• AC FNACA "Ils sentent la fin du voyage approcher, lentement mais sûrement, alors ils tentent des regroupements avec l'UNC"...

    Anciens combattants FNACA "Ils sentent la fin du voyage approcher, lentement mais sûrement, alors ils tentent des regroupements avec l'UNC"... 

     

    Cher regretté Maurice ils viennent d’en rajouter une couche !!!

    (voir la suite à la fin)

     

    Maurice Sicart doit se retourner dans sa tombe s’il peut voir ce qui s’est passé à Angers ce 5 décembre 2017

     

    Maurice Sicart doit se retourner dans sa tombe s’il peut voir ce qui se passe de plus en plus souvent... Ecoutons-le une fois de plus avant de lire ces diverses infos...


     

    Merci Maurice Sicart, dommage que des responsables de la FNACA "retournent leur veste" parce que s’il y a eu des morts après le 19 mars 1962 c’est la faute de

    l’OAS

    Cette organisation terroriste et criminelle responsable de 2700 victimes en Algérie et en France.

    Les partisans du 5 décembre se gardent bien d’en parler... et de dire la vérité...

    A compter du 19 mars 1962 aucun coup de feu n'a été tiré entre l'armée française et les indépendantistes algériens... Le cessez-le-feu a bien été respecté... Mais...

     

    l’OAS

    Mme la Secrétaire d’Etat dites bien à votre président que s’il y a eu des morts après le 19 mars 1962 c’est de la faute de  l’OAS

    La Dépêche du 24 mars 1962

    Mme la Secrétaire d’Etat dites bien à votre président que s’il y a eu des morts après le 19 mars 1962 c’est de la faute de  l’OAS

    La Une du Figaro des 24-25 mars 1962

     

     

     

    Des appelés victimes de l'OAS 

    Les Algériens n’étaient pas la seule cible de l'OAS, indiquant que "des appelés de l'armée française et des officiers français engagés dans la lutte anti-OAS, ont été également la cible des exactions de la sinistre armée terroriste". 

    Oran est l’une des villes algériennes où les opérations de l’OAS "furent les plus sanglantes ayant laissé la région dans un état apocalyptique l’été 1962".

    Ne nous étonnons pas qu’après un tel désastre les Européens d’Oran ont eu à connaître, hélas, la tragique journée du 5 juillet 1962…

     

    Une stèle en souvenir des AFN

    AC FNACA "Ils sentent la fin du voyage approcher, lentement mais sûrement, alors ils tentent des regroupements avec l'UNC"...

    Les anciens combattants d’Afrique du Nord ont inauguré, tous ensemble, la stèle à la mémoire de leurs compagnons.
    © Photo NR

    L’inauguration d’une stèle en souvenir de tous les anciens combattants d’Afrique du Nord, morts pour la France, s’est déroulée samedi matin, devant une foule de Braciliens et sous couvert de 52 drapeaux. L’esplanade de la Croix-Saint-Jacques n’avait pas encore connu pareille affluence pour une manifestation patriotique.
    La stèle que le maire, Francis Guillot, a dévoilé est un hommage, entre autres, aux morts pour la France durant la guerre d’Algérie, mais aussi, à tous ces jeunes gens, partis à 20 ans, combattre en Afrique du Nord. « Il s’agit de répondre à un devoir de mémoire. »
    117 victimes en Loir-en-Cher et 27.000 compagnons d’armes français sont tombés en Afrique du Nord.
    Cette stèle du souvenir ne remplace par le monument aux morts mais permettra de rendre hommage à ces combattants d’Afrique du Nord, toutes associations confondues. La cérémonie a été à la hauteur de l’événement, grâce, notamment, à la mobilisation des deux associations d’anciens combattants d’Afrique du Nord, l’UNC-AFN et la FNACA. L’occasion de constater que la guerre d’Algérie reste un sujet sensible.
    Il aura donc fallu toute la diplomatie du maire et de son conseil municipal pour que cette stèle voit le jour. Le projet, piloté et financé par la municipalité, a été mené conjointement par la FNACA et l’UNC-AFN, deux associations aux affinités politiques différentes et qui divergent notamment sur la date commémorative de la fin de la guerre d’Algérie (19 mars 1962 pour les premiers, plus tard pour les seconds). Chose rare, les deux associations ont finalement réussi à s’entendre. Et pour sceller cette approche naissante, le maire, Francis Guilot, a demandé aux élus présents, Jean-Marie Janssens et Jean-Paul Prince, sénateurs, de tenir la main des représentants des deux associations comme l’avaient fait « Helmut Kohl et François Mitterrand, main dans la main devant l’ossuaire de Douaumont, près de Verdun, en 1984 ».

