaines où j’enseigne depuis six ans ? Déclenchement de la guerre d’indépendance algérienne. Car bien évidemment, je n’emploie pas l’expression bien trop française de “Guerre d’Algérie” ni celle de “Guerre de Libération Nationale” qui n’aurait pas grand sens devant un public d’étudiants non- Algériens.  

    Combien de fois ai-je expliqué, narré, mis en perspective les événements de cette journée d’automne, bien moins spectaculaire que la légende laisse à croire ? Combien de fois ai-je dit, dans une formule que je pense plutôt efficace pédagogiquement, que le 1er  novembre commence en réalité le 8 mai 1945 avec les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata et les poèmes que Kateb Yacine, à 15 ans, écrit en prison. 

    Combien de fois ai-je projeté lors de mes séminaires, le documentaire de Malek Bensmaïl La Chine est encore loin (2010), pour montrer que le fétichisme des dates et les mythes sont commodes surtout pour ceux qui les entretiennent et les  manipulent ad nauseam. Documentaire d’une beauté rare. Film politique qu’on devrait projeter à côté de beaucoup d’autres, dans nos propres écoles et nos propres universités. Le film montre qu’à Ghassira dans les Aurès, l’un des lieux où est partie l’insurrection de 1954, les habitants sont désormais totalement abandonnés à leur sort, méprisés, marginalisés. Les autorités se déplacent chaque année pour célébrer en grandes pompes le 1er novembre et puis elles plient vite bagage et laissent les lieux se délabrer, l’école se figer, les hôpitaux disparaître, les mémoires agoniser.  

    On dit que depuis février 2019, les Algériens se sont enfin réappropriés les symboles de cette révolution nationale et ne se laisseront plus confisquer cette histoire. On a vu Djamila Bouhired battre le pavé après des années de silence et de discrétion politique. On a vu des portraits de Larbi Ben M’hidi, d’Ali la Pointe (et parfois de l’acteur qui l’incarne dans l’iconique Bataille d’Alger) et de Hassiba Ben Bouali. C’est un geste important que de redevenir enfin les auteurs de notre récit national, de ne plus se le laisser dicter. Nous devons apprendre à affronter cette histoire avec sérénité, fierté mais aussi honnêteté intellectuelle.  Nous devons nous atteler à écrire nous-mêmes notre passé mais aussi notre avenir.  

    En cette veille de premier novembre, la situation politique du pays est à un tournant. L’épreuve de force à son paroxysme. Le pouvoir est dépassé par l’ampleur des événements et croit encore naïvement que contrôler des chaines de télévisions lui permettra de gagner la guerre de l’information. Que détenir, avec la complicité d’une justice scélérate, des figures emblématiques de la révolution lui octroie une quelconque légitimité. Qu’emprisonner des militants et des activistes lui donne le contrôle du champ politique. Un pouvoir du siècle dernier qui ne mesure pas la révolution en cours. Il se peut qu’il soit sur le point de céder et c’est ce que nous souhaitons de tous nos vœux. Il se peut aussi qu’il s’engage à maintenir les élections de décembre par tous les moyens. Et tout.e Algérien.ne sait pertinemment que la violence n’est jamais à exclure.  

    Ce que ce pouvoir ignore, c’est que nous avons déjà gagné. Quoiqu’il advienne. La victoire est nôtre. Parce que nous avons réinvesti les rues et les espaces publics. Repris possession de nos corps, de nos voix et de nos mots. Parce que nous n’oublions pas nos morts. Parce que nous allons chanter, danser, écrire, rire et pleurer. Nous aimer à nouveau. Admirer notre jeunesse, nos artistes et nos étudiants. Parce que nous avons fait  la promesse de ne plus laisser quiconque nous dicter notre destin. Parce que nous avons, depuis plus de six mois, entamé notre révolution intérieure que les intimidations, les chars, fourgons et élections de pacotille ne pourront arrêter. 

     

    Meryem Belkaïd 

    Universitaire

     


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    612 personnes sont mortes, dans la rue

     en 2018

    Une honte pour un pays riche

     comme la France 

    612 personnes sont mortes, dans la rue   en 2018 *** Une honte pour un pays riche   comme la France

    Des décès en hausse de 15 % par rapport à l’année précédente.

    Je sais pourquoi ces morts-là, ces centaines de morts là sont possibles ; et pourquoi ils ne font pas la Une de tous les media, chaque jour. Je l’ai lu dans le titre « Les SDF morts recensés en 2018 sont en moyenne décédés avant 50 ans ». Pour ce media, comme pour tant d’autres, pour de nombreux citoyens aussi, pour la plupart des élus, ce ne sont pas des personnes qui sont mortes, c’est juste un sigle, comme une marque, des riens.

    Alors puisqu’il faut le rappeler, encore et encore, ces personnes, ces êtres humains sont nés libres égaux en dignité et en droits, comme moi, comme nous tous.

    Ils avaient un nom, ils avaient une vie, la leur. Une vie qui a pris fin trop tôt à cause de problèmes qui, souvent, auraient dû, pu être résolus, si on avait accordé plus d’importance, une vraie importance, à toutes ces vies. 

    SOURCE : https://blogs.mediapart.fr/gtk/blog/291019/612-personnes-sont-mortes-dans-la-rue-en-2018

     

     


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    « J’espère que c’est

    le début de la fin

    pour Zemmour » 

    Eric Zemmour privé de direct sur CNews

     

    Eric Zemmour privé de direct sur CNews

     

    Eric Zemmour privé de direct sur CNews

    © Lionel BONAVENTURE Source: AFP 

     

    Le Groupe de Canal+ a décidé qu’à partir de ce 29 octobre, l’émission «Face à l’info» serait diffusée en différé. Une décision conforme à la préconisation du comité d'éthique du groupe, après les polémiques soulevées par des propos d'Eric Zemmour.

    Nouvel épisode du feuilleton médiatique Zemmour : l'émission du polémiste fraîchement lancée sur CNews, «Face à l'info», jusqu'alors diffusée du lundi au jeudi de 19h à 20h, sera désormais enregistrée et diffusée en différée selon des sources citées par France Info et Le Parisien ce 29 octobre.

    Cette décision, prise par la direction générale de Canal+, propriétaire de CNews, respecte une préconisation du comité d'éthique du groupe Canal +, qui avait été saisi par les élus du personnel.

    En cause : les polémiques déclenchées par des propos qui tenus par Eric Zemmour sur le plateau de «Face à l'info», et peu avant le lancement de l'émission à la Convention de la droite, fin septembre. Récemment, le journaliste et polémiste a provoqué des remous dans le paysage médiatico-politique en déclarant : «J'estime que quand on vient en France et qu'on est Français, on doit changer son point de vue, et qu'on doit voir l'histoire en fonction d'intérêt de la France. [...] Je veux dire par là que quand le général Bugeaud arrive en Algérie, il commence à massacrer les musulmans, et même certains juifs. Moi je suis aujourd'hui du côté du général Bugeaud, c'est ça être Français !»

    Les propos chocs d'Eric Zemmour ont conduit le parti communiste français (PCF) et Europe Ecologie Les Verts (EELV) à demander au CSA de prendre des sanctions contre CNews. En outre, diverses personnalités et forces politiques de gauche et du centre, telles que le député LREM des Bouches-du-Rhône Saïd Ahamad, la CGT et La France insoumise ont décidé de boycotter l'antenne de la chaîne tant que le polémiste y serait présent.

    Enfin, les élus du personnel du groupe Canal+ ont unanimement demandé le départ d'Eric Zemmour de l'antenne de CNews. «Les membres du CSE de l'UES [unité économique et sociale] Canal+ demandent à la direction de cesser sa collaboration avec Eric Zemmour et de le retirer de l'antenne de CNews pour des raisons évidentes sur le plan économique, sur la sécurité des personnels, sur l'image du groupe et sur l'éthique», ont-ils fait savoir, dans une motion révélée par l'AFP le 21 octobre.

    Récemment également : en septembre, la Cour de cassation a rejeté un recours d'Eric Zemmour contre un arrêt de la cour d'appel de Paris de mai 2018, qui condamnait le chroniqueur à une amende de 3 000 euros pour provocation à la haine religieuse, pour des propos tenus en 2016 dans l'émission de France 5 «C à vous». Le journaliste a décidé ce mois-ci d'intenter un recours auprès de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).

    SOURCE : https://francais.rt.com/france/67382-eric-zemmour-prive-direct-sur-cnews?fbclid=IwAR2NJBh8U7WbNKmhkcShgt-QxhCK5a9ECCp9u-0xGq3J412Sw86mVI-n0GI 


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    Nivillac. Ils racontent

    un « Retour en Algérie »

    Novembre est le Mois du film documentaire qui en est à sa 20e édition. La médiathèque L@ Parenthèse et le cinéma La Couronne proposent Retour en Algérie les 8 et 9 novembre 2019.

    Son film et ses mots libèrent les Anciens d'Algérie

    Emmanuel Audrain (à gauche) réalisateur du documentaire « Retour en Algérie », et Pierre-Marie Prat, auteur du roman « Voyer passer les orphelines ». | OUEST-FRANCE

    A la médiathèque L@ Parenthèse, la semaine dernière, Gaëlle Beaussaron, la directrice, et Sébastien, collaborateur au cinéma La Couronne, accueillaient Pierre-Marie Prat, écrivain, et Emmanuel Audrain, cinéaste. 

    Et Gaëlle Beaussaron, d’expliquer leur présence : « Comme nous avions retenu collégialement, avec La Couronne et la médiathèque de Saint-Dolay, le thème Des droits de l’homme : (re)mis en question ?, il nous a semblé intéressant de débattre sur l’ordre et l’immoral. Pierre-Marie Prat, ancien pied-noir résidant à Nivillac, nous a orientés vers l’historienne Armelle Mabon , et Emmanuel Audrain, présent parmi nous, réalisateur de plus d’une douzaine de films dont le documentaire qui nous intéresse aujourd’hui, à savoir Retour en Algérie ».

    Pierre-Marie Prat a publié, voici deux ans, Voyez passer les orphelines (www.lignesdevie.com), histoire romancée sur la guerre en Algérie, pays qu’il a quitté en 1958 à l’âge de 10 ans.

    « Mettre des mots sur les maux »

    Armelle Mabon, de Lorient, a publié la bande dessinée Morts par la France : Thiaroye 1944. Elle raconte l’histoire de soldats sénégalais qui sont envoyés en bateau à Dakar en 1944, après avoir combattu pour la France, et qui vont se faire massacrer. Leur seul tort : avoir réclamé leur solde.

    Emmanuel Audrain, résidant à Lorient, est un documentariste gravitant autour de deux univers : celui de la mer et celui tourné vers l’écoute et l’amitié. C’est de ce dernier que s’inspire son dernier film Retour en Algérie.

    Et Emmanuel Audrain relate comment il en est arrivé là : « C’était à Guidel, lors d’une assemblée générale d’une association d’anciens d’Algérie. Quelqu’un a demandé à prendre le micro, mais lorsqu’il a celui-ci en mains, il s’est mis à pleurer, sans rien dire. C’est là que j’ai compris que je devais mettre des mots sur les maux, en essayant de dialoguer avec ces soldats, de libérer tant la parole que la mémoire enfouie, ou du moins de les accompagner psychologiquement ».

    Oser, dire non

    C’est à partir d’une histoire vraie qui raconte la vie de ces jeunes appelés sur le sol algérien. Ils ont eu 20 ans entre 1954 et 1962. Comme deux millions de jeunes Français, leur service militaire s’est passé lors de la Guerre d’Algérie.

    Torture et corvée de bois sont les blessures dont leur génération n’a pas pu parler.

    A leurs 65 ans, avec la possibilité de percevoir leur « retraite du combattant », Rémi, Georges, Stanislas, Gilles et les autres choisissent de mettre cet argent en commun pour financer des projets solidaires, en Algérie. Eux, qui s’étaient tus si longtemps, voilà qu’ils parlent.

    Allant à la rencontre de jeunes lycéens, ils disent : « Parfois, il faut désobéir. Oser, dire non ! »

    Ils ajoutent : « Cette histoire a bouleversé nos vies. Mais, aujourd’hui, retournant en Algérie, c’est une autre page que nous voulons écrire… solidaire et fraternelle, celle-là ».

    À cet effet, deux rencontres, deux dates et deux lieux sont programmés.

    Tout d’abord, à la médiathèque L@ Parenthèse, vendredi 8 novembre, à 17 h 30, aura lieu une rencontre-débat avec Pierre-Marie Prat et Armelle Mabon, les deux auteurs, en présence du cinéaste Emmanuel Audrain (vente de livres à l’issue de la rencontre et collation).

    Puis samedi 9 novembre, au cinéma La Couronne, est prévue la projection du film Retour en Algérie, en présence d’Emmanuel Audrain qui présentera son œuvre. La soirée se terminera par un débat avec le public.

    Source :  https://www.ouest-france.fr/bretagne/nivillac-56130/nivillac-ils-racontent-un-retour-en-algerie-6585332 

     

    C'était il y a quelques années

    Son film et ses mots libèrent

    les Anciens d'Algérie

    Face à l'atrocité, parler pour chasser les tourments. De cette nécessité, les jeunes soldats jetés dans la guerre d'Algérie entre 1955 et 1962 ont été privés. Alors, Emmanuel Audrain s'en va de salle en salle son film « Retour en Algérie » en bandoulière. Sept anciens appelés y témoignent, se libèrent. Par centaines, depuis mars 2014, des anciens d'Algérie les ont vus à l'écran. Dans la salle, ils parlent à leur tour. Emmanuel Audrain est toujours là, leur met parfois la main sur l'épaule...

     


    « C'est l'histoire de sept hommes, pas de la guerre d'Algérie. »
     
     
    « C'est l'histoire de sept hommes, pas de la guerre d'Algérie. »
    Le Resteria ne sera pas plein ce soir. En tout cas, Chantal et Marcel, deux des soixante bénévoles qui animent le cinéma associatif de Retiers, sont inquiets. Hier, à la cérémonie du 11 novembre, le président des Anciens Combattants (quelle association ?) a fusillé le documentaire "Retour en Algérie". Erreur. Peu après 20h30, une bonne centaine de personnes, des anciens appelés pour une moitié, et des proches, sont là, dans la salle, prêts à écouter Emmanuel Audrain.

    Micro en main, le réalisateur les accueille d'une voix bienveillante, caressante. Il connaît les blessures intimes des anciens d'Algérie. Sept ans au moins qu'il vit avec. Depuis que Simone de Bollardière, la veuve du général qui « osa dire non » à la torture, l'entraîna un jour de 2008 à l'assemblée des « 4 ACG ».

