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    Bonne année 2019 à tous les amis de mes blogs, ceux de Facebook et d'ailleurs...

     

    Le dernier coup de minuit va sonner ce soir

     

    2019 sera le passé !!!

     

    Bonne année 2019 à tous les amis de mes blogs, ceux de Facebook et d'ailleurs...

    C'est une tradition mais jamais rien ou rarement

    ne se produit comme on l'aurait souhaité

    Bonne année 2020 à tous les amis

    de mon blog

    de Facebook et d'ailleurs...

    Mais je vous souhaite surtout

    Bonne chance, bon courage et bonne santé

     

    Bonne année 2019 à tous les amis de mes blogs, ceux de Facebook et d'ailleurs...

     

    UN CONSTAT

     

    Le 1er janvier 2020, j’entre

    dans ma dixième année de blogueur 


    Bloguer fait aujourd'hui partie intégrante de ma vie et il m'arrive parfois de me faire peur en imaginant qu'un gros bug irréversible vienne  faire disparaître et réduire à néant près de 10 ans d'efforts, de temps, d'énergie et de passion investis... 

    Mais ce qui est formidable avec cette aventure, c'est que je ne l'a vis pas seul dans mon coin car vous êtes en moyenne 1200 à m'accompagner chaque jour c'est pour moi un moteur extraordinaire pour continuer... encore un peu ! Oui un moteur extraordinaire (malgré l'âge qui s'est empiré, lui aussi de 10 ans... me faisant approcher lentement mais sûrement de l'âge de ma retraite de blogueur). Tiens "la retraite" un mot à la mode en cette fin d'année 2019, nous allons en parler !!!


     Bonne année 2018 à tous mes amis de Facebook et aux autres


     

    *** Un grand, grand, grand merci, du fond

    du coeur, vraiment ! ***


     

     

     

     

    CE QUI M'A PARTICULIèREMENT 

    MARQUé DANS CETTE ANNéE 2019

     

    Bonne année 2019 à tous les amis de mes blogs, ceux de Facebook et d'ailleurs...

     

    Pour les chômeurs, pour les pauvres, pour les sans-abris, pour les réfugiés, POUR LES MIGRANTS, POUR CELLES ET CEUX QUI FUIENT LES GUERRES, le terrorisme ET LES DICTATURES, pour celles et ceux qui ont faim et qui en meurent… je vous offre cette merveilleuse chanson " Le Chiffon Rouge " ce sont mes vœux d’espoir pour un autre monde... de paix, de liberté, d'égalité, de fraternité... "le chiffon rouge" avec la cgt dont j'ai été délégué syndical pendant 40 ans de ma vie professionnelle... a la FILPAC-CGT.

    Bonne année 2020 à tous les amis de mon blog, ceux de Facebook et d'ailleurs...

     

     


    Bonne année 2018 à tous mes amis de Facebook et d'ailleurs...

     

    " Plus personne ne devrait dormir dehors d’ici à la fin de l’année..." avait dit Emmanuel Macron... c'était l'année 2017... Hélas nous sommes obligés de constater qu'au 1er janvier 2020 la situation s'est empirée...

     

     

    et puis c'est aussi 1 année de manifestationS

     

     

    des gilets jaunes :

     

    Bonne année 2020 à tous les amis de mon blog, ceux de Facebook et d'ailleurs...

    Gilets jaunes en France :

     un bilan inquiétant

    11 MORTS ET PLUS DE 4.400 BLESSÉS

    24 de ces blessés ont été éborgnés et cinq ont eu la main arrachée. 

    révèlent le caractère inédit des violences qui ont émaillées les manifestations en France depuis plus d'1 an.

    Bonne année 2020 à tous les amis de mon blog, ceux de Facebook et d'ailleurs...

     Face à la détresse, des violences policières choquantes

    Depuis un an, en France, le nombre et la gravité des blessures lors des manifestations ont atteint des records : vingt-quatre manifestants ont été éborgnées et cinq ont eu une main arrachée.

    Parmi les victimes, se trouvent des manifestants pacifiques mais aussi de simples passants ainsi que des journalistes et observateurs. Le 2 février dernier, c’est un observateur de la Ligue des droits de l’homme qui a dû être évacué à l’hôpital après avoir été touché en pleine tête par un tir de projectile de la police.

    « Cette gestion des manifestations dépasse aujourd’hui le mouvement des Gilets jaunes, comme on l’a vu avec les manifestations du 1er mai et celle des pompiers. Nous-mêmes, nous avons été “nassés” alors que nous étions en mission d’observation lors des manifestations autour du G7. Et lors de la marche pour le climat du 21 septembre 2019, nous avons été gazés alors que nous manifestions pacifiquement. Aujourd’hui, le maintien de l’ordre en France consiste trop souvent à appliquer une répression immédiate et de grande ampleur au point d’entraver les libertés fondamentales."

    Parce qu’elles portent atteinte au droit de manifester pacifiquement, nous condamnons les mesures disproportionnées prises par les forces de l’ordre dans de nombreuses manifestations.  Nous dénonçons fermement l’emploi massif de gaz lacrymogènes, le recours aux techniques de nasses, et l’utilisation des grenades explosives GLI-F4, de grenades de désencerclement et de lanceurs de balles LBD40. 

    Anne-Sophie Simpere, Chargée de plaidoyer Libertés à Amnesty international France.

     

    Grèves et manifestations contre la réforme

    des retraites

     

    Bonne année 2020 à tous les amis de mon blog, ceux de Facebook et d'ailleurs...

     

    La contestation débute avec une forte mobilisation syndicale le 5 décembre 2019, qui se poursuit les jours suivants. En particulier, l'ensemble des syndicats représentatifs de la SNCF et de la RATP appellent à un mouvement de grève reconductible. Les manifestations réunissent entre 806000 (chiffres du ministère de l'Intérieur) et 1 500 000 (chiffres de la CGT) personnes en France… Cette contestation n’a pas cessé, aucune trêve n’est prévue pour les fêtes de fin d’année et un nouvel appel pour des manifestations de grande ampleur le 9 janvier 2020. 

     

     

     

    SOLIDARITÉ

    Bonne année 2020 à tous les amis de mon blog, ceux de Facebook et d'ailleurs...

    "Même ma fille de 10 ans va donner !"

    Qui sont les donateurs des cagnottes en ligne

    en soutien aux grévistes ?

    Près d'1,5 million d'euros ont d'ores et déjà été récoltés via les cagnottes lancées en ligne. Une marque de soutien aux grévistes exprimée par des Français aux profils variés qui, ainsi, ont trouvé un moyen de vivre la grève par procuration.

    Les cagnottes en ligne lancées pour apporter un soutien aux grévistes qui se mobilisent depuis le 5 décembre font le plein. La plus importante, lancée par la branche Info'Com de la CGT, a déjà réuni plus de 1,4 million d'euros, versés par près de 23.000 donateurs. 

    Quel est le profil de ces Français qui participent à ces cagnottes ? Quelles sont les raisons qui les poussent à donner ? Pour le savoir, LCI est allé à leur rencontre. 

    Eric a donné 1000 euros

    Si le montant moyen des dons est de 65 euros, Éric a décidé de mettre une somme plus importante. Celui qui se définit comme "aisé mais pas riche" a décidé de verser 1.000 euros en soutien aux grévistes. "On brise ce que le Conseil de la Résistance a organisé", déplore cet enseignant en histoire dans le supérieur. À défaut de pouvoir faire grève efficacement sur le long terme, il pense avoir trouvé "une bonne manière de participer". 

    "Je veux maintenir ce système"

    Psychologue dans le Morbihan, Franca avoue qu'elle "n'a pas eu le courage" de faire grève. En participant à la cagnotte, elle a trouvé une manière de soutenir celles et ceux qui restent mobilisés. Son compagnon, travailleur indépendant dans la restauration, souligne qu'il "travaille la nuit pour se rendre aux manifs le jour". Très attaché aux "avancées sociales", il estime qu'une participation est "super importante" : "Je veux maintenir ce système", clame-t-il.

    Ce don, le couple en a même parlé durant le réveillon : "Nous voulions mettre 100 euros", racontent les deux Bretons, "mais finalement, en discutant avec la famille, nous avons récolté 50 euros de plus !" Tous deux espèrent qu'avec ces contributions, le mouvement, initié le 5 décembre, va continuer et ajoutent : "Même notre fille de 10 ans va donner !" Née en 2009, elle ne devrait connaître que les règles de fonctionnement du régime universel si les grévistes venaient à ne pas obtenir gain de cause.

    "Faire durer la grève le plus longtemps possible"

    Dans le milieu de la culture aussi, des citoyens se mobilisent. Comédienne, Flora va être directement concernée par la réforme. La jeune femme de 29 ans a effectué "quelques recherches sur le net" pour en savoir plus sur les caisses de grève. La cagnotte, elle a décidé d'y contribuer à hauteur de 200 euros : "J'ai demandé à des proches qui faisaient grève combien cela allait leur coûter ce mois-ci, et j'ai mis une somme équivalente", indique-t-elle afin de fixer le montant de son don. 

    Son statut et son emploi du temps du temps ne lui ont pas permis de faire grève, mais Flora tenait accomplir ce qu'elle qualifie de "devoir". Celles et ceux qui restent mobilisés "mettent en péril leur vie quotidienne", il lui a donc semblé logique de contribuer. "La vitalité politique que nous observons actuellement, la France n'en a pas connue de telle depuis longtemps", analyse la comédienne, pour qui "des mouvements aussi massifs mettent du baume au cœur".

    Dans le public, dans le privé, même chez les retraités

    Les messages laissés en ligne par les participants à la cagnotte témoignent de la diversité des donneurs. On retrouve ainsi de nombreux retraités, à l'instar de Christine : "J'ai quitté à 64 ans et 4 mois et j'ai subi une décote", glisse-t-elle, "battez-vous tenez-bon !", écrit cette ancienne infirmière hospitalière.

    Thierry, un autre donateur, explique qu'il "participe aux grèves dans son entreprise du secteur privé". Il veut aider cette mobilisation : elle "est exemplaire" à ses yeux, "et surtout elle a du poids". Patrice, metteur en scène et directeur de théâtre, acquiesce, "de fissures en fissures", espère-t-il, "le mur va bien finir par s’effondrer". 

     


    Quoi qu'il arrive !!! 


    Bonne année 2019 à tous les amis de mes blogs, ceux de Facebook et d'ailleurs...

     

    Espérons-le !!! 

     

     

     


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    L’algérie

    L’urgence vitale d’écrire notre Histoire

    A condition que le peuple accepte ce président ? Là je demande l’avis des spécialistes… PAR CONTRE VOUS AVEZ RAISON CONCERNANT LES APoLOGISTES DE L’ALGéRIE FRANçaise

    et de ses crimes coloniaux

     

    L’urgence vitale d’écrire notre Histoire

    Racines. Maintenant que la crise est derrière nous. Maintenant que nous avons, enfin, élu notre président de la République. Maintenant que nous sommes en marche vers une nouvelle République. Maintenant que tout le monde admet que la relève générationnelle est imminente. Il apparaît, pour toute âme sensée, qu’il est grand temps de dire à cette génération qui prendra le témoin, d’où nous venons et ce qu’il a fallu consentir comme sacrifices pour parvenir à l’indépendance. Et pourquoi la puissance coloniale, la France en l’occurrence, «joue les prolongations», depuis plus d’un demi-siècle, pour nous remettre nos archives. Un refus masqué par des subterfuges que tout le monde aura compris ce qu’ils cachent réellement.

    Des secrets d’Etat français toujours en vigueur. La preuve ? La toute dernière. Lorsque le président français, Emmanuel Macron, déclare, le 21 décembre dernier, à partir de la capitale de Côte-d’Ivoire que « la colonisation a été une erreur et une faute de la République», il faut avoir eu, comme lui, sous les yeux ces fameux secrets d’Etat contenus dans les archives sous scellés pour avoir les tenants et aboutissants de cette «faute» et de cette «erreur».

    Par contre, lorsqu’il a qualifié la colonisation de «crime contre l’humanité» en 2017 alors qu’il n’était que candidat à la présidence, il lui a suffi de lire Alexis de Tocquevile ainsi que l’histoire de son pays sur les enfumades commises en Algérie ainsi que le nombre d’habitants en Algérie en 1830 et le comparer à celui du 5 juillet 1962 pour s’en convaincre. Mais tout ceci reste à parfaire par une écriture de l’Histoire (avec un grand H) de notre pays. Par nous-mêmes. Cette écriture ne doit pas se contenter de la période de la guerre de Libération nationale du 1er Novembre 1954. Cette guerre n’est qu’une conséquence de causes qui remontent à la Révolution française de 1789.

    D’ailleurs et pour mieux noyer le poisson, les historiens français se sont évertués jusque-là à insister sur cette seule période. Et plus sournoisement, en s’étalant sur ce qu’ils appellent «les luttes à l’intérieur du Mouvement nationaliste» plutôt que mettre en présence les deux parties qui se faisaient la guerre. C’est-à-dire le FLN et l’ALN contre le pouvoir français. Il est inadmissible qu’en 2019, les Algériens continuent d’aborder leur histoire sous ce seul angle. Qui a décidé la colonisation ? Pourquoi et quand ? Pourquoi seulement l’Algérie et pas le Maroc et la Tunisie qui ont été placés sous le régime du protectorat ? Pourquoi ne parle-t-on nulle part du rôle de Talleyrand surnommé «le diable boiteux» qui a occupé plusieurs postes politiques de 1780 à 1834. Homme très influent, il faut lire le livre de Pierre Serval «la ténébreuse prise d’Alger» pour comprendre qu’il était de mèche avec Bacri et Busnach les deux escrocs qui ont monté le prétexte de l’invasion militaire française. On est loin des intérêts de la France.

    Encore une preuve ? Pourquoi différentes étapes ont été programmées ? D’abord il s’agissait d’une expédition militaire dont la mission était «de punir» le dey et de retourner en France. L’expédition vira à l’occupation. Puis à la colonisation et enfin à l’annexion pure et simple. Nous avons des historiens capables de répondre à ces questions et bien d’autres encore. Nous avons des historiens pour décrire les atrocités des militaires français. Nous avons des historiens pour relever que même engagée la parole de la France ne valait rien. Notamment avec l’Emir Abdelkader.

    Nous avons des historiens capables de démontrer que les premiers pirates de l’air sont des français qui, en 1956, ont agi sur ordre de l’administration. Nous n’avons pas besoin d’attendre que la France veuille bien nous remettre nos archives pour écrire notre Histoire. Aucun pays au monde n’a écrit son histoire avec ses côtés sombres. Elle est toujours enjolivée pour préserver la fierté de la population. Il n’y a jamais d’objectivité dans l’écriture de l’Histoire des peuples. Celui qui avancerait le contraire ne serait qu’un fieffé menteur. Aujourd’hui que le passage du témoin est à l’ordre du jour, il nous faudra nous y préparer. Et bien nous préparer.

    L’écriture de l’Histoire est une pièce maîtresse de cette bonne préparation. Pour que la génération qui prendra le relais comprenne pourquoi le danger venant de l’ancienne colonie est bien réel. Qu’il ne relève d’aucune paranoïa comme voudraient le faire croire, à moindre frais, nos ennemis. Que même la France est en danger pour les mêmes faits. Le président français, De Gaulle a échappé à plusieurs attentats à cause de l’Algérie. Il est aujourd’hui considéré comme «traître» par certains milieux de «l’Algérie française». Il faut suivre la haine d’un BHL ou d’un Zemmour pour se convaincre de ne jamais baisser la garde. C’est pourquoi, on peut dire, sans exagérer, que l’écriture de notre Histoire est une nécessité vitale !

    SOURCE : https://www.lexpressiondz.com/chroniques/l-envers-du-decor/l-urgence-vitale-d-ecrire-notre-histoire-317302#commentaires 

    "Je suis du côté du général Bugeaud" :

    Eric Zemmour fait l'apologie des massacres

    coloniaux en Algérie sur CNews

    Mais le 22 janvier prochain il passe

    pour la 3e fois devant le Tribunal

     


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  • «Ça va être une longue course» : les grévistes du 5 décembre 2019 en passant par Noël et le Jour de l’An se sont organisés pour tenir… Longtemps !!!

    «Ça va être une longue course» : les grévistes du 5 décembre 2019 en passant par Noël et le Jour de l’An se sont organisés pour tenir… Longtemps !!!

    Le gouvernement n’a pas réussi son pari : il n’y aura pas eu de trêve de Noël ni du Jour de l’An pour les grévistes qui s’opposent au projet de réforme des retraites. Les initiatives foisonnent, la mobilisation s’ancre à la SNCF et à la RATP. Mais les opposants ont presque trois semaines de grève derrière eux. Sans horizon pour le moment… Mais avec eux nous irons jusqu’au bout !!!

    Trêve de plaisanteries

    Nous avons supporté depuis plus de deux ans les petits jeux de la macronie en folie. Ils se sont bien amusés à détruire ce qui pouvait encore l’être, en particulier les droits acquis par de nombreuses mobilisations, voire de révoltes populaires. Nous avons pris acte de la surdité des pouvoirs en place. Nous passons à l’offensive.

    Ce n’est pas bien d’énerver les gens. On a vu cela souvent dans l’Histoire du Monde. Tu pousses le petit peuple à bout et ça te revient dans la tronche comme un boomerang. À la fin, même si ça doit faire beaucoup de morts, les salauds paient. 

    Sans dévoiler tous les secrets des luttes en cours (nous laissant imaginer une grandiose explosion finale), il nous a semblé bon de prévenir, un peu comme les sommations d’avant gazage. On peut toujours faire mine de ne rien entendre, mais quand ça pète, il est déjà trop tard. Il est risible, mais désormais fatigant, de subir la désinformation organisée en haut lieu et répandue via les sphères médiatiques à l’affût de cerveaux encore disponibles. Nous utilisons désormais nos méninges à de bien meilleurs desseins.

    Les grèves sont de plus en plus suivies, même en cette période de fête religieusement commerciale et de célébration du changement de décennie. Certains grévistes ne sont pas officiellement déclarés, car ils ont choisi l’arrêt de travail médical, afin de ne pas tout perdre et de pouvoir alimenter les caisses de grève (Voir aussi adresses dans la rubrique commentaires). La solidarité bat son plein avec plusieurs millions d’euros récoltés dans tout le pays. Au-delà de la grève, les actions s’étendent. Ainsi, deux des huit raffineries du pays sont à l’arrêt complet, et les autres fortement perturbées. Une dizaine de dépôts de carburants sont d’ores et déjà bloqués. L’étau se resserre.

    Il en va de même pour certaines usines à exploiter les désœuvrés, avec une priorité pour les entrepôts des géants de la distribution, comme celui d’Amazon, privé d’électricité tout une nuit à la veille du plus gros chiffre d’affaires de l’année. Les centrales d’achats et autres temples de l’inutile ne sont pas en reste, et si la nourriture n’a pas toujours pu sortir gratuitement pour garnir les réveillons, l’électricité a été rétablie chez quelques-uns des plus démunis. Le libre passage aux caisses n’attend plus que la mobilisation des caissières avant qu’elles ne soient totalement remplacées par des automates. Les femmes sont nombreuses à ne plus avoir grand-chose à perdre.

    Côté transports, c’est la pagaille, mais rien à côté de ce que nous allons vivre dans les semaines à venir, quand chacun aura participé à la pénurie de carburant. Les routiers n’auront même plus le choix. Pour les retours de congés, rien n’est garanti aux otages du système. Ceux qui en ont les moyens pourront toujours payer leur billet quatre fois son prix, s’il n’y a plus de gasoil et qu’à la reprise de janvier, le personnel manque à l’appel, ça leur fera une belle jambe ! Dans les villes, les quelques métros, bus ou tramways encore en circulation ne suffiront pas à casser le bel élan hivernal des chauffeurs et mécanos des régies. Il va devenir de plus en plus compliqué de se rendre à son travail et nous envisageons donc sérieusement d’abolir cette invention asservissante.

    Le 24 décembre, les danseuses de l’Opéra de Paris ont offert aux Parisiens un ballet sur le parvis du palais Garnier devant des banderoles annonçant leur grève et alertant sur la culture en danger. D’autres opéras, la Comédie française, le personnel de la BNF, le chœur de Notre-Dame, ou encore Radio France poursuivent les grèves, avant, pendant, et après Noël. Des artistes prennent enfin la parole, ou c’est désormais qu’on la leur laisse. Via quelques journalistes résistants et des intellectuels ayant voix au chapitre, une prise de conscience de la catastrophe gouvernementale semble s’éveiller chez les éditocrates et autres candidats à la pige.

    Nous pourrions continuer la liste de ceux qui se défendent, tels les enseignants, les urgentistes, les infirmières, les médecins, les pompiers, les étudiants, les avocats, les dockers, les agriculteurs, et ajouter les autres, ceux qui ne sont rien, mais qui font le tout.