    SOURCE : https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/commune/bracieux/une-stele-en-souvenir-des-afn 

     

     

    Que s’est-il donc passé

    ce 5 décembre 2017

     à Angers ?

    Guerre d’Algérie. À Angers, les anciens combattants commémorent unis 

    Maurice Sicart doit se retourner dans sa tombe s’il peut voir ce qui s’est passé à Angers ce 5 décembre 2017

     La cérémonie d’hommage aux morts pour la France de la guerre d’Algérie, des combats au Maroc et de la Tunisie, a réuni, mardi, les représentants de l’ensemble des associations d’anciens combattants. | DR  

    Depuis longtemps, deux parties s’opposent pour savoir quand commémorer la fin du conflit algérien. À Angers, l’une d’elle a fait le premier pas à l’occasion de la cérémonie qui a eu lieu le 5 décembre. 

    Depuis de longues années, à Angers comme partout en France, plusieurs associations d’anciens combattants se disputent la date officielle de commémoration de la fin du conflit algérien. D’un côté, l’UFAC (Union française des associations d’anciens combattants et de victimes de guerre), l’ACPG-CATM (association des combattants prisonniers de guerre et combattants d’Algérie, Tunisie, Maroc) et l’UNC (Union nationale des combattants). Toutes trois s’en tiennent à l’hommage du 5 décembre, instauré par le président Jacques Chirac en 2003. Une date jugée « neutre ». 

    "Un réconfort" 

    De l’autre, la FNACA (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie), à laquelle il est reproché de privilégier la date du 19 mars pour commémorer la fin de la guerre en Algérie, suite au cessez-le-feu et la signature des accords d’Evian. 

    Mardi, à Angers, lors de la cérémonie d’hommage au monument aux morts, outre les autorités, les représentants de l’UNC et de l’Ufac ont eu la surprise de constater à leurs côtés la présence du représentant de la FNACA. Une première. « Pour nous, c’est un réconfort, assure Jean-Pierre Mourault. Nous leur rendrons la pareille le 19 mars prochain. » De son côté, le président local de la FNACA, Daniel Villeboux, a confirmé : « Il est temps de s’unir. D’autant qu’au niveau local, il n’y a pas de problème entre nous. » 

    SOURCE : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/guerre-d-algerie-angers-les-anciens-combattants-commemorent-unis-5433437

     

    Guerre d'Algérie : ils enterrent la hache

     de guerre

    Maurice Sicart doit se retourner dans sa tombe s’il peut voir ce qui s’est passé à Angers ce 5 décembre 2017

    La cérémonie d'hommage aux morts pour la France de la guerre d'Algérie, des combats au Maroc et de la Tunisie, a réuni, mardi, les représentants de l'ensemble des associations d'anciens combattants. Une première. | DR

    Depuis longtemps, deux parties s'opposent pour savoir quand commémorer la fin du conflit algérien. À Angers, l'une d'elle a fait le premier pas à l'occasion de la cérémonie du 5 décembre.

    La polémique

    La guerre des sigles d'abord. Celle qui, au niveau national du moins, continue d'opposer les associations d'anciens combattants. Car derrière chacun d'eux se cache une histoire, dont la guerre d'Algérie n'en finit pas de faire ressurgir les dissensions.

    Depuis de longues années, à Angers comme partout en France, elles sont au moins quatre à se disputer la date officielle de commémoration.

    D'un côté, l'UFAC (Union française des associations d'anciens combattants et de victimes de guerre), l'ACPG-CATM (Association des combattants prisonniers de guerre et combattants d'Algérie, Tunisie, Maroc) et l'UNC (Union nationale des combattants). Toutes trois s'en tiennent à l'hommage du 5 décembre, instauré par le président Jacques Chirac en 2003. Une date jugée « neutre ».

    De l'autre, la FNACA (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie), à laquelle il est reproché de privilégier la date du 19 mars pour commémorer la fin de la guerre en Algérie, suite au cessez-le-feu et à la signature des accords d'Évian.

    « Nos petites querelles »

    Plus que cette date, instituée en 2012 sous le gouvernement de François Hollande, c'est parfois la couleur politique de la fédération qui titille certains anciens. « À l'origine, c'est le Parti communiste qui patronnait les gars de la FNACA », murmure l'un des 14 000 Angevins partis en Afrique du Nord de 1954 à 1962.

