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À quoi joue l’ex-diplomate français Xavier Driencourt : Une contribution de « l’ami » de l’Algérie avec un ton de l’extrême droite
À quoi joue l’ex-diplomate français Xavier
Driencourt : Une contribution de « l’ami »
de l’Algérie avec un ton de l’extrême droite
Alors que pour les spécialistes de l’opinion, la situation en France ne tient qu’à un fil et ne manque qu’une étincelle pour embraser le pays en raison d’un marasme social à tordre le coup, Xavier Driencourt, ex-Ambassadeur de France à Alger entre 2008 et 2012, puis entre 2017 et 2020, lui va jusqu’à voir la chute de l’Algérie qui entrainerait celle de la France.
Une sorte de projection psychologique qui fait qu’une personne chagrinée pour une raison ou autre se cherche un coupable à un problème de façon pas assez mûre. Dans une contribution parue avant-hier, au journal français le « Figaro », le diplomate fait fi de toute bonne conduite diplomatique et s’érige en analyste en reprenant le discours et le lexique de l’extrême droite. Avec sa fougue acérée, il remet, dans ce qui s’apparente beaucoup plus à une diatribe contre l’Algérie, qu’à une analyse en bonne et due forme, en cause tout ce qui a été fait durant ces trois dernières années, allant jusqu’à comparer l’Algérie d’aujourd’hui à celle de l’ancien système sous l’oligarchie. « L’Algérie nouvelle, selon la formule en vogue à Alger, est en train de s’effondrer sous nos yeux et qu’elle entraine la France dans sa chute. L’Algérie va mal, beaucoup plus mal que les observateurs ou les rares journalistes autorisés le pensent et elle verra inéluctablement en 2024 une nouvelle crise » écrit-t-il dans son texte. Il faut être ainsi frappé de cécité pour ne pas se rendre compte du chemin parcouru par l’Algérie depuis le mouvement populaire pacifique de 2019 ayant précipité la chute des oligarques, serviteurs de pays étrangers. Une Algérie qui se projette désormais dans l’avenir par une stratégie, une vision et une démarche qui semblent embarrasser voire effrayer, cet ex-diplomate en Afrique, qui va à contre sens, de la démarche d’apaisement affichée par son président Emmanuel Macron et le président Abdelmadjid Tebboune. De Paris, qui est le théâtre de colère sociale et de manifestations contre la cherté de la vie ect.., le diplomate n’a de regards que vers Alger, alors que le pays connait une vie économique en pleine croissance de l’avis même des institutions internationales, un front social apaisé, et une institution militaire davantage professionnelle et assurant ses missions constitutionnelles..
L’ex-ambassadeur dans ses attaques contre l’Algérie, ses institutions et son peuple se place dans le camp de l’extrême droite, usant de son lexique, estimant que son pays, la France a cédé sur nombre de points notamment sur «la mémoire et les visas», citant même « l’immigration », sujets favoris, des nostalgiques de « l’Algérie Française » et des lobbies français, torpillant toute relation d’égal à égal entre la France et l’Algérie. « Mais pourquoi diable, se précipiter à Alger.. » a-t-il écrit, à l’adresse des responsables d’institutions françaises, des propos qui en disent long sur la haine que porte le diplomate français pour l’Algérie, pourtant du temps où il devait quitter son poste à Alger, il a eu à verser, lors d’une réception, de « chaudes larmes », lui qui ne cessait de répéter qu’il est « l’ami de l’Algérie » , alors qu’il ne l’était point, non pas depuis, hier, mais pour bon nombre d’Algériennes et Algériens, bien avant…
Mais que faut-t-il, attendre de cet ex-diplomate qui ne quitte jamais le confort de son bureau pour aller découvrir, un pays et son peuple? Car c’est sur les réseaux sociaux et des écrits de facebokeurs des plus désœuvrés qu’Il se contente de se forger une opinion voire affirmer des vérités et même jusqu’à dégager une lecture prospective sur l’Algérie, alors que celle-ci a ses exigences. Il est bien loin de ses autres collègues ambassadeurs, accrédités ici ou ailleurs, dont nombreux sont les diplomates étrangers en Algérie, qui vont à la rencontre d’un pays et son peuple, à travers des déplacements, pour tisser des liens avec la population, pour ne citer que comme la diplomate américaine, Elizabeth Moore Aubin, ou encore l’ambassadrice des Pays Bas, Janna Van Der Veldi, qui, a fait le voyage, mars 2021, Alger-Oran par train, dans une ambiance agréable et des conditions confortables, postant ses photos et remerciant, dans un message, le personnel de la Société nationale publique SNTF. S’il est ainsi loin de ses « homologues » diplomates, c’est parce qu’il est le porte-voix, d’une France, celle des nostalgiques de « l’Algérie française », qui soixante-ans, depuis l’indépendance du pays, en 1962, après une Guerre de libération armée, ils ne se sont jamais remis de la défaite de la France coloniale, en Algérie. Le refoulé revient au galop, chez Xavier Driencourt et ses semblables, notamment quand l’ex-colonie française revient en force depuis ces dernières années.