    Le coup des retraites a fait déborder le vase du pays en ébullition, et quand bien même, la réforme serait amendée, voire supprimée, le mal est fait, le président n’est plus. L’homme est perdu, ravagé par ses échecs successifs et ses minables collaborateurs. Une nouvelle fois réfugié au Fort, après un anniversaire ivoirien aux relents d’un autre temps, il prépare le discours traditionnel, mais il n’a plus rien à nous souhaiter pour l’année à venir que son départ.

    SOURCE : https://blogs.mediapart.fr/zazaz/blog/251219/treve-de-plaisanteries 

     

     


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  • Je propose le boycott du discours du nouvel an de Macron mardi soir par l'extinction de nos téléviseurs 1/4 d'heure à partir de 20 heures. 

     

    Nous sommes vivants et ils sont morts

    Pas étonnant que le problème des retraites préoccupe peu ceux qui nous dirigent : ils sont tous déjà morts (avec de confortables revenus post-mortem). Alors pour saluer cette future année de grève générale, d’insurrection et de joie, j’ai envie de célébrer tout ce qui nous rend, nous, vivants. Et en lutte pour le rester, jusqu’à la victoire. Et sans trêve de Noël.

    Nous sommes vivantes et vivants, parce que leur vieux monde se décompose, qu’ils ne s’en rendent pas compte, mais que nous, nous voyons leurs vieux corps encravatés, vieux dès leur sortie des Grandes Écoles, vieux de n’être pas encore nés au monde, croupir et s’avachir sous leurs vieilles coupoles, dans leurs vieux bureaux et leurs vieilles structures, se racornir et flétrir devant les micros où ils viennent nous dire à nous, nous qui sommes vivants, nous qui aimons et luttons, que le monde bouge et que nous devons suivre sa marche alors qu’ils sont plantés en terre comme de tristes arbres morts, de mesquines bornes automatiques hors-service dépassant au milieu d’un parking à l’abandon.

    Nous sommes vivants, parce que ce n’est pas facile, mais c’est tout de même beau, de garder le sourire au milieu des gaz lacrymogènes. A Lyon, les policiers ont fait sauter toutes les dents d’un passant d’un coup de matraque. Peine perdue. Il est vivant, il sourira encore longtemps. Eux sont tristes. Tristes comme la mort.

    Et Zineb ? Et Steve ? Ils sont vivants, comme Adama, comme tous.tes les autres, vivants en nous, en celles et ceux qui luttent pour demander justice. Bien plus vivants que les zombies qui ont tenté de faire taire en eux l’étincelle de vie. Sans y parvenir. La mort véritable, c’est l’oubli. Et il n’y aura jamais pour nous, envers eux, ni oubli, ni pardon.

    Nous sommes vivants, parce que Geneviève est en vie. Et qu’elle n’est pas la seule : nombreux.se sont celles et ceux qui ont survécu. Et qui, elles et eux non plus, n’oublieront pas.

    Nous sommes vivants, et ils sont morts, parce que plus rien ne vit dans leurs phrases creuses, dans leurs voitures avec chauffeur, dans leurs palais ministériels, dans leurs pupitres de conférence de presse, dans leurs ridicules petites cravates pointant leur virilité complexée (ou pas), dans leurs grotesques agitations pour désespérément tenter de faire croire qu’ils sont là et qu’ils vivent, dans leur pathétique refus du tombeau, dans leur déni de la crémation qui en deviendrait touchant s’il ne les poussait pas à autant de violence, à autant de sauvage brutalité dans leur incapacité à mourir enfin, et à enfin nous laisser vivre.

    Nous sommes vivants, parce que nous avons pour nous les armes de la solidarité, du partage, de l’écologie sociale, de l’autogestion, de la démocratie directe, de la grève générale, du municipalisme libertaire, de l’occupation, des comités de quartiers, des assemblées populaires, bref de tout ce qui nous aide à communier ensemble dans ce simple fait d’être en vie et de refuser la loi des morts, et de recréer autour de nous ce monde vivant qu’ils ont essayé de détruire.

    Nous sommes vivantes, vivants, et ils sont morts.

    SOURCE : https://blogs.mediapart.fr/macko-dragan/blog/251219/nous-sommes-vivants-et-ils-sont-morts 

     


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  • RETRAITES : vers une rupture historique ?


    RETRAITES : vers une rupture historique ?

    La réforme des retraites annoncée en 2019 a provoqué depuis plusieurs semaines un mouvement social opposé à la réforme des retraites, sommes-nous face à une rupture historique ? La question est posée à Michel Pigenet, historien, Professeur émérite d'histoire contemporaine. La réalisation est de Jeanne Menjoulet.

    Cette vidéo est produite par le Centre d'Histoire des mondes contemporains.

    Deux documentaires d'une durée d'une heure sont par ailleurs en préparation pour le début d'année 2020. "Une histoire du salariat" et "Retour sur l'histoire des retraites", ils seront produits par le CHS à l'occasion de la publication de "Le prix du travail" (Editions de la Sorbonne, 2019) 

     


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  • Le plus beau cadeau de noËL :

    L’échec du plan macron

    De destruction de notre système

    De retraite ! 

     


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    L'éloge des godillots :

    "Je fais à la France le don de mes retraites pour atténuer son malheur"

    L'éloge des godillots  "Je fais à la France le don de mes retraites pour atténuer son malheur" insultant les syndicats

    Quel courage ! quelle abnégation ! quel sacrifice ! Et quel exemple ! Si ce n’est pas de la solidarité, peut-être même de la compassion… ou alors je n’y connais rien dit le président des godillots ! Emmanuel Macron renonce dès aujourd’hui à sa retraite de président, il refuse aussi de siéger au Conseil constitutionnel...

    Si ce n’est pas de la solidarité, peut-être même de la compassion… disent les godillots de la majorité présidentielle ajoutant : C’est un message envoyé à la CGT, à FO, à l’UNSA et à la CFDT, tous des pisse-vinaigre qui refusent de faire une pause des grèves et manifestations pour les fêtes de fin d’année, Emmanuel Macron renonce dès aujourd’hui à sa retraite de président, il refuse aussi de siéger au Conseil constitutionnel, il abandonne ainsi pas moins de 216 000 euros de revenus annuels cumulés.

    Ce qui représente tout de même 180 SMIC nets pour une seule année…ça force le respect…

    Euh désolé pas moi, ce n’est que de la com’ !!!

    Sachant que le président Macron aura 45 ans à l’issue de son actuel mandat, sachant également que son espérance de vie est de 83 ans, ce sont 8 208 000 euros que les actifs français n’auront pas à sortir de leur poche pour payer un ex à ne rien faire.

    Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire JE SAIS

    Seulement, plus je cherchais, et puis moins j' savais.

    Il y a 80 coups qui ont sonné à l'horloge.

    Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge ?

    Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS !

    Mais ce n’est que de la com’ le maréchal président sait très bien que s'il n'est plus président à l'élection de 2022 celui qui arrivera va encore changer la réforme des retraites…

    C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le SAIS... ! 

    Merci Jean Gabin de m'avoir soufflé ces paroles.

    Et voici le bouquet de feu d’artifice !!!

    Plutôt le bouquet de la com’ électoraliste 

     

    Emmanuel Macron: “Le colonialisme fut une erreur profonde, une faute de la République”

     

    Emmanuel Macron veut dépoussiérer la relation de la France avec l’Afrique. Symbole le plus frappant : l’annonce faite samedi lors de sa visite en Côte d’Ivoire : la fin du franc CFA. Cette monnaie est perçue sur le continent comme l’un des derniers vestiges de ce qu’il est de coutume d’appeler la “Françafrique”. La décision a été actée par le président ivoirien Alassane Ouattara. Le président français en a profité pour rappeler sa position sur le colonialisme. “Trop souvent aujourd’hui la France est perçue avec un regard d’hégémonie où les oripeaux d’un colonialisme qui a été et qui fut une erreur profonde, une faute de la République” a déclaré le chef de l’État français.

     


     

    Mais cette com’ là nous la connaissons déjà

    depuis 2017 rappelez-vous...

     Et puis ça  a changé quoi ?

     

    Emmanuel Macron en Algérie :

    "La colonisation est un crime

     contre l'humanité"

    C'est ce qui s'appelle une fantasmagorique correction.  En déplacement en Algérie, Emmanuel Macron a accordé un entretien à la chaîne privée Echorouk News où il revient sur une interview publiée dans Le Point en novembre 2016, où il évoquait des "éléments de civilisation" apportés par la colonisation française.   

    Trois mois après, le candidat à l'élection présidentielle regrette des propos "sortis de leur contexte". "Il est impossible de faire la glorification de la colonisation", estime l'ancien ministre de l'Économie, qui explique l'avoir "toujours" considérée comme un "acte de barbarie".

    "La colonisation fait partie de l'histoire française, c'est un crime contre l'humanité, une vraie barbarie. Ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l'égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes", reconnait-il à l'égard des personnes qui auraient pu lire "ses propos comme niant la barbarie". "En même temps, il ne faut pas balayer tout ce passé" tempère t-il cependant, citant la formule "La France a installé les droits de l'Homme en Algérie, mais elle a oublié de les lire".



     

    MACRON VEUT ÉVITER LA "CULTURE 

    DE LA CULPABILISATION"


    Rappelant la situation des "pieds noirs", le fondateur d'En Marche poursuit : "Il y a eu des crimes terribles mais je ne veux pas qu'on tombe tout en reconnaissant ce crime sur la culture de la culpabilisation sur laquelle on ne construit rien". "Il y a des femmes et des hommes qui ont voulu faire une autre histoire. Ils ont échoué, mais il y en a eu".
     

     


    Que de la com' tous dans le rue on continue la lutte contre la réforme

    des retraites et on ira jusqu'au bout !!!

     

     


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    Emmanuel Macron renonce à sa retraite de président... un simulacre d'exemplarité

    Le tout pour le tout !

    Macron renonce à sa retraite

     de président de la République…

    Saperlipopette quel sacrifice… Non, ce n’est pas un coup politique ! Mais qui donc peut croire à la sincérité d’une telle annonce ? Macron ne renonce à rien car il n’a besoin de rien : Une retraite dorée l’attend depuis longtemps 

     

     

    Emmanuel Macron renonce à sa retraite

     de président... un simulacre d'exemplarité

    Emmanuel Macron renonce à sa retraite de président... un simulacre d'exemplarité

    On apprend par Le Parisien qu'Emmanuel Macron renonce à sa retraite de président. Peut-on voir dans cette information autre chose que de la communication aussi creuse qu'inconséquente ?

    Rappelons que notre président (l'un des plus mal élu de la cinquième République) est déjà millionnaire et ce depuis plusieurs années. Son passage par la très sulfureuse banque Rothschild y est pour beaucoup. Emmanuel Macron a-t-il alors besoin de sa retraite présidentielle une fois qu'il ne résidera plus au palais de l'Élysée? La réponse tombe sous le sens : NON.

    D'autant que le montant alloué aux anciens présidents de la République est pour le président actuel, au regard de l'étendue de son patrimoine et de ses actifs financiers, un simple argent de poche. Donc pas de quoi arracher une larme au Français moyen qui lui, a toutes les bonnes raisons du monde de s'inquiéter pour sa propre retraite étant donné la fin probable du système de retraite par répartition voulue à tout prix pour notre très riche président.

    Et si le message d'une telle annonce est de montrer que ce dernier ferait des sacrifices dans le sillage des efforts demandés à sa population, on ne saurait qu'inviter vivement Emmanuel Macron à changer très vite les responsables en charge de la communication présidentielle. Car non seulement, cela ne convainc aucunement quant au supposé effort concédé par notre golden boy national, mais en plus, cela met à nu une tentative désespérée de l'exécutif de faire basculer l'opinion en faveur du régime universel des retraites qui, rappelons-le, est massivement rejeté par plus de 65 % des Français.

    Même BFM avec ses liens connivents avec les grands instituts de sondages n'arrive plus à masquer la défiance du peuple contre cette mesure qui s'annonce dévastatrice pour la solidarité inter-générationnelle. Alors, que le président le plus impopulaire de la cinquième République renonce à sa retraite de président, personne ne sera ému et autant même parler d'un non-événement. Un non-événement qui, malgré tout, en dit long sur la vacuité communicationnelle de l'équipe élyséenne.

    Les Français en tout cas ne s'y trompent pas car une telle décision ressemble bien, selon la formule employée par le président lui-même face à Marine Le Pen lors du débat de l'entre-deux-tours, à de la simple poudre de perlimpinpin. Rien de plus.

    SOURCE : https://blogs.mediapart.fr/wael-mejrissi/blog/221219/emmanuel-macron-renonce-sa-retraite-de-presidentun-simulacre-dexemplarite

    "Carabistouille", "poudre de perlimpinpin", "chicaya"... Ces expressions rétro utilisées par Macron peuvent être utilisées à lui-même… Mais rappelez-vous de son débat avec Marine Le Pen… Il espère nous (re) faire le coup en 2022…

     


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  • La macronie : l’envie de vomir

    Un article d’Henri POUILLOT

    La macronie : l’envie de vomir  Un article d’Henri POUILLOT  Record de "démissions" au gouvernement

    Record de "démissions" au gouvernement

    Jamais depuis 1958 et cette "nouvelle" constitution, en 2 ans seulement, aucun gouvernement n’avait connu autant (12) de "démissions" de ministres, secrétaires d’état.... presque tous pour des questions d’éthique : conflits d’intérêts privés et leur fonction ministérielle. Plusieurs sont déjà mis en examen pour cela, malgré la lenteur de l’administration judiciaire pour examiner ce type de dossiers alors que les procédures peuvent être très rapides pour de simples manifestants.

    La macronie : l’envie de vomir  Un article d’Henri POUILLOT  Record de "démissions" au gouvernement

    La macronie : l’envie de vomir  Un article d’Henri POUILLOT  Record de "démissions" au gouvernement

    La macronie : l’envie de vomir  Un article d’Henri POUILLOT  Record de "démissions" au gouvernement

    La macronie : l’envie de vomir  Un article d’Henri POUILLOT  Record de "démissions" au gouvernement


    Le nouveau "Monsieur Retraites" de ce gouvernement semble lui aussi avoir été sélectionné pour son expérience de patron zélé : licenciement d’une caissière pour une erreur de 0,80 € !!!
    Nombeux sont les ministres qui viennent d’avoir eu un redressement fiscal !!!
    Faut-il en déduire que, sous la macronie, plus vous êtes doués pour ruser avec la légalité, l’éthique, la morale publique..., plus vous avez de chances de pouvoir obtenir un fauteuil de ministre ?
    C’est l’exemplarité même... 

    Les régimes spéciaux, des privilèges ?

    La pseudo uniformité, égalité de droit à la retraite, à la sauce macronienne démontre que ces technocrates, ces nantis, ne connaissent pas la pénibilité de certains métiers.

    Les cheminots des privilégiés ?

    Un exemple : j’habite à Trappes depuis plus de 50 ans, sur le mur de l’Eglise figure cette liste des victimes de la guerre 1939-45

    La macronie : l’envie de vomir  Un article d’Henri POUILLOT  Record de "démissions" au gouvernement

     
    Plus de 100 noms y figurent, alors que cette ville comptait moins de 5.000 habitants, une majorité de cheminots, de familles cheminotes. Trappes était un centre ferroviaire très important à l’époque, et un foyer de résistance contre le nazisme dans cette période. Le combat de ces cheminots a aussi participé à la construction du programme du CNR (Conseil National de la Résistance) dont sa mise en application, dans un pays ruiné, a permis la Sécurité Sociale, le système de retraite par répartition, la nationalisation des banques, de l’EDF..., un progrès social très important, dont nous pouvons encore partiellement bénéficier, même si depuis quelques gouvernements au service de la finance tentent de les remettre en cause. Ces cheminots qui ont tant donné (dans cette période 1939/45 c’est sans doute l’une des corporations qui a le plus payé un très lourd tribut pour ce combat) dont les conditions de travail sont autrement pénibles, physiquement, que celles des banquiers bénéficient de compensations logiques.
    Il n’est pas admissible de considérer que les conditions de départ à la retraite soient uniformes quelque soit le métier, les conditions de vie au quotidien. L’espérance de vie d’un manoeuvre, même actuellement, est bien moins élevée que celle d’un cadre. Ne pas tenir compte de cette évidence est pur cynisme de la part de nantis.
    D’ailleurs, déjà le pouvoir accepte un statut spécial pour le policiers, les gendarmes, les militaires... C’est bien la démonstration de la nécessité de tenir compte de spécificités de métiers !!!
    Parler de privilèges est ignoble, c’est tenter de vouloir provoquer des divisions au sein du monde du travail pour pouvoir spolier l’ensemble. Ce système proposé revient en effet à permettre à la finance (via des fonds de pensions - modèle anglo-saxon) de spéculer sur les cotisations ainsi prélevées.

    Qui porte la responsabilité des difficultés ?

    N’est-ce pas la macronie et son gouvernement qui sont responsables du déclenchement de ce mouvement de grève ? Tous les sondages, les uns après les autres, indiquent que la majorité des Français refusent ce changement qui va mettre en cause leur future retraite, avec une perte substantielle pour beaucoup.
    Travailler plus longtemps est un non-sens. Il vaut mieux payer un retraité qu’un chômeur (un slogan ancien qui mériterait d’être repris). Le progrès technique ne doit-il pas profiter à mieux vivre ? Plus longtemps ? Combien de personnes de plus de 50 ans ont les pires difficultés à retrouver un emploi s’ils se retrouvent au chômage ? Vouloir allonger l’âge de départ à la retraite, c’est accentuer ce phénomène.
    L’expérience du mouvement des gilets jaunes montre la conception du pouvoir macroniste de concevoir son dialogue. C’est : "parle toujours, tu m’intéresses", mais rien ne changera, puisque c’est décidé !!! Et, à ce jour, c’est le même mépris de l’expression de la volonté populaire, le Gouvernement en phase avec l’Elysée ne cesse d’affirmer qu’elle n’a aucune intention d’entendre les grévistes. Son espoir serait que l’opinion publique se divise.

    La macronie, c’est bien un "pognon de dingue" mais toujours plus pour les plus nantis, prélevé sur le dos des plus modestes. C’est aussi un mépris systématique de ceux qui ne sont pas les premiers de cordée. 

    Pourquoi le Président ne réunirait-il pas les sans-abris pour leur offrir un repas de Noël comme il vient de le faire pour les militaires envoyés en Afrique soutenir les dictateurs mis en place par cette politique de Françafrique ? 

     


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    A la SNCF les bases UNSA et CFDT

    désavouent Laurent BERGER et L. ESCURE :

    fissure dans la collaboration avec MACRON !

     

    A la SNCF les bases UNSA et CFDT désavouent Laurent BERGER et L. ESCURE : fissure dans la collaboration avec MACRON !

    Il y a encore quelques heures les médias macroniens  claironnaient  et proclamaient la division syndicale qui allait mener à la fin de la grève et à la "sortie de la crise" :  Laurent BERGER et  le secrétaire général de l’UNSA ferroviaire , second syndicat de la SNCF en appelaient à la pause pour les vacances de Noël.

    PATATRAS !

    Et les bases de la CFDT et celles de l'UNSA rejettent la pause et appellent avec leurs camarades de la CGT, de SUD Rail... à la poursuite de la grève.

    Et c'est l'unité de lutte qui l'emporte sur les divisions et ceux qui les provoquent et les entretiennent pour tenter de faire passer en force leur contre-projet !

    C'est une très forte et bonne nouvelle qui montre que la volonté des médias et du pouvoir d'installer le syndicalisme de compromission avec la politique de régression et de casse sociale se heurte  à la détermination des travailleurs de ne pas céder.

    NON messieurs, mesdames du journalisme de complaisance Laurent BERGER n'a pas la clé de résolution de l'affrontement actuel : ce sont les travailleurs, les organisations à leur côté et la lucidité de l'opinion publique sur les enjeux actuels qui ont la solution, la seule solution qui vaille !

    LE RETRAIT du projet macronien ! 

    A la SNCF les bases UNSA et CFDT désavouent Laurent BERGER et L. ESCURE : fissure dans la collaboration avec MACRON !

    L’UNSA-ferroviaire, deuxième syndicat de la SNCF, a appelé à faire une pause dans la grève, mais la base a décidé de continuer la lutte aux côtés des autres syndicats et de leurs camarades en lutte.  


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  • Encore Zemmour !!! me direz-vous… Désolé ce raciste islamophobe, ce repris de Justice déjà condamné 2 fois pour provocation à la haine raciale et qui passe de nouveau en jugement le 22 janvier prochain, vient une nouvelle fois d’insulter l’Algérie. Mais rassurez-vous je vais vous épargner le calvaire de visionner toute la vidéo ci-dessous, mais seulement 5 mn, de la 16e mn à la 21e mn.

    Encore Zemmour !!! me direz-vous… Désolé ce raciste islamophobe, ce repris de Justice déjà condamné 2 fois pour provocation à la haine raciale et qui passe de nouveau en jugement le 22 janvier

    France : Eric Zemmour réagit à l’élection de Tebboune et insulte une nouvelle fois l’Algérie

    Algérie – Le polémiste controversé a réagi à l’élection de Abdelmadjid Tebboune, et en a profité pour « s’attaquer » à l’Algérie.