    C'est cette  association lancée par des paysans du Tarn qui a brisé le silence. « Ils se sont mis à parler, poursuit Emmanuel Audrain, et se sont aperçus :  "On a tous vécu la même chose".  » Il raconte lentement puis il conclut en désamorçant le malentendu qui guette : « C'est l'histoire de sept hommes, pas de la guerre d'Algérie. » 

    Retour sur une douleur interdite


    • L'histoire du film, les acteurs, le DVD et ses Compléments : voir le blog Retour en Algérie

    • Retrouver le commentaire paru sur Rebelles non-violents lors de la sortie du film.

    • Voir aussi le portrait publié en 2011 de Rémi Serres, paysan retraité du Tarn, cheville-ouvrière de l'association 4ACG :
     
     

    « Personne n'était intéressé par ça... »

    La lumière se rallume. « C'est un débat vivant que nous allons avoir. Monsieur ?... » Le public est grisonnant. Il a l'Algérie en mémoire. Il connaît. Le monsieur parle de Ferhat Abbas :  « Il y a eu aussi Messali Hadj, prolonge Emmanuel Audrain, ces hommes-là ne voulaient pas la guerre, ils n'ont pas cessé de demander l'égalité, et ne l'ont pas obtenu... »
    Il poursuit : « J'aimerais poser la question à ceux qui sont allés en Algérie. Arrivez-vous à en parler avec vos enfants, les petits enfants... Oui, Monsieur ?.. » « Personne n'était intéressé par ça... » lâche l'ancien soldat ; aujourd'hui encore... » Le cinéaste-médiateur parle alors de Gilles Champain, l'un des sept de "Retour en Algérie" qui a fini par « offrir à son fils et sa fille le récit de sa vie ; il va maintenant dans les lycées : "J'ai un devoir de vérité," dit-il ».

    Son film et ses mots libèrent les Anciens d'Algérie

    « Vous avez raison mais… »

    Surtout que personne ne se sente accusé. Emmanuel Audrain nomme les vrais responsables, les gouvernants. Il cite aussi « toutes les occasions manquées » de vivre en paix, ensemble, citant volontiers des anciens du FLN : « On n'a pas fait la guerre à la France, on a fait la guerre au colonialisme. »
    Mais « tous les jours, dix jeunes tombaient, ce n'est pas assez souligné dans le film », reproche une voix. Et les crimes de l'autre bord ? »  Emmanuel Audrain répond : « Vous avez raison mais ce n'était pas le projet du film de faire le bilan de la guerre d'Algérie. » Souvent la salle elle-même vient le conforter :  « Un jour, en 2009, raconte une autre voix, j'étais à l'hôpital et j'ai lu dans les Cahiers de l'Histoire que sous Monsieur Thiers, on prenait les Algériens pour des "inférieurs." Ah ça ne m'a pas fait de bien !  »
    Mais la discussion est toujours sur un fil. Soudain, un ancien appelé lance : « Ceux de là-bas, qu'ils nous laissent en paix chez nous ;  moi, je suis raciste : chacun chez soi. » Libérer la parole exorcice les tourments mais lâche aussi parfois les vieux démons, Front National aidant. Comment répondre à cela ? Sur le coup, Emmanuel Audrain n'a pas su et se le reprochait plus tard. Comprendre sans toujours accepter : pas simple...

    « Il a su filmer les fêlures, entendre les douleurs »

    La soirée s'est achevée, le Resteria s'est vidé. Lentement : plusieurs ont prolongé. Désormais, dans la région, on va peut-être reparler différemment de la guerre d'Algérie. Peut-être des anciens vont-ils maintenant se confier. Emmanuel Audrain, lui, continue sa route. Il en est à près de 80 salles depuis mars 2014, 80 débats. Soit, à raison d'une centaine de personnes en moyenne par séance, quelque 8 000 personnes touchées. 
    C'est une petite musique dans le silence des grands médias mais elle est nécessaire. Indispensable aussi à son auteur. Le cinéma engagé au plus près des gens, c'est sa passion. Il a toujours offert « une écoute formidable à ceux que la vie a malmenés. Il a su filmer les fêlures, entendre les douleurs. Et nous les restituer avec une immense pudeur », écrit Caroline Troin sur le site Bretagne et Diversité (voir ci-dessous).
     

    Lors d'un échange autour du film "Le testament de Tibhirine"
    Lors d'un échange autour du film "Le testament de Tibhirine"

    « On a besoin de partager ça »

    «  Ce qui est le plus fort pour moi, confie-t-il, c'est faire comprendre tout l'humain qu'il y a dans notre métier, dans les gens qu'on filme. On a besoin de partager ça. » Cela fait une douzaine d'années qu'Emmanuel Audrain accompagne ses films dans les salles. Cela a commencé avec « Alerte sur la ressource » (2002), un  52 mn consacré à la question cruciale de la surpêche et à l'avenir des pêcheurs. Il s'en est allé alors de port en port discuter avec eux. « Je me donnais à fond et c'est là que j'ai appris », dit-il.
    Appris les mots qui apaisent, entraînent dans la réflexion les contradicteurs les plus résolus. Par la suite, est venu notamment "Le testament de Tibhirine", (2006), le drame des moines assassinés en Algérie en 1996. Inévitablement, parfois, des anciens d'Algérie étaient déjà dans la salle, tel un ancien parachutiste compagnon de régiment de l'un des moines. «  Dans notre régiment, a-t-il témoigné, on ne torturait pas, par contre la torture s'est faite à grande échelle, oui. C'est une "tache" que nous, les militaires, continuons tous à porter. »

    Aujourd'hui, avec "Retour en Algérie", l'incertitude est totale quand la soirée commence. « Parfois tu te fais agresser mais tu réponds : "Dites bien le fond de votre pensée" ;  je viens à côté, je mets la main sur l'épaule quand le gars est ému. L'important est qu'on se parle, qu'on échange. Alors, il finit par dire : "D'accord, je comprends".  Rencontrer des gens, c'est le plus beau des voyages. »

    Michel Rouger

    EMMANUEL AUDRAIN, L'HOMME ET SON ŒUVRE  
    Son film et ses mots libèrent les Anciens d'Algérie


    POUR PROLONGER : REPORTAGE DANS LE VILLAGE ALGÉRIEN
    DE TAZLA
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    Son film et ses mots libèrent les Anciens d'Algérie

     

     

    SOURCE : http://www.histoiresordinaires.fr/Son-film-et-ses-mots-liberent-les-Anciens-d-Algerie_a1804.html

     

     

     

     


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    Je voudrais apporter une précision lorsque le journaliste et essayiste belge Michel Collon écrit : « La France n’est pas l’amie du peuple algérien » j’aurais préféré « La France OFFICIELLE n’est pas l’amie du peuple algérien.

    Sachez amis algériens qu’il existe en France un peuple, certes minoritaires, dont je me revendique, anti colonialisme et anti racisme, c’est ainsi que j’approuve sans réserve ce commentaire d’un ami algérien « Les patriotes Algériens ne confondent pas tout : Le peuple Français est la première victime de l’état français »

    Michel Dandelot

    Michel Collon : « La France n’est pas l’amie du peuple algérien »

    Michel Collon : « La France n’est pas l’amie du peuple algérien »

    Le journaliste et essayiste belge, fondateur du collectif Investig’Action, Michel Collon, a répondu aux questions de Sputnik au sujet de l’Algérie, du Venezuela et de la propagande de guerre.

    S’agissant de l’Algérie, le militant anti-impérialiste est catégorique : Elle reproduit les schémas déjà analysés par lui, en Libye, en Irak et même en Yougoslavie ou au Venezuela.

    Il a ainsi constaté « une tentative de contrôle par les grandes puissances » – les États-Unis et la France. Celles-ci cherchent à contrôler les ressources pétrolières et gazières et des positions stratégiques. Le Sahara en est une, ouvrant l’accès à des ressources essentielles telles que l’uranium nigérien.

    Pour ce faire, ces deux puissances « profitent de revendications » – dont il ne doute pas de la légitimité – afin d’installer « leurs pions et leurs marionnettes ». Une pratique déjà observée, explique-t-il, en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

    Interrogé sur la position « prudente » de la France vis-à-vis du Hirak, Michel Collon a tenu à distinguer la position officielle du travail « en coulisses ». À titre officiel, se trame une grande rivalité entre la France et les États-unis – la fameuse « guerre sans mort, mais pourtant guerre à mort » – qui s’affrontent pour des parts de marché et des ressources. Une « grande bataille » se joue donc, avec des services secrets « très actifs », développe-t-il.

    Sous couvert d’humanisme… 

    Plusieurs options se dessinent ainsi. Y aura-t-il une révolution de palais, s’interroge l’intellectuel souverainiste, un « régime change » comme les États-Unis en place partout dans le monde grâce à des dirigeants-marionnettes ?

    « La France joue peut-être plusieurs chevaux à la fois, ne sachant qui l’emportera. Mais une chose est sûre, la France n’est pas l’amie du peuple algérien. Je parle de la France de Paris, la France de Macron, la France des multinationales qui sont derrière. » 

    Et Michel Collon d’évoquer le nombre d’exemples dans l’Histoire où les puissances occidentales se sont présentées en humanistes, prétendant apporter la démocratie. Pour n’apporter au final que « plus de dépendance, plus de pauvreté, toujours du colonialisme ».

    Est-il pourtant défavorable au Hirak, ce « nouveau printemps arabe » ? Pour lui, ça dépend de ses motivations. « Si des peuples se mobilisent pour obtenir plus de démocratie, un partage des richesses honnête et l’utilisation des ressources nationales pour apporter du social aux gens, je suis à fond pour », répond-t-il. « Les peuples ont le droit », poursuit-il, « de décider ce qui est fait avec leurs économies, mais si c’est une manipulation, je suis contre ».

    «Une révolte populaire, oui. Une ingérence et une confiscation par les grandes puissances, non.» 

    Michel Collon en profite pour citer Arabesque$, le livre-enquête de l’auteur algérien Dr Ahmed Bensaâda où il lève le voile sur le rôle joué par la CIA, aidée par Facebook et Twitter, dans les printemps arabes.

     

    SOURCE : https://www.algerie-eco.com/2019/10/27/michel-collon-france-pas-amie-peuple-algerien/


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    Comptez sur moi, que cela plaise ou pas,

    je ne lâche plus ce raciste qui mériterait

    d’héberger dans un hôpital psychiatrique

    et j’ai bon espoir de crier, très bientôt

    avec tous mes amis « VICTOIRE »

    Michel Dandelot 

     

     


    Propos d'Éric Zemmour : un élu saisit

    le procureur de la République

     

    Selon « Le Parisien », un conseiller régional d'Île-de-France dénonce notamment des propos tenus mercredi dernier à propos du général Bugeaud.

     

    Propos d'Éric Zemmour : un élu saisit le procureur de la République

    Éric Zemmour sur le plateau de CNews, le 17 octobre 2019.

    © SEBASTIEN LEBAN pour « LE POINT

     

    Dix jours qu'Éric Zemmour a rejoint l'antenne de CNews. Dix jours de scandale et de critiques, émanant d'employés de la chaîne, d'hommes et de femmes politiques et de diverses personnalités, nourris par des emphases polémiques dont seul le journaliste a le secret. Mais les choses ont peut-être basculé mercredi dernier, après quelques numéros seulement de Face à l'info en la présence d'Éric Zemmour. Demandant si l'« on voit l'histoire en fonction des intérêts de la France ou (…) en fonction des intérêts de sa communauté d'origine », le polémiste a déclaré être « du côté du général Bugeaud » qui, lorsqu'« il arrive en Algérie, commence à massacrer les musulmans et même certains juifs ». Pour rappel, le général Thomas Robert Bugeaud a participé à la conquête de l'Algérie par la France, réalisée entre 1832 et 1871. Dans les années 1840, il avait mis en place une « politique de la terre brûlée » avec des colonnes militaires mobiles, des « enfumades » (des feux pour asphyxier des personnes réfugiées dans une grotte), des razzias et des regroupements de populations, selon l'historien Benjamin Stora.

    Cette sortie vaudra peut-être à Éric Zemmour un retour à la case tribunal. Selon les informations du Parisien, le procureur de la République du tribunal de Paris a été saisi ce jeudi par Pierre Serne, conseiller régional d'Île-de-France, porte-parole du mouvement Génération. s créé par Benoît Hamon. Celui-ci dénonce les « provocations à la discrimination et à la haine » ainsi que « l'apologie de crimes de guerre » qui jalonnent la parole d'Éric Zemmour depuis l'inauguration de sa case le 14 octobre dernier.

     

    « Apologie explicite des massacres perpétrés

     par le général Bugeaud »

     

    « Puisqu'aucune réaction officielle sur l'apologie de crimes de guerre hier soir suivant plusieurs provocations à la discrimination, à la haine ou à la violence par Zemmour et donc CNews, je saisis dès demain le procureur de la République sur le fondement de l'article 40 du CPA », annonce-t-il sur Twitter. Le Parisien rappelle que l'article en question stipule que « tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République ».

    L'émission du 14 octobre n'est pas la seule, selon l'élu, à avoir été le théâtre de propos illicites. « À trois reprises au moins […], explique-t-il, des propos ont été tenus qui appelaient au rejet et stigmatisaient les personnes de confession musulmane ou les migrants, mais aussi les couples homosexuels, niant le rôle du maréchal Pétain dans le sort des juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale et reprenant la thèse révisionniste et faisant l'apologie explicite des massacres perpétrés par le général Bugeaud. » Pierre Serne a ainsi demandé l'ouverture d'une information judiciaire tandis que le Conseil supérieur de l'audiovisuel, sous l'affluence de signalements de téléspectateurs, a lancé une procédure à l'encontre de Face à l'info.

    SOURCE : https://www.lepoint.fr/societe/propos-d-eric-zemmour-un-elu-saisit-le-procureur-de-la-republique-25-10-2019-2343575_23.php?M_BT=577622778338#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20191026

     


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    Propos de Zemmour sur CNews :

     EELV et PCF exhortent le CSA à agir

     

    Le CSA a précisé avoir reçu des saisines concernant l’émission du polémiste sur la chaîne.

     

    Propos de Zemmour sur CNews : EELV et PCF exhortent le CSA à agir

    AFP 

    ERIC FOUGERE - CORBIS VIA GETTY IMAGESÉric Zemmour à Paris ici le 16 mars 2019.

     

    CNEWS - Le PCF a exhorté le Conseil supérieur de l’audiovisuel à prendre des sanctions contre CNews après de nouveaux propos “innommables” d’Éric Zemmour, tandis qu’EELV demande l’arrêt de la diffusion de son émission.

    EELV va également écrire au CSA, a indiqué à l’AFP le porte-parole du parti Julien Bayou, qui avait estimé jeudi dans un tweet que “si le CSA sert à quelque chose”, l’émission d’Éric Zemmour sur CNews “ne peut continuer”.