Brahim Oubellil
Driencourt et Le Figaro, nostalgiquesd’un temps révolu à jamais
Encore une violente diatribe sur l’Algérie. Chassez le naturel, il revient au galop ! Encore une fois, des nostalgiques de l’Algérie française ne trouvent apparemment pas de quoi occuper leurs longues journées de retraités que de s’attaquer à notre pays.
Alors que pour les spécialistes de l’opinion, la situation en France ne tient qu’à un fil et ne manque qu’une étincelle pour embraser le pays en raison d’un marasme social à tordre le coup, Xavier Driencourt, ex-Ambassadeur de France à Alger entre 2008 et 2012, puis entre 2017 et 2020, lui va jusqu’à voir la chute de l’Algérie qui entrainerait celle de la France.
Une sorte de projection psychologique qui fait qu’une personne chagrinée pour une raison ou autre se cherche un coupable à un problème de façon pas assez mûre. Dans une contribution parue avant-hier, au journal français le « Figaro », le diplomate fait fi de toute bonne conduite diplomatique et s’érige en analyste en reprenant le discours et le lexique de l’extrême droite. Avec sa fougue acérée, il remet, dans ce qui s’apparente beaucoup plus à une diatribe contre l’Algérie, qu’à une analyse en bonne et due forme, en cause tout ce qui a été fait durant ces trois dernières années, allant jusqu’à comparer l’Algérie d’aujourd’hui à celle de l’ancien système sous l’oligarchie. « L’Algérie nouvelle, selon la formule en vogue à Alger, est en train de s’effondrer sous nos yeux et qu’elle entraine la France dans sa chute. L’Algérie va mal, beaucoup plus mal que les observateurs ou les rares journalistes autorisés le pensent et elle verra inéluctablement en 2024 une nouvelle crise » écrit-t-il dans son texte. Il faut être ainsi frappé de cécité pour ne pas se rendre compte du chemin parcouru par l’Algérie depuis le mouvement populaire pacifique de 2019 ayant précipité la chute des oligarques, serviteurs de pays étrangers. Une Algérie qui se projette désormais dans l’avenir par une stratégie, une vision et une démarche qui semblent embarrasser voire effrayer, cet ex-diplomate en Afrique, qui va à contre sens, de la démarche d’apaisement affichée par son président Emmanuel Macron et le président Abdelmadjid Tebboune. De Paris, qui est le théâtre de colère sociale et de manifestations contre la cherté de la vie ect.., le diplomate n’a de regards que vers Alger, alors que le pays connait une vie économique en pleine croissance de l’avis même des institutions internationales, un front social apaisé, et une institution militaire davantage professionnelle et assurant ses missions constitutionnelles..