    « Après le cessez-le-feu, il y a eu beaucoup de tués, juge à son tour Auguste Noyer, président de l'UNC 49 depuis trois ans. On ne signe pas une défaite. » Même si les «événements» ravivent la mémoire des anciens combattants, lui et Jean-Pierre Mourault, de l'association ACPG-CATM, se sentent quand même prêts à tourner la page. « En fait, il faudrait une seule date pour saluer la mémoire de ceux qui sont tombés en Afrique du Nord. Plus de 60 % de la population française actuelle n'était pas née en 1962. Alors, il est temps de mettre fin à nos petites querelles. »

    Ce sentiment s'est transformé en réalité, mardi à Angers, lors de la cérémonie d'hommage au monument aux morts. Outre les autorités, les représentants de l'UNC et de l'Ufac ont eu la surprise de constater à leurs côtés la présence du représentant de la Fnaca. Une première. « Pour nous, c'est un réconfort, assure Jean-Pierre Mourault. Nous leur rendrons la pareille le 19 mars prochain. »

    La paix des braves

    Menée par le président local, Daniel Villeboux, l'initiative de réconciliation n'a rien de personnel. « J'ai annoncé aux adhérents que je participerai à cette cérémonie lors de la réunion générale du 23 novembre. Cela a été parfaitement compris par la section locale de la FNACA. »

    Selon lui, le temps ne joue pas en faveur des divisions. « Allez faire comprendre nos disputes aux nouvelles générations ! » lance le représentant de la FNACA, qui regroupe dans le Maine-et-Loire près de 3 000 adhérents contre 2 200 pour l'UFAC et les ACPG. « Il est temps de s'unir. D'autant qu'au niveau local, il n'y a pas de problème entre nous. » Le président de l'UFAC ne dit pas le contraire. « C'est à l'échelon national que ça coince. »

    Cette paix des braves a de quoi ravir l'adjointe aux anciens combattants d'Angers, Karine Engel. « En 2014, j'avais proposé sans succès de les réunir. Mardi, on a eu un geste comme on n'avait pas eu au préalable. »

    SOURCE : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/guerre-d-algerie-ils-enterrent-la-hache-de-guerre-5439068 

     

     

     

    5 décembre 2017…

    Et à Beaumont-de-Lomagne la FNACA était représentée aussi !!!

    Maurice Sicart doit se retourner dans sa tombe s’il peut voir ce qui s’est passé à Angers ce 5 décembre 2017

    Journée d'hommage à toutes les victimes

     de la guerre d'Algérie et des combattants

    en AFN

    Maurice Sicart doit se retourner dans sa tombe s’il peut voir ce qui s’est passé à Angers ce 5 décembre 2017

    Les porte-drapeaux

    Ce mardi 5 décembre, à l'occasion de la commémoration de la Journée nationale de l'hommage rendu aux morts pour la France pendant la guerre d'Algérie, les combats du Maroc et de Tunisie, en présence des drapeaux de la Médaille militaire de UD 82 avec son président Henry Dessaux et son président local Altéo Facchin, le drapeau de la Médaille militaire de Beaumont, ainsi que le drapeau de UNC, le drapeau du maquis de Lavit avec son président André Garrigues, une représentation de la FNACA du canton de Beaumont était présente et représentée sur l'invitation de Jean-Luc Deprince, maire et conseiller départemental. Altéo Facchin a ensuite lu l'allocution du président de l'UNC dans laquelle il est rappelé que cette date du 5 décembre n'a pas de caractère historique défini car ces divers conflits n'ont pas commencé et ne se sont pas terminés à la même date; elle correspond en fait à la date d'inauguration du mémorial érigé à Paris pour honorer toutes les victimes de ce conflit. Un hommage vibrant a été donné pour toutes ces victimes, y compris les civils, les parents endeuillés, mais aussi tous les harkis qui ont soutenu la France et dont beaucoup ont péri en Algérie lors de purges immenses. Les sonneries réglementaires et la «Marseillaise» ont terminé cette cérémonie officielle.

    La Dépêche du Midi

    Source : https://www.ladepeche.fr/article/2017/12/12/2702592-journee-hommage-toutes-victimes-guerre-algerie-combattants-afn.html

     

    Anciens combattants. Un rapprochement

    entre la FNACA de Kergrist et l’UNC

     de Neulliac ?

    Cette piste a été évoquée lors de l'assemblée générale de la Fnaca de Kergrist. La section ne compte plus que dix-sept membres...