    David Cormand, le secrétaire national du parti écologiste, a “annulé sa participation dans la matinale” ce vendredi 25 octobre, a-t-il précisé. 

    Contacté, le CSA a précisé avoir reçu des saisines concernant l’émission du polémiste sur CNews, mais sans souhaiter donner le nombre de plaintes.

    Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, a écrit jeudi au président du CSA Roch-Olivier Maistre pour lui demander “d’examiner les sanctions auxquelles son comportement expose la chaîne CNews”, et de “rappeler” à sa direction “qu’en agissant comme elle le fait, elle endosse la responsabilité des propos ignobles” d’Éric Zemmour.

    Dans l’émission “Face à l’info” mercredi, Éric Zemmour, demandant si l’“on voit l’histoire en fonction des intérêts de la France ou (...) en fonction des intérêts de sa communauté d’origine”, a dit être “du côté du général Bugeaud” qui, lorsqu’“il arrive en Algérie, commence à massacrer les musulmans et même certains juifs”.

    Le général Thomas Robert Bugeaud a participé à la conquête de l’Algérie par la France, réalisée entre 1832 et 1871. Dans les années 1840, il avait mis en place une “politique de la terre brûlée” avec des colonnes militaires mobiles, des “enfumades” (des feux pour asphyxier des personnes réfugiées dans une grotte), des razzias et des regroupements de populations, selon l’historien Benjamin Stora.

    Une “nouvelle surenchère innommable”

    Fabien Roussel a dénoncé dans son courrier au CSA qu’il a tweeté une “nouvelle surenchère innommable”, une “apologie du crime de masse” qui “tombe clairement sous le coup de la loi”.

    PCF 

    @PCF 

    CSA - Zemmour : "Je vous demande donc, une nouvelle fois, de rappeler à la direction de @CNews qu'en agissant comme elle le fait, elle endosse la responsabilité des propos ignobles" @Fabien_Rssl http://www.pcf.fr/actualite_csa_zemmour … 

    CSA - Zemmour : "Cette apologie délibérée du crime de masse est un appel au meurtre" (Fabien...

    L'humain d'abord

    pcf.fr 

    Une autre chaîne, LCI, avait été au cœur d’une polémique fin septembre après la diffusion en direct d’un discours d’Éric Zemmour lors d’une “convention de la droite” organisée par des proches de Marion Maréchal Le Pen. Il s’en était pris aux immigrés “colonisateurs” et à “l’islamisation” et avait repris à son compte la théorie du “grand remplacement” de l’écrivain Renaud Camus.

    Jeudi, un mois après la diffusion du discours d’Éric Zemmour, le CSA a dit avoir “fermement mis en garde LCI” et lui avoir rappelé qu’elle doit veiller à respecter ses obligations en matière de propos discriminatoires. 

    Le “gendarme de l’audiovisuel” a aussi rappelé plus globalement les télévisions et radios à leur responsabilité au regard de la nécessité de préserver la cohésion sociale.

    “De manière générale, au regard des tensions qui affectent la société française, le Conseil supérieur de l’audiovisuel en appelle à la responsabilité des médias audiovisuels. La liberté d’expression, y compris sous des formes polémiques, tout comme la liberté éditoriale, ne saurait justifier la diffusion de propos susceptibles d’inciter à la haine ou aux discriminations”, a-t-il souligné. 

    Source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/propos-de-zemmour-sur-cnews-eelv-et-pcf-exhortent-le-csa-a-agir_fr_5db2e891e4b0b9ba5c4a327b

     

     


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  • Le glas du « temps béni » des colonies

    Le glas du « temps béni » des colonies

    Le glas du « temps béni » des colonies

    Slogan peint en français et en arabe à Sidi Bel Abbes (Algérie) en 1951

    Personne n’avait vu venir le FLN. Ni la police coloniale, ni les partis nationalistes déchirés par une crise, ni les communistes algériens. Le pays semblait calme. Une ambiance conviviale et festive régnait en Algérie.

    Le glas du « temps béni » des colonies

    «Je peux vous dire, Monsieur le ministre, que l’Algérie est calme et le restera », déclarait Raymond Laquière, président de l’Assemblée algérienne, au ministre de l’Intérieur François Mitterrand en visite ce 19 octobre 1954 en Algérie. Laquière, dit Raymond la Haine, patron d’un brûlot antisémite, la Presse libre, sous Vichy, qui se voyait président d’une Algérie française indépendante, ne pensait pas si bien dire. Après l’écrasement des manifestations du 8 mai 1945 dans l’Est algérien, qui aurait donné, selon le général Raymond Duval, dix ans de paix, puis le démantèlement en mars 1950 de l’OS (Organisation secrète) dirigée par Mohamed Belouizdad, structure militaire mise en place par le MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques) pour préparer le déclenchement de la lutte armée, Alger et le reste de l’Algérie semblaient couler des jours tranquilles. Et ce n’est pas le procès à huis clos des membres de l’OS en février et juin 1951 à Oran et Annaba, donnant lieu à des manifestations de solidarité, encore moins les luttes sociales qui émaillèrent l’Algérie entre 1951 et novembre 1954 ou la tournée mouvementée de Messali Hadj, le leader nationaliste, entre le 1er et le 14 mai 1952 dans le centre du pays, ou encore ces rumeurs sur l’existence de « bandits d’honneur » dans les Aurès et en Kabylie, qui allaient troubler la tranquille assurance de l’appareil colonial.

    Le glas du « temps béni » des colonies

    En cet été 1954, une ambiance conviviale, insouciante et festive régnait dans le Alger colonial et ailleurs dans le pays. Le 15 juin, Arlette Feira, dix-huit ans, était élue Miss Alger. Des bals étaient organisés un peu partout. Le soir venu, sur le littoral algérois, dans les banlieues à dominante européenne où des stars de la chanson française se produisaient, la fête battait son plein. En septembre, c’était la fête des vendanges. Dans la partie européenne d’Alger, en cette fin d’été, une clientèle essentiellement européenne achetait vêtements et effets scolaires pour ses enfants dans les grands magasins du centre-ville. Les terrasses des cafés bars des rues d’Isly et Michelet, interdites de facto aux non-Européens, étaient bondées. Les cinémas du centre-ville (le Colisée, le Paris, le Versailles, le Casino, le Club ou le tout nouveau cinéma le Français) projetaient les mêmes films qu’à Paris. Nul pressentiment, en cette fin d’été et de début d’automne 1954, de ce qu’il allait arriver. C’est à peine si le 9 septembre, le tremblement de terre d’Orléansville (Chlef aujourd’hui), qui fit plus de 1 500 morts, allait perturber la quiétude coloniale.

    Bouillonnement contestataire

    Pourtant, les signes annonciateurs ne manquaient pas. L’arrivée le 26 juillet 1953 à Alger des corps des sept victimes de la répression du 14 juillet place de la Nation, à Paris, avait donné lieu à une manifestation rassemblant plus d’un millier de personnes et à des cortèges de milliers de gens dans les localités où ils ont été inhumés comme à M’Chedallah en Kabylie ou Nedroma (ouest de l’Algérie). Ou encore les tirs de la police sur des manifestants protestant contre l’arrestation de militants du MTLD à Nedroma le 29 janvier 1954 faisant un mort et plusieurs blessés, ou contre les grévistes de l’entreprise Lafarge à Constantine en février. Les rassemblements de chômeurs se multipliaient dans l’Algérie profonde, tandis que dans le nord de l’Algérie, au moment des vendanges, des milliers de personnes venues du bled, chassées par une « famine chronique », selon Alger républicain, campaient aux abords des domaines viticoles, dans l’espoir d’une embauche saisonnière.

    De plus, la représentation politique ségrégationniste à l’Assemblée algérienne (60 élus pour neuf millions de « musulmans » et 60 élus pour le million d’Européens) sur fond de trucages électoraux a fini par convaincre les Algériens de l’impossibilité d’une amélioration de leur situation dans le cadre colonial. D’autant que la défaite de Diên Biên Phu le 8 mai 1954 (plusieurs milliers de tirailleurs algériens y étaient engagés) avait marqué les esprits : le colonialisme n’est pas invincible, entendait-on dans les rangs nationalistes. Par ailleurs, les Algériens étaient à l’écoute des situations en Tunisie et au Maroc, deux pays vivant sous le régime du protectorat, ce qui n’était pas le cas de l’Algérie, organisée en trois départements français, française depuis 1830 avant même que la Savoie ne le devienne.

    L’essor de la lutte armée

    C’est à l’ombre de ce semblant de normalité coloniale, sur fond d’implosion du MTLD en deux tendances rivales (l’une fidèle au fondateur du parti, Messali Hadj, qui organise son propre congrès en juillet 54 à Hornu (Belgique), l’autre, dite centraliste, répliquant par un contre-congrès en août votant la déchéance de Messali), que de jeunes activistes du parti, conduit par Mustapha Ben Boulaid et Mohamed Boudiaf, préparent le déclenchement de la lutte armée. Et ce, après avoir échoué, via la création du Comité révolutionnaire d’unité et d’action (Crua) en mars 1954, à ressouder les rangs du parti. En juin, le Crua est dissous pour laisser place à un comité formé de 22 membres, plus connu sous le nom de Groupe des 22, lequel décide au cours d’une réunion tenue au Clos Salembier à Alger du « déclenchement de l’insurrection armée, seul moyen pour dépasser les luttes intestines et libérer l’Algérie ». À la tête des « 22 », qui avaient en commun d’avoir appartenu à l’OS, cinq hommes (Boudiaf et Ben Boulaid, cités plus haut, Mourad Didouche, Larbi Ben M’Hidi et Rabah Bitat) avant qu’un sixième, Krim Belkacem, déjà à la tête d’un maquis en Kabylie depuis 1947, ne vienne compléter ce groupe des fondateurs du FLN dont le plus vieux avait trente-sept ans et le plus jeune vingt-sept ans. Le 10 octobre 1954, ces hommes créent une organisation politique, le Front de libération nationale (FLN), et une structure militaire, l’Armée de libération nationale (ALN). L’Algérie est divisée en six régions politico-militaires dont chacun des « 6 » prendra la direction, qui fixent la date du déclenchement de la lutte armée au 1er Novembre 1954. Juste avant, à Ighil Immoula en Kabylie, un groupe de militants tirent sur une vieille ronéo l’appel du 1er Novembre annonçant aux Algériens le début de la lutte armée.

    Ce jour-là, par un temps gris et pluvieux, alors qu’on inaugurait, sur les hauteurs d’Alger et en présence d’une foule enthousiaste, le cynodrome, une trentaine d’actions armées avaient lieu à travers le territoire algérien. Elles sont revendiquées par le FLN, une organisation inconnue des services de police. La surprise est totale. L’administration coloniale est prise de court. Et les partis algériens sont mis devant le fait accompli et contraints de se déterminer quand ils verront que le « feu a pris ». Le MTLD et Messali Hadj sont désignés par les médias ainsi que l’Égypte de Nasser. Ce qui était alors qualifié de flambée de violence était en fait le prélude d’une véritable guerre de libération mobilisant dès 1956 plus de 600 000 soldats. Entre 1954 et 1962, ils seront plus de deux millions de conscrits à traverser la Méditerranée. Ce 1er Novembre 1954, « l’Algérie de papa » aura vécu... celle de Zemmour aussi !!!

     


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    Zemmour nous allons te faire virer !!! 

     

    Zemmour nous allons te faire virer !!!

     

    ZEMMOUR NOUS FERONS TOUT POUR QU’on n’entende plus ta haIne  bavée sur n’importe quelle chaîne tv française… et puis je voulais te dire que tes paroles ordurières qui relèvent davantage de la pathologie psychiatrique que du débat d’idées nous ne les écoutons pas en direct puisque nous boycottons cnews mais Sur internet…

    Le dernier dérapage du polémiste français d’origine algérienne a provoqué un tollé en France, particulièrement sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnalités médiatiques et politiques ont réagi aux propos d’Eric Zemmour, interpellant CNews et le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour qu’il interdise le polémiste d’antenne. Ils pointent du doigt le fait que le CSA ne réagit jamais quand Zemmour dérape sur un plateau TV. Il faudra que ça change... 


     


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    Le maire RN de Fréjus décrète

    un couvre-feu pour les mineurs

    près d’un centre de migrants

    Le maire RN de Fréjus décrète un couvre-feu pour les mineurs   près d’un centre de migrants

    Le maire de Fréjus David Rachline, le 16 septembre 2018. (YANN COATSALIOU / AFP)

     

    « Cela nous rappelle les pires heures de notre histoire », dénonce une opposante à David Rachline.

    Le maire RN de Fréjus, David Rachline, opposé à l’accueil de jeunes migrants isolés, a interdit la circulation nocturne des mineurs à proximité d’un centre de vacances qui en héberge sous l’égide de l’Etat, dans un arrêté consulté mardi 22 octobre par l’AFP.

    Cet arrêté, en date du 30 septembre, stipule que « la circulation des mineurs non accompagnés par une personne majeure est interdite du 1er octobre 2019 au 31 janvier 2020, de 22 heures et 6 heures du matin, lorsque cette circulation nocturne est de nature à porter atteinte au bon ordre, à la tranquillité ou à la sécurité publiques ».

    Le couvre-feu vaut dans un périmètre défini autour du centre qui accueille, sous l’égide de l’Etat, 35 mineurs étrangers isolés. Le maire l’a justifié dans un courrier expédié aux habitants du quartier concerné, et qu’un groupe d’opposants a rendu public.

    David Rachline y affirme notamment qu’un « certain nombre d’actes délictueux et de troubles à l’ordre public (ont été commis) concomitamment à l’arrivée […] de migrants mineurs non accompagnés, placés sur demande de l’Etat par le conseil départemental du Var, sans concertation avec la Ville ».

    « Cela nous rappelle les pires heures de notre histoire »

    Cet arrêté a été pris quelques jours après le vote, le 26 septembre, d’un vœu au conseil municipal demandant au département de « mettre fin sans délai » à l’accueil de migrants sur le territoire de la commune de Fréjus.

    « C’est vrai qu’il y a eu une bagarre impliquant deux jeunes migrants qui depuis ont été changés de centre, mais ce n’est pas une raison pour les stigmatiser ainsi », dénonce Marie-José De Azevedo, présidente du Forum Républicain, une association créée en 2014 après l’élection de David Rachline à la municipalité.

    « Cette idée de couvre-feu n’a pas lieu d’être, cela nous rappelle les pires heures de notre histoire », ajoute cette opposante, dont l’association a été déboutée après avoir attaqué en justice la délibération concernant le refus par la commune d’accueillir des migrants.