    En effet, lors de l’émission « Face à L’info » sur la chaîne française CNews; le polémiste et écrivain controversé, Eric Zemmour a réagi à l’élection du nouveau président Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’Etat algérien et a profité de l’occasion pour lancer des « piques » à l’Algérie, pays de ses ancêtres mais qu’il ne porte, visiblement pas, dans son cœur.

    « L’Algérie est complètement bloquée depuis prés de 60 ans. Le FLN a pris le pouvoir depuis indépendance et il ne l’a jamais lâché. C’est une caste au pouvoir qui le pille et qui est une grande entreprise de prédation de la rentre pétrolière. »; a-t-il claironné d’emblée.

    « L’Algérie, c’est le pays le plus mal géré du monde »

     selon Zemmour

    En effet, le polémiste se lance au quart de tour dans une longue tirade sur un sujet qui revient souvent dans sa bouche. « L’Algérie c’est une caste au pouvoir qui prend tout l’argent et qui donne des bribes. Quand elle a un problème elle insulte la France et laisse partir un peu d’immigrés pour ouvrir la cocotte minute et c’est la France qui le reçoit »; a-t-il affirmé avant d’ajouter : « C’est ça l’Algérie, c’est le pays le plus mal géré du monde. […] Elle exporte que du pétrole et du gaz et elle importe tout, même le blé. Elle ne produit rien qui soit rentable. »

    Concernant le « clash » entre Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron par médias interposés suivis de communiqués de presse contradictoires ; Zemmour estime que la réaction de Tebboune est un coup « classique ».

     « La guerre contre la France est la seule source de légitimité du pouvoir algérien depuis les années 60 pour justifier cette prédation de haut vol. Vous savez que l’hymne national algérien est le seul hymne qui désigne dans ses propres mots un adversaire, en l’occurrence la France ? […] C’est un jeu sans fin. Je vous le dis, les dirigeants du FLN sont les rois pour jouer à ça. Ça leur permet d’occulter leur médiocrité. » a-t-il affirmé.

    Pour rappel, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a récemment mis en demeure la chaîne CNews, en la rappelant à l’ordre, suite aux propos tenus par Eric Zemmour sur l’islam et la guerre d’Algérie.

     


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  • FRANCE : ERIC ZEMMOUR S'EN PREND VIOLEMMENT À L'ALGÉRIE ET AU FLN


    Le président français Emmanuel Macron s’est rendu au domicile de Mme Audin le 13 septembre 2018, pour lui remettre une lettre dans laquelle il reconnaît que le mathématicien et militant Maurice Audin est « mort sous la torture du fait du système institué alors en Algérie par la France ».

     

    En pleine tempête concernant les grèves et les manifestations contre la réforme des retraites voici qu’un journal algérien rappelle l’une des rares décisions positives qu’a prise Emmanuel Macron en reconnaissant la responsabilité de la France sur la mort de Maurice Audin c’était en 2018. Ce journal rappelle aussi que lors d’une émission sur RTL Eric Zemmour s’en était pris violemment à l’Algérie et au FLN.

    Je voudrais rappeler aussi que la guerre d’Algérie, pour les uns ou la guerre d’indépendance pour les autres a eu pour conséquence la mort de 450000 à 1 million 500000 Algériens (selon les sources) et à 30000 Français.

    Enfin je tiens à souligner qu’Eric Zemmour est attendu à la barre le 22 janvier prochain, quatre mois pile après son discours, qui avait été retransmis en direct sur LCI. Par le passé, Eric Zemmour a déjà été condamné à deux reprises pour provocation à la haine raciale.

    Guerre d’Algérie : « on n’a rien fait de mal »

    dit Eric Zemmour

     

    FRANCE : ERIC ZEMMOUR S'EN PREND VIOLEMMENT À L'ALGÉRIE ET AU FLN

     

    Le journaliste et écrivain français controversé Eric Zemmour s'en est une nouvelle fois pris à l'Algérie, suite à la reconnaissance du président français Emmanuel Macron de la responsabilité de son pays dans la mort de Maurice Audin, disparu en 1957 pendant la guerre de libération nationale. 

    Intervenant sur les ondes de la Radio RTL, Eric Zemmour a ainsi estimé qu'« il n'y avait pas de responsabilité de la France » dans la mort de Maurice Audin. « En décembre 1956 il y avait eu 122 attentats (...) chaque jour des femmes et des enfants mouraient dans la rue (...) sans parler des centaines, des milliers de musulmans qui étaient torturés et égorgés » a dit d'emblée le journaliste controversé. « Nous étions dans une guerre, une guérilla contre des terroristes » a-t-il ajouté.

    « On n'a rien fait de mal, c'était légal, il fallait arrêter ce terrorisme inouï » a encore dit Eric Zemmour en évoquant les opérations du FLN pendant la bataille d'Alger, au cours de laquelle Maurice Audin, fervent militant engagé pour la lutte d'indépendance fut porté disparu. « En parlant de ce monsieur Audin (...) qui est mort dans des conditions horribles, j'ai envie de dire que tous ces gens qui étaient alliés au FLN étaient alliés à des terroristes, à des gens qui tuaient des français [et] qui ont porté les armes contre la France » a encore déclaré le journaliste controversé.

    À rappeler que la reconnaissance officielle de la part d'Emmanuel Macron de la responsabilité de la France dans la mort de Maurice Audin a suscité des réactions mitigées. 

    SOURCES : https://archives.observalgerie.com/politique/france-eric-zemmour-sen-prend-violemment-a-lalgerie-et-au-fln-video/


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    Macron ça sent le sapin !!!

     

    Macron ça sent le sapin !!!

     

    Malgré les soucis que peut causer la grève des transports  à la population, plus des deux-tiers de celle-ci soutiennent le mouvement social. On comprend l'exaspération de Macron et de son gouvernement face à cette situation.  

    Une seule issue pour le pouvoir : casser la grève.

    Mais comment ? 

    La CFDT  étant  restée en dehors - sauf ses syndicats SNCF et RATP - la confédération ne peut pas briser le mouvement social du dedans.  

    Aussi Macron, Philippe et le Medef  ont fait appel à leur Berger pour trouver une solution : faire entrer la CFDT dans la grève pour tenter de casser celle-ci en l’en sortant. 

    Fallait-il encore une bonne raison à cette centrale de rallier le mouvement.   

    Chacun se souvient de la déclaration de Berger sur la fameuse" ligne rouge" à ne pas franchir par le gouvernement : fixer l'âge pivot à 64 ans pour bénéficier d'une retraite entière. 

    Mais le souci premier de Macron est de casser le système par répartition et de lui substituer la retraite par points, avec l'objectif que celle-ci conduise chacun à rechercher un appoint nécessaire avec une assurance privée. 

    C'est depuis toujours l'objectif de ce secteur : se substituer au système par répartition, compte-tenu du magot que représente, pour les fonds d'investissement, l'apport de la masse des cotisations des retraités. 

    Donc, pour le pouvoir, l'âge pivot à 64 ans n'est qu'un moyen supplémentaire de faire des économies. Par contre, c'est le chiffon rouge pour la CFDT, qui n'a rien contre le système par points. 

    Rien de plus facile pour le gouvernement que de franchir la ligne rouge en agitant le chiffon et permettre à Berger de jouer les effarouchés rejoignant le mouvement social... 

    Pour mieux en sortir dès que Philippe aura – provisoirement – retiré l'âge pivot de son programme. 

    Le Premier ministre donne crédit à ce scénario quand il dit souhaiter reprendre langue avec les syndicats pour « négocier » à partir de sa déclaration de mardi dernier, présentée alors comme la version définitive des décisions gouvernementales en matière de retraites. 

    Le passé ne plaide pas en faveur de la CFDT. Mais Berger ne peut rien faire entendre à ses syndicats RATP et SNCF très remontés. 

    L'ampleur de la colère populaire qui s'exprime par le mouvement social et le soutien massif de celui-ci dans l'opinion, ne permettra pas la division des salariés et des retraités engagés dans cette bataille. 

    Car la victoire est dans l'union.

    Macron ça sent le sapin !!! 

     



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  • PAS DE CADEAUX

    POUR LES MENTEURS

    DU GOUVERNEMENT

    Celui-ci a préféré se barrer mais il reste tous les autres...

     

    Langue de bois, mensonges, foutage de gueule, mépris... Ce gouvernement et ses communicants ont ruiné la crédibilité de la parole publique. Comment leur faire confiance quand ils "invitent" à cesser la grève pour dialoguer ?

     


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  • Réforme des retraites : Immense mobilisation interprofessionnelle  ce mardi 17 décembre !

    Réforme des retraites :

    Immense mobilisation interprofessionnelle

    ce mardi 17 décembre !

     

    Réforme des retraites : Immense mobilisation interprofessionnelle  ce mardi 17 décembre !

    À l’appel de tous les syndicats de travailleurs, des millions de personnes se sont mises en grève ce mardi 17 décembre contre l’infâme projet de réforme des retraites du gouvernement Macron.

    Des actions de blocage ont eu lieu partout sur le territoire de l’État français : de nombreux lycées et de nombreuses universités étaient bloqués un peu partout dans le pays, des dépôts de bus ont été bloqués à Paris et à Lyon notamment, le port pétrolier de Lyon était bloqué, des coupures ciblées d’électricité ont eu lieu dans différentes villes à l’initiative de la CGT énergie etc.

    Des manifestations ont également eu lieu dans toutes les grandes villes de l’État français, et elles ont rassemblé au total 1800000 personnes selon les organisations syndicales. (Je ne citerai le chiffre des menteurs professionnels qui est de 615000, par honnêteté intellectuelle, même si le vrai chiffre se situe, peut-être un peu en-dessous de celui annoncé par les organisations syndicales, ce qui est important c’est que les manifestations du 17 décembre étaient plus importantes que celles du 5 décembre).  Dans le détail, ces manifestations ont rassemblé 350000 personnes à Paris, 45000 personnes à Lyon, 60000 personnes à Bordeaux, 120000 personnes à Toulouse, 20000 personnes à Brest, 25000 personnes à Saint-Étienne, 15000 personnes à Nancy, 33000 personnes au Havre, 20000 personnes à Caen, 30000 personnes à Lille, 20000 personnes à Clermont Ferrand, 18000 personnes à Rennes, 30000 personnes à Nantes ou encore 15000 personnes à Limoges.

    Cela faisait des années que des manifestations n’avaient pas rassemblé autant de Monde au sein de l’État français. Cela montre la détermination des masses populaires à ne plus subir la politique anti-sociale de Macron et à lutter jusqu’au retrait total de l’odieux projet de réforme des retraites.

    Le mouvement social contre la réforme des retraites n’est pas près de s’arrêter, et de nouvelles manifestations sont d’ores et déjà prévues pour ce jeudi 19 décembre ! Et pas de trêves à Noël !!!

    Je prévois la suite du feuilleton sur la bataille des retraites. Et mon petit nez me dit que Laurent Berger va trahir le mouvement, comme l’avait fait Nicole Notat en 1995 et François Chérèque, en 2003. Surtout quant on voit les derniers exploits du chef de la CFDT : il a à peine fait une demi-heure à la manifestation d’hier. Quand on sait qu’il ose demander une augmentation des cotisations, pour éviter la retraite à 64 ans, je pense que mes pronostics ne tarderont pas à se confirmer…

    Réforme des retraites : Immense mobilisation interprofessionnelle  ce mardi 17 décembre !

    Réforme des retraites : Immense mobilisation interprofessionnelle  ce mardi 17 décembre !

    A Marseille les "Jaunes" étaient 228 !!! Et ils ont manifesté

    sans honte !!!
    Réforme des retraites : Immense mobilisation interprofessionnelle  ce mardi 17 décembre !

    Mais comme d’habitude on se passera des « Jaunes » traîtres un jour, traîtres toujours.

    On y ira jusqu’au bout !!!

    Réforme des retraites : Immense mobilisation interprofessionnelle  ce mardi 17 décembre !


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    Cela méritait d’être souligné une seule association d’anciens combattants lance un appel pour la manifestation de demain 17 décembre 2019 *** Les autres sont plus intéressées à distribuer des décorations de pacotilles gagnées dans une sale guerre, pour une sale cause, celle de tenter de maintenir un colonialisme criminel en algérie...

    LE 17 DÉCEMBRE, TOUS ENSEMBLE, POUR UNE JOURNÉE DE LUTTE [L’appel de l’ARAC- Association Républicaine des Anciens Combattants]

    Le Premier Ministre vient d’annoncer le contenu du projet de réforme des retraites. Le gouvernement a décidé de rester sourd à la colère exprimée par les millions de salariés.es, retraités.es, jeunes, privés.es d’emploi. 

    Toutes les classes d’âge et toutes les professions du public et du privé sont concernées par les mesures annoncées.

    Le projet du gouvernement sur les retraites ne vise qu’à réduire leur montant pour respecter les directives européennes. C’est la conception même de la République sociale française qui est remise en cause par la Commission Européenne, portant ainsi atteinte à notre souveraineté nationale. 

    Le 9 décembre, le commissaire européen, Thierry Breton (le représentant de Macron) a expliqué que Bruxelles jugeait nécessaire la réforme des retraites. 

    La loi PACTE, adoptée en avril et promulguée en juin, est bien le premier étage de la fusée visant à mettre à terre le système par répartition existant. Cette réforme des retraites, pour les financiers, est l’occasion de mettre en œuvre un système par capitalisation. 

    Mais, il n’y a pas de problème de financement des retraites. Il existe un fonds de réserve doté de plus de 30 milliards, les systèmes de retraites complémentaires ont eux aussi des fonds de réserves (116 milliards). Au bas mot, on arrive à 150 milliards de réserves. 

    Les 500 plus grandes fortunes de France ont gagné 20 % de plus en deux ans. Pourquoi ne pas les taxer un peu plus ? 

    Les 1 % les plus riches cotisent proportionnellement moins sur l’ensemble de leurs revenus alors qu’ils profitent plus longtemps du système de retraite. En effet, il faut rappeler qu’il existe un écart de 13 ans entre l’espérance de vie des plus riches et des plus pauvres, selon l’INSEE. 

    L’ARAC appelle chacune et chacun à exprimer, à partir du 17 décembre, avec détermination son mécontentement, ses exigences, sa colère en participant aux manifestations et rassemblements partout en France. 

    L’ARAC souhaite que ses sections locales et comités départementaux deviennent, aux côtés des organisations et des syndicats, co-organisateurs des rassemblements et manifestations à venir. 

    Villejuif, 12 décembre 2019

    LE 17 DÉCEMBRE, TOUS ENSEMBLE, POUR UNE JOURNÉE DE LUTTE [L’appel de l’ARAC- Association Républicaine des Anciens Combattants]

     Commémoration : "ne pas oublier

     l'autre 8 mai 45."

    A cette occasion je tiens à rendre hommage à mon camarade Henri Pouillot, président de l’ARAC des Yvelines, ancien combattant en Algérie, il a notamment dénoncé la torture. C’était le 8 mai 2015 à Trappes, Henri Pouillot a profité de la venue du préfet des Yvelines dans la commune pour lui remettre un courrier afin que l’Etat français n’oublie pas ce qu’il appelle «l’autre 8 mai 45» qui s’est déroulé à Sétif en Algérie. Un rassemblement a également eu lieu ce 8 mai devant l’hôtel de ville de Paris.

     

     Patientez quelques secondes la vidéo démarre lentement. Merci

     



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  • LE GOUVERNEMENT JOUE

     

     

    AVEC LE FEU 

     

    Communiqué LDH 

    Où le gouvernement entend-il conduire le pays et dans quel état compte-t-il l’y amener ?

    La France connaît un mouvement revendicatif d’une puissance exceptionnelle. Grèves et journées d’actions se succèdent pour refuser un projet de réforme des retraites qui n’a pas l’assentiment d’une écrasante majorité de la population. Fait rare et remarquable, malgré leurs différences d’approches et de propositions, toutes les organisations syndicales se rejoignent dans leur rejet et dans leur détermination à ne pas laisser faire. Pour autant, le gouvernement campe sur ses positions tandis que le président se réfugie derrière une « écoute attentive ».

    En presque trois ans de mandat ce gouvernement a détruit des pans entiers des droits sociaux, avec des ordonnances réformant le Code du travail au détriment des salariés, en réduisant drastiquement les droits des chômeurs et maintenant en portant un projet de réforme des retraites que les syndicats et une très large partie de la population analysent comme une régression.

    A chaque fois, les pouvoirs publics ont refusé et continuent de rejeter tout compromis social au travers d’un refus revendiqué de réelles négociations au profit de rencontres, discussions, points d’étapes, dialogue, concertation, toutes expressions qui ne peuvent cacher qu’il entend imposer et non négocier.

    Cette politique a été d’autant plus ressentie comme du mépris social qu’elle s’est accompagnée de décisions fiscales ne bénéficiant qu’aux plus aisés sans que les mesures ponctuelles de rattrapage du pouvoir d’achat ne changent cette logique.

    C’est dans ce mépris des attentes majeures d’égalité et de justice sociale qu’il faut trouver la source de la longue séquence dite des Gilets jaunes ou la très forte mobilisation des personnels hospitaliers auxquelles ni les postures ni les politiques gouvernementales ne répondent.

    En s’abstenant de débattre publiquement de toutes les conséquences de la réforme envisagée, voire en en dissimulant les conséquences, le gouvernement accrédite l’idée qu’il demande un blanc-seing pour mieux porter atteinte, une nouvelle fois, à des droits sociaux fondamentaux.

    Ce sentiment d’injustice est renforcé par les atteintes apportées au droit de manifester qui fait qu’on ne compte plus les yeux crevés, les mains arrachées, les manifestants, les journalistes, les observateurs et défenseurs des droits gazés, battus, humiliés ou sanctionnés.

    La crise de confiance est totale et met en péril notre démocratie.

    Face à l’urgence sociale et à l’urgence démocratique, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) rappelle que toute évolution des droits sociaux doit amener plus de justice et être conduite en respectant réellement le dialogue social, dont l’Organisation internationale du travail rappelle qu’il a « l’objectif d’encourager la formulation d’un consensus entre les principaux acteurs du monde du travail ainsi que leur participation démocratique ».

    La LDH appelle instamment l’exécutif à agir en conséquence. Elle met en garde contre toutes tentations malsaines d’opposer une partie du pays à une autre, des catégories professionnelles et des générations entre elles, des citoyens à d’autres citoyens. Elle invite les élus, nationaux et locaux, à se saisir avec gravité de ces enjeux. Elle réaffirme enfin que face aux périls qui la menacent, la démocratie a tout à gagner à une mise en débats exigeante des voies et moyens de la justice et de l’égalité. 

    Paris, le 16 décembre 2019 

     


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  • La vie commence à 60 ans ?

     Non je ne le crois pas !!!

    Cette vidéo mérite d’être écoutée jusqu’au bout (le calvaire ne dure qu’1 minute et 20 secondes)... Elle fait la démonstration que Macron nous prend vraiment pour des imbéciles... Il explique pourquoi il ne faut pas travailler au-delà de 62 ans... Arrêtez-là dès que le menteur aura parlé car d'autres vidéos suivent...

    https://www.facebook.com/ConfederationGeneraleTravail/videos/2928639527148454/

    Alors que se profile une nouvelle réforme des retraites qui vise à un allongement de la durée du travail et à un recul de l'âge de la retraite, on peut s'interroger sur sa pertinence.

    On se souvient tous de cette chanson interprétée par un certain Tino Rossi :

    "La vie com-menc' à soi-xant' ans
    Quand on la con-naît mieux qu'a-vant
    Et que l'on a ap-pris par coeur
    Tous les rac-cour-cis du bon-heur
    La vie com-menc' à soi-xant' ans
    Quand on peut prendr' en-fin le temps
    De ré-pondr' aux ques-tions qu'on pos'
    De s'ap-pro-cher plus près des cho-ses..."

    On nous dit aussi que les gens vivent plus longtemps et qu'ils doivent donc travailler plus longtemps...

    Certes, mais dans quel état de santé ?

    C'est souvent à partir de 60 ans que se déclenchent différentes pathologies : arthrose, rhumatismes, problèmes cardiaques...

    Si on recule l'âge de la retraite, immanquablement, ces pathologies liées au stress, à la fatigue du travail vont s'alourdir...

    Qui pourra profiter vraiment de la retraite ? Les plus riches, les plus nantis, ceux pour qui le travail n'est pas trop pesant...

    Une façon d'accroître plus encore les inégalités de nos sociétés...

    On le sait : les salariés de plus de 55 ans peinent à trouver du travail... le chômage touche plus particulièrement cette tranche d'âge.

    "On est encore dans une situation de chômage de masse, donc parler de repousser l’âge de la retraite paraît tout-à-fait contre-productif, car cela augmentera encore la difficulté des jeunes à trouver un emploi et des seniors à s’y maintenir", explique Henri Sterdyniak, économiste et directeur de département à l’OFCE.