    Maurice Sicart doit se retourner dans sa tombe s’il peut voir ce qui s’est passé à Angers et à Beaumont-de-Lomagne ce 5 décembre 2017

    Yvan Marec, vice président départemental de la FNACA a assisté à l’assemblée générale. (©Pontivy Journal) 

    La section locale de la FNACA (Fédération des anciens combattants d’Algérie, Maroc et Tunisie) a tenu son assemblée générale samedi 2 décembre.

    Il a été évoqué un éventuel rapprochement entre la FNACA kergristoise et la section neulliacoise de l’UNC-Soldat de France. L’amicale compte 17 membres dont l’âge moyen se situe à 80 ans. Trois adhérents sont décédés l’an passé.

    Joseph Paulo a été reconduit à la présidence et Marcel Le Masson aux finances.  Les finances sont saines et un voyage sur le Golfe du Morbihan a réuni 36 personnes.

    Source : https://actu.fr/bretagne/kergrist_56093/anciens-combattants-rapprochement-entre-fnaca-kergrist-lunc-neulliac_14364286.html

    AC FNACA "Ils sentent la fin du voyage approcher, lentement mais sûrement, alors ils tentent des regroupements avec l'UNC"...

     

     De moins en moins rare pour être souligné

    la FNACA et l’UNC arrivent à se supporter ici…

    Palinges

    L’assemblée générale du comité de liaison (FNACA, UNC et veuves) a eu lieu.

    Où sont passés les écoliers ?

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    Une assemblée générale très suivie.  Photo V. A. B. (CLP)

    L’assemblée générale du comité de liaison, regroupant les sections FNACA, UNC et veuves d’anciens combattants s’est tenue au Mille Clubs.

    Après une minute de silence dédiée aux membres disparus dans l’année, le bilan moral et le bilan financier ont été dévoilés à l’assemblée venue nombreuse.

    Les finances sont saines puisque le comité de liaison perçoit une petite subvention municipalité et n’a pas de dépenses autres que pour son fonctionnement.

    Du côté des cérémonies, celle du 19-Mars du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie aura lieu à 17 h 30 à Saint-Vincent-Bragny, à 18 heures à Palinges et à 18 h 30 à Saint-Aubin-en-Charollais et Martigny. Le repas se fera à 19 h 45 à la salle polyvalente de Saint-Aubin.

    La cérémonie des déportés se tiendra dimanche 27 avril à 10 heures à Palinges. Celle du 8 Mai aura lieu à 10 heures à Saint-Vincent-Bragny, à 10 h 45 à Palinges, à 11 h 30 à Saint-Aubin et à Martigny. Le repas UNC devrait être reconduit au restaurant du Pont à Palinges. Le mercredi 18 juin, l’appel du Général de Gaulle sera célébré à 18 heures à Palinges et la fête nationale lundi 14 juillet à 10 h 45, toujours à Palinges. À noter que la fanfare l’Élan palingeois accompagne en musique chacune des cérémonies.

    Si les membres du comité de liaison ont été ravis de voir en 2013 les conscrits de Palinges et de Saint-Aubin assister aux commémorations organisées dans le village, ils regrettent toutefois que les écoliers en soient toujours absents. Ils ont émis le souhait que ces derniers lisent le manifeste du 19 Mars et comptent sur leur participation le 11 Novembre pour le centenaire de la Première Guerre mondiale.

    Le bureau a été reconduit à l’identique, Roger Beauchamp reste président avec pour vice-présidents Bernard Buisson pour l’UNC et Roger Tramoy pour la FNACA. Michel Charrier reste secrétaire, avec pour adjoint Max Gueugnon. Maurice Gronfier garde son poste de trésorier mais change d’adjoint puisque Maurice Pegon laisse sa place à Maurice Thévenin, qui continuera d’être le délégué pour Saint-Bonnet-de-Vieille-Vigne. Roger Ducert reste celui de Saint-Aubin et Claude Goulot celui de Paray-le-Monial. Hélène Odoux demeure la déléguée aux dames.