    Source : https://www.nouvelobs.com/societe/20191022.OBS20166/le-maire-de-frejus-david-rachline-decrete-un-couvre-feu-pour-les-mineurs-pres-d-un-centre-de-migrants.html

     


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    IL PEUT LE DIRE « Les Rois des fous » 

     par Roland Magdane 

     

    IL PEUT LE DIRE « Les Rois des fous »   par Roland Magdane

     

    Le texte de Roland Magdane date de 1981 mais il est décidément et malheureusement toujours d'actualité… J’ai eu envie de vous faire revisionner cette vidéo.

      

     

    La terre s'est mise à tourner à l'envers 

    Le monde est devenu un grand hôpital psychiatrique 

    Où les fous se promènent en liberté 

    Chaque pays a élu son chef le roi des fous 

    Et pour ne pas que les rois s'ennuient 

    On leur a donné des jouets 

    Des petits soldats, des canons et des avions à réaction 

    Et les rois des fous du monde entier 

    S'invitent entre eux au cours de petits goûters 

    Ils se comparent leurs jouets 

    «T'as vu mon sous-marin?» 

    «Et toi t'as vu mon canon comme y tire bien?» 

    Tous les soirs ils jouent très tard, ils font la bombe 

    Ils poussent leurs petits soldats qui tombent sous les billes 

    Quand y' en a plus ils les remplacent 

    Parfois les rois fous échangent leurs jouets 

    «J'te donne mon pétrole, mais toi tu m'donnes ta bombe à neutrons» 

    «D'accord, file-moi ton uranium et moi je te prêterai mes petits camions de soldats»  

    Et puis il y a des rois qui n'ont rien à échanger 

    Ils n'ont pas de jouets, même pas de quoi manger 

    A quatre heures, ils ont droit à un petit goûter 

    A partager en trois 

    Ils vivent au tiers, c'est le tiers-monde 

    Ils traînent derrière eux, au bout d'une ficelle 

    Un lapin qui joue du tambour, et en les voyant passer 

    Les rois fous du monde entier leur jettent pour s'amuser 

    Des petits noyaux d'olives nucléaires  

    Et puis de temps en temps il arrive un docteur qui veut soigner les fous 

    On l'appelle Prix Nobel de la Paix 

    On lui met une grosse médaille sur le coeur 

    Qui brille au soleil 

    Pour qu'on voit bien l'endroit où il faut tirer pour le tuer 

    Et la vie continue.  

    Les rois des fous du monde entier s'entourent de débiles 

    Qu'ils choisissent eux-mêmes 

    Le premier débile, le débile des finances, le débile des armées 

    Ça s'appelle un gouvernement 

    Et dans le monde entier, les débiles donnent des conseils aux rois des fous 

    Pour gouverner les cons 

    Et les cons cherchez pas, c'est toujours nous 

    Mais si les cons du monde entier voulaient s'donner la main 

    On obligerait les fous à ranger leurs jouets 

    Leurs avions, leurs chars et leurs canons 

    Et nous pourrions enfin nous promener en paix 

    Sur les jardins de la terre qui sont si jolis quand on y fait pas la guerre...

    Résultat de recherche d'images pour "Grands gifs animés : la colombe de la paix"

     


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    Du vent dans les voiles, non pardon

    pour le voile !

    Par Jacques Cros

     

    L’affaire du voile est un sujet d’actualité qui est venu à point nommé. Il permet aux médias d’évacuer des questions aussi fondamentales que celles que nous connaissons, pouvoir d’achat, emploi, protection sociale, paix, environnement… 

     

    Nous voilà partis sur des considérations de fond concernant la tenue vestimentaire de certains de nos compatriotes. Ça complète celles concernant l’alimentation des mêmes qui ne mangent pas de porc et ne boivent pas de vin. 

     

    Des élus se réclamant de la démocratie, de la laïcité, de l’émancipation féminine ont enfourché ce cheval de bataille que constitue le port du hijab. Evidemment leur positionnement en matière politique rend suspectes leurs déclarations. 

     

    Ces considérations nous rappellent l’antisémitisme qui avait cours en Europe et qui ont conduit aux horreurs des camps d’extermination de la Seconde guerre mondiale. L’islamophobie a pris le relais, c’est une revanche des nostalgiques du colonialisme. 

     

    L’avantage pour ceux qui distillent ce racisme et cette xénophobie c’est qu’il contrarie la prise de conscience de ce qui est en cause dans les difficultés majeures auxquelles nous sommes confrontés. Les Musulmans aujourd’hui, comme les Juifs hier, sont rendus responsables de la crise socio-économiques que nous subissons. C’est que ces islamophobes sont pour la pérennité d’un système fondé sur le mécanisme du profit qui a pourtant fait son temps. 

     

    Que les Musulmans soient les premières victimes des Djihadistes est le cadet de leurs souci. Que la laïcité permette à chacun d’avoir la liberté de conscience dans le domaine des convictions religieuses et le droit imprescriptible de pratiquer le culte de son choix, n’est pas pris en compte. On opère l’amalgame et pour un peu on prêcherait une croisade des temps modernes contre les Infidèles ! 

     

    Ceci alors même que les communautés religieuses font front commun face à cette violence qui s’en prend à certaines d’entre elles. On l’a relevé à Saint-Etienne-de-Rouvray pour l’assassinat du Père Hamel et à Béziers lors de l’attentat de Christchurch Nouvelle Zélande. 

     

    On peut avoir l’opinion de son choix sur le voile mais développer une polémique sur le sujet fait penser à la querelle à propos du sexe des anges engagée lors du siège de Constantinople par les Turcs. Il y a des choses plus essentielles, plus urgentes à régler !

     

    SOURCE : http://cessenon.centerblog.net/6573422-du-vent-dans-les-voiles-non-pardon-pour-le-voile?fbclid=IwAR2rpKZYR1_OFGSUVxqE76HTdOkY2WXWDefPuYtZUiioayLYiyv77Yl6YN

     

     


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    Le racisme dévoilé

     

     

    Une certaine hystérie médiatique et les violences exprimées sur internet témoignent que la tenue des mères accompagnatrices n’est qu’un alibi. J'appelle à un large rassemblement pour refuser toutes résurgences du racisme, qu’elles qu’en soient les formes et les masques !

     

    Depuis l’affaire des collégiennes voilées de Creil en 1989, les débats récurrents sur les signes religieux dans l’espace public divisent et réveillent les plus folles haines. Trente ans après, le sujet continue d’éveiller les mêmes passions, les mêmes polémiques. Elles sont attisées par les plus hautes autorités de l’Etat, sans considération pour les violences qu’elles libèrent, au détriment de ce qui fonde la République et la Nation.

    Ces interventions s’apparentent à celles de pompiers pyromanes, à des prophéties autoréalisatrices aux effets dévastateurs sur la société tout entière. Maladresse, intention délibérée ? Quoi qu’il en soit, elles assimilent systématiquement musulmans, islam politique, intégrisme et terrorisme. La chose a été pratiquée par Manuel Valls lorsqu’il était ministre, elle est devenue monnaie courante au Printemps républicain. Tout voile équivaut à leurs yeux à un signe ostentatoire d’un islam politique engagé dans la destruction de la République. Cette idée, partagée avec enthousiasme par l’extrême droite, est un poison social. Elle jette l’opprobre sur les musulmanes au nom d’une laïcité dévoyée, alimente une islamophobie croissante chez les uns avec, en retour, une défiance généralisée chez les autres, voire des réflexes communautaires, défensifs ou provocateurs.

    Lors de l’hommage aux victimes de l’attentat à la préfecture de police de Paris le 8 octobre, l’appel d’Emmanuel Macron à une société de vigilance pour « savoir repérer à l’école, au travail, dans les lieux de culte, près de chez soi » ces « petits gestes qui signalent un éloignement » porte au plus haut niveau cet amalgame mortifère. Le 24 septembre, déjà, le ministre de l’Education nationale avait tenu à dénoncer de manière véhémente une affiche de campagne des représentants des parents d’élèves de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), montrant une mère portant un foulard. Avec cette chasse aux « signaux faibles », on ouvre les vannes au plus sordide.

    Le 11 octobre, des élus du Rassemblement national se saisissent de ce contexte vicié lors d’une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, prenant violemment à partie une femme, dans le public, portant un voile sur la tête. Jean-Michel Blanquer dénonce du bout des lèvres, le 13 octobre, cette insupportable agression, mais déclare que le voile n’est pas souhaitable dans notre société, au mépris flagrant de la loi de 1905 qui protège la liberté de culte dans l’espace public. Le lendemain, l’université de Cergy appelle par circulaire son personnel à repérer les pratiques des personnes de confession musulmane, et une visite scolaire est annulée dans une caserne de pompiers à Creil au motif de la présence de mères voilées. Deux dérapages, dit-on. Ils sont vite corrigés. Reste qu’une certaine hystérie médiatique et les violences exprimées sur Internet témoignent que la tenue des mères accompagnatrices n’est qu’un alibi. Après le discours odieux d’Eric Zemmour retransmis sans filtre sur LCI le 29 septembre à la Convention des droites de Marion Maréchal-Le Pen, des centaines de débats sont organisés à charge contre l’islam sur les chaînes d’information continue. Des chroniqueurs dérapent, déclarant détester la religion musulmane (Yves Thréard) ou que porter un voile serait un acte politique comparable au port de l’uniforme nazi (Olivier Galzi). On s’enflamme sur les réseaux sociaux, où l’on assiste à un déversement de provocations et d’insultes. Heureusement, des réactions positives s’expriment, telle la tribune de quatre-vingt-dix personnalités, parue le 15 octobre, « Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ? », appelant le président de la République à intervenir clairement. Il lui revient en effet, d’urgence, d’éteindre l’incendie. Cela appelle des propos d’apaisement, réaffirmant avec clarté et fermeté le refus de toute stigmatisation de l’islam et des musulmans, de tout racisme.

    Car c’est bien de cela dont il s’agit. De racisme et de lutte antiraciste.

    La lutte contre le racisme ne se divise pas. Si chacun a son histoire, ses spécificités, des leviers spécifiques, il met à mal l’universalité des droits et l’égale dignité de chaque être humain. Son combat doit être absolu et indivisible. Les enjeux sont complexes et il revient à l’Etat, à tous les acteurs sociaux, singulièrement aux médias, chacun dans son rôle, d’aider à les clarifier en distinguant ce qui relève de la loi de ce qui relève du libre débat public, dans un contradictoire sérieux et respectueux des opinions diverses. Pour sa part, la LDH réaffirme son opposition résolue à toute manifestation de stigmatisation d’une partie de la population, à toute complaisance envers cette stigmatisation. Elle entend amplifier ses actions en faveur de la laïcité, de la liberté de conscience, de l’égalité femmes/hommes, et multipliera les initiatives politiques, juridiques et pédagogiques autour de la défense de ces valeurs.

    C’est en ce sens que la LDH appelle à un large rassemblement pour refuser toutes résurgences du racisme, qu’elles qu’en soient les formes et les masques.

    Malik Salemkour, président de la LDH 

    SOURCE : https://blogs.mediapart.fr/malik-salemkour/blog/211019/le-racisme-devoile 

     

    Le racisme dévoilé

     

    CONSEIL REGIONAL

    de Bourgogne-Franche-Comté : Les élus majoritaires

    dénoncent le racisme de Julien Odoul

    et du Rassemblement National

    Nathalie Leblanc, Laëtitia Martinez, Francine Chopard, Stéphane Guiguet et Franck étaient aux côtés de Jérôme Durain. Tous sont revenus sur l’épisode de la session du 11 octobre dernier qui a vu Julien Odoul, le leader du groupe du Rassemblement National, s’en prendre à une mère de famille qui accompagnait un groupe d’enfants venus du Territoire de Belfort et qui portait un foulard.

    «Les élus du Rassemblement National veulent faire parler d’eux sur des sujets qui n’ont rien à voir avec les dossiers de la Région», accuse Jérôme Durain.

    Ce lundi matin, autour de leur Président de groupe, Jérôme Durain, les élus de Saône-et-Loire de la majorité au Conseil Régional de Bourgogne, ont tenu un point presse. Nathalie Leblanc, Laëtitia Martinez, Francine Chopard, Stéphane Guiguet et Franck étaient aux côtés de Jérôme Durain.
    Tous sont revenus sur l’épisode de la session du 11 octobre dernier qui a vu Julien Odoul, le leader du groupe du Rassemblement National, s’en prendre à une mère de famille qui accompagnait un groupe d’enfants venus du Territoire de Belfort et qui portait un foulard.
    Une attaque qui a eu des répliques sismiques pendant plus d’une semaine,  puisque la majorité des émissions politiques télévisées du dimanche 20 octobre sont revenues sur le sujet…
    Ce lundi matin, ce n’est pas une surprise, l’indignation était collective dans les rangs des élus de gauche où on a pointé l’attitude et le comportement de Julien Odoul et des troupes du Rassemblement National.
    «Car il y avait mille façons d’appréhender le sujet sans créer le scandale. On aurait pu, par exemple, avoir une demande d’interruption de séance. Mais non Monsieur Odoul a préféré le coup d’éclat et sans servir comme d’un porte voix», a résumé Jérôme Durain. Et de dénoncer : «Les élus du Rassemblement National veulent faire parler d’eux sur des sujets qui n’ont rien à voir avec les dossiers de la Région».
    Pour le Sénateur et président du groupe de gauche à la Région, «ça finira mal ! Car le sujet de fond, c’est bien comment on peut vivre tous ensemble. La société est multiculturelle. Dire qu’il faut revenir à une identité chrétienne, traditionnelle, c’est un mensonge. Les élus d’extrême droite veulent faire croire à une société qui n’existe pas. Ce qui nous a énormément choqué c’est la violence qui s’est ainsi manifestée. Monsieur Odoul, il est cynique. Menaces, intimidations, violences verbales. On a même craint à des violences physiques. Ce n’est pas acceptable».
    Francine Chopard note et dénonce «une accélération du discours. Et ce discours est raciste. Il vise les migrants, mais aussi les syndicats. Les élus du Rassemblement National veulent créer de la peur».
    Jérôme Durain ne manque pas de souligner que sur la question de la laïcité, chacun a sa sensibilité. «Mais sur ce qui s’est passé à la Région, tout le monde dans le groupe est rassemblé pour le dénoncer».
    Car, pour Stéphane Guiguet, «le vrai sujet c’est la violence. Les élus du groupe, après ce qui s’est passé, on s’est tous réunis et on est resté deux heures ensemble», pour traiter de ce que Franck Charlier qualifie de «lynchage public. Et ce n’était pas qu’une histoire de foulard. Et les 51 élus que nous sommes, nous sommes tous sur la même ligne».
     

     


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    Zemmour poussé hors de CNews par les salariés

    du groupe Canal+ ?

     

    Approuvée par l’ensemble des représentants du personnel, une motion visant à retirer le polémiste de l'antenne a été présentée à la direction.

     

    Zemmour poussé hors de CNews par les salariés du groupe Canal+ ?