    On voit bien que les gouvernements successifs se fourvoient en voulant sans cesse reculer l'âge de la retraite...

    C'est une aberration... on le voit bien, car sans arrêt, les réformes de la retraite doivent être réajustées, preuve qu'elles sont inefficaces.

    Il faut sans nul doute trouver d'autres solutions....

    Créer des emplois, embaucher des jeunes, favoriser l'apprentissage... Investir dans l'industrie, faire preuve d'innovation...

    Evidemment, tuer les gens à la tâche, c'est une façon de résoudre le problème des retraites : moins de personnes âgées, moins de problèmes de déficit.

    Mais, c'est inhumain et ce n'est pas digne d'une société évoluée.

    Reculer l'âge de la retraite est une régression sociale inadmissible dans une société moderne.

    9,3 millions de Français toujours sous le seuil de pauvreté

    En France, il existe 9,3 millions

     de Français qui tentent de survivre

    malgré une situation

     qui ne cesse d'empirer

    La France ne parvient pas à régler certains problèmes récurrents. Parmi eux, la pauvreté continue de toucher une part importante de la population. Les dernières études estiment à 9,3 millions le nombre de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté. Migrants, retraités, personnes sans emploi : des profils qui sont directement touchés. "J'essaye de faire tout ce qui est intérim et de faire du porte à porte", avoue une femme dans le besoin.

    Les associations s'inquiètent

    Les conditions de vie de certains ne s'améliorent pas avec le temps. "Cela fait longtemps que je suis dans la rue. J'ai travaillé, j'ai été barman et aujourd'hui je me retrouve dans la rue", confie un homme. Les associations tentent de nourrir chaque personne mais cette situation devient de plus en plus intenable. L'Armée du Salut alerte sur la progression inquiétante de sa pauvreté, elle le constate en devant nourrir de plus en plus de personnes.

     


      


     


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    La grande magouille

     

    Rarement le pouvoir avait essayé de berner les français avec un tel cynisme. Après les mesures imposées sur le chômage, on nous concocte une magouille sur les retraites d'une ampleur jamais atteinte.

    Décidément, l'homme des exploits, Macron, après le hold-up du siècle sur son élection, nous prépare le casse du siècle sur notre système de retraites.

    Vous donnez une feuille de papier, une calculette et un crayon à un gamin de 12 ans, vous lui expliquez que les retraites qui étaient calculées pour les fonctionnaires sur les 6 derniers mois et pour celles du privé sur les 25 meilleures années seront désormais calculées sur les 42 années de salaire, il en déduira sans hésitation que tous les salariés seront perdants, et certains qui ont eu des périodes hachées en départ de carrière, très pénalisés. Il pourra même faire un simulateur.

    Mais comme explique le pouvoir, nous, pauvres imbéciles que nous sommes, nous ne comprenons pas la justesse du nouveau système.

    En dépit du bon sens le plus évident, les godillots de LREM envahissent à longueur de journée nos médias accueillants pour nous expliquer que nous ne comprenons rien à rien, que c'est cette réforme ou le chaos, et que ce séisme est une bénédiction pour tout le monde.

    En tête son chef Gilles Le Gendre, celui qui nous avait déjà expliqué que le gouvernement était trop intelligent trop subtil pour les pauvres d'esprit que nous sommes.

    On tente de nous expliquer, l'inexplicable...

    Primo qu'il y aura des compensations non chiffrables bien sûr, mais s'il y a compensation, c'est qu'il y a perte non ?

    Secundo que la part du PIB consacrée aux retraites sera intangible, mais en même temps que l'on va augmenter les retraites minimum des agriculteurs, et des femmes.

    Mais si le gâteau est le même et qu'on agrandit les parts de quelques-uns, c'est que la part de tous les autres va diminuer non ?

    Tertio, Macron avait promis de ne pas toucher à l'âge de la retraite, promesse trahie puisque l'âge pivot est fixé à 64 ans âge en dessous duquel votre pension de retraite sera amputée, donc obligation de prendre sa retraite à 64 ans, une entourloupe de plus.

    La calculette des membres du gouvernement est aléatoire et versatile, elle s'adapte au en même temps Macronien. Il nous promettent un simulateur, vivement qu'on rigole.

    On a rarement osé pousser le cynisme aussi loin. Cette duperie en préparation depuis deux ans, le pouvoir savait qu'en la présentant, le peuple serait dans la rue, et la grève immédiate. Alors malins, trop malins, ils la présentent en décembre au moment où les grèves vont à la veille des fêtes déranger au maximum la population, et ainsi vont essayer de monter la population contre les grévistes.

    Ils ont agi avec le même cynisme avec les gilets jaunes en laissant les Black-Blocs pourrir les manifestations, casser, piller, afin de discréditer ce mouvement.

    Alors ceux qui peuvent faire grève et faire plier le pouvoir sont dans la rue, mais la période choisie par le pouvoir leur est défavorable. Ils auraient préféré faire une grève qui ne pénalise pas les travailleurs et les usagers des transports publics, par exemple faire la grève des contrôles, donc la gratuité des transports, mais le pouvoir est malin, cela leur est interdit sous peine de licenciement pour faute grave.

    Pour maintenir l'efficacité de notre système de retraites, il faudrait corriger deux paramètres, le taux de chômage qui est un des plus hauts d'Europe, et relancer la natalité comme cela se fait dans certains pays comme la Hongrie par exemple. Le pouvoir s'y refuse.

    Sa solution, dynamiter le système actuel et comme l'annonce Monsieur Delevoye faire appel à l'immigration pour sauver nos retraites.

    Bruxelles envisage 50 millions de migrants supplémentaires dans l'U.E pour les années à venir.

    On a le droit de trouver que les solutions adoptées sont néfastes.

    On peut cependant admettre que vu l'allongement régulier de la durée de vie, il faudrait que l'âge de la retraite soit régulièrement augmenté, ce qui a déjà été fait, par exemple, 1 an tous les dix ans. 

    On comprendrait aussi que certains régimes spéciaux voient certains aménagement apportés, mais faire exploser le système actuel pour mettre en place une usine à gaz incompréhensible est une hérésie à moins que l'on veuille que le système de retraite passe en partie en capitalisation, ce qui ferait le bonheur des assureurs et des fonds de pension, n'est-ce pas Monsieur Delevoye ?

    La grande magouille

    Le pouvoir joue gros, Macron se retrouve avec 70% des gens qui ne lui font pas confiance.

    Comment faire appliquer une politique qu'une immense majorité refuse ?

    Une réforme qui met presque 1 million de personnes dans la rue est-elle une bonne réforme bien menée ? 

    SOURCE : https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-grande-magouille-219961

     


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    Quand l'armée remplaçait les transports

     en commun

     

    Quand l'armée remplaçait les transports en commun *** Mais en 2019  la France est bloquée par les grèves et les manifestations et les incidents se multiplient...

     

    Grèves : quand l’armée se substitue aux transports en commun... Ça s’est produit en 1951 à Paris, avec des camions militaires : “A paris, une grève presque totale des transports en commun a privé les parisiens de leur moyen de locomotion habituel, métro et autobus. Devant les stations fermées, des plans indiquent les réseaux de secours qui s’efforcent à l’aide de cars et de camions militaires d’assurer le transports de la population. Petit à petit, avec des moyens de fortune, la reprise du trafic s’est effectuée réglée par des jeeps radio.”
    Puis de nouveau en mai 68, par bateau et par avion militaire : “Des Nord 2000 de l’armée de l’air établissent depuis aujourd’hui en 2 heures et 10 minutes une liaison régulière entre Istres et Evreux. Deux départs sont prévus pour demain dimanche à 14h et 17H10. Les passagers doivent se présenter à l’aérodrome 1H30 avant le départ, c’est à dire à 12h30 et 15H40.”
     

    Et encore en 1988 : “Le confort, ce n’est pas vraiment ça mais les militaires ont des idées. Petit tabouret et surtout bras secourable, ils sont 1000 jeunes appelés à découvrir les bouchons parisiens plutôt heureux de changer de décor. En plus, le métier de transporteur réserve des surprises. Un militaire : “J’ai découvert un roller qui était accroché derrière mon véhicule et je l’ai traîné pendant une dizaine de kilomètres jusqu’à la station en roulant modérément. J’allais pas le mettre dehors alors je l’ai laissé derrière.”

    Mais en 2019  la France est bloquée par les grèves et les manifestations et les incidents se multiplient... La députée LREM Corinne Vignon a été obligée de le comprendre, vous le saurez en cliquant sur le lien ci-dessous :

    La députée LREM Corinne Vignon annule sa réunion sur la réforme des retraites face à une foule en colère.

    https://twitter.com/i/status/1205585395137859584

     

    La Ministre des Sports, obligée de quitter un stade

    hier soir, sous les insultes des supporters 

     

    La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a été prise à partie et insultée, hier soir par une poignée de supporters, au stade Bauer, en marge de la rencontre de National entre le Red Star et Quevilly-Rouen (1-0). Sur une vidéo postée sur Twitter, on voit des supporters s’en prendre à la ministre à la mi-temps du match, lui demandant de quitter l’enceinte du stade en lui hurlant que « Tout le monde déteste la Ministre. Ici, il n’y a personne qui est pour Macron, alors tu prends ta voiture et tu t’en vas. »

    Alors qu’elle tente de dialoguer, des supporters lui lancent de l’eau et elle se voit contrainte de regagner sa voiture, encadré par des stewards du stade qui la protègent. 

    ET  MAINTENANT  ILS  S’en prennent Aux musulmans …

    Quand l'armée remplaçait les transports en commun *** Mais en 2019  la France est bloquée par les grèves et les manifestations et les incidents se multiplient...

    “Il y a trop d’agents RATP “arabo-musulmans” selon l’ancienne élu LREM Agnès Cerighelli

    À l’occasion de la grève de la SNCF et de la RATP, Agnès Cerighelli s’est fendue de nouveaux tweets islamophobes accusant la direction de la RATP d’avoir “embauché trop d’arabo-musulmans” qui traiteraient les usagers “comme du bétail”. 

    En effet, à l’occasion de la grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement, l’ancienne élue de la majorité s’est à nouveau fait remarquer sur Twitter en réagissant aux perturbations du trafic des métros et RER parisiens, à la suite de la mobilisation de la RATP et de la SNCF.

    Le DRH de la #RATP a une immense responsabilité dans la grève qui paralyse métro et RER depuis le 5 décembre. Il a recruté des milliers d’agents arabo-musulmans qui méprisent #Noël et considèrent les usagers comme du bétail. En décembre, ils sont tj en grève.

    Un tweet ouvertement islamophobe, donc, qui a fait réagir de nombreux internautes. Ils l’accusent notamment de faire des amalgames et des raccourcis, ou encore de stigmatiser une frange de la population sur des supputations infondées.

    Mais il en faut bien plus pour arrêter Agnès Cerighelli qui s’est empressée d’en rajouter une couche : “La #RATP a supprimé en 2007 la clause de nationalité française pour tous ses agents. Responsables de la sécurité de millions d’usagers, les agents RATP sont en majorité arabo-musulmans. Le prosélytisme islamique s’est aggravé. A l’approche de #Noël, la grève est systématique.”

     


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    oui je sais c'est trop tôt

    pour vous souhaiter

    "joyeux noËl"

    mais c'est facebook

    qui m'envoie cette carte...

    et d'ailleurs noël

    comme vous le verrez

    ne sera pas joyeux pour tout le monde

    Un ami m’a dit : Joyeux Noël… pour qui ?

    Suite à la publication de cette carte

    de voeux sur facebook

    Un ami m’a dit :

    Joyeux Noël… pour qui ?

    2020 est à notre porte, qu'allons-nous en faire ? Transformer l'essai des gilets jaunes et aller vers davantage de justice sociale, politique et écologique ? Avec tous les syndicats, sauf celui des policiers, sauf... peut-être aussi celui des autres "jaunes" de la CFDT, qui est déja pour la réforme des retraites, ces "jaunes" là ne devraient  pas mettre longtemps à se laisser convaincre...

    Un ami m’a dit : Joyeux Noël… pour qui ?

    C’est quoi Noël pour vous ?

    Aujourd’hui, comment voulez-vous que Noël me réjouisse ?

    • Plus de 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté en France ; vous parlez d’un Noël pour elles.
    • Combien de milliers de personnes dans la rue et le froid pendant Noël ?
    • Et tous ces migrants qu’on laisse crever, qu’on repousse à nos frontières, qu’on maltraite sur notre territoire ; et lorsque vous leur portez secours, vous êtes condamnés par la justice comme de vulgaires délinquants, alors que les malfaisants se sont ces groupes d’extrême droite avec le soutien tacite ou non de certains représentants de l’ordre, comme on le voit dans les Alpes par exemple.
    • Et notre Terre qu’on laisse dépérir à petit feu, par mercantilisme, laxisme, irresponsabilité, égoïsme et/ou inconscience ; que c’est difficile de changer les mauvaises habitudes acquises du temps de l’opulence et d’une grande insouciance ; rien que d’un point de vue écologique, la période de Noël-Nouvel An est une débauche de gabegies.
    • Et le mépris de l’égalité des droits et des chances, de l’équité, d’une justice égale pour tous et humaniste, et le respect des libertés individuelles, et un juste partage des bénéfices et la main tendue et le courage de changer de cap, et la démocratie participative, qu’est-ce qu’on en fait ?

     

    Mais le pire et le plus inquiétant et terrible dans tout ça, à mes yeux, c’est que nous sommes gouvernés par des gens qui ne savent pas ce qu’être pauvres et manger une fois par jour signifie, des nantis, des (petits ou gros) bourgeois, au-dessus de tout et loin de la réalité du terrain, du quotidien des mal-nourris, mal-logés, dédaignés ("les fainéants", "les riens"), exploités, survivants bien plus qu’autre chose. C’est terrible de mettre au pouvoir des privilégiés de la société, s’avérant qui plus est au-dessus de tout, même des lois fréquemment. C’est terrible car que nous montrent-ils ? Que plus on a d’argent, plus on en veut, que le Peuple est là pour les servir et les enrichir. Bien loin de tout souci d’égalité et de solidarité, contrairement à ce qu’ils proclament à longueur de discours enfumants.

    Qu’Emmanuel Macron vienne vivre une semaine dans une famille pauvre pour se rendre compte des dégâts humains qu’il fait par sa politique coupée et sourde à la souffrance des petites gens.

    2020, année de la lutte des classes, du combat du pot de terre contre le pot de fer, du Petit Poucet roturier contre l’Ogre étatique, de la justice contre l’iniquité ? Chiche ? Pour enfin rouvrir la cage aux oiseaux ?

    À l’instar des Gilets jaunes, toute l'année 2019 depuis septembre 2018, maintenant tous les syndiqués ou non, avec l'appui majoritaire du peuple, des défenseurs des droits et des libertés, je refuse de fermer les yeux et de renoncer à un avenir meilleur, plus responsable et plus juste. C'est pourquoi la France est bloquée, elle vit au ralenti peut-être jusqu'à Noël... et au-delà...

     

    Nous ne serons pas la génération

     la plus égoïste de l’histoire ?

    UN EGOÏSTE : Pourquoi j’arrête de faire grève et de manifester à partir de ce jeudi 12 décembre 2019 : Parce que le pouvoir a annoncé que les salariés concernés par son projet de retraites à points ne seront que ceux nés à partir de 1975. Youpi ! Je suis né en 1972. Je ne suis plus concerné. J’arrête la grève de suite !

    Il nous prend pour qui Macron ? La génération la plus égoïste de l’histoire ?

    Pense-t-il vraiment que cela va décourager ceux qui sont descendus dans la rue le jeudi 5 décembre dernier ?

    Pense-t-il vraiment que lorsqu’on a compris que l’objectif est de baisser les pensions de retraite pour offrir l’épargne de la population à la finance, on va cesser de penser que ce projet est néfaste pour notre système de protection sociale ? Juste parce que l’on ne sera plus concerné directement ?

    Donc le pouvoir pense qu’en faisant cela il va diminuer l’opposition à son projet (le mot réforme est à bannir de notre langage, on réforme ce qui ne fonctionne pas or là le système fonctionne - la bataille des idées est d’abord dans le vocabulaire), donc que les salariés vont laisser tomber.

    Déjà pour un projet qui se veut plus juste et plus équitable, choisir 1975 comme ça c'est tout sauf juste et équitable… Il parait que l'année a été choisie pour que Macron, né en 1977, puisse dire qu'il va "subir" ce nouveau système... (rappelons qu'un président de la République est payé à vie). Dommage pour ceux nés en 1976 aussi et ceux nés jusqu'en 2004. Ceux nés en 2004 ne savent pas encore qu'on les a abandonnés en 2019...

    Pour que le pouvoir puisse penser nous calmer avec cet "aménagement" (soyons clairs, en fait il achète notre docilité) il doit vraiment nous prendre pour la génération la plus égoïste de l’histoire !

    Ce système de retraite a été mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale, alors que le pays était en ruines, par nos aïeux, contre le patronat et le pouvoir en place à l’époque. Nous héritons donc de ce système sans l’avoir mérité ou tout du moins sans avoir eu à se battre pour en bénéficier. Et on accepterait que nos enfants et les générations d’après n’en profitent pas juste parce qu’on ne veut pas se battre aujourd’hui contre ce projet Macron ? Parce qu’on fermerait les yeux en laissant faire ou en étant résigné ?

    Et de fait, il est possible que nous lui donnions raison…

    Car il est vrai que nous avons tout fait pour lui laisser penser cela.

    Jusqu’à ces dernières années nous bénéficions d’un système de protection sociale que le monde entier nous envie et plus généralement un système contributif qui permet des services publics :

    Un système de santé où l’on est soigné quel que soit ce que cela coûte et quels que soient nos revenus. On le laisse année après année se détériorer, par l’établissement d’une vision comptable des soins et une désorganisation délibérée des services pour que les gens aillent vers les cliniques et leurs dépassements d’honoraires.

    Un système éducatif qui a permis l’ascension sociale et qui nous a donné les outils pour survivre dans cette jungle qu’est la vie. Aujourd’hui est-il encore possible qu’un fils d’ouvrier immigré habitant un HLM (pardon aujourd’hui on dit un logement social), puisse avoir une meilleure condition que ses parents et sortir de son « quartier » ?

    Un système d’assurance chômage qui prémunissait des coups durs et qui désormais culpabilise et sert uniquement à accepter n’importe quel boulot.

    Un code du travail qui protégeait les salariés et qui désormais protège les employeurs.

    Des autoroutes qu’on brade aux intérêts privés, des aéroports, etc…

    La liste est longue, trop longue, de tout ce dont nous bénéficions largement et que nous laissons petit à petit dégrader ou disparaître et dont la génération suivante ne pourra pas bénéficier.

    Et tout cela dans un monde que nous condamnons à l’avance puisque nous maltraitons notre planète qui nous le rendra bien… à nous ou à nos enfants !

    Que ce soit par indifférence, individualisme (chacun sa galère : je reviendrai sur ce mythe du « moi je suis méritant et le profiteur c’est l’autre ») ou par résignation (c’est comme ça on ne peut rien faire ils ont tout décidé), le résultat final est le même et les perdants sont les mêmes : nous et les générations d’après…

    Ce que montre l’histoire c’est qu’il y a toujours des gens pour croire qu’une vie meilleure est possible. Et l’histoire montre aussi qu’ils ont eu raison !

    De tout temps et aussi longtemps que l’être humain existe et créé un foyer, tous les parents aspirent à une vie meilleure que la leur pour leurs enfants.

    Et nous, nous serions les premiers à abandonner tout espoir d’une vie meilleure pour nos enfants… à penser que finalement tout est perdu, qu’il n’y a rien à faire…Et tant pis pour nos enfants….

    On doit se croire bien parvenu pour ne penser qu’à soi et se voiler ainsi la face.  Ou se penser coincé dans un système qui ne nous donne aucune issue.

    Si c’est le cas, quelle génération préparons-nous !

    Si tel est le cas alors l’histoire et nos enfants seront très sévères avec nous… et ils auront raison !

    « Vous saviez et vous avez laissé faire ! »

    Alors, Macron aura-t-il raison ? Serons-nous la génération la plus égoïste de l’histoire ?

    Ou bien allons-nous relever la tête et reprendre le contrôle de nos vies ?

    Il y a toujours eu des femmes et des hommes pour refuser de vivre à genoux et croire en des futurs meilleurs. De tout temps les populations ont compris qu’unis ils sont plus forts que chacun dans leur coin.

    Il n’y a pas de raison qu’aujourd’hui nous soyons pire que nos aïeux. Aucune.

    C’est dans la nature humaine.

    Il suffit juste qu’on se le rappelle…

    Ah au fait, avec l'âge pivot à 64 ans toutes celles et ceux qui sont nés après 1963 sont concernés par ce projet. Ça fait pas mal de monde...