L’ex-ambassadeur dans ses attaques contre l’Algérie, ses institutions et son peuple se place dans le camp de l’extrême droite, usant de son lexique, estimant que son pays, la France a cédé sur nombre de points notamment sur «la mémoire et les visas», citant même « l’immigration », sujets favoris, des nostalgiques de « l’Algérie Française » et des lobbies français, torpillant toute relation d’égal à égal entre la France et l’Algérie. « Mais pourquoi diable, se précipiter à Alger.. » a-t-il écrit, à l’adresse des responsables d’institutions françaises, des propos qui en disent long sur la haine que porte le diplomate français pour l’Algérie, pourtant du temps où il devait quitter son poste à Alger, il a eu à verser, lors d’une réception, de « chaudes larmes », lui qui ne cessait de répéter qu’il est « l’ami de l’Algérie » , alors qu’il ne l’était point, non pas depuis, hier, mais pour bon nombre d’Algériennes et Algériens, bien avant…
Mais que faut-t-il, attendre de cet ex-diplomate qui ne quitte jamais le confort de son bureau pour aller découvrir, un pays et son peuple? Car c’est sur les réseaux sociaux et des écrits de facebokeurs des plus désœuvrés qu’Il se contente de se forger une opinion voire affirmer des vérités et même jusqu’à dégager une lecture prospective sur l’Algérie, alors que celle-ci a ses exigences. Il est bien loin de ses autres collègues ambassadeurs, accrédités ici ou ailleurs, dont nombreux sont les diplomates étrangers en Algérie, qui vont à la rencontre d’un pays et son peuple, à travers des déplacements, pour tisser des liens avec la population, pour ne citer que comme la diplomate américaine, Elizabeth Moore Aubin, ou encore l’ambassadrice des Pays Bas, Janna Van Der Veldi, qui, a fait le voyage, mars 2021, Alger-Oran par train, dans une ambiance agréable et des conditions confortables, postant ses photos et remerciant, dans un message, le personnel de la Société nationale publique SNTF. S’il est ainsi loin de ses « homologues » diplomates, c’est parce qu’il est le porte-voix, d’une France, celle des nostalgiques de « l’Algérie française », qui soixante-ans, depuis l’indépendance du pays, en 1962, après une Guerre de libération armée, ils ne se sont jamais remis de la défaite de la France coloniale, en Algérie. Le refoulé revient au galop, chez Xavier Driencourt et ses semblables, notamment quand l’ex-colonie française revient en force depuis ces dernières années.
« Bonnes feuilles : « Papa qu’as-tu fait en Algérie ? » Algérie – France : Xavier Driencourt déclenche la polémique »
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Commentaires
1Cros JacquesMardi 10 Janvier 2023 à 11:30Il me semble moi aussi que l'Algérie, comme la France, est dans une situation socio-économique difficile. Le Hirak témoigne par l'ampleur des initiatives qu'il a impulsées, de la gravité des problèmes auxquels elle est confrontée.
Est-ce mieux en France ? Sûrement pas ! Chez nous aussi la logique de notre système social génère des contradictions qui s'avèrent impossibles à résoudre hors d'une rupture franche et décisive avec un certain ordre des choses.
Mon sentiment est qu'aussi bien en France qu'en Algérie nous souffrons des limites historiques sur lesquelles nous buttons.
Cela ne remet en cause ni la légitimité de ceux qui ont engagé la lutte pour sortir l'Algérie du colonialisme et pour l'indépendance du pays. Cela pose la question de la recherche de la vérité dans le travail de mémoire sur l'histoire. Cela n'hypothèque nullement la signature de contrats qui peuvent être intéressant pour nos deux pays. Ce qui est le cas avec le gaz.
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Bonjour,
Je suis vraiment désolé de ne pas avoir modéré votre commentaire à temps, ce qui avait été motivée par une absence (professionnelle). Votre commentaire est modéré sur mon site, et je vous en remercie, je reste en effet entièrement d'accord avec vous, tous les Français ne sont pas Colonialiste ou nostalgiques d'une Algérie Française,bien souvent dans mes articles je rendrai hommage à tous ces Français qui avaient soutenues les populations algériennes. Sur l'un de mes articles sur le Colonisation, j'avais ecris : En hommage à tous ces religieux qui avaient optés à aider les Algériens à se libérer d’une oppression coloniale pour tous les Algériens qui retrouvent l’indépendance de leur pays, Père Davezies, Francis Jeanson, Urvoas, Jean-Claude Barthez, Bernard Boudouresques, Christien Corre, Jobic Kerlan, Pierre Mamet, Jean Urvoas et bien d’autres Hommes et Femmes qui resteront les meilleurs des Français, les meilleurs des Algériens.
Par ailleurs j'avais longuement visités votre Blog, je trouve que nous partagés les mêmes convictions.
Avec mes sincères amitiés.