    Les élus du personnel de Canal+ exigent unanimement le départ de Zemmour de CNews

    “Pour des raisons évidentes.” Les élus du personnel du groupe Canal+ ont unanimement demandé le départ d’Eric Zemmour de l’antenne de CNews, a appris l’AFP ce lundi 21 octobre de source syndicale, confirmant une information du site Les Jours.

    Une motion approuvée par l’ensemble des représentants du personnel a été présentée jeudi à la direction lors d’une réunion du Comité social et économique (CSE) de Canal+, entreprise qui détient la chaîne d’info CNews.

    “Les membres du CSE de l’UES (unité économique et sociale, NDLR) Canal+ demandent à la direction de cesser sa collaboration avec Éric Zemmour et de le retirer de l’antenne de CNews pour des raisons évidentes sur le plan économique, sur la sécurité des personnels, sur l’image du groupe et sur l’éthique”, indique le texte de cette motion, que l’AFP a pu consulter.

     

    “Les idées d’exclusion, de haine, de xénophobie

    de LGBTphobie, de racisme...”

     

    Les élus du personnel entendaient ainsi protester contre la décision du groupe, qui a recruté le polémiste pour une nouvelle émission quotidienne baptisée “Face à l’info”, diffusée depuis la mi-octobre sur la chaîne d’info CNews et dont il est l’éditorialiste vedette.

    Un retour sur CNews (ex-iTELE) décidé malgré l’intense controverse déclenchée par son discours très virulent sur l’islam et l’immigration prononcé fin septembre à la “Convention de la droite”, et la confirmation en septembre d’une condamnation judiciaire pour “provocation à la haine religieuse”.

    Le recrutement d’Eric Zemmour a déclenché d’importants remous en interne. Il avait déjà été vivement critiqué par la Société des rédacteurs de CNews et la Société des journalistes de Canal+, qui s’inquiètent de même des “retombées négatives” qu’elle pourrait avoir sur l’image de la chaîne, du groupe et de ses journalistes, et ces organisations ont également réclamé son départ.

    En outre, certaines personnalités ont décidé de ne plus se rendre dans les émissions de CNews pour protester contre la présence à son antenne du polémiste. Et la CGT a annoncé également ce lundi que plus aucun représentant de sa direction nationale ne s’y rendrait, tant qu’il “continuera de distiller librement ses paroles haineuses sur cette chaîne”.

    Le syndicat estime que “les idées d’exclusion, de haine, de xénophobie, de LGBTphobie, de racisme, ne peuvent être banalisées dans la parole publique”, et demande ”à la direction de la chaîne de prendre ses responsabilités”.

    Zemmour poussé hors de CNews par les salariés du groupe Canal+ ?

    SOURCE : https://www.huffingtonpost.fr/entry/zemmour-pousse-hors-de-cnews-par-les-salaries-du-groupe-canal_fr_5dadf425e4b0f34e3a7a91c8??ncid=newsltfrhpmgnews

     


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    Une femme voilée ridiculise Pascal Praud

     et son équipe sur la laïcité

     

    Une femme voilée ridiculise Pascal Praud  et son équipe sur la laïcité

     

    Devant le tribunal islamophobe de CNews, bravo Madame vous les avez ridiculisés malgré  un exercice très difficile, seule face à Praud, Lévy et toute la fachosphère qui n’attendaient qu’un faux pas. Bravo vous êtes très intelligente, instruite et pas soumise. Au final vous leur avez fait dire que c’est l’islam qui dérange… ils l’ont dit clairement, merci vous avez été forte. Vous avez eu beaucoup de courage d’y aller face à cette horde de sauvageons. Vous avez non seulement anéanti Praud mais tous les autres anti musulmans qui se sont pris un contre-pied. Vous avez super bien parlé et défendu et dit la vérité sur le voile, l'islam et la laïcité... Vous les avez déchirés malgré leur acharnement bestial… Merci.

    Amis musulmans et tous les autres amis, croyants ou non croyants inondez Facebook en partageant cet article pour ridiculiser au maximum les islamophobes de la chaîne poubelle CNews qui ose donner la parole au repris de Justice Zemmour ce dernier disant un jour qu'il fallait déporter 6 millions de musulmans... 

    Michel Dandelot 

    Militant anti colonialisme 

    et anti racisme 

     

     

     

     


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    Robert Badinter, le respect et la laïcité

     

    Robert Badinter, le respect et la laïcité

    « La laïcité est un des fondements de la République, c’est une des conditions du vivre ensemble. » « Moi je n’aime pas la délation. Je n’aime pas l’idée qu’on dénonce. Je n’aime pas ça. » Robert Badinter

    « L’Etat chez lui, l’Eglise chez elle » R. B. vs Victor Hugo. « Ça vaut pour toutes les Eglises. Il n’y a pas de place pour une influence religieuse dans l’Etat ».

    « Je vais vous raconter une anecdote qui donne le prix de la laïcité. C’est un de mes amis qui a été arrêté pendant l’occupation. Son père était un fervent résistant, ils ont été arrêtés tous les deux. Envoyés à Buchenwald. Le père est mort, lui est revenu. Pendant l’occupation, il habitait Maison Lafitte, ils étaient trois. Pendant l’occupation, quand est venue l’heure de porter l’étoile, ils étaient trois à la porter. A la porte du lycée, le professeur les attendait. Il a laissé rentrer tous les élèves et il est rentré avec eux. Et il a dit « Messieurs, que les choses soient claires. Vos camarades portent là un insigne qu’ils n’ont pas voulu. Rappelez-vous, nous sommes ici dans une école et cette école est gouvernée par la laïcité. Ce qui veut dire en clair que je n’admettrai jamais aucune remarque et aucune réflexion de quelque ordre que ce soit à propos de ces insignes qui pour vous n’existent pas. Je rappelle que sur le fond jaune il était écrit juif. Le propos a littéralement saisi toute la classe m’a-t-il dit, et jamais il n’a entendu une remarque antisémite. Jamais. A partir de ce moment dans le lycée. » La laïcité c’est la liberté d’exercer la religion et c’est l’assurance que l’Etat garantit la neutralité religieuse. » Robert Badinter Voir ici

    « Moi je n’aime pas la délation. Je n’aime pas l’idée qu’on dénonce. Je n’aime pas ça. »

    « Je voudrais aller au-delà. Je pense profondément que la laïcité est une des grandes barrières contre le poison du fanatisme parce que vous reconnaissez l’autre, tel qu’il est, comme humain, avec les mêmes droits que vous, quelle que soit sa religion. La laïcité est garantie par l’Etat. Je te respecte, tu me respectes. Et nous vivons ensemble. Le mot de respect est si beau, si riche, si plein de sens par rapport à l’autre. C’est l’autre que je rencontre dans le respect, et il est fondé à attendre de moi le respect. Je pense que dans tout ce que nous vivons actuellement, l’idée qu’on doit respecter l’autre, ce qui veut dire aussi que l’autre doit vous respecter, je pense à ça à propos du voile qui est une idée dominante. J’ajoute, qu’on oublie trop qu’en matière de terrorisme que dans le monde, plus de de 80% des victimes du terrorisme sont des musulmans. ». Voir ici

     

    Robert Badinter, le respect et la laïcité *** L'autre point de vue de Christophe Castaner ministre de l'Intéreur

    Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur

     

    Robert Badinter, le respect et la laïcité

     

     « J'ai un cap clair : protéger la République, faire face aux crises - et elles sont nombreuses - et en même temps rassembler les Français, sans réagir avec des peurs, mais toujours avec raison. » Hier soir sur France 2. Bon courage Monsieur le Ministre !!!

    « La laïcité, c'est la liberté de croire ou de ne pas croire, dans le respect des valeurs de la République. Et en tant que ministre de l'Intérieur, mon sujet, ce n'est pas l'Islam, mais la montée de l'islamisme. » voir ici

    Merci, c’est très clair.

    « Mètre carré par mètre carré, quartier par quartier, nous luttons contre la radicalisation et l'islamisme. Des lieux de culte ont été fermés, des débits de boissons, des établissements culturels et associatifs, des écoles ont été fermés. Nous agissons ! » voir ici

    « J'ai un cap clair : protéger la République, faire face aux crises - et elles sont nombreuses - et en même temps rassembler les Français, sans réagir avec des peurs, mais toujours avec raison. 

    Je suis un homme de dialogue. Je suis un social démocrate, et je pense que ce n’est pas par la démonstration d’autorité qu’on est un bon ministre mais par la capacité d’accompagner ses troupes, à les diriger comme je le fais au sein du ministère de l’intérieur aujourd’hui. » voir ici

    Bon courage Monsieur le Ministre.

    Vous avez contre vous la droite, l’extrême droite et la gauche. Vous ne vous êtes pas laissé intimider par ceux qui font des amalgames pour dire leur haine des musulmans, vous avez tenu bon. Merci à vous.

    J’ai compris que vous n’aimez pas beaucoup David Dufresne, j’espère que vous le rencontrerez et que vous vous parlerez, entre hommes, vous avez beaucoup de choses en commun, je n’en doute pas et pas seulement tous les blessés graves. Vous avez dit que ce n’est ni au journaliste ni à vous de dire la justice. En langage politique ça s’appelle botter en touche. Sur le fond vous avez raison, c’est à la justice de trancher. Votre rôle à vous, même si vous avez dit aussi hier soir que ce n’est pas vous qui donnez l’ordre de blesser les manifestants, c'est de faire en sorte que plus personne ne le soit. Les pompiers ont, eux aussi, été violentés et ça Monsieur le Ministre, nous aurons tous beaucoup de mal à l’oublier.

    L'émission est à voir ou revoir ici 

    SOURCE : https://blogs.mediapart.fr/gtk/blog

     


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    Le fils du martyr Maurice Audin s’exprime

    sur le Hirak algérien

     

    Le fils du martyr algérien Maurice Audin s’est exprimé sur le mouvement populaire en cours en Algérie. Lors d’une rencontre à Paris sur les massacres du 17 octobre 1961, Pierre Audin a clairement soutenu la jeunesse qui veut reconstruire l’Algérie.

    « Je suis content de rencontrer cette jeunesse ici, mais aussi en Algérie où je vais de temps en temps. Je rencontre des jeunes passionnés qui veulent construire leur pays », a souligné Pierre Audin.

    Il exprimera ensuite sa solidarité avec les Algériens et leur Hirak, en appelant à une solidarité internationale avec les manifestants en Algérie. « Je suis solidaire et je pense qu’il faut que tout le monde le soit », a-t-il estimé.

    Réitérant sa solidarité avec les Algériennes et les Algériens, le fils de Maurice Audin affirmera aussi : « Je suis solidaire des Algériens qui parlent. Qui utilisent les réseaux sociaux. Qui marchent vendredi après vendredi, mardi après mardi ». 

    SOURCE : https://www.observalgerie.com/actualite-algerie/fils-maurice-audin-hirak-algerie/ 

     


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    Lettre aux détenus d’opinion d’Algérie

    par Mathilde Panot

    Lettre aux détenus d’opinion d’Algérie par Mathilde Panot

    À vous qui êtes privé de liberté, c’est en toute fraternité que je vous écris. De retour d’Algérie, je prends la plume, car vous habitez mes pensées ; vous, courageux militantes et militants de l’émancipation de votre peuple et de la justice sociale.

    Maintenant que je me suis rendu sur place, je mesure et je dis à quel point est inacceptable le silence coupable et intéressé qui, partout ailleurs, couvre vos luttes et malheurs. Je le ressens d’autant plus vivement, que beaucoup d’entre vous ont mon âge et même beaucoup moins. Il faut que des voix libres relayent les vôtres et que vos combats soient internationalement connus. C’est en cela que je peux aider et c’est à cela que je vais m’atteler.

    Le peuple algérien mène une lutte digne, fier et debout contre un régime à bout de souffle, qui tente tant bien que mal de se maintenir en place. Au cœur de ce combat, une jeunesse admirable d’engagement de générosité et d’abnégation. La lutte pour la justice sociale et la dignité populaire est le plus beau des combats.

    Pour se pérenniser, le pouvoir en place ne recule devant aucun moyen. Vos camarades de combat me l’ont dit : prisonnier d’opinion vous vous comptez par dizaines dans le pays. À Alger, où s’opère l’essentiel des arrestations, vous n’êtes pas loin d’une centaine et le chiffre grossit. Ils m’ont dit comment vous regardiez vos juges droit dans les yeux ; comment il est arrivé que des magistrats vous avouent leurs impuissances. Dans les manifestations vos concitoyens dénoncent que vous soyez retenus en otages d’un odieux chantage à l’arbitraire. Mais, les Algériennes et les Algériens tiennent bon.

    Mes camarades, car je sais que je peux vous appeler ainsi. Nous menons le même combat. Certes dans des conditions différentes, mais notre combat et celui de la libération et de l’émancipation humaine. Mes camarades, même en prison vous ne baissez pas les bras. Depuis quelques jours vous êtes nombreux à observer une grève de la faim. Un moyen de lutte bien périlleux qui, il y a quelques mois, a coûté la vie à Kameleddine Fekhar, l’infatigable combattant des droits humains. Dans votre combat, vous avez à vos côtés le commandant Lakhdar Bouregaa et Djamila Bouhired des acteurs de votre guerre d’indépendance. Des combattants aujourd’hui largement octogénaires. Leur présence symbolise la symbiose générationnelle qui fait la force de votre révolution du sourire.

    Samira, Billal, Amine, Karim, Samir, et tous les autres, je vous adresse les plus profonds saluts de fraternité et de solidarité, espère votre rapide libération et votre victoire prochaine pour le changement profond et radical auquel vous vouez votre engagement.

    De mon côté, je me bats aussi contre une autre oligarchie, en France. Beaucoup, de cette rive de la Méditerranée, notre mer commune, ont été arrêtés abusivement, éborgnés, mutilés sans raison du fait du mouvement de révolte populaire qui traverse le pays. C’est aussi pour cela que je me sens le devoir de faire écho à votre combat. Je ferai ce qui est à ma portée pour m’acquitter de cet impératif. 

    Je vous partage une conviction : ils ne pourront arrêter les Révolutions citoyennes qui viennent. Condamner quelqu’un pour son opinion, c’est s’assurer qu’elle soit diffusée. Leur bêtise ne peut rien contre notre volonté, où que ce soit, de construire une société organisée dans l’intérêt du grand nombre. 

    Salut et fraternité, 

    Mathilde Panot

     


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    Union Juive Française pour la Paix UJFP   Intervention de Simon Assoun au rassemblement du 19 octobre 2019 contre l’islamophobie

    Union Juive Française pour la Paix UJFP 

    Intervention de Simon Assoun au rassemblement

    du 19 octobre 2019 contre l’islamophobie 

    Bonjour à tous,

    Au nom de l’Union Juive Française pour la Paix, j’apporte notre pleine et inconditionnelle solidarité à nos frères et sœurs musulmans, à tous nos concitoyens de confession musulmanes face à l’islamophobie qui se déchaîne partout, dans les médias, dans la rue, dans les entreprises et dans les institutions politiques jusqu’au plus haut sommet de l’État.