    Mais alors, on s'est fait avoir avec l'année 1975...!

    Finalement, je me remets en grève et retourne aux manifs...

    En plus de lui montrer que nous ne sommes pas la génération la plus égoïste de l'histoire, on va lui montrer qu'on n’est pas non plus la plus idiote : 

    Toutes et tous en grève et en manif pour que Macron retire son projet et abandonne sa politique destinée à favoriser quelques intérêts privés au mépris de l’intérêt général ! 

    La France a les moyens de réduire drastiquement la pauvreté et les inégalités. Pour cela, il faut changer de politique et peut-être faire table rase de l’État actuel, s’il refuse de suivre le sens du Peuple… en marche, lui, contrairement à une république qui patine.

    Le Peuple, c’est nous. À nous donc de faire prendre à notre Nation un nouveau virage, parce qu’ils ne le feront pas d’eux-mêmes, ils ont trop à perdre, ils sont trop bien dans leurs petites magouilles confortables entre gens du monde.

    Tous unis l’année prochaine, dans des comités locaux, des manifestations nationales, qu’importe sous quelle forme pourvu que le Peuple continue de faire entendre sa voix à pleins poumons ! Parce qu’il est évident que là-haut ils ont de gros problèmes de compréhension.

    Mais, quoi qu’il en soit, et quoi qu’on fasse, au final, seul l’amour est inestimable et inépuisable ici-bas et le restera.

    L’amour peut sauver de tout, même du pire.


     

    Un ami m’a dit : Joyeux Noël… pour qui ?

     Noël, c’est la plus belle fête de l’année… Mais… 

    …Mais c’est aussi la plus triste pour les pauvres, les démunis, et surtout, les enfants oubliés. 

    De ces enfants, qui vivent en institution ou en famille d’accueil, orphelins ou tristement délaissés par des parents absents, sans cœur ou irresponsables. 

    Pour ceux et celles d’entre nous qui fêteront dans la joie, ayons donc une pensée ou mieux encore, un geste, pour ces petits pour qui la vie est trop cruelle. 

    1954 : c'est le début de la guerre d'Algérie, cette année-là 

      Louis Amade écrit les paroles de la chanson 

    "Les enfants oubliés"

    sur une musique de Gilbert Bécaud  

     


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  • Algérie : respect à la révolte exemplaire

    du peuple

    Algérie : respect à la révolte exemplaire du peuple

    Une foule immense défile à Alger

    Au-delà de l’élection présidentielle de ce 12 décembre, contestée par l’immense majorité du peuple, les Algériens entendent poursuivre leur combat pacifique pour la liberté. Ils imposent le respect.

     

    Amis algériens,

     

    Ceux que je connais et les autres. Toutes celles et ceux qu’on voit défiler dans les rues d’Alger et des autres villes du pays chaque mardi et vendredi, inlassablement, depuis le 22 février. Dix mois d’un magnifique sursaut citoyen et pacifique, qui donne au monde entier une leçon de courage et de civisme.
    Aujourd’hui, ce 12 décembre 2019, un scrutin présidentiel est organisé. Les bureaux de vote ont ouvert. Mais les informations qui nous arrivent du pays indiquent que plusieurs sont fermés. Que d’autres sont déserts. Une grande partie de la population dénonce un jeu pipé d’avance. Les cinq prétendants à la succession d’Abdelaziz Bouteflika, président malade et fantoche qui avait été contraint de jeter l’éponge sous la pression populaire – alors qu’il était sur le point de briguer un cinquième mandat — ne représentent en rien le changement attendu. Ils ont occupé des postes importants dans le passé. Tous acteurs d’un système désormais rejeté. Hier soir, des milliers de personnes protestaient encore dans le centre d’Alger contre cette vraie fausse élection — dispersées en début de soirée par une police qui hésite de moins en moins à jouer de la matraque. Au moment où l’on écrit ces lignes, une nouvelle manifestation a lieu. Et les messages qui nous parviennent d’Alger parlent tous d’un climat électrique. Le risque d’une répression violente est possible, même si jusqu’à présent, c’est plutôt par le biais des arrestations que le pouvoir essaye d’intimider. Selon les opposants, plus de deux cents personnes seraient détenues pour délit d’opinion. Pourtant, ils ne renoncent pas. Ils forcent le respect.

    La France ne parle pas. Ou si peu. Contrainte, sans doute, par les enjeux de la diplomatie, du principe de non ingérence, des relations économiques. Les Algériens ont compris, qui n’attendent rien de l’extérieur. C’est en eux-mêmes qu’ils puisent la force de la révolte. «Nous voulons enfin l’indépendance, la vraie».

    Il est des moments clés où l’histoire se retourne et s’accélère. Depuis le début du mouvement, baptisé le Hirak, le réveil citoyen est porté par une jeunesse qui n’a pas peur, et sans doute pas grand-chose à perdre. À l’inverse de ses aînées, elle est connectée au monde grâce à Internet, et revendique la même liberté que nous. Elle n’a pas connu la décennie noire du terrorisme, dont l’épouvantable mémoire aura été beaucoup agitée par le pouvoir pour se maintenir (avec l’argument : c’est nous ou les islamistes). Très vite, dans la foulée de cette jeunesse, l’immense majorité de la société a suivi. Elle ne veut plus d’un régime autoritaire, planqué derrière ses simulacres d’élections, et le fait savoir avec une dignité exemplaire : hier soir, un cordon policier semblait sur le point de charger les manifestants. Un cordon de femmes, de tous âges, voilées ou pas, leur a fait barrage.

    Le résultat du scrutin de ce 12 décembre ne résoudra rien. Et n’éteindra pas la détermination des Algériens à arracher aux puissants la liberté qu’ils méritent. Avec le Hirak, ils ont déjà retrouvé la fierté. Et gagné notre admiration. 

     


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    Pour le strict respect de la légalité

    Un article de Jacques CROS 

     

     

    La Libre Pensée du Biterrois a demandé, et obtenu, une audience auprès du sous-préfet de l’arrondissement de Béziers. Elle entend faire part de son souhait du strict respect dans notre ville de la législation nationale en vigueur. On sait que celle-ci est mise en défaut avec l’installation d’une crèche catholique dans un bâtiment public, en l’occurrence la mairie.

    Le tribunal administratif, saisi par de telles initiatives en 2018, s’est clairement prononcé sur ce point. Cette crèche n’a pas sa place à l’endroit où on l’a mise. Il semblerait évident que l’Etat et son représentant local fassent le nécessaire contre une mesure illégale. 

    Le maire de Béziers a parfaitement le droit de ne pas apprécier un texte législatif. Il a par contre le devoir d’en appliquer les conséquences. On pourrait évoquer également la messe qui a lieu officiellement dans les arènes de Béziers à l’occasion de la feria. Cela participe aussi du principe de laïcité que la République a adopté avec la loi de 1905. 

    Nous voulons évoquer une autre exigence en matière de législation. Il s’agit de l’application d’une décision du Parlement qui a arrêté le 19 mars comme date de recueillement des victimes des combats en Afrique du Nord dont la guerre d’Algérie. Mettre les drapeaux en berne ce jour-là est en contradiction avec le vote des législateurs. 

    Evidemment il aurait fallu supprimer la journée du 5 décembre qui entretient une certaine confusion à ce niveau. Il y a là une faille qui fournit une solution de repli à ceux qui refusent de commémorer le cessez-le-feu intervenu le 19 mars 1962. 

    Pour le strict respect de la légalité  Un article de Jacques CROS

    A ce propos nous nous interrogeons : est-il légal d’avoir érigé dans un lieu public, une stèle rendant hommage à quatre assassins de l’OAS condamnés par la justice ? Une stèle devant laquelle vont se recueillir en diverses occasions des élus ! 

    Dans le même esprit nous posons la question : était-il opportun de remplacer le nom d’une rue du 19 mars 1962 par celui d’un officier putschiste ? Les électeurs s’étaient prononcés très majoritairement et par référendum le 8 avril 1962 sur les Accords d’Evian ouvrant  la voie à la fin du colonialisme et de la guerre d’Algérie. 

    Qu’un tel vote ne convienne pas à tel ou tel homme politique est une chose mais il y a obligation pour lui d’en tenir compte et de ne pas faire que le choix de la majorité soit contourné par des procédures qui portent atteinte à la démocratie. 

    On ajoutera pour mémoire la tentative de situer l’origine ethnique des élèves de nos écoles à l’aide de leurs prénoms. On est là dans un déni des lois de la République sur l’égalité de chacun quelles que soient ses origines, sa race ou sa religion. 

    Voilà ce que nous aurions dit si nous avions fait partie de la délégation qui sera reçue par le sous-préfet de Béziers ce jeudi 12 décembre. 

    SOURCE : http://cessenon.centerblog.net/6573490-Pour-le-strict-respect-de-la-legalite#i

     

    Rappelons-nous ménard avait menti

    sur la représentation des musulmans

    ce n’étaient que des collabos

    qui ne représentaient qu’eux-mêmes

     

    Des musulmans il y en a des deux côtés !

    Pour le strict respect de la légalité  Un article de Jacques CROS

     

    Ménard avait trouvé des musulmans pour participer à l’édition 2019 de son opération « Installation d’une crèche dans des bâtiments publics ». Nous avions donné notre sentiment sur le renouvellement d’une telle initiative qui s’inscrit dans la tradition de l’alliance du sabre et du goupillon dont s’inspire le maire de Béziers. 

    Un communiqué de presse nous apprend que les musulmans de notre ville groupés dans l’union des cinq mosquées, ne sont pas d’accord avec l’opération en question. Les personnes de leur confession qui étaient présentes lors du dévoilement de la crèche ne sont pas représentatives de la communauté musulmane de la ville. 

    Ainsi, et quoique puisse le regretter Ménard, tous les musulmans ne sont pas à ranger sous la même bannière, celle de l’allégeance à une certaine orientation politique qui ne manque pas de nous vanter le temps, pourtant révolu, du colonialisme. Sous-jacent à cette orientation on relève le racisme et la xénophobie qui l’accompagnent. 

    Eh non, tous les musulmans ne sont pas dans le même registre et il en est qui s’inscrivent résolument en opposition à la stigmatisation qu’ils subissent. Nous sommes ici dans la même situation qu’à l’époque de la guerre d’Algérie où des Algériens s’étaient engagés résolument dans la lutte pour leur indépendance pendant que d’autres choisissaient le camp de la collaboration avec la puissance colonisatrice. 

    Eh oui, il y a des similitudes avec ce que nous avions vécu en France lors de l’Occupation. Aujourd’hui ce sont les choix proposés dans le domaine du « Vivre ensemble » qui détermine la conscience de chacun. Visiblement tous les musulmans ne se rangent pas dans le camp de Ménard. 

    Pour être complets nous dirons que ça ne nous surprend pas, de même que lors de la guerre d’Algérie nous avions compris les motivations des Algériens qui agissaient pour l’indépendance de leur pays et la fin du colonialisme. 

    SOURCE : http://cessenon.centerblog.net/6573484-des-musulmans-il-y-en-a-des-deux-cotes?fbclid=IwAR3SG8N0nDFP6EhzPAgp83VLMex4-qoWKO7NSCvTjm1HB0FNTFHsD2UrKBg 

    Ecoutez le menteur ménard à la 3e mn de cette vidéo

    et vous verrez les 3 collabos musulmans...

    surtout ne vous fatiguez pas pour visualiser

    l'intégralité de la vidéo (pro-ménard)

     


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  • "Algérie : quand l'Histoire percute l'actualité" par Benjamin Stora

    2019

    "Algérie : quand l'Histoire percute l'actualité" par Benjamin Stora

    Algérie: quand l'Histoire percute l'actualité

     PAR BENJAMIN STORA

    Le 12 décembre 2019 auront lieu des élections présidentielles en Algérie. Mais la veille, le 11 décembre, les Algériens se souviendront surtout de ce qui s’est passé… le 11 décembre 1960. En ce jour de décembre 1960 à Alger, les masses algériennes vont faire irruption sur le devant de la scène, et «faire» l’histoire.

     

    Le 11 décembre 1960 à Alger 

    Quand l’histoire de la guerre d’indépendance algérienne vient percuter l’actualité récente de l’Algérie….. Le 12 décembre 2019 auront lieu des élections présidentielles en Algérie. Mais la veille, le 11 décembre, les Algériens se souviendront surtout de ce qui s’est passé … le 11 décembre 1960. En ce jour de décembre 1960 à Alger, les masses algériennes vont faire irruption sur le devant de la scène, et « faire » l’histoire. Dans la capitale de l’Algérie encore française, ce sont les ouvriers et les étudiants, les sans droits et les chômeurs qui vont tenter de s’emparer du centre des grandes villes d’où ils sont exclus. Prendre possession des espaces citadins, c’est déjà accéder à une forme de modernité, vouloir peser sur les décisions politiques, utiliser les villes comme des « caisses de résonance » pour faire valoir sa cause et ses frustrations.

    La « révolution algérienne » quitte donc les campagnes et se dirige vers les villes. Retour donc sur les grandes manifestations d’Alger en décembre 1960, moment annonciateur de l’indépendance qui arrive. Au moment où se déroulent sous nos yeux une « nouvelle révolution algérienne », commencée le 22 février 2019 par la demande de départ d’Abdelaziz Bouteflika, il est intéressant de voir comment les masses algériennes sont descendues dans la rue en décembre 1960, pour montrer leur volonté d’accéder à la naissance d’une République Algérienne.

    Avant le 11 décembre 1960 

    Dans son allocution radiotélévisée du 4 novembre 1960, le général De Gaulle, après avoir renouvelé sa proposition d’une « paix des braves », promet un meilleur niveau de vie par des réformes sociales et économiques à travers le « Plan de Constantine » et « les mille villages ». Il évoque ensuite « une République Algérienne » dont le projet sera soumis à un référendum le 8 Janvier 1961. Pour lui l’affaire est délicate, et il tient à évaluer les réactions de sa politique auprès de la communauté européenne et de l’armée française en Algérie, à travers un voyage de « sondage » qu’il entreprend du 9 au 12 décembre 1960. De leur côté, conscients de la gravité de la décision du chef de l’Etat, les partisans de l’Algérie française mobilisent pour la préservation du statut quo colonial.

    Les organisations extrémistes comme le Front de l’Algérie Française (le F.A. F). et quelques unités de l’armée sous la houlette du général Jouhaud établissent un programme d’action à cette occasion. Ils entendent accueillir le Chef de l’Etat français par une grève générale, des manifestations hostiles à sa politique et ils veulent faire participer les Algériens musulmans à ces manifestations, comme une sorte de répétition du 13 mai 1958. Le 9 décembre De Gaulle est effectivement mal accueilli à Aïn Témouchent, dans l’ouest algérien, première étape de son voyage. Des manifestants « pieds-Noirs » se préparent à l’action à Alger et lancent un mot d’ordre de grève générale. La ville est paralysée, des magasins sont saccagés, des milliers de litres d’huile de vidange déversés sur la chaussée. Le tout aux cris de « Algérie française ! », « De Gaulle au poteau ! »… Cherchant à provoquer l’intervention de l’armée française en leur faveur, les manifestants se rendent dans les quartiers arabes, incitant les Algériens à se joindre à eux en menaçant certains les armes à la main. Mais la « Fraternisation » du 13 mai 1958 est bien loin désormais. Le lendemain, 10 décembre 1961, alors que rien n’annonçait l’événement, des milliers Algériens défilent, mais pas du tout dans le sens espéré des partisans de l’Algérie française…

    Alger, le 10 décembre 

    Le samedi après-midi du 10 décembre 1960 à 16h 45, à hauteur du « Monoprix » de la rue d’Isly à Alger, une bagarre - la première - éclate entre « Français de souche » et « musulmans ». A 18 h, dans la nuit humide qui avance sur Alger avec un rideau de pluie, les passants voient une course vers le quartier Belcourt. Comme un torrent dans un tumulte, qui donne le frisson, « la foule, arborant des drapeaux F.L.N. dévale la colline où sont accrochés les bidonvilles. Elle se rue dans la rue de Lyon dévastant les magasins, faisant effondrer les vitrines dans un bruit de verre brisé. Des fenêtres soudain, des coups de feu claquent. Deux hommes et un enfant tombent mortellement frappés : un Européen pris de panique, venait de tirer de son balcon », note le quotidien français Libération. Des jeunes formés en plusieurs groupes dont quelques-uns déploient rapidement des drapeaux vert et blanc du F.L.N. avancent aux cris de « Algérie musulmane », « Abbas au pouvoir », « Libérer Ben Bella », « Lagaillarde au poteau ». Des renforts de gendarmes mobiles les arrêtent et ils n’insistent pas. Cependant, vers 19h 30, d’immenses flammes s’élèvent dans tout le quartier jusqu’à ce que les pompiers aient réussi à circonscrire le sinistre. Un jeune algérien musulman qui se trouve à la tête d’un groupe en prend la parole : « Nous ne nous attaquons pas au service d’ordre mais nous manifestons contre les Européens qui veulent nous obliger à fermer nos magasins et à défendre avec eux l’Algérie française, alors que nous voulons l’Algérie musulmane ».

    Au même moment, plusieurs milliers de musulmans descendent du clos Salembier (banlieue d’Alger) par le ravin de la Femme Sauvage avec, à leur tête, des femmes poussant des you-you et criant « Algérie algérienne ». Beaucoup d’entre eux, armés de gourdins, de barres de fer, de planches et de chaînes de bicyclette, remontent la rue de Lyon et attaquent la plupart des magasins situés entre la rue Musset et la rue Fernand-Costes. Quelques Européens, armés d’armes à feu tirent au revolver dans leur direction et, à l’angle de la rue de Lyon et de la rue Bigoni. Un musulman est lynché. A 19 h 45, le service d’ordre attaque les musulmans à coups de grenades lacrymogènes et de grenades offensives. Des forces militaires considérables, chars, automitrailleuses, camions chargés de gendarmes mobiles, descendent des hauts d’Alger vers Belcourt et le Ruisseau. Une vague de manifestants musulmans s’abat entre 21h 30 et 22 heures sur Diar El Mahçoul, brisant les voitures lapidant et défonçant les boutiques. 

    11 décembre 1960, journée décisive 

    Le dimanche matin du 11 décembre, une pluie fine continue de tomber sur la ville. Les manifestations reprennent à Belcourt. Elles sont le fait de groupes de cent à deux cents très jeunes musulmans qui arborent des drapeaux verts du F.L.N. et scandent « Lagaillarde au poteau ! » « Abbas au pouvoir » « Rencontre Abbas-De Gaulle ! » A 10 h, dix mille musulmans sont massés dans les rues de la Petite Casbah. Ils frappent des pieds sur les toits de tôle des baraques pour scander les slogans. Ils agitent au bout de perches une demi-douzaine de drapeaux F.L.N. Les you-you stridents des femmes percent à travers ce fracas. Les manifestations sont difficilement contenues par de puissants cordons de C.R.S. Un détachement de parachutistes béret rouge, commandé par le colonel Massot, vient prendre position l’arme au pied, face aux ruelles bondées de manifestants. A midi, les cris continuent , malgré les exhortations des hauts parleurs de la police à terminer cette manifestation.

    L’hebdomadaire France Observateur (en date du 15 décembre) raconte la scène, cette fois vue du côté des Européens. « Dimanche matin, vers 10 heures. Rue de Lyon (quartier Belcourt). Un groupe de jeunes pieds noirs d’une vingtaine d’années ( certains portent l’insigne Jeunes Nation) discutent. Sur le trottoir des flaques de sang frais. Ils parlent des contre-manifestants de la veille : « C’est une honte. Quand on pense qu’ils sont venus hier soir jusqu’ici avec les drapeaux des felouses ! Et l’armée qui n’a rien fait ! Nous on était rue Michelet. On s’attendait pas à ça. Quand on est arrivés, on a appris ce qui s’était passé. Heureusement, il y a des Français qui ont tiré des fenêtres. Les ratons se sont sauvés comme des lapins. Ils ont eu six morts. Quand aux tâches de sang frais sur lesquelles nous piétinons, ils en expliquent ainsi l’origine. « Celui là on l’a eu tout à l’heure. On l’a poussé dans l’encoignure de la porte, le fumier, et il a eu son compte. Je comprends ainsi que le malheureux a été tué et qu’il n’y a pas eu besoin pour cela de revolver. A 150 mètres de là, un cadavre sur un trottoir ; celui d’un ouvrier musulman avec des bottes, une large tâche de sang sur la poitrine, la tête recouverte par sa veste. Il vient d’être tué, une balle à bout portant en plein cœur. Autour du cadavre, une centaine de pieds noirs discutent. Un homme d’une soixantaine d’années, cheveux blancs, retraité ou petit rentier, montre la pointe de son parapluie : « Je l’ai enfoncé dans la tête des melons » dit il avec fierté ».