     

    « Arrêtez de prendre les Français pour des imbéciles… vous avez inauguré un monument au camp de Risevaltes au mois de mai 2018 (sans l’ébruiter) pour des anciens soldats nazisQu'ils viennent me chercher dit le chef... "Tar' ta gueule à la récré répondent les "ils" »

  • Commentaires

    11
    Mercredi 25 Juillet 2018 à 08:10
    Bien sûr les anciens d'Algérie sont à la fin de leur vie0 Moi qui appartient à la première classe libérée après le cessez-le-feu j'ai 78 ans !
    La question qui n'a toujours pas de réponse définitive est quelle est la nature de cette guerre pour laquelle on nous avait enrôlés ? Eh non, dans les instances de divers organismes, dont la FNACA, on n'a pas dit qu'elle était destinée à perpétuer le colonialisme, forme aggravée de l'exploitation capitaliste.
    Le contexte de crise socio-économique que nous subissons ne favorise pas la prise de conscience de cette donnée. L'idéologie raciste, xénophobe, islamophobe, à relents fascisants va bon train et n'épargne pas les anciens d'Algérie.
    10
    Mardi 24 Juillet 2018 à 19:17

    Le problème mon cher Germanicus c'est qu'il n'y a pas que les nostalgiques de l'Algérie française qui ne reconnaissent pas la date du 19 mars 1962 mais l'UNC aussi, je ne comprends pas pourquoi que des Comités FNACA s'allient maintenant avec l'UNC pour inaugurer, entre autres, des stèles où ne figurent pas, bien sûr, la date du 19 mars 1962.

    9
    Mardi 24 Juillet 2018 à 17:53
    Cette guerre des dates n’a pas lieu d’etre Et le parlement a tranché : Mais les nostalgiques de l’Algerie française, a l’origine de l’OAS persistent dans leur entêtement , écartant la date historique du cessez-le-feu pour faire croire qu’ils poursuivaient la guerre. Mais c’était du terrorisme et pas autre chose !
    8
    Samedi 16 Décembre 2017 à 18:35

    Pour tout avouer je ne suis pas directement concerné par ce que fait ou ce que devient la FNACA.

    J'estime cependant que sa fusion dans les faits avec l'UNC est à rapprocher du ralliement d'une partie du personnel politique de "gauche" à la majorité de Macron. C'est que la soupe est bonne et par ces temps de crise on comprend que certains n'y crachent pas dedans.

    Evidemment ça laisse les problèmes entiers. 

    7
    Samedi 16 Décembre 2017 à 18:08
    Il ne s’agit de l’égarement d’un petit comité local, mais si le Bureau national faisait cette erreur celà remettrait en cause mon adhésion...Question d’éthique !
    6
    Lundi 11 Décembre 2017 à 20:01

    Je peux apporter mon témoignage. Le 19 mars j'étais à Géryville, aujourd'hui El Bayadh. Ce jour-là l'armée française, sans doute le commando George de Saïda, a tiré dans la foule des Algériens qui manifestaient leur satisfaction de la fin de la guerre et de la perspective d'indépendance. Il y a eu onze morts et probablement un plus grand nombre de blessés.

    Fin avril 1962, ce devait être le 20 ou le 21 j'étais libérable et je me trouvais dans le camp de transit d'Oran. La ville était à feu et à sang. On entendait les rafales d'armes automatiques et les coups sourds de canon ou de mortier. C'étaient les hommes de l'OAS qui refusaient l'indépendance. Nous n'avons pas pu embarquer dans le port d'Oran. Un convoi de camions, avec un half-track devant, un autre derrière, un hélicoptère au-dessus, nous a emmenés à Mers el Kébir.

    Question : qui ne respectait pas la signature des Accords d'Evian ? 

      • Lundi 11 Décembre 2017 à 21:19

        En effet, Jacques, l'OAS a tout fait pour saboter le cessez-le-feu , et ce fut particulièrement sanglant à Oran. Ma division avait rejoint Mulhouse en septembre 1961, j'avais 18 mois d'Algérie mais j'avoue que j'ai préféré être dans les djebels des Némencha, car au moins là il n'y avait pas d'Européens !..J'ai quand même connu les attentas de l'OAS en métropole, notamment à Marseille.

        Sans tous ces crimes les choses auraient évolué plus sereinement, et beaucoup d'Européens seraient restés. Tout çà à cause d'irresponsables qui ne représentaient qu'eux mêmes: même Salan ne croyait plus à l'Algérie française, mais il s'en est servie pour manipules une population européenne angoissée. Ce sont eux qui ont provoqué les massacre de la rue d'Isly le 26 mars 1962 avec un tireur isolé qui a fait feu sur la foule...On connait la suite...

    5
    Lundi 11 Décembre 2017 à 19:44

    Bonsoir M. l’Officier deka26,

    Après le 19 mars 1962 ce n’était plus la guerre d’Algérie mais le terrorisme de l’OAS et les vengeances d’éléments incontrôlés algériens... et non pas le FLN... après 132 ans de colonisation et près de 8 ans de guerre...

    Vos chiffres sont erronés et contradictoires, exemples :

    Je vous cite : Après le 19 mars 1962, 34 