    Qu’on ne s’y trompe pas, cette islamophobie n’est pas, dans le fond, une question de controverse religieuse ou de laïcité. Elle véhicule une politique d’exclusion et de relégation sociale totale, d’abord dirigée contre tous ceux qui apparaissent comme descendants des pays que la France a colonisés. faisant des français de confession musulmane des citoyens de seconde zone, des ennemis de l’intérieur qu’il faut ficher, exclure, soumettre, jusqu’aux enfants dans les écoles primaires. C’est, au bout du bout, une politique de déshumanisation.

    Cette islamophobie est d’abord dirigée contre tous ceux qui apparaissent comme descendants des pays que la France a colonisés.

    Cette mécanique, nous la connaissons bien. En tant que Juifs, nous sommes porteurs d’une histoire douloureuse, douloureuse parce que des millions d’entre nous ont par le passé subi les mêmes rhétoriques et les mêmes politiques qui devait ensuite accoucher, pendant la seconde guerre mondiale, du génocide nazi. Auschwitz n’est pas tombé du ciel, tout d’un coup, mais a été rendu possible par des décennies d’antisémitisme d’État en Europe de plus en plus virulent et de plus en plus déshumanisant.

    Il y a dans notre organisation des camarades qui ont vécu dans leur chair l’antisémitisme nazi et pétainiste, beaucoup dont les parents ou grands-parents l’ont subi, et qui aujourd’hui se tiennent fermement aux côtés des musulmans et des musulmanes parce qu’une telle répétition de l’histoire leur est insupportable, parce qu’elle est pour nous tous insupportable. Car si, aujourd’hui, Auschwitz et Vichy ne sont plus, le monde qui les a enfantés, lui, existe toujours.

    Et de la même manière qu’il s’est trouvé des hommes et des femmes pour se lever contre l’antisémitisme d’État hier, nous nous levons aujourd’hui contre l’islamophobie d’État aujourd’hui. C’est une question de dignité humaine, et, nous le savons bien, c’est au bout du compte une question de vie ou de mort.
    La lutte contre le racisme ne se divise pas ; aujourd’hui nous sommes tous des musulmans.

    L’UJFP se tiendra fermement aux côtés de toutes celles et ceux, des forces démocratiques et progressistes, pour mener ce combat jusqu’au bout.

    Intervention sur le site UJFP: https://www.ujfp.org/spip.php?article7368 

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  • C’est fait la rue de l’inventeur  des « crevettes Bigeard » a été inaugurée !!!

    Dans un premier temps vous pourrez lire l’article de presse que je respecte à la lettre. Sans censure ! Parce que c’est une obligation !!!

    Dans un second temps vous pourrez relire l’article que j’avais mis en ligne le 2 octobre dernier.

    Michel Dandelot 

     

    200 paras pour inaugurer

     la rue Marcel-Bigeard à Dreux

    Dreux (France), une rue du nom du tortionnaire Bigeard

    De gauche à droite : Gérard Palais, président de la section des paras de Dreux ; Patrice Caille, président de l'Union nationale des parachutistes ; Fabienne Romezin, adjointe au maire et Gérard Hamel, maire de Dreux. Photos : Olivier Bohin. © Agence DREUX 

     

    La rue Marcel-Bigeard a été inaugurée samedi 18 octobre, en matinée, en présence du maire de Dreux, Gérard Hamel, d'élus municipaux et d'environ 200 paras venus saluer "un grand bonhomme".

    Rues fermées à la circulation, policiers municipaux postés à divers carrefours : l'inauguration de la rue Marcel-Bigeard (ex rue du Val-Gelé menant aux Bâtes, à l'angle avec la rue du Bois-Sabot) a fait l'objet d'un dispositif bien encadré.

    L'émoi et les critiques suscités par une telle initiative, tant au niveau politique qu'au sein de l'union franco-algérienne, ont fait craindre des débordements.

    Le nom d'une rue qui suscite des critiques 

    Les appels au calme lancés ces derniers jours ont été respectés et seuls les pas cadencés et les voix à l'unisson de quelques 200 paras, venus de toute la France, ont troublé la quiétude d'un samedi matin d'automne, gris et humide.

    Après une messe à la chapelle royale, ils n'ont eu qu'à descendre la rue du Bois-Sabot pour se retrouver sur le lieu de l'inauguration.

    Daniel Gouhier se souvient "des bons moments passés avec le général Bigeard. c'était un grand !"

    La cérémonie présidée par Gérard Hamel, accompagné d'une poignée d'élus (Fabienne Romezin, Pascal Rossion et Jacques Lemare), n'a duré que quelques minutes. Le temps de dévoiler la plaque du général quatre étoiles le plus décoré de France, résistant, ancien combattant d'Indochine et d'Algérie. 

    Dreux (France), une rue du nom du tortionnaire Bigeard

    "J'ai été son chauffeur, c'était un grand bonhomme"

    Veste bleue, cravate rouge et béret bien vissé sur la tête, Daniel Gouhier, taxi drouais dans le civil, est ému. "J'ai été le chauffeur de Marcel Bigeard en 1968, au 3e RPIMa, à Carcassonne. C'était un grand bonhomme, un meneur d'hommes. Pour les repas, il tenait à ce que ses hommes mangent la même chose que lui".

    Venu de Paris, un para se souvient de l'avoir croisé pendant la guerre d'Algérie : "C'était un mec sensationnel, un bon chef. Nous étions en période de guerre. J'ai vu des copains massacrés. Cela n'empêche pas que le général Bigeard a toujours respecté le droit de la guerre et les principes d’humanité".

    "Il y aura une autre inauguration de rue"

    Côté officiels, il n'y a pas de discours, du moins pas sur la place publique. Sitôt l'interprétation de La Marseillaise achevée, paras, élus et sympathisants reprennent la direction de la chapelle royale. "La presse n'est pas invitée", précise un représentant de la fondation Saint-Louis, propriétaire de la chapelle royale.

    De son côté, Gérard Hamel explique "avoir satisfait une demande des paras depuis longtemps. Il y aura une autre inauguration de rue, d'un personnage illustre. On en reparlera très prochainement...". Et de confier être "satisfait que tout se soit bien passé. Je remercie l'association franco-algérienne d'avoir agi dans ce sens". 

    Olivier Bohin
    olivier.bohin@centrefrance.com

    Source : https://www.lechorepublicain.fr/dreux-28100/actualites/200-paras-pour-inaugurer-la-rue-marcel-bigeard-a-dreux_13667325/

     

     

    Aujourd'hui on continue d'honorer

    l'inventeur des "crevettes Bigeard"

    Dreux (France), une rue du nom

     du tortionnaire Bigeard 

    Le tortionnaire Bigeard en compagnie de son meilleur ami Valéry Giscard d'Estaing

    La technique des "Crevettes Bigeard" ? Elles resteront la sinistre image de cette époque qui perpétuera ce nom. Pour beaucoup, ce terme employé alors ne signifie rien, surtout qu’il ne figure dans aucun livre d’histoire de notre enseignement. Pourtant c’est en employant cette expression que Paul Teitgein interrogeait Massu, en 1957, sur les milliers de disparus pour lesquels il n’avait aucun rapport concernant leur "évaporation". Pour éliminer physiquement, en faisant disparaître les corps, Bigeard avait inventé cette technique : sceller les pieds du condamné (sans jugement, sinon le sien), vivant, dans un bloc de béton et le larguer de 200 ou 300 mètres d’altitude d’un avion ou d’un hélicoptère en pleine mer. Il avait perfectionné cette technique : au début les algériens étaient simplement largués dans les massifs montagneux, mais leurs corps étaient retrouvés. La seconde étape fut le largage en mer, mais quelques-uns sont parvenus à revenir à la nage sur la côte et échapper miraculeusement à la mort. C’est pourquoi il "fignola" le raffinement de sa cruauté en inventant le bloc de ciment. C’est par cette technique enseignée par son ami le Général Aussaresses (et les officiers supérieurs instructeurs associés Lacheroy, Trinquier…) que cette technique a été utilisée en Argentine en particulier pour les 30.000 disparus que pleuraient les "Folles de la Place de Mai".

    C’était l’armée française de la honte

     dans la très sale guerre d'Algérie

    Et pourtant ils sont si fiers de leurs décorations !!! 

    Dreux (France), une rue du nom

     du tortionnaire Bigeard 


    La ville de Dreux en France envisage de donner le nom du général Bigeard, un des responsables en chef de la torture pendant la guerre d’Algérie, à une rue de la ville. 

    Le régiment des parachutistes coloniaux (RPC) de Bigeard, à l’époque colonel, a torturé des innocents comme les autres régiments de la 10° DP de Massu engagés dans la bataille d’Alger de 1957. A ceux qui recherchaient ceux décédaient sous la torture, on faisait croire qu’ils avaient été transférés dans des « camps d’hébergements ».

    « Les crevettes Bigeard »

    Paul Teitgen, SG de la Préfecture d’Alger a mené des recherches dans les camps proches d’Alger, depuis Béni-Messous jusqu’à Aïn Oussera. il n’a rien trouvé. Mais il découvrira finalement les « crevettes Bigeard », c’est-à-dire les corps des suppliciés collés à une dalle de béton et largués en haute mer.

    Le colonel Antoine Argoud  qui commandait un secteur du Sud Algérois, a révélé que ses hommes ont découvert dans l’Atlas blidéen (au sud de Rovigo) un charnier de 60 hommes. C’était des prisonniers du RPC  morts sous la tortures et qu’on enterrait la nuit loin d’Alger. Donner à une rue le nom de Marcel Bigeard reviendrait à mépriser toutes ces victimes, ainsi que leurs familles, et à banaliser la torture, considéré comme crime contre l’humanité...

    SOURCE : https://mondafrique.com/dreux-france-une-rue-du-nom-du-tortionnaire-bigeard/ 

    Des voix s'élèvent contre le baptême d'une rue de Dreux au nom de Marcel Bigeard

    La rue du Val Gelé doit être rebaptisée au nom de Marcel Bigeard © Agence DREUX 

    La décision du Conseil municipal du 27 juin 2019 de nommer une rue de Dreux du nom du Général Bigeard suscite des réactions. L'union franco-algérienne écrit au maire pour qu'il revienne sur sa décision.

    Gérard Hamel se serait bien passé d’une polémique. Le maire LR de Dreux craignait qu’elle naisse dans les rangs du Conseil municipal du 27 juin 2019. Mais, c’est finalement du monde associatif qu’elle arrive.
    Lorsque Gérard Hamel a proposé de baptiser une rue du nom de général Marcel Bigeard, personne n’a bronché. La délibération n’a suscité aucun débat et elle a été votée à l’unanimité.

    Des voix extérieures à l’assemblée communale se sont faites entendre comme celle de Nora Husson, ex-conseillère municipale radicale de gauche : " Le nom des rues structure l’imaginaire d’une ville : n’y a-t-il donc personne  à Dreux pour alimenter un imaginaire collectif, positif, rassembleur et porteur d’avenir ? "
    Cette fois, c’est l’union franco-algérienne et l’ensemble des associations franCo-algériennes de Dreux qui prennent la plume pour demander au maire et à son Conseil " de revoir leur décision ".

    Ce choix ne va pas dans le sens de l'apaisement des mémoires surtout dans une ville avec une composante importante impactée par la guerre d'Algérie et le passé colonial de la France

    ALI TADJEROUNI (président de l'union franco-algérienne) 


    Pour eux, " la désignation d’une rue au nom de Marcel Bigeard, connu pour ses tortures durant la guerre d’Algérie, ne va pas dans le sens du travail de mémoire effectué ces dernières années sur le passé colonial de la France en Algérie et qui doit aboutir à un traité d’amitié entre la France et l’Algérie ".
    Pour l’association, ce choix " ne va pas dans le sens de l’apaisement des mémoires surtout dans une ville avec une composante importante impactée par la guerre d’Algérie et le passé colonial de la France". 
    Ils concluent en rappelant qu’Emmanuel Macron, le président de la République invite les maires à donner " des noms à des rues et places  de personnes africaines ayant servi la France ".

    Pour Gérard Hamel, maire de Dreux, difficile de revenir sur une décision unanime du Conseil municipal : " Cela fait longtemps que l’association des parachutistes a fait cette demande. C’est une association qui s’implique dans nos manifestations patriotiques et la date de l’inauguration, mercredi 19 octobre 2019, est déjà arrêtée avec des invités ".

    SOURCE : https://www.lechorepublicain.fr/dreux-28100/actualites/des-voix-s-elevent-contre-le-bapteme-d-une-rue-de-dreux-au-nom-de-marcel-bigeard_13650957/

     


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    A voir absolument : ALGÉRIE DU POSSIBLE de Viviane CANDAS (2016) (film entier)

    A voir absolument : ALGÉRIE DU POSSIBLE de Viviane CANDAS (2016) (film entier)
    Le film suit le parcours d’Yves MATHIEU dans ses engagements d'anticolonialiste, d'avocat du FLN et l'expérience d'autogestion dans l'Algérie indépendante.
    Avec Ali HAROUN, Meziane CHERIF, Jacques VERGÈS, Ahmed BEN BELLA, Mourad LAMOUDI, Jean Marie BOEGLIN, Mohamed HARBI, Mohamed BEDJAOUI, Annette ROGER-BEAUMANOIR, Amar BENTOUMI, Denise MENDEZ, Henri COUPON.

    Fabrice Riceputi 

     

     

     


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    Clément Viktorovitch : La rhétorique

    de Nadine Morano - Clique - CANAL+

     

    Clément Viktorovitch : La rhétorique de Nadine Morano - Clique - CANAL+

    Tiens voilà du boudin

    Clément Viktorovitch : La rhétorique de Nadine Morano - Clique - CANAL+

     

    Chaque jour, le professeur de rhétorique Clément Viktorovitch vient décrypter un fait d'actualité sur le plateau de «  Clique – Canal+ ». Il vient mettre les points sur les i.

    Je signale que Clément Viktorovitch a quitté CNews lorsque la bête immonde Zemmour est arrivé. Mais je vous ai beaucoup parlé de la bête immonde qui fait partie de l’ultra droite, alors aujourd’hui je vous présente une vidéo ou Nadine Morano qui est de droite (LR) en est la vedette, enfin je préfère dire que la vraie vedette est Clément Viktorovitch. Je le remercie pour avoir si bien décrypté les propos de haine et islamophobes de Nadine Morano… Finalement même à droite il y en a qui souhaitent une guerre civile contre mes AMIS musulmans.