    De l’autre côté, dans les rangs des Algériens musulmans, les revendications se veulent plus explicites, il faut montrer sa force, dire que les souvenirs de « La bataille d’Alger » de l’année 1957 sont maintenant effacés. L’initiative est désormais reprise par le FLN. Un reporter de France Soir (paru le 13 décembre) rencontre un dirigeant du FLN d’Alger : «  Je descends une ruelle étroite à la pente abrupte et doit me frayer un passage parmi la foule compacte : femmes voilées, hommes et enfants. Devant moi à quelques dizaines de mètres une petite barricade derrière laquelle se pressent 200 ou 300 personnes qui hurlent à tue-tête. Encore un peu plus loin, j’aperçois les casques des C.R.S qui restent impassibles. Un café maure. A l’intérieur, beaucoup de monde attablé. Les gens sont calmes. Certains même sourient. On me prie d’entrer. On me pousse dans l’arrière-salle. (…) Les meneurs me donnent leur version des incidents qui ont fini par tourner au tragique : « Lorsque le général De Gaulle est venu en Algérie, les Européens ont manifesté, mais nous, on est restés tranquilles chez nous. Ce sont eux qui sont venus nous chercher. Ils ont envahi notre quartier. Ils nous ont obligés à fermer les cafés, le revolver à la main. On a voulu résister. Ils se sont mis à tirer. Hier nous avons eu six morts. Aujourd’hui cinq. Et les musulmans ajoutent : «  Nous sommes tous pour le F.L.N., nous n’avons jamais voulu bouger, mais maintenant nous sommes lassés de ce qui se passe en Algérie. Nous ne sommes pas pour le général De Gaulle, car dans l’état actuel des choses, il n’y a que deux solutions : ou une Algérie fasciste ou une Algérie indépendante. »

    En fin de matinée de ce dimanche 11 décembre 1960, la masse des manifestants musulmans ne cesse de grossir. Des Européens tirent. D’autres jettent des grenades d’un balcon sur des groupes de jeunes Arabes. La température monte. Des manifestants brandissent l’emblème ensanglanté et crient : « Messieurs les journalistes, il y a beaucoup trop de sang sur notre drapeau. Un million d’Algériens sont morts pour l’indépendance… » Des applaudissements, des coups de sifflet, des cris, des you-yous soulignent cette profession de foi. Les manifestants lèvent au-dessus de leur tête des bâtons, des cannes, des parapluies. C’est un tumulte extraordinaire. Une nouvelle pancarte improvisée apparaît au-dessus de la masse déchaînée. Elle proclame : « Vive l’Algérie indépendante ! Vive l’Armée de Libération Nationale ! Vive le F.L.N. » Des plaques de tôle arrachées aux baraquements sont, de minute en minute, couvertes d’inscriptions nationalistes.

    La manifestation musulmane se déplace vers les hauteurs du quartier de Diar El Mahçoul, boulevard de l’Amiral Guépratte. Les manifestants continuent à renverser et à briser les voitures qu’ils rencontrent sur leur passage. Les militaires français demandent aux Européens armés à la lisière du quartier du Hamma de se disperser et de rentrer chez eux. A Diar El Mahçoul les manifestants s’attaquent aux parcs de voitures, brisant certaines d’entres elles et s’emparent d’autres. Deux jeunes filles musulmanes habillées de vert et de blanc et portant le calot de l’A.L.N. chantent l’hymne du F.L.N. et des chants du maquis. Des échanges de coups de feu ont lieu entre les manifestants musulmans, toujours soutenus pas les « you you » des femmes, et les habitants d’immeubles proches de l’église St Jean-au-Ruisseau. Les paras du 18éme Régiment prennent place aux débouchés de la Casbah. A Belcourt les manifestants musulmans parvenus à proximité immédiate d’un détachement militaire jettent des pierres sur ce dernier. Les militaires ripostent et l’un des manifestants est grièvement blessé. A midi, sur la route du ravin de la « Femme Sauvage », un inspecteur de police des renseignements généraux est égorgé. Sa voiture est incendiée.

    Du célèbre quartier populaire de Bab-el-Oued parviennent des nouvelles alarmantes. Des heurts opposent « Français de souche » et musulmans au carrefour de la Rampe-Vallée et rue Mizon. Place des Trois-Horloges, où les parachutistes viennent de prendre position, deux cadavres s’offrent aux yeux des passants. Ceux de deux musulmans tués par balles. Le premier gît dans le caniveau, le dos au sol, les yeux encore ouverts. Il a été touché à la tête. Le second est recroquevillé au milieu de la chaussée. Les ambulances qui sillonnent sans arrêt les rues de la ville ne sont pas encore venus enlever les corps. On s’occupe d’abord des blessés.

    A 13h, la Casbah est encerclée par les zouaves. Elle est complètement fermée par des réseaux de barbelés et chevaux de frise. Il est interdit d’en sortir et tout musulman qui veut y pénétrer doit prouver qu’il y habite en présentant sa carte d’identité.

    C’est le début de l’après-midi dans le quartier Belcourt. 40 camions chargés de C.R.S et de gendarmes descendent le long de l’agglomération musulmane du Clos Salembier, où il y a notamment un bidonville musulman extrêmement important.

    Soudain alors que la pression se fait plus forte à la hauteur de la place du Gouvernement, des coups de feu éclatent. Plusieurs personnes tombent à terre. Hommes, femmes, enfants se mettent à courir dans tous les sens, tandis qu’en quelques minutes des ambulances arrivaient sur les lieux.

    Très rapidement, les manifestants musulmans remontèrent vers la Casbah bouclée par le service des jeunes brandissant toujours des drapeaux F.L.N. continuèrent à parcourir les rues étroites sous les acclamations des femmes musulmanes massées aux fenêtres.

    Le journal Libération note dans son édition du 12 décembre : « Après le recoupement de plusieurs témoignages, il apparaît que la plupart des musulmans tués au cours de cet après-midi tragique l’ont été pendant cette fusillade de Bab-El-Oued, les uns par les forces de l’ordre, les autres par les Européens qui se sont livrés à des excès. Plusieurs musulmans ont été lynchés dont deux dans un café maure. Plusieurs autres ont été abattus alors qu’ils s’enfuyaient après les premiers coups de feu ».

    De son côté France observateur écrit : « Une centaine de musulmans au moins ont trouvé la mort à cet instant. Et cela parce que Bab-el-Oued soudain, a eu peur. L’armée, certes a tiré, ou tout au moins certaines de ses unités. Au Ruisseau, par exemple, les parachutistes ont « nettoyé » à la mitraillette. Mais l’autopsie des corps, ordonné par la Délégation générale, contre l’avis semble-t-il des militaires, a démontré que la majorité des musulmans tués l’avaient été par de simples balles de revolver, c’est à dire par des balles tirées par des Européens ».

    A 15h, L’armée ouvre le feu sur les émeutiers musulmans rassemblés place du Gouvernement, en bas de la Casbah. À l’autre bout de la ville, dans le quartier du Ruisseau, les parachutistes tirent avec des armes automatiques. Premier bilan : cinq morts et plus de cent blessés. Au début de l’après-midi, des parachutistes arrivant de l’intérieur, en provenance de Télérgma à bord d’avions qui se posent sur l’aérodrome de Maison Blanche toutes les dix minutes, ont entrepris le « nettoyage » des barricades. Pourtant les manifestations se poursuivent. Deux mille musulmans portant des drapeaux F.L.N. sont rassemblés à 500 mètres en contrebas de la cité de Diar-El-Mahçoul. Des paras les contiennent. Un porteur de drapeau F.L.N manque de peu d’être lynché par des Européens.

    A 16 h, le drapeau F.L.N. flotte sur la Casbah et sur une synagogue désaffectée.

         Un combat de rue a lieu entre Européens et musulmans dans le quartier de la rue de Lyon, à la hauteur du boulevard Auguste-Compte. De nombreux coups de feu sont tirés par les Européens. Quarante gardiens de la paix et un commissaire de police parlementent avec les musulmans qui demandent à faire constater que parmi eux il y a les blessés par balles, et sans doutes des morts. Les dirigeants de la manifestation F.L.N. entourent un journaliste de Paris Jour : « Je dois dire qu’ils étaient très calmes et fort courtois. ·       Vous êtes journaliste ? ·       Oui ! ·       Vous êtes de Paris ? ·       Oui ! ·       Alors, voici ce que nous avons à dire et à faire savoir. Nous attendions ce moment depuis des années. Nous nous rappelons une chose : les 45 000 morts musulmans des émeutes de Sétif en 1945. Ces massacres ont été ordonnés par De Gaulle qui était alors chef du gouvernement. A présent, ce que nous voulons c’est l’indépendance. Il faut négocier avec Ferhat Abbas, avec le F.L.N. ·       Et le prochain référendum ? ·       C’est du bluff ! L’un des jeunes musulmans m’entraîne vers le « Bastion ». Il me montre un drapeau vert sur lequel on aperçoit de grands tâches rougeâtres. ·       Regardez ce drapeau. Eh bien ce que vous voyez dessus c’est du sang, le sang de nos camarades qui ont été blessés ce matin par des Européens ». Le journaliste de France Observateur écrit, le soir de cette manifestation : « Le 11 Décembre 1960, à Alger et sans doute aussi au même moment à Oran et dans d’autres villes réputées pacifiées, la peur a changé de camp ». Et son article se termine ainsi, par des phrases prononcées par de jeunes Algériens : ·    « Cela ne pouvait plus durer. Mon mari a disparu depuis 1957. Nous sommes des centaines dans le même cas… Il faut que cela finisse… ·       Nous ne sommes pas contre la France, nous ne sommes pas contre De Gaulle. Nous sommes contre le F.A.F et nous voulons que De Gaulle négocie avec le G.P.R.A. ·       Quel âge avez-vous ? ·       Dix-neuf ans, bientôt celui du service militaire. ·       Lequel ? ·       Vous ne le saurez pas ».

    Dans son Journal, en date du 11 décembre 1960, le grand écrivain algérien, Mouloud Feraoun (qui sera assassiné en mars 1962 par l’OAS), écrit :

    « Aujourd’hui donc, sortie des Arabes dans la rue. Il s’agit des gens de « chez moi », c’est à dire du Clos. Ils ont investi Mahçoul et Saada (Diar-el-Mahçoul et Diar-el-Saada, deux cités « nouvelles » au dessus de Belcourt). Ceux de Belcourt, du Ruisseau aussi. Il y avail les bidonvilles Nador, Scala, El Amal, Bodez, Abulker, tous. Il y avait Kouba. La kasbah, Bal el Oued ont voulu sortir aussi. Que s’est il produit en fin de compte ? C’était facile à prévoir, les Européens se sont affolés, l’armée s’est affolée ou a fait semblant de l’être. Il s’agissait ne de gouailler, ni de s’amuser, ni de jeter des bonbons. Il fallait mitrailler. La D.Q annonce à 22h cinquante et un morts dont quarante cinq musulmans. L’armée a tiré dessus. Ou les civils.

    Ainsi la situation est claire : les Arabes, que personne n’a poussés, excédés seulement par les fanfaronnades des pieds-noirs, sortent pour crier leur exaspération, ceux qui prétendaient les défendre, les couver, fraterniser avec eux leur tirent dessus. Bas les maques, Messieurs ! Vous pouvez tous les massacrer à présent, vous êtes fichus.

    (…) Pour demain, les écoles sont fermées, il y aura probablement les Arabes dans la rue et les soldats pour les descendre. La Kasbah, Hussein Dey, Maison Carrée, ect…. N’ont pas encore dit leur dernier mot. Ce soir, j’ai dû faire un détour de trente kilomêtres pour rentrer alors que je me trouvais à deux kilomètres de la maison, à Bouzaréah. Les Militaires bouclaient la ville. Evidemment, il sera facile de reprendre la situation en main, lorsqu’on aura affaire qu’aux Arabes parce que, avec les Arabes, on se sent fort et on use de sa force. N’empêche que ces mêmes Arabes ont fichu un sacré coup à deux années laborieuses de pseudo-pacification. On se croirait replongé dans les jours les plus sombres de 1957.

    Ajoutons enfin, pour terminer, que le travail de l’ONU devrait être facilité par de telles drames. Il n’y a plus moyen de farder la vérité : un peuple sous le joug souffre depuis six ans la plus injuste des souffrances, peut-on lui porter secours ou le laissera-t-on détruire ? » (1).

    Bilans et interprétations. 

    Les cris et slogans hostiles à l’Algérie française, les drapeaux vite confectionnés et brandis sous le nez de l’armée, constituent une grande surprise pour les Européens habitués au « calme » des Algériens depuis la terrible « Bataille d’Alger » de l’année 1957. Ils sont donc sidérés par l’irruption inattendue de ce peuple. Une réalité nouvelle fait brusquement irruption devant leurs yeux. Les « forces de l’ordre » françaises interviennent plusieurs fois, tirent dans la foule. Mais malgré la mort qui fauche hommes, femmes et enfants, les manifestants algériens, malgré le carnage, restent sourds aux rafales des soldats parachutistes. Certaines unités françaises, demeurées loyales au gouvernement, s’interposent entre Algériens et parachutistes, empêchant ces derniers de profiter de la situation. Terrifiés par la spontanéité des événements, certains « pieds-noirs » se barricadent chez eux, non sans en profiter pour tirer sur les Algériens à partir des terrasses et des balcons. Durant cinq jours, les manifestations algériennes se poursuivront à Alger et dans d’autres villes. On évalue aujourd’hui à près de deux cents le nombre de victimes algériennes, parmi lesquelles des femmes et des enfants. Un bilan officiel fait état de cent douze morts musulmans à Alger.

    Sur les causes de cette manifestation, plusieurs interprétations ont été avancées. Certains journalistes français, comme Claude Paillat dans ses Dossiers secrets de l’Algérie ou Yves Courrière dans son histoire de La guerre d’Algérie ont avancé l’hypothèse que des services policiers ou militaires français, favorables à la politique du général De Gaulle, et désireux de contrer le mouvement pied-noir qui quelques mois plus tard allait donner naissance à l’OAS, ont favorisé les manifestations algériennes. Pour l’historien algérien Messaoud Maadad, « beaucoup d’informations contradictoires entourent cet événement, laissant comprendre parfois que le mot d’ordre venait de certaines autorités militaires françaises qui voulaient contrecarrer les projets extrémistes. D’autres disent que les mots d’ordre venaient du F.L.N. qui voulait secouer l’opinion internationale à la veille de la XVè session de l’O.N.U. Il est difficile de connaître la vérité sur l’origine du mot d’ordre, tant les affirmations de part et d’autre sont nettes et fermes et surtout ne contredisent pas les faits. Cependant la spontanéité, la brutalité de l’intervention des masses dans la rue, militent à notre sens pour la prise de décision « innée » de ces masses pour faire valoir son « mot à dire ». (…) Les manifestations dites du « 11 décembre » furent, à notre avis, l’expression d’une révolte au sein même de la Révolution, car excédées par les manœuvres politiques, les promesses de paix, les illusions de bonheur, fatiguées d’un conflit où seule compte la force brutale, les masses algériennes profitèrent de la présence du chez d’Etat français sur le sol algérien pour dire « Assez ! » par dessus la menace de cette force brutale. »

    Et il est vrai que, quelque soit les manœuvres venant de toutes parts, une bataille décisive est gagnée par le GPRA. Il sera difficile désormais de parler de populations algériennes restés en masse fidèles à la France. L’illusion de « français musulmans encadrés par la terreur du F.L.N. » s’effondre. A la fin de l’année 1960 en Algérie, les Européens et le haut commandement sont fixés : l’Algérie « de papa » est bien morte, et le FLN a regagné sur la scène politique et diplomatique tout le terrain perdu par les armes.

    L’appel de Ferhat Abbas. 

    Le 16 décembre 1960, à 13 heures, le président du GPRA, Ferhat Abbas lance un appel au peuple et reproduit dans El Moudjahid N° 75, du 19 décembre 1960 :

    « Algériens et Algériennes, qui avez affronté avec abnégation, la fureur des ultras et de l’armée française, nous vous adressons l’expression émue de notre admiration ! (…) Frères et sœurs d’Algérie ! Vous avez écrit, avec le sang de nos martyrs, une page glorieuse de notre Histoire. En acceptant une mort héroïque, vous avez affirmé votre droit à la vie, vous avez gagné le droit à la dignité, vous avez mérité votre liberté. Quelle leçon aux imbéciles agités de la rue Michelet ! Quelle leçon aux apprentis fascistes et aux éternels racistes, qui, sûrs de la police et de l’armée françaises, se livrent impunément depuis six ans aux lynchages et aux tueries des patriotes, de ceux qu’ils devraient respecter parce qu’ils sont dignes de respect. Enfin quelle terrible leçon aux attardés de la « pacification », à ceux qui nourrissent encore l’illusion de séparer notre peuple de son armée et de son gouvernement. (…) Nous vivons un moment crucial de notre Histoire. Nous traversons de grandes épreuves. La bataille que vous venez d’engager à pris une grande ampleur. Le monde entier l’a enregistré comme une éclatante victoire de notre lutte de libération nationale. Cette bataille doit maintenant prendre fin. Elle n’est pas la dernière. D’autres épreuves nous attendent ». 

    (1) Mouloud Feraoun, Journal, pages 308, 309, Paris Ed Seuil, 1962.

     

    Contribution personnelle

     de Jean-François GAVOURY

     

    à la commémoration des événements

     

    du 11 décembre 1960 à Alger

    "Algérie : quand l'Histoire percute l'actualité" par Benjamin Stora

    Avec toute mon amitié,

    Jean-François Gavoury 

     

    Manifestations du 11 décembre 1960 à Alger

    (quartiers de Belcourt et du Ruisseau)

    Extraits du rapport adressé le 16 décembre 1960

    par le commissaire central adjoint d’Alger, Roger Gavoury

    au colonel Moullet, commandant le secteur Alger-Sahel

    "Algérie : quand l'Histoire percute l'actualité" par Benjamin Stora

    "Algérie : quand l'Histoire percute l'actualité" par Benjamin Stora

    " En milieu de matinée, quelques centaines de manifestants descendaient la rue Julienne en direction de la rue de Lyon.

    Je me suis porté à leur rencontre. Ils ont promis de se fixer sur place si j’allais les aider à ramasser leurs blessés dans les rues avoisinantes, prises sous le feu des habitants européens : je l’ai fait en intimant aux tireurs l’ordre de cesser le feu. J’ai secouru aussi quelques jeunes musulmans aux abois poursuivis par la foule.

    Vers 10 h 45, je suis arrivé rue de Lyon où j’ai trouvé le groupement du colonel Fonty, contenant une foule de musulmans que j’ai évaluée à 8 ou 10.000 et qui hurlait « Algérie musulmane », « Lagaillarde au poteau », etc... Aux abords de la rue de Lyon, des grappes s’accrochaient aux palissades d’un chantier. Peu à peu, la terrasse voisine se garnissait.

    De l’autre côté de la rue de Lyon, rue Lafontaine, dans le prolongement de la rue Rozet, une autre foule, qui fut toujours moins nombreuse, s’agglutinait.

    La volonté offensive de ces musulmans se traduisait par de puissantes poussées pour enfoncer le bouchon de C.R.S., mais jamais aucune violence ni voie de fait ne fut employée. Cependant, cette cohue énorme et explosive était très dangereuse en elle-même pour la population européenne du quartier, d’autant plus qu’aucun encerclement n’existait ni n’était possible avec les dizaines de ruelles et de venelles qui auraient pu lui permettre de se répandre dans tout Belcourt.

    Il était donc habile et indispensable de maintenir cet abcès de fixation.

    Je n’avais aucune responsabilité tactique dans ce dispositif confié au colonel Fonty. Je représentais la sécurité publique d’Alger. Mais j’approuve totalement Fonty dans son attitude patiente.

    J’ose affirmer, avec ma vieille pratique du maintien de l’ordre et mon expérience des foules musulmanes, qu’une telle manifestation ne pouvait être dispersée sans l’emploi massif des armes, étant donné le fanatisme des participants. Or, c’eut été un massacre, une maladresse mortelle, car c’eut été l’enchaînement sans fin de la violence.

    Certes les arabes renoncèrent peu à peu à percer et à défiler et décidèrent de tenir meeting sur place. Des drapeaux FLN apparurent, des discours furent prononcés, hostiles aux paras et aux « pieds noirs » plus qu’à la France. Mais ce n’était pas l’heure de s’exciter sur des emblèmes, des symboles : il y avait une disproportion gigantesque entre leur caractère choquant et les moyens nécessaires à les faire disparaître.

    Toute la journée, je suis resté auprès du colonel Fonty. Je maintiens mon approbation sans réserve à chacune de ses initiatives et je déclare solennellement que j’eusse agi de même que lui si j’avais eu la direction du service d’ordre.

    Vers 13 h 00, je suis allé derrière les manifestants, pour tenter d’en tirer un certain nombre vers le haut. J’ai échoué, mais je suis resté une heure parmi eux. J’ai peut-être contribué à en calmer certains. J’ai constaté qu’ils n’étaient pas armés, qu’ils n’étaient pas hostiles au service d’ordre et j’ai pu me déplacer parmi eux librement.