     

     


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    Le journaliste Olivier Galzi

     

     

    a été "rappelé à l'ordre" par la direction

     

     

    de sa chaîne LCI

     

     

    après sa comparaison entre voile

     

     

    et uniforme SS

     

     

    - L'économiste Thomas Porcher claque la porte -

     

      Le journaliste Olivier Galzi a été "rappelé à l'ordre" par la direction   de sa chaîne LCI après sa comparaison entre voile et uniforme SS - L'économiste Thomas Porcher claque la porte

     

    Le journaliste islamophobe Olivier Galzi c’est le même que Zemmour

    Pour rappel, Eric Zemmour avait également fait cette comparaison, le 28 septembre, à

    la Convention de la droite. 

     

    Selon le "20h Média" de Quotidien hier soir, Olivier Galzi a été rappelé à l'ordre par la direction de LCI après sa sortie à l'antenne sur le voile et l'uniforme SS. Des propos qui ont déclenché de nombreuses réactions et même le départ de l'un des chroniqueurs de l'émission. LCI qui a rappelé à la rédaction que "aucun dérapage ne sera toléré à l'antenne de la part de ses chroniqueurs et animateurs de tranche".

    ****

    Hier matin, sur LCI, Olivier Galzi organisait un débat autour du voile. Au cours de l'émission, le journaliste a fait une comparaison qui a déclenché de vives réactions sur les réseaux sociaux.

    "Est-ce qu'il ne faudrait pas dire : ce n'est pas un signe religieux que l'on veut interdire ou étendre une interdiction d'un signe religieux. C'est un signal politique, comme on interdit un uniforme SS tout simplement", a lancé Olivier Galzi face à des invités gênés. "Comparer un uniforme SS à un voile, on atteint un point Godwin", a rétorqué une personne présente en plateau.

    Face aux propos du journaliste, l'économiste Thomas Porcher annonce qu'il claque la porte de l'émission d'Olivier Galzi. "Je découvre les propos islamophobes d’Olivier Galzi. Je ne peux en conscience accepter d’être présent, chaque jeudi, sur son plateau", déclare-t-il sur son compte Twitter.

    Et d'ajouter : "Les mots ont des conséquences et chacun doit désormais prendre ses responsabilités. Je prends les miennes en quittant l’émission.

     

      Le journaliste Olivier Galzi a été "rappelé à l'ordre" par la direction   de sa chaîne LCI après sa comparaison entre voile et uniforme SS - L'économiste Thomas Porcher claque la porte

     

    Thomas Porcher 

      Le journaliste Olivier Galzi a été "rappelé à l'ordre" par la direction   de sa chaîne LCI après sa comparaison entre voile et uniforme SS - L'économiste Thomas Porcher claque la porte

    Thomas Porcher de ne plus revenir dans cette émission de cet islamophobe, rappelons-nous « des paroles à vomir du journaliste en peau de lapin » en cliquant sur le lien ci-dessous :

     

    https://twitter.com/i/status/1184534371145003010 

     

     


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    Paris inaugure une stèle en hommage

     aux victimes algériennes de la répression

    du 17 octobre 1961 

     

    Paris inaugure une stèle en hommage   aux victimes algériennes de la répression  du 17 octobre 1961

     

    La maire de Paris Anne Hidalgo a inauguré jeudi une stèle commémorative « pour mieux rendre hommage » aux victimes de la répression sanglante de la manifestation d'Algériens le 17 octobre 1961. | PHILIPPE LOPEZ - Ouest-France avec AFP le 17/10/2019 

     

    Anne Hidalgo, la maire de Paris, a inauguré ce jeudi 17 octobre une stèle en acier sur le pont Saint-Michel représentant les manifestants Algériens réprimés par les forces de l’ordre en octobre 1961.

    La maire de Paris Anne Hidalgo a inauguré jeudi une stèle commémorative « pour mieux rendre hommage » aux victimes de la répression sanglante de la manifestation d’Algériens le 17 octobre 1961, a constaté un journaliste de l’AFP. 

    Ce jour-là, plus de 20 000 Algériens défient, à l’appel du Front de libération nationale (FLN), le couvre-feu qui leur a été imposé dans la capitale. La situation dégénère et des manifestants - de quelques dizaines à plus de 200 selon les sources -, sont tués par balle, à coups de pioche ou de crosse de fusil, et jetés dans la Seine par les forces de l’ordre.

    « C’est l’histoire de Paris, notre histoire, celle d’une ville qui n’accepte pas ce type de répression, qu’on puisse tuer des femmes et des hommes parce qu’ils manifestaient pacifiquement pour une cause », a déclaré Anne Hidalgo, après une brève cérémonie, en présente de quelques dizaines d’invités et d’autant de spectateurs, dont plusieurs brandissaient des drapeaux algériens.

     

     Paris inaugure une stèle en hommage   aux victimes algériennes de la répression  du 17 octobre 1961

     


    Paris inaugure une stèle en hommage   aux victimes algériennes de la répression  du 17 octobre 1961

     

     

     

     

     

    Anne Hidalgo 

    Comme chaque année, Paris se souvient du #17octobre1961 et de la répression sanglante de la manifestation des Algériens dans la capitale. La stèle dévoilée aujourd’hui est un nouveau témoignage du respect dû à la mémoire des victimes. #ParisSeSouvient 

     

    Paris inaugure une stèle en hommage   aux victimes algériennes de la répression  du 17 octobre 1961

     

    Merci de cliquer sur ce lien pour voir l'inauguration

    https://twitter.com/i/status/1184770114966695936 

     

    Une stèle en acier sur le pont Saint-Michel

    La maire socialiste de Paris a dévoilé sur le pont Saint-Michel, qui fut l’un des lieux emblématiques de la répression de 1961, avec le secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères, Rachid Bladehane, une stèle en acier, représentant les silhouettes évidées de manifestants, se découpant sur les eaux de la Seine. Elle surmonte une plaque déposée en 2001, « à la mémoire des nombreux Algériens tués lors de la sanglante répression de la manifestation pacifique du 17 octobre 2001 ».

    « On manifeste chaque 17 octobre pour rendre hommage aux martyrs de l’indépendance algérienne », a témoigné Fodil Merakeb, la barbe teinte au henné, qui brandissait une pancarte à la mémoire de son cousin, décédé pendant la manifestation de 1961.

    « Ils sont venus manifester en paix, des hommes, des femmes et des enfants, et ils ont été massacrés, jetés dans l’eau à 7 degrés », a affirmé Abdelmalek Hamchaoui, responsable du collectif de Nanterre du 17 octobre 1961.

    Le pont Saint-Michel se situe à deux pas de la préfecture de police de Paris, qui a organisé la répression de la manifestation pendant la guerre qui a conduit à l’indépendance de l’Algérie en 1962. Après une série d’attentats en France contre des policiers, les autorités avaient instauré début octobre 1961 un couvre-feu pour les Algériens, dans Paris et sa banlieue.

    Le FLN avait appelé les Algériens à braver ce couvre-feu, qualifié de « raciste » et qui entravait ses activités. La police est submergée et des affrontements commencent. Plus de 12 000 manifestants sont arrêtés.

    En 2012, le président socialiste François Hollande avait reconnu la « tragédie » qu’a constitué la répression « sanglante » de la manifestation du 17 octobre 1961. 

    SOURCE : https://www.ouest-france.fr/ile-de-france/paris-75000/paris-inaugure-une-stele-en-hommage-aux-victimes-algeriennes-de-la-repression-du-17-octobre-1961-6569414?fbclid=IwAR2qE15gzBEUxeXumCFOimm3SQnCb0s8ZUH-pzwDf5LOjZT7cBu1LOs1hMU


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    17 octobre 1961 – 17 octobre 2019

    58e Anniversaire – Vérité et Justice

    17 octobre 1961 – 17 octobre 2019 : 58e Anniversaire – Vérité et Justice

    Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par le gouvernement de l’époque dont le Premier ministre, Michel Debré, était hostile à l’indépendance de l’Algérie, et le Préfet de Police Maurice Papon sous ses ordres. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la "force de police auxiliaire" - ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.
    58 ans après, la Vérité est partiellement en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, – en particulier la Guerre d’Algérie – non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Le 17 octobre 2012, le Président de la République (François Hollande) avait certes fait un premier pas important, en déclarant : « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. » Mais le terme de crime n’est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n’est pas clairement définie. Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à « honorer » les criminels de l’OAS.

    Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :
    -  Que la lumière soit faite sur les soi-disant « retours vers leurs douars d’origine » des algériens survivants du 17 octobre envoyés en fait dans des camps de la mort de l’Algérie coloniale.
    -  Que la création d’un lieu de mémoire voué à cet évènement, demandée dans la résolution votée par le Sénat en octobre 2012 qui reconnaissait elle aussi ce massacre, soit rapidement mise en œuvre par les autorités de l’Etat, de la Ville de Paris et la Région Ile-de-France.
    -  Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs collègues algériens
    -  La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, comme au sein de la droite et extrême droite politique veulent la réhabiliter.
    Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme, l’islamophobie dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.

    On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après plus d’un demi-siècle, il est temps :
    -  Que le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’Etat. Comme il vient de le faire pour l’assassinat de Maurice Audin par l’armée française et pour l’existence d’un système de torture généralisé. Cette reconnaissance doit s’étendre aux milliers d’Algériens qui en ont été victimes (voir le site http://1000autres.org/)

    -  Que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps ;
    -  Que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens ;
    -  Que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.

    A l’occasion de ce 58ème anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice. Rassemblement le jeudi 17 Octobre 2019 à 18h. au Pont Saint Michel à PARIS

    Associations, Organisations Syndicales : 17 octobre contre l’Oubli, 4ACG (Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), 93 au Cœur de le République, Association de Jumelage Rennes-Sétif, Les Amis de Max Marchand de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons, ACCA (Association contre le Colonialisme Aujourd’hui), ACDA (Association pour le Changement Démocratique en Algérie), AFAPREDESA (Association des Familles des Disparus et Prisonniers Sahraouis), ANPROMEVO (Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ANPNPA (Association Nationale des Pieds-Noirs Progressistes et leurs Amis), APCV (Association pour la Promotion de la Culture et du Voyage), ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants), Au Nom de la Mémoire , CAPJPO-EuroPalestine, CRLDHT (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie), Comité Vérité et Justice pour Charonne, Droits devant !!, France el Djazaïr, FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives), FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s), Fondation Frantz Fanon, FUIQP (Front uni des , et des quartiers populaires) Les Oranges, LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Liaison de la fédération Anarchiste pour le lot/ Aveyron, MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), Mouvement de la Paix, Réfractaires non-violents à la guerre d’Algérie, RMCP (Réseau Mémoires de Combat Politiques), Sortir du Colonialisme, SURVIE, UJFP (Union Juive Française pour la Paix), URIF-CGT (Union Régionale Ile de France de la Confédération Générale du Travail)
    Partis Politiques : Ensemble !, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PCF (Parti Communiste Français), PEPS (Pour une écologie Populaire et Sociale).

    Merci de cliquer SUR le lien ci-dessous

    Pour entendre plusieurs prises

     de paroles

    17 octobre 1961 – 17 octobre 2019 : 58e Anniversaire – Vérité et Justice

     

    https://www.facebook.com/interlignesAlgerie/videos/2447390518918820/ 

     

     


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  • "J’ai senti un rejet que je n’avais pas senti avant" : l'accompagnatrice prise à partie à cause de son voile témoigne

     

    Cette mère de famille a été violemment prise à partie par le député RN Julien Odioul, qui lui a demandé d'ôter son voile lors d'une sortie scolaire.

     

    Fatima E., l'accompagnatrice qui a été prise à partie par Julien Odoul (RN) à cause de son voile lors d'une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté vendredi s'exprime pour la première fois. Entre colère et déception, elle exprime son désarroi face au "rejet" dont elle se sent désormais victime.

    Elle est devenue un symbole à son insu. La photo a été capturée vendredi 11 octobre, au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. On y voit une jeune femme, aux cheveux recouverts d’un voile noir, embrasser un enfant effondré sur son épaule. Elle s’appelle Fatima et sort de son silence pour la première fois depuis qu’elle a été prise à partie par l’extrême droite au sein de l’hémicycle et dans les couloirs de cette assemblée.

    Désolé 1 mn de pub à supporter...

    Au-delà des polémiques et des débats que la séquence a provoqués, l’accompagnatrice scolaire revient, dans un entretien accordé au Collectif contre l'islamophobie en France, sur ce qu’elle a ressenti au moment des faits. Et sur son incompréhension face à ce "rejet" dont elle a été la cible et qui a profondément marqué son enfant.

     

    L'impression que "tout le monde" était "contre" elle

     

    Si les propos tenus par l’élu du Rassemblement national (RN) Julien Odoul ont fait le tour des écrans, la principale concernée ne les entend pas distinctement, au moment des faits. "Il y a des choses qui ont été dites et que je n’ai entendues que dans la vidéo", explique-t-elle ainsi. C’est face à la réaction des enfants qu’elle accompagne qu’elle prend réellement conscience de ce qui est en train de se dire "au nom de la laïcité". "Mais c’est contre toi ! C’est à toi qu’ils disent d’enlever ton voile ?", lui demandent, choqués, les enfants. 

    Alors, première réaction, elle sourit. Non pas pour "narguer", comme l’insinuent volontiers les blogs de la fachosphère, mais bien face à ce qu’elle considère comme de la "bêtise" et grâce au soutien d’autres élus qui la prient de rester, de ne "surtout pas sortir, pour ne pas donner raison à Julien Odoul". Une stratégie qu’elle adopte quelques minutes. Jusqu’au moment capté dans un cliché devenu symbole. A ce moment-là, son fils s’approche d’elle et éclate en sanglots sur son épaule. Il lui glisse qu’il a "l’impression que tout le monde est contre [elle]". C’en est trop. "Quand j’ai vu mon fils en train de craquer, je leur ai dit que je ne pourrais plus rester."

    Cette scène est cependant loin d’être celle qui l’a le plus choquée. A peine sortie, sur le chemin des toilettes, elle se fait vigoureusement interpeller par un autre représentant de l’extrême droite. Tremblant de "la tête aux pieds", elle croise l'élue Karine Champy qui, "très énervée", lui aurait lancé: " Vous allez voir, on va gagner. Les Russes vont arriver." Des propos et un visage qui "parfois" resurgissent dans son esprit. "J’ai des frissons et je tremble".

     

    Une prise de conscience qui lui donne "la boule au ventre"

     

    Il faudra attendre la première nuit pour que, "la boule au ventre", Fatima réalise ce qu’il vient de se passer. "Je reprenais conscience, en fait." Et est peu à peu envahie par un sentiment de rejet qu’elle a si longtemps combattu. Pour elle, au-delà de son cas personnel, cette scène a "détruit tout un travail" fait auprès de cette classe. "Les élèves d’origine immigrée étaient parfois dans une attitude de penser que la France était contre eux et qu’ils sont rejetés. Et moi j’ai toujours argumenté contre ce discours."