    Tous m’ont dit leur conversion définitive vers le FLN, leur espoir unique dans le G.P.R.A. Aucun n’a manqué de respect à l’égard du général de Gaulle (1) mais ils ont tous clamé leur impatience. Quand je parlais du référendum, ils me disaient "d’accord, à condition qu’il ne soit pas contrôlé par l’Armée mais par l’O.N.U. ou n’importe qui.".

    Toute la journée, Fonty a été ennuyé par les officiers ou les troupes de parachutistes, scandalisés par cette situation et réclamant de se voir confier le soin de la régler.

    Certains frémissaient d’impatience devant une si belle cible. D’autres étaient réellement inquiets et stupéfiés que la police prît la responsabilité de contenir un tel attroupement sans ouvrir le feu.

    Fonty eut un accrochage violent, devant moi, avec un lieutenant-colonel de parachutistes qui lui mit le pistolet sur le ventre. Moi-même, j’intervins contre un commandant du 504ème Train, puis contre un commandant de paras escorté d’un journaliste. Fonty et moi expulsâmes aussi un capitaine de paras, aux yeux très bleus.

    En fin de compte, les unités aéroportées n’intervinrent pas, mais, pour narguer les musulmans et, peut-être, la police, leurs camions défilèrent à de nombreuses reprises, tournant autour du pâté de maisons et, à chaque fois, le travail était un peu plus difficile pour les C.R.S..

    Dans le milieu de l’après-midi, à un moment où la foule s’élevait sans doute à 15.000, je l’ai exhortée à quitter les lieux sans ne commettre aucune violence ni chercher d’affrontement avec les C.R.S.. Faute d’interprète, cet appel a été traduit en langue arabe par un manifestant remarqué pour son attitude pacifiante.

    Ici se place un autre incident : mon appel terminé, un commandant – que je pense être celui du 504ème Train – se présente pour diffuser un message du Général, commandant le corps d’armée, message dont j’ai noté le texte : "Le Général autorise l’emploi des armes après sommations pour faire cesser tous actes de pillage et d’émeute caractérisés. Faire précéder l’ouverture du feu par les sommations réglementaires. Faire passer un public-adress pour diffuser le présent message.".

    J’ai refusé la possibilité à cet officier de diffuser son texte avant d’être couvert par vous-même : en effet, ces menaces auraient fait monter la température ; par ailleurs, elles ne s’imposaient pas puisqu’il n’y avait ni "émeute" ni "pillage caractérisé".

    Vérification faite, le message qui m’avait été présenté était une synthèse de deux textes : l’un s’arrêtait avant la phrase "Faire passer un public-adress" ; l’autre se terminait par cette même phrase, mais consistait en un simple appel au calme.

    En fin d’après-midi, des rafales d’armes automatiques, venant des hauteurs, dominèrent le fracas des slogans. Le bruit courut que les parachutistes opérant boulevard Cervantès avaient tiré dans la foule. Les manifestants eux-mêmes vinrent nous trouver, Fonty et moi, en implorant leur protection. Tant pour accéder à leur demande que pour tenir la foule par le haut, Fonty fit monter une compagnie, que je guidai à travers les manifestants. Puis je me rendis moi-même boulevard Cervantès. En fait, je ne vis qu’un mort devant les paras. Le capitaine, toujours le même, me déclara ensuite, de retour rue de Lyon, "Je vous préviens. Mon colonel se prépare à liquider votre fameux abcès de fixation avec les moyens que nous venons d’employer là-haut. Ça ne peut plus durer.".

    Pour recréer l’ambiance régnant alors dans le quartier de Belcourt, je cite quelques incidents périphériques :

    ·   Place Jeanne d’Arc, vers 15 h 00, j’intervins pour arrêter le feu des habitants européens descendus dans la rue ou tirant des balcons sur des arabes épars et épouvantés. Il y avait des morts et des blessés. C’est là que je pus arrêter moi-même le nommé Camps, en train de tirer.

    ·      Même intervention rue du 14 juillet.

    ·      Même intervention encore rue Chauzy : à l’angle de cette rue et de la rue Lafontaine, je surpris une cinquantaine de musulmans pillant la serrurerie "Mallare" et s’emparant de barres de fer, de cornières, etc … Sur mon injonction, ils remirent en place leurs armes et sortirent les mains vides. J’obligeai le veilleur à s’enfermer dans la serrurerie.

    La journée tirant à sa fin, les manifestants égosillés et fatigués avaient sensiblement diminué en nombre. On put alors les refouler dans la rue Rozet, les fractionner à partir de la rue Marey.

    Au bas du dernier raidillon, les C.R.S. marquèrent un temps d’arrêt pour respirer. Un haut-parleur que nous entendions depuis longtemps était à dix mètres devant nous, exhortant la foule à ne pas molester les C.R.S.. Deux cailloux tombèrent d’une terrasse. Un concert de protestations des musulmans fit arrêter les lanceurs.

    D’accord avec Fonty au moment de la charge finale, je m’adressai au dernier carré de 200 manifestants : "C’est fini. La police va vous dégager par les mêmes moyens qu’elle emploie contre les européens : les lacrymogènes, la matraque et la crosse.".

    Le haut-parleur, dans une dernière fanfaronnade, répondit : "Si vous avancez, je donne l’ordre d’ouvrir le feu.".

    A ce moment, les C.R.S. lancèrent leurs grenades et les manifestants disparurent en déroute.

    À 17 h 45, tout était fini, sans effusion de sang, sans que les européens de Belcourt aient subi d’exactions, et, comme par hasard, au cours des journées suivantes, Belcourt ne connut pas les troubles qui inquiétèrent le nord de la ville. ".

     

    (1) N.D.L.R. : Quarante-huit heures auparavant, le 9 décembre, le chef de l’État avait effectué un voyage à Tlemcen, où il avait déclaré : "L’avenir de l’Algérie est entre vos mains, à vous autres Algériens, de quelque communauté que vous soyez. Je dis à la communauté musulmane que c’est à elle qu’il appartient de prendre des responsabilités algériennes qui correspondent à sa valeur et à son importance". Sa visite avait été ponctuée d’émeutes, en particulier à Alger, où la journée du 10 décembre sera marquée par l’affrontement, dans le périmètre de la rue Michelet et du Palais d’été, entre l’armée - qui utilise pour la première fois les blindés - et la foule des Européens appelés à manifester en faveur de l’Algérie française.

     

     


     




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    Propos d'Eric Zemmour sur la guerre d'Algérie : le CSA met en demeure CNews

    Attention zemmour

    le carton rouge

    approche !!!


     

    « Discours polémique » lors de la Convention de la Droite : Eric Zemmour convoqué au tribunal le 22 janvier 2020

    La justice a fait vite. Le tribunal correctionnel de Paris a déjà convoqué Eric Zemmour suite à ses propos polémiques du 28 septembre, lors de la «Convention de la droite», organisé par des mouvements proches de Marion Maréchal. Selon nos informations, le polémiste révélé par Laurent Ruquier est attendu à la barre le 22 janvier, quatre mois pile après son discours, qui avait été retransmis en direct sur LCI.

     

    Propos d'Eric Zemmour sur la guerre d'Algérie : le CSA met en demeure CNews

    Par le passé, Eric Zemmour a déjà été condamné à deux reprises pour provocation à la haine raciale. Reuters/Benoit Tessier

     

     

    Le CSA a mis en demeure CNews de respecter ses obligations, notamment en matière d'incitation à la haine ou à la violence, à la suite de propos d'Eric Zemmour sur l'islam et la guerre d'Algérie, tenus dans l'émission Face à l'info, dans une décision publiée mardi.

    Cette mise en demeure constitue une forme d'avertissement pour la chaîne d'info du groupe Canal+. Dans les procédures du CSA, une telle décision peut précéder, en cas de manquements répétés, une sanction qui peut aller de la suspension temporaire d'un programme à un retrait de l'autorisation de la chaîne, en passant par des amendes ou privations d'écrans publicitaires.

    Le journaliste, écrivain et polémiste, est devenu mi-octobre la vedette de Face à l'info, une nouvelle émission quotidienne de CNews, lancée peu après la polémique déclenchée par son virulent discours sur l'islam et l'immigration fin septembre à la «convention de la droite», organisée par des proches de Marion Maréchal Le Pen.

    Et plusieurs de ses interventions dans l'émission présentée par Christine Kelly (ancienne membre du CSA) ont suscité un tollé.

    En particulier celle du 23 octobre, dans laquelle il avait assimilé l'islam et l'islamisme, avant d'évoquer la guerre d'Algérie en se disant, en tant que Français, «du côté» du général Bugeaud qui, lorsqu'il «arrive en Algérie... commence à massacrer les musulmans et même certains juifs».

    Des propos qui, pour le CSA, contreviennent à plusieurs des obligations de la chaîne, découlant de la loi et de sa convention conclue en 2005 (un texte qui codifie ses engagements vis-à-vis du régulateur).

    En effet, le gendarme de l'audiovisuel juge que ces propos «ont pu être perçus» comme «une légitimation de violences commises par le passé à l'encontre de personnes de confession musulmane mais aussi comme une incitation à la haine ou à la violence à l'égard de cette même catégorie de la population». Et il juge que la séquence exprimait un «rejet insistant des personnes musulmanes dans leur ensemble, tendant à encourager des comportements discriminatoires en raison de la religion».

    En outre, le régulateur estime que CNews, en diffusant ces propos en direct «sans réaction ni même modération» de la part de l'animatrice, a manqué à son obligation de garder la maîtrise de son antenne, qui s'impose en toutes circonstances.

    SOURCE : https://fr.sputniknews.com/france/201912031042523280-propos-deric-zemmour-sur-la-guerre-dalgerie-le-csa-met-en-demeure-cnews/?fbclid=IwAR1_G2inr6N7zBgS_wxGu2uVdRUswFOmtZzmMWzdH_igNgdMfT8kql2ZtJA 

    Propos d'Eric Zemmour sur la guerre d'Algérie : le CSA met en demeure CNews

    de cliquer sur le lien ci-dessous pour voir et écouter le président du CSA commenter la décision qui vient d'être prise :

    https://oumma.com/le-csa-met-en-demeure-cnews-pour-les-propos-de-zemmour-sur-la-guerre-dalgerie/?utm_medium=oumma&utm_source=pushnotification&utm_campaign=pushnotification

     


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    Mémoires d'appelés, mémoires blessées. Soixante ans de silence

     

    Remercions Tramor Quemeneur

     de nous avoir donné accès à son article

    sur le magazine HISTORIA

     

     

    Mémoires d'appelés, mémoires blessées. Soixante ans de silence

    PAR TRAMOR QUEMENEUR dans mensuel 856 daté avril 2018

    Les armes se sont tues il y a plus de soixante ans, et pourtant le souvenir de ce conflit, emblématique de la décolonisation, ne cesse de hanter la France. Chez les anciens combattants, la parole se libère, âpre, amère, impérieuse aussi : comment, au temps des yéyés et à l’aube de la vie, accomplir son devoir tout en menant une guerre « sans nom », une sale guerre qui n’en finit pas d’étaler son absurdité et ses horreurs ? Pour ce numéro spécial sur l’Algérie, Historia a confié à Tramor Quemeneur, spécialiste de ce sujet, le soin de piocher, dans la correspondance de jeunes appelés et de leurs proches, des expériences et des témoignages qui rendent compte du vécu de ce conflit auquel nul n’était préparé. Émouvants, éclairants, présentés tels qu’ils furent écrits, ils tentent de donner un sens à ce qui fut, pour beaucoup, l’épreuve de leur vie. Nous dédions ce dossier à la mémoire de Bernard Bourdet, pour son amitié, et à celle de Pierre Genty et de Noël Favrelière, pour leur gentillesse.

    Après avoir laissé une bonne part de leur innocence là-bas, dans des combats que la métropole a vite oubliés, les conscrits français se sont longtemps murés dans le silence. 

    Les soldats de la guerre d'Algérie représentent la dernière « génération du feu ». Les conflits où s'est engagée la France n'ont depuis impliqué qu'un nombre limité de militaires de carrière. De plus, le nombre élevé de jeunes gens qui y ont participé (1,2 million de conscrits, auxquels il faut ajouter 200 000 « rappelés », ceux qui avaient déjà effectué leur service et que les autorités françaises ont envoyés en Algérie) s'explique par la longueur du conflit. En tout, environ 2 millions de soldats ont servi dans l'armée française pendant la guerre d'Algérie.

    Deux générations précédentes avaient participé aux guerres mondiales. La contribution avait été plus massive, les combats s'étaient en grande partie déroulés sur le territoire métropolitain et avec un front bien établi. Rien de comparable avec la guerre d'Algérie, où c'est tout le territoire qui est devenu le lieu de combats - dont le modus vivendi , sauf en de rares occasions, était celui de la guérilla. De plus, les gouvernements successifs ont cherché à minimiser la situation en niant l'état de guerre et en qualifiant le conflit de simples « opérations de maintien de l'ordre ». Les combattants algériens étaient, eux, des « hors-la-loi » dans une «guerre sans nom».

    Un retour laborieux et hanté de cauchemars 

    Tous ces facteurs ont contribué à ce que les appelés du contingent se retrouvent confrontés à des discours de leur famille et de leurs proches dénigrant la gravité des combats auxquels ils participaient. Ainsi, les anciens combattants leur disaient parfois que ce n'était en rien comparable avec ce qu'ils avaient vécu. En outre, à leur retour, les appelés ressentaient un profond décalage par rapport à ce qu'ils vivaient en Algérie. La société de consommation bouleversait de plus en plus la société française, les loisirs se faisaient de plus en plus prégnants - autant de préoccupations pouvant paraître frivoles pour ceux qui baignaient dans la peur et la mort des embuscades et des opérations. Pendant ce temps, leurs amis s'amusaient, les surprises-parties battaient leur plein, notamment avec le succès de l'émission Salut les copains ! sur Europe 1, à partir de 1959.

    Parfois, aussi, leur fiancée s'éloignait, creusant un vide sentimental et émotionnel autour d'eux. Tout cela a contribué à ce que les appelés se murent dans le silence dès leur retour. La peur accumulée pendant des mois d'accrochages, le choc des combats et des horreurs vues et vécues ont contribué à ce que de nombreux soldats soient atteints de troubles de stress post-traumatique (post-traumatic stress disorder, terme développé par les Américains après la guerre du Vietnam). Des réflexes conditionnés pendant des mois de guerre conduisent à ce que beaucoup d'anciens appelés cherchent leur arme à leur réveil ou plongent au sol pour se protéger en croyant entendre une explosion dans la rue...

    La famille pouvait aussi constater un changement d'humeur, un caractère dépressif, une irascibilité, voire une violence chez les ex-appelés, conduisant parfois à ce que les proches ne les interrogent pas sur les raisons de leur mal-être. Enfin, les cauchemars ont commencé à peupler les nuits des anciens appelés, réapparaissant par séries dès qu'un événement faisait resurgir le souvenir de la guerre. C'est pourquoi de nombreux anciens appelés ont évité de lire ou de regarder des films qui évoquaient cette période, afin de ne pas raviver les traumatismes.

    Certains ont réussi à se réadapter très vite. Ils ont repris leur travail dès leur retour et sont parvenus à oublier rapidement la guerre. Parfois même, la guerre leur a permis de faire des rencontres ou d'acquérir des savoirs qu'ils ont réinvestis ensuite dans le domaine professionnel. Une partie des appelés a mis plusieurs mois avant de reprendre un travail, du fait des syndromes de stress post-traumatique qui les handicapaient. D'autres, enfin, n'ont jamais pu se réadapter. Certains ont basculé dans la folie et passé leur vie dans des hôpitaux psychiatriques : les statistiques des hôpitaux militaires sont sur ce point encore inconnues.

    Des dégâts sous-estimés 

    Il est évident que les 60 000 blessés reconnus officiellement du côté français sont largement sous-estimés, les problèmes psychologiques n'ayant pour une large part pas été comptabilisés. De même, certains soldats qui n'ont pas supporté le poids de ce qu'ils avaient vécu en Algérie se sont suicidés à leur retour. Ce sujet est évoqué par le romancier Vladimir Pozner dans Le Lieu du supplice, un recueil de nouvelles tirées de faits réels publié en 1959 chez Julliard.

    Pour d'autres conscrits, les problèmes psychologiques ont été masqués par un alcoolisme dans lequel ces soldats avaient commencé à sombrer pendant le conflit. Ce sujet apparaît dans le roman de Laurent Mauvignier, Des hommes (publié en 2009 aux Éditions de Minuit). Il est impossible de quantifier les cas d'alcoolisme imputables à la guerre d'Algérie, tout comme il est impossible de savoir dans quelle mesure les actes de violence pratiqués par d'anciens appelés sont dus à la guerre. Un autre phénomène qui a gangrené la société française après 1962 est le racisme. Celui-ci existait bien évidemment avant la guerre. Mais, pendant et après celle-ci, il a pris pour cible les « Arabes », c'est-à-dire presque exclusivement les Maghrébins et, encore plus, les Algériens. Leur rejet trouve notamment son origine dans les épisodes douloureux que les soldats ont vécus en Algérie, par le racisme colonial qui existait en Algérie et que certains pieds-noirs ont rapporté en métropole, mais aussi par la propagande du 5e Bureau, chargé de l'« action psychologique » - notamment à destination des soldats -, qui véhiculait des préjugés raciaux sur la population algérienne. Ce racisme a trouvé à partir des années 1970 une expression politique avec la création du Front national.

    Une reconnaissance tardive du statut de combattant 

    Dès la fin de la guerre d'Algérie, les faits commis pendant les hostilités ont commencé à être amnistiés à la suite des accords d'Évian. Des décrets puis des lois d'amnistie ont été adoptés en 1962, en 1964, en 1966 et en 1968 - cette dernière ne concernant quasi exclusivement que les membres de l'OAS. Les officiers sanctionnés pour leur action contre les institutions françaises (participation au putsch des généraux en 1961 et à l'OAS) ont même été réintégrés dans leur carrière, notamment afin qu'ils bénéficient de leur pleine retraite. Parallèlement, les appelés du contingent luttaient pour leur reconnaissance en tant qu'anciens combattants d'une guerre qui, officiellement, n'en était pas une. Plusieurs associations existaient avant même la guerre d'Algérie, en particulier l'Union nationale des combattants et l'Association républicaine des anciens combattants - toutes deux issues de la Première Guerre mondiale.

    Dès la guerre d'Algérie sont créées des associations d'anciens d'Algérie, qui ont formé ensemble une première fédération en 1958. Celle-ci est devenue la Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie, de Tunisie et du Maroc (Fnaca) en 1963. Elle est alors présidée par le directeur de L'Express, Jean-Jacques Servan-Schreiber. Cette association a pris de l'ampleur, jusqu'à comprendre plus de 300 000 membres et devenir la première association d'anciens combattants. Ce terme de « combattant » revêtait une importance particulière, car les « anciens d'Algérie » n'étaient justement pas reconnus comme ayant participé à des combats, mais seulement à des « opérations de maintien de l'ordre ». Leur première revendication concernait donc le fait qu'ils avaient participé à une guerre et en avaient subi toutes ses conséquences. Leur lutte aboutit plus de dix ans plus tard, en 1974, et encore de manière restrictive : il faut avoir été dans une unité combattante en Algérie pendant plus de cent vingt jours. Il a encore fallu attendre la loi du 18 octobre 1999 pour qu'enfin les autorités françaises reconnaissent que les « opérations de maintien de l'ordre » étaient une véritable guerre.

    Se souvenir, mais quand ? 

    Une autre lutte de la Fnaca a été (et reste encore) la reconnaissance du 19 mars comme jour officiel de commémoration de la guerre d'Algérie. En 2013, le 5 décembre est devenu par décret la journée officielle de commémoration, mais ce jour a été choisi car il ne correspond à aucun événement de la guerre d'Algérie (il serait donc « neutre »). La date du 19 mars réclamée par la Fnaca est récusée par d'autres associations portant une mémoire pied-noire et harkie, lesquelles affirment (à juste titre) qu'il y a eu de nombreux morts après le 19 mars. Mais cette date apparaît comme la seule à posséder un sens symbolisant la fin de la guerre. D'ailleurs, depuis la loi du 6 décembre 2012, elle a été officialisée, bien que des associations nostalgiques de l'« Algérie française » continuent de s'y opposer. Les commémorations se déroulent devant les monuments aux morts locaux ainsi que devant des monuments départementaux - le premier a été inauguré à Troyes en 1977. En 2002, un monument national, composé de trois colonnes sur lesquelles défilent les noms des morts en Algérie, a été érigé au quai Branly, à Paris, tout près de la tour Eiffel.

    Plus de cinquante-six ans après la fin de la guerre, les appelés en Algérie arrivent au terme de leur vie. Se pose alors la question de la transmission de leur mémoire aux générations suivantes. Dans leur très grande majorité, leurs enfants ont été marqués par leur silence, par les non-dits autour de cette guerre - même s'ils ont vécu indirectement avec elle, par les cauchemars et les traumatismes des pères. Aujourd'hui, toutefois, la guerre d'Algérie est plus étudiée dans les collèges et les lycées ; d'anciens appelés interviennent dans les établissements scolaires pour raconter leur guerre, et les jeunes, plus réceptifs à cette question, interrogent leurs grands-pères sur ce qu'ils ont vécu en Algérie.

    Le poids du silence des mémoires se déleste peu à peu. On pourra ainsi mieux saisir la complexité de cette guerre des deux côtés de la Méditerranée et les tensions entre les groupes « porteurs de mémoire » pourront s'estomper. Alors, seulement, une mémoire sereine, familiale et collective, pourra se transmettre et sera à même d'éviter que de lourds secrets ne continuent à hanter nos sociétés.

    Certains appelés ont réussi à se réadapter rapidement

    Ils ont repris leur travail dès leur retour et sont parvenus à oublier rapidement la guerre. Parfois même la guerre leur a permis de faire des rencontres ou d’acquérir des savoirs qu’ils ont réinvesti dans le domaine professionnel ensuite.

    Une partie des appelés ont mis plusieurs mois avant de reprendre un travail du fait des syndromes de stress post-traumatique qui les handicapaient. D’autres enfin n’ont jamais pu se réadapter. Certains ont basculé dans la folie et ont passé leur vie dans des hôpitaux psychiatriques : les statistiques des hôpitaux militaires sont sur ce point encore inconnues. Il est évident que les 60 000 blessés reconnus officiellement du côté français sont largement sous-estimés, les problèmes psychologiques n’ayant pour une large part pas été comptabilisés. De même, certains soldats qui n’ont pas supporté le poids de ce qu’ils avaient vécu en Algérie se sont suicidés à leur retour. Ce sujet est notamment évoqué par le romancier Vladimir Pozner dans Le lieu du supplice, recueil de nouvelles tirées de faits réels.

    Pour d’autres soldats, les problèmes psychologiques ont été masqués par un alcoolisme dans lequel les soldats avaient commencé à sombrer dès la guerre d’Algérie. Ce sujet apparaît dans le roman de Laurent Mauvignier, Des hommes (2009). Il est impossible de quantifier les cas d’alcoolisme imputables à la guerre d’Algérie, tout comme il est impossible de savoir dans quelle mesure les actes de violence pratiqués par d’anciens appelés sont dus à la guerre.

    Un autre phénomène qui a gangrené la société française après 1962 est le racisme. Celui-ci préexistait bien évidemment à la guerre. Mais pendant et après celle-ci, il a pris pour cible les « Arabes », c’est-à-dire presque exclusivement les Maghrébins et encore plus les Algériens. Leur rejet trouve notamment son origine dans les épisodes douloureux que les soldats ont pu vivre en Algérie, par le racisme colonial qui existait en Algérie et que certains « pieds noirs » ont ramené en métropole, mais aussi par la propagande du 5e Bureau, chargé de « l’action psychologique » (notamment à destination des soldats français), qui véhiculait des préjugés raciaux et racistes sur la population algérienne. Ce racisme a trouvé à partir des années 1970 une expression politique avec la création puis l’essor du Front national.

    Le terme de « combattant »

    Il revêtait ici une importance particulière car les « anciens d’Algérie » n’étaient justement pas reconnus comme ayant participé à des combats mais seulement à des « opérations de maintien de l’ordre ». Leur première revendication concernait donc le fait d’avoir participé à une guerre et à toutes ses conséquences. Leur lutte aboutit plus de dix ans plus tard, en 1974, et encore de manière restrictive : il faut avoir été dans une unité combattante en Algérie pendant plus de 120 jours. Il a encore fallu attendre la loi du 18 octobre 1999 pour qu’enfin les autorités françaises reconnaissent que les « opérations de maintien de l’ordre » étaient en fait une guerre.

    Une autre lutte de la FNACA a été (et est encore) la reconnaissance du 19 mars comme jour officiel de commémoration de la guerre d’Algérie. En 2013, le 5 décembre est devenu par décret la journée officielle de commémoration, mais ce jour a été choisi car il ne correspond à aucun événement de la guerre d’Algérie (il serait donc « neutre »). La journée du 19 mars réclamée par la FNACA est combattue par d’autres associations portant une mémoire pied noire et harkie qui affirment (à juste titre) qu’il y a eu de nombreux morts après le 19 mars. Mais cette date apparaît comme la seule à posséder un sens symbolisant la fin de la guerre. D’ailleurs, depuis la loi du 6 décembre 2012, elle a été officialisée, bien que des associations nostalgiques de « l’Algérie française » continuent de s’y opposer.

    Les commémorations se déroulent devant les monuments aux morts locaux ainsi que devant des monuments départementaux dont le premier a été inauguré à Troyes en 1977. En 2002, un monument national, composé de trois colonnes sur lesquelles défilent les noms des morts en Algérie, a été érigé au quai Branly à Paris, tout près de la tour Eiffel.

    Femmes d'appelés

    Des appelés se sont mariés avant leur départ en Algérie, surtout s'ils étaient rappelés (ils avaient déjà terminé leur temps de service). Quelquefois, c'est au cours d'une permission que ce mariage s'est effectué. Mais le plus souvent, les appelés étaient célibataires, voire fiancés, leur union étant repoussée au retour d'Algérie. Parfois, le promis n'est jamais revenu, laissant une blessure indélébile pour ces « veuves blanches », puisqu'elles n'étaient pas encore mariées. L'éloignement et le temps ont pu faire s'envoler l'amour, laissant alors les soldats dans un terrible vide sentimental. Quelquefois, au contraire, l'amour est né sous les drapeaux, avec la rencontre d'une femme en Algérie ou lors de la correspondance avec une « marraine de guerre ». Au retour, certaines épouses et fiancées ont constaté combien la guerre avait transformé leur compagnon, ce qui a conduit à des séparations difficiles. Pour les autres, il a fallu apprendre à vivre ensemble, avec les cauchemars qui pouvaient hanter les nuits des époux, sans savoir ce qu'ils avaient vécu ni ce qu'ils avaient fait là-bas. Parfois, l'historien qui interroge le mari en sait davantage sur son parcours en Algérie que l'épouse... Et pourtant, les femmes d'appelés ont souvent été essentielles à l'équilibre psychique de ceux qui ont été traumatisés par la guerre. T. Q.

    Réconcilier et transmettre

    En 2004, la petite Association des anciens appelés en Algérie contre la guerre (4ACG) a été créée. Ses membres reversent leur retraite d’ancien combattant pour une action importante : la réconciliation entre Français et Algériens. Enfin, l’Espace national guerre d’Algérie (ENGA) créé en 2017 a pour but de collecter des témoignages, de sauvegarder et de transmettre l’histoire et les mémoires de la guerre d’Algérie.

    Paroles de soldats. D'autres témoignages émouvants 

    Mémoires d'appelés, mémoires blessées. Soixante ans de silence 

    Entretien avec Benjamin Stora. Années Djebel, l'Histoire et les mémoires d'un conflit 

    1. L'appel (Paroles de soldats) 

    2. Départ pour l'inconnu (Paroles de soldats) 

    3. À l'arrivée, le choc de la découverte (Paroles de soldats) 

    4. La guerre (Paroles de soldats) 

    5. Le quotidien du soldat (Paroles de soldats)) 

    6. Violences ((Paroles de soldats) 

    7. L'impossible bilan humain (Paroles de soldats) 

    8. Soigner, enseigner...pacifier (Paroles de soldats)) 

    9. Refuser la guerre (Paroles de soldats) 

    10. Vers une scission de l'armée ? (Paroles de soldats) 

    11. Le cessez-le-feu et l'indépendance (Paroles de soldats) 

    12. Le retour (Paroles de soldats) 

    Les personnalités aussi ont « fait » l'Algérie 

    La photo et le pinceau pour seules armes 

    L'armée face à la guerilla : la population en otage 

    L'armée française : gagner les coeurs et les esprits 

    La « bleuite », le poison de la guerre psychologique 

    Guerre d'Algérie. La carte 

    Guerre d'Algérie. La chrono 

    SOURCE : http://www.historia.fr/m%C3%A9moires-dappel%C3%A9s-m%C3%A9moires-bless%C3%A9es-soixante-ans-de-silence

    Mémoires d'appelés, mémoires blessées. Soixante ans de silence

     


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    Ejecté d'un piquet de grève le cadre du RN Sébastien Chenu !!!

    Sébastien Chenu prie "l'Enfant-Jésus" pour que les syndicats l'acceptent

    dans les piquets de grève "c'est raté"


    Marine Le Pen avait annoncé qu’elle soutenait le mouvement du 5 décembre 2019 sur les retraites, sans pour autant qu’elle-même ou les cadres du RN soient forcément présents aux manifestations syndicales. Mais les syndicats et en tête la CGT ont dit « NON » l’un des cadres du RN Sébastien Chenu s’est fait éjecté d’un piquet de grève à Prouvy (59 Nord) « Ton costard c’est un mois de salaire ! »

     

    Alors que le Rassemblement National essaye de faire de la communication politique sur le mouvement contre la réforme des retraites en appelant à manifester, Sébastien Chenu, député et porte-parole du parti extrémiste, a voulu se rendre sur un piquet de grève à Prouvy, dans le Nord, pour «soutenir les grévistes». Il a été accueilli par des ouvriers refusant catégoriquement de laisser « un parti fasciste, au service de la bourgeoisie, récupérer leur lutte ». Les ouvriers lui ont demandé de partir en lui rappelant, au passage, que son costard coûte un mois de salaire d’un ouvrier, et en l’exhortant d’aller plutôt « manger du caviar avec Marine [Le Pen] ». Les ouvriers lui ont également rappelé que les forces combattives du prolétariat ne seront jamais dans le même camp que les fascistes en répondant « nous on se bat contre vous » lorsque le député RN a dit « on se bat contre les mêmes ». Sébastien Chenu a fini par quitter le piquet de grève, entouré de ses gardes du corps.

    Alors que le RN croit être en terrain conquis dans les zones ouvrières du Nord de la France, cet événement vient totalement contredire la propagande du parti extrémiste.


     Le député Rassemblement national du Nord a été expulsé par des militants CGT, Sud et FO rassemblés ce jeudi 5 décembre à Prouvy (Nord).

     

     


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    Retraites : pour Philippe Martinez

    "les syndicats sont indispensables

     dans ce pays"

    Le secrétaire général de la CGT se félicite de la forte mobilisation du 5 décembre contre le projet de réforme. "Nous tiendrons jusqu'au retrait" promet-il.
    Deux jours avant la deuxième journée de grève interprofessionnelle annoncée mardi 10 décembre, Philippe Martinez a commenté avec satisfaction l'élan de mobilisation contre la réforme des retraites, dans un entretien paru dans le JDD dimanche 8 décembre.

    Le leader syndical se dit "convaincu" que le gouvernement n'a pas pris la mobilisation au sérieux.

    "Comme ils sont déconnectés d'un certain nombre de réalités, ils pensaient qu'on en rajoutait", déclare-t-il saluant le "très beau succès" de la première journée de grève de jeudi 5 décembre.



    "Nous sommes irrécupérables"



    Forts d'un soutien majoritaire des Français en ce début du mouvement, les grévistes ne craignent-ils pas un "retournement" de l'opinion? "Même les cheminots sont emmerdés par leur propre grève !" répond le patron de la CGT, dont l'organisation occupe les devants de la scène dans le cadre de la grogne anti-réforme. "Les syndicats sont indispensables dans ce pays. A condition de ne pas leur taper sur la tête", fait-il valoir, réfutant l'impression de "perte de vitesse" de son syndicat. "Ils faut arrêter avec les légendes. Notre implantation a reculé (...), mais on constate un pic d'adhésions en ce moment. Et il y en a marre de ceux qui nous font la leçon : quel parti politique, en France, compte 650000 adhérents ? Tous ensemble, ils n'arrivent pas à ce chiffre", avance t-il.
    Interrogé sur le "risque de récupération politique" par La France insoumise ou le Rassemblement national, Philippe Martinez verse dans l'humour : "Nous sommes irrécupérables", s'amuse-t-il. Le leader syndical estime avoir dit ce qu'il "avait à dire sur le RN". "Nous n'avons pas les mêmes valeurs", résume t-il.

    Après la première journée de grève, "la balle est dans le camp du gouvernement". Quant à la durée du mouvement, Philippe Martinez l'affirme : "Nous tiendrons jusqu'au retrait". La veille, le secrétaire général de la CGT-Cheminots Laurent Brun avait tenu un discours similaire, déclarant que "les cheminots ne se fixent pas de limites".  "Les choses évoluent vite, et la colère est grande" abonde encore Philippe Martinez, qui dresse un parallèle avec les grèves de 1995 où "le Premier ministre Alain Juppé avait dit que jamais il ne retirerait son projet.
    Le gouvernement devrait être attentif", prévient-il, ajoutant que "si enlisement il y a, c'est le gouvernement qui l'aura décidé"Edouard Philippe doit présenter ce mercredi 11 décembre "l'intégralité" du projet de réforme. "Qu'il entende la colère. Qu'il dise qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis", clame Philippe Martinez, qui appelle le chef du gouvernement à "remettre les compteurs à zéro".

     

     

    Retraites : pour Philippe Martinez  "les syndicats sont indispensables dans ce pays"


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  • Alger, Nice, Alep, Munich souffrent   d’un cancer effrayant

    "Un autre monde on n'a pas le choix"

    Vincent Liechti

     

     

    Alger, Nice, Alep, Munich souffrent   d’un cancer effrayant


     Alger, Paris, Nice, Alep, Munich, Londres, Bruxelles, Saint-Etienne-du-Rouvray et bien d'autres lieux... souffrent  d’un cancer effrayant

    Par Rachid Boudjedra Écrivain et poète algérien

    Après la défaite de l’armée nationale afghane, soutenue par l’armée soviétique appelée en renfort par le président Najibullah au milieu des années 1980, l’armée américaine va s’installer en Afghanistan pour chasser les talibans. Rambo est arrivé ! Mais, après trente ans de guerre, le résultat américain est égal à zéro.

    Et c’est de l’Afghanistan des talibans et avec les dollars saoudiens que les terroristes algériens, formés à tuer à Kaboul et à Peshawar, ont déferlé sur l’Algérie dès le début des années 1990. L’Algérie a été ainsi le premier pays à être le laboratoire de la CIA et du roi d’Arabie pour mettre à l’épreuve cette arme nouvelle, le terrorisme islamiste.

    L’Algérie, durant dix ans, a été le premier pays à être dévasté par le terrorisme, dans l’indifférence des puissances occidentales, la France à leur tête.

    C’était l’époque ou la France croyant prendre sa revanche sur l’Algérie qui l'avait défait  en 1962. Ce sont ses services qui ont créé la fable du «Qui-tue-qui ? », qui ont innocenté les islamistes pour affirmer et aboyer pendant une dizaine d’années que les coupables des crimes atroces commis par les terroristes algériens étaient l’œuvre de l’armée algérienne et des services de sécurité.

    Aujourd’hui le terrorisme islamiste est mort (en Algérie) mais il s’est propagé en Europe et aux États-Unis. La France, la Belgique, l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne et l’Amérique ont vu déferler le terrorisme aveugle, abject et immonde qu’a connu l’Algérie de 1990 à 2000.

    Aujourd’hui, c’est Nice, Paris, Bagdad, Alep, Munich qui souffrent de ce cancer effrayant. Et nous ne disons pas : « Qui tue qui ? » Et nous ne nous réjouissons pas de ces massacres odieux, comme certains se sont réjouis en Occident pour les massacres commis en Algérie pendant ce qu’on appelle la décennie verte/noire/rouge.

    Non. Nous sommes choqués. Nous sommes compatissants. Nous sommes solidaires. Mais nous sommes lucides aussi ! Parce que nous disons que l’Occident avec son OTAN, sa CIA et ses États-Unis, a semé et sème les guerres partout et depuis toujours. Et il ne fait que récolter une énorme tempête. Ce sont les pouvoirs politiques occidentaux qui sont – d’abord – responsables des massacres odieux que vivent leurs citoyens.

    Eux, ces responsables, qui ont pendu Najibullah à un arbre dans une ruelle de Kaboul.

    Eux qui ont pendu Saddam.

    Eux qui ont massacré à mort Kadhafi à coups de pierres.

    Eux qui n’ont pas compris que l’Histoire n’oublie jamais.

    Eux qui n’ont pas compris que tout crime se paye toujours.

    Eux qui n’ont pas compris que l’argent ne peut pas se gagner par le crime de guerre.

    Ce que nous voulons, nous, pacifistes et progressistes du monde, c’est que la notion même de guerre soit à jamais abolie.

    Que les dirigeants de tous les pays rendent des comptes devant leurs peuples pour crime… d’idiotie cruelle.

    Et ça continue… en afghanistan... Et c'est même pire en 2019... QU'à son début en 2001... 

    et maintenant c'est le mali... QUI TUE... 13 SOLDATS FRANçAIS SONT MORTS ACCIDENTELLEMENT... NOUS VENONS D'APPRENDRE QU'1 SOLDAT FRANçais a été grièvement blessé par une mine

    après le bourbier afghan voici le bourbier malien où la france et le seul pays européen à être tombé...

     

    "Un autre monde on n'a pas le choix" Vincent Liechti *** Alger, Paris, Nice, Alep, Munich, Londres, Bruxelles, Saint-Etienne-du-Rouvray souffrent  d’un cancer effrayant. Et ça continue...

    Pour qui ? Pour quoi ? sont-ils morts ces soldats

    français 

    puisque c’est de pire

    en pire là-bas «  Pour la Paix du Monde ? » dit 

    L’auteur de la chanson

    « paroles… paroles aurait dit dalida 

    Encore des mots toujours des mots

     les mêmes mots… 

    Des mots faciles des mots fragiles 

     

    "Un autre monde on n'a pas le choix" Vincent Liechti *** Alger, Paris, Nice, Alep, Munich, Londres, Bruxelles, Saint-Etienne-du-Rouvray souffrent  d’un cancer effrayant. Et ça continue...

     

     


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  • Aujourd’hui je souhaite vous faire connaître une association (Les Oranges) et son créateur et président M’Hamed Kaki qui est un ami, un camarade…

    Sur mon blog, chaque 17 octobre, nous le voyons prononcer une allocution concernant une tragédie, ce crime d’Etat du 17 octobre 1961, vous vous rappelez de cette photo « Ici on noie les Algériens)… Et bien nous reverrons M’Hamed Kaki lors de la cérémonie du 17 octobre 2019 sur le Pont Saint-Michel à Paris.

    Michel Dandelot

     

    Figures de l’engagement – M’Hamed Kaki (Association les Oranges)

     

    Figures de l’engagement – M’Hamed Kaki

    (Association les Oranges)

     

    M’Hamed Kaki, fondateur de l’association mémorielle Les Oranges à Nanterre (92), fait partie de ses altruistes qui sait que “plus tu donnes plus tu reçois” et qui est convaincu que le travail sur la mémoire est indispensable pour construire une société fraternelle. Son engagement solidaire l’a porté jusqu’à une candidature aux législatives 2017 sous l’étiquette France Insoumise. 

    L’association 

    Les Oranges est une association loi 1901, créée en janvier 2004. M’Hamed kaki et les membres fondateurs des Oranges ont des parcours divers mais un dénominateur commun : L’intérêt d’écrire quelques pages de l’histoire de l’immigration oubliée par l’histoire officielle. Cette histoire devrait aussi s’écrire par la mémoire des acteurs eux-mêmes.

    Héritiers de ceux qui ont reconstruit la France, combattu le fascisme durant les deux guerres mondiales, nous pensons qu’il est utile de travailler à faire connaître le rôle positif que nos parents et grands-parents ont apporté dans la reconstruction de la France.

    Pourquoi les Oranges ? 

     

    Les Oranges sont la symbolique de la paix et de l’amour, comme il en est question dans le livre d’Aziz CHOUAKI auteur Algérien, qui raconte merveilleusement bien l’histoire entre l’Algérie et la France, depuis 1830 à nos jours, avec humour.

    C’est pourquoi, il est question pour nous, de traiter la question de la mémoire sous des formes très diverses : conférences/débats, atelier d’écriture, théâtre, poésie/contes… et tout ce qui permet de faire émerger la rencontre, l’échange et l’association des intelligences pour co-construire une mémoire commune, avec l’expertise des parcours de vie de chacun, pour mieux vivre ensemble dans la paix.

    Visitez leur site ICI 

    Les figures de l’engagement 

    Une série de portraits vidéos intitulée « les figures de l’engagement » qui met en valeur les ressorts et les motivations de gens qui s’engagent dans l’action solidaire.

    M'Hamed Kaki se présente à vous

     

    Le 17/10/2019, M'Hamed Kaki, président des associations Les Oranges et Mémoires de Combat, était présent au Pont Saint-Michel pour rendre hommage aux dizaines d'Algériens noyés dans la Seine le 17 octobre 1961. 

     


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