    Désormais, avec un ministre de l’Education qui estime que le voile "n’est pas souhaitable dans notre société", cette femme confie avoir "une opinion négative de ce qu’on appelle la République". Un aveu qui donne raison à Marlène Schiappa. Sur Twitter, la secrétaire d'Etat à l’Egalité femmes-hommes était rapidement montée au créneau en estimant que "c’est en humiliant les mères publiquement devant leurs enfants qu’on crée du communautarisme". 

    J’ai senti un rejet que je n’avais pas senti avant- Fatima 

    "Je vous avoue que je comprends maintenant pourquoi les autres mamans voilées ne participent pas aux sorties scolaire", lance-t-elle, résignée, alors même qu’en 2013, le Conseil d'Etat estimait que ces femmes n'étaient pas soumises aux "exigences de neutralité religieuse". Et surtout, alors que ces dernières sont essentielles au bon déroulement des sorties. En effet, sur le terrain, les accompagnatrices manquent à l’appel, comme l’a constaté Carla Dugault, coprésidente de la FCPE (Fédération de parents d'élèves), expliquant à l’AFP que dans certains quartiers, de telles activités seraient juste impossibles sans l'implication de ces mères portant le hijab. 

    Le matin même, Fatima avait ainsi dû "s’organiser"  à cause de son fils qui "insistait" pour qu’elle soit présente, et une maîtresse qui avait laissé, la veille, un mot dans le carnet pour lui demander d’y participer. "Aucune autre maman n’était disponible", avance-t-elle.

    Depuis ce week-end, Fatima continue de rassurer son fils et tente de dissiper le sentiment de rejet. Avec lui, elle essaye de "rire de cette histoire". "On regarde la photo, et je le taquine en lui disant qu’il est devenu une star." Mais l’une de ses amies lui confie que ce n’est pas le cas de toute le monde, et que certains élèves ont "la rage et la haine". Et de conclure par une question rhétorique, qui reste en suspens. "Les enfants sont venus là pour apprendre : qu’ont-ils appris ?"

    Depuis l’agression verbale qu’elle a subie devant son fils le vendredi 11 octobre au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, madame Fatima E. ne répond plus trop au téléphone, et souhaite préserver son anonymat tout en prenant du recul quant à cette affaire. Elle ne peut s’empêcher pourtant de constater que son image circule partout, et que celle-ci est devenue un symbole : la part visible d’une douleur souvent enfouie et étouffée, mais aussi l’image troublante d’une parole confisquée. Du sourire à la détermination, en passant par la douleur et l’inquiétude, Fatima nous rappelle une seule chose : que l’enjeu majeur, au-delà des considérations politiques autour du foulard, est de préserver l’amour et la confiance chez les enfants. Rencontre. 

    NOUS AVONS LU ET ENTENDU PLUSIEURS VERSIONS DES FAITS QUI SE SONT DÉROULÉS. POUVEZ-VOUS NOUS RACONTER COMMENT VOUS AVEZ VÉCU CETTE AGRESSION ? 

    D’abord, il faut savoir qu’au départ, il n’était pas prévu que je participe à cette sortie. Parce que je suis en plein déménagement, et que j’ai une petite de quatre ans. Ça demandait que je m’organise, que je fasse garder ma fille, et que je tienne compte du trajet entre Dijon et Belfort. Mon fils a insisté pour que je vienne, et m’a dit que tous ses copains attendaient ma venue, car il est vrai que je participe régulièrement aux sorties scolaires. D’ailleurs la veille, la maîtresse m’a laissé un mot dans le carnet pour me demander d’y participer, car aucune autre maman n’était disponible. À la dernière minute, je change d’avis, et je décide d’y aller.

    Le matin on a fait une visite au musée, et ensuite on est arrivés au conseil régional, où il était prévu qu’on y reste une dizaine de minutes, pour regarder comment ça se passe. On était dans un coin ; je pensais même que personne ne pouvait nous voir. Et là j’entends quelqu’un dire « Au nom de la laïcité », puis j’entends des personnes qui commencent à crier, s’énerver. Franchement, j’étais là sans être là. La seule chose que j’ai vue, c’était la détresse des enfants. Ils étaient vraiment choqués et traumatisés. Et on le voit bien dans la vidéo : ils n’arrêtent pas de bouger et de se retourner vers moi. Ils me disaient : « Mais c’est contre toi ! C’est à toi qu’ils disent d’enlever ton voile ?! ». 

    Et puis moi, je souriais. Ce n’était pas pour narguer, comme j’ai pu entendre certains le dire. Je souriais d’abord à sa bêtise. Et il ne fallait pas que je cède : si moi je panique, les enfants auraient été encore plus traumatisés. Donc j’ai essayé de les rassurer, en leur disant que les élus n’étaient pas d’accord. Il y a des choses qui ont été dites et que je n’ai entendues que dans la vidéo, car sur le moment, je vous le dis : j’étais là sans être là, j’étais concentrée sur les enfants. 

    J’avais les larmes qui commençaient à monter. À ce moment j’ai regardé Nisrine Zaibi, et c’est là qu’elle m’a dit : « Reste, on est tous avec toi. Tu es à ta place ». Beaucoup d’autres conseillers m’ont également souri, m’ont rassurée et m’ont demandé de ne surtout pas sortir, pour ne pas donner raison à Julien Odoul. Pendant ce moment où on m’encourage à rester, mon fils s’approche de moi et me saute dessus en pleurant. Et là aussi, je lui souris. Mais quand j’ai vu mon fils en train de craquer, je leur ai dit que je ne pourrai plus rester. J’avais aussi besoin de me retrouver toute seule. Je tremblais de la tête aux pieds et je me sentais en train de tomber. Je ne voulais pas craquer devant les enfants, donc je suis sortie.

    Je prends les escaliers, je descends et je tombe face à Karine Champy [ndlr. élue qui était auparavant au FN]. Et là elle commence à m’attaquer : « Vous êtes contente ?! Vous avez réussi votre coup ? » Et elle commence à monter les escaliers en criant. Je lui dis que si elle veut parler, qu’elle me parle convenablement. Là elle redescend, très énervée, et s’approche de moi : « Vous allez voir, on va gagner. Les Russes vont arriver ! ». Je vous avoue que je n’ai pas du tout compris pourquoi elle m’a dit ça… Elle gesticulait beaucoup, et était à la limite de me bousculer. En y réfléchissant, je suis sûre qu’elle voulait me provoquer physiquement pour que je réagisse. J’ai gardé mon calme et je n’ai pas répondu à sa provocation. Ça ne l’a pas empêchée de continuer : « Tu veux que je te pousse, c’est ça ? Tu veux que je te pousse ?! ». Je vous assure, elle avait un regard… Quand je ferme les yeux, je le vois. Cette image, elle me hante. Jacqueline Ferrari, qui est également une élue, a assisté à la scène et a demandé à Karine Champy de se calmer. Il y avait aussi un vigile qui est intervenu, et qui m’a rassurée.

    ET MAINTENANT, COMMENT VOUS ALLEZ ? 

    Comment je vais… Fatiguée, j’ai peur de tout. Parfois le visage de cette dame me revient, j’ai des frissons et je tremble. Sincèrement, ils ont détruit ma vie… Moi je suis une adulte, je peux encore encaisser tout ça. Devant mes enfants, je fais comme si tout allait bien. Je suis obligée de rire avec mon fils de cette histoire. On regarde la photo, et je le taquine en lui disant qu’il est devenu une star. Je veux qu’il passe à autre chose. Mais moi, la première nuit, je me suis réveillée une dizaine de fois, avec une boule au ventre. J’étais en train de réaliser ce qui s’était passé. Je reprenais conscience, en fait.

    VOTRE FILS, COMMENT A-T-IL VÉCU CE QUI S’EST PASSÉ ? 

    Une psychologue du CCIF est en train de le suivre. Elle lui a déjà parlé. La première nuit, il a fait des cauchemars. Ce qu’il m’a dit, quand il a pleuré, c’est qu’il avait l’impression que tout le monde était contre moi. Il va mieux, mais lui aussi, par moments, il est là sans être là. Il fixe un point, et c’est comme si son esprit partait. Depuis vendredi, il le fait souvent… Ses nuits aussi sont très agitées. Il se réveille souvent.

    QUELLE EST LA SUITE DE CETTE AFFAIRE ? 

    Même si par moments je me dis « stop, j’ai juste envie de reprendre ma vie tranquille et de souffler », j’ai quand même l’intention de ne pas laisser faire. Mais je vous avoue que je comprends maintenant pourquoi les autres mamans voilées ne participent pas aux sorties scolaires. À un moment, quand j’ai entendu tout le monde réagir, je me suis dis : « Qu’est-ce que tu fais là ? Excuse-toi et sors ». J’ai senti un rejet que je n’avais pas senti avant. Et cela va avoir des conséquences.

    AVEC LE RECUL, COMMENT INTERPRÉTEZ-VOUS CE QUI S’EST PASSÉ ? 

    Aujourd’hui, j’ai une opinion négative de ce qu’on appelle la République. Et je trouve que le ministre de l’Éducation a dit quelque chose de honteux, lorsqu’il a parlé du voile. J’ai parlé avec la maman d’un autre enfant qui participait à cette sortie scolaire, et elle m’a parlé de son fils en disant que depuis ce weekend, il a la rage et la haine. Je lui ai répondu que c’est exactement ce que veut l’élu du RN. Il vient de détruire tout un travail que je faisais indirectement auprès de cette classe, dont les élèves d’origine immigrée étaient parfois dans une attitude de penser que la France était contre eux et qu’ils sont rejetés. Et moi j’ai toujours argumenté contre ce discours. J’essayais tout le temps de les rassurer. Quand on est sortis du conseil régional, ils sont venus vers moi pour me dire : « Tu vois, on te l’avait dit ! Ils ne nous aiment pas ! ». Et là, je ne pouvais même plus parler. Les enfants sont venus là pour apprendre : qu’ont-ils appris ?

    SOURCE : https://www.islamophobie.net/2019/10/15/entretien-exclusif-avec-fatima-e-je-ne-voulais-pas-craquer-devant-les-enfants/ 

    Laurence Ferrari torpille J. Oudoul, l’élu RN qui s’en est pris

    à une maman voilée

     

    Soulignons pour une fois la pugnacité de la journaliste Laurence Ferrari  qui a dézingué J. Oudoul, l’élu RN   qui s’en est pris  avec une incroyable lâcheté à une maman voilée.


     


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    « Nous n’irons plus sur CNews » : l’émission

    de Zemmour suscite une vague de boycott

     

    « Nous n’irons plus sur CNews » : l’émission de Zemmour suscite une vague de boycott

    Le polémiste d’extrême droite, condamné pour incitation à la haine raciale, est starifié dans une nouvelle émission de la chaîne d’info.

     « Nous n’irons plus sur CNews tant que la chaîne prévoit de donner une audience inégalée et quotidienne à ce polémiste d’extrême droite. » A quelques heures des premiers pas d’Eric Zemmour sur la chaîne d’info, une douzaine de personnalités dénoncent dans une tribune la place accordée au polémiste condamné pour incitation à la haine raciale. Elles annoncent aussi qu’elles vont désormais boycotter CNews.

    « Ce n’est pas la pluralité des opinions que nous réfutons », écrivent Caroline de Haas (membre de #NousToutes), Maxime Combes (porte-parole d’Attac), Laurence De Cock (historienne) ou encore Guillaume Mélanie (Urgence Homophobie) dans cette tribune publiée par Mediapart ce lundi 14 octobre. 

    « Mais il y a un moment où certaines voix, d’inspiration suprémaciste, dépassent toutes les bornes, tombent sous le coup de la loi, et qu’il devient criminel de leur donner une telle audience. Le racisme, l’appel à la haine et à la violence contre les minorités sont des délits ! »« Zemmour a été condamné pour provocation à la haine. La haine ! Et les crimes contre l’humanité commis lors de la Seconde Guerre mondiale ont d’abord été des discours de haine […] »

    Ces derniers jours, plusieurs responsables politiques ont annoncé leur boycott, notamment les députées La République en Marche Fiona Lazaar et Caroline Janvier.

    Les annonceurs s’y sont mis eux aussi, cette fois au sujet de l’émission « Zemmour et Naulleau » diffusée sur Paris Première, une chaîne du groupe M6, propriété de RTL Group. Interpellés sur Twitter par le collectif « Sleeping Giants », les marques Nutella, la Maaf, la Maif, Monabanq, Groupama, le groupe PSA ont fait savoir qu’ils n’achèteraient plus de spots publicitaires.

    « Un appel à la guerre civile »

    Eric Zemmour a fait ses débuts sur CNews ce lundi 14 octobre à 19 heures, dans « Face à l’info », une émission de débats d’une heure dont il est la vedette – une décision qui a suscité une crise au sein même de la chaîne info du groupe Canal+, appartenant à Vincent Bolloré.

    « Le discours d’Eric Zemmour est, à demi-mot, un appel à la guerre civile » 

    Le 28 septembre, invité par l’ex-députée d’extrême droite Marion Maréchal, Eric Zemmour avait prononcé un discours dans lequel il dénonçait une « guerre d’extermination de l’homme blanc hétérosexuel » et appelait à « se battre » contre des musulmans assimilés à des « colonisateurs ». Ce discours « est, à demi-mot, un appel à la guerre civile », selon l’historien Gérard Noiriel. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « injures publiques » et « provocation publique à la discrimination, la haine ou la violence ». 

    Valérie Trierweiler aussi

    Un peu plus tôt, Valérie Trierweiler, l’ex-compagne de François Hollande, avait elle aussi indiqué qu’elle allait boycotter CNews, une décision annoncée sur le plateau même de la chaîne d’info, face à Laurence Ferrari :

    "C’est la dernière fois que je viens dans votre chaîne puisqu’elle accueille Eric Zemmour […] La limite de la liberté, elle se situe là où commence la loi », a déclaré Valérie Trierweiler. 

    Bravo à vous, Madame de rappeler à @LaurenceFerrari que #Zemmour est un repris de justice multirécidiviste. Votre décision de boycotter @CNEWS, qui ouvre son antenne à un raciste qui prône la haine des musulmans, arabes et noirs vous honore. #

    Merci de cliquer sur ce lien pour écouter le mot de la fin de cet article que nous donnons à valérie trierweiler

    https://twitter.com/i/status/1182789196840345603 

    SOURCE : https://www.nouvelobs.com/medias/20191014.OBS19761/nous-n-irons-plus-sur-cnews-l-emission-de-zemmour-suscite-une-vague-de-boycott.html 

     

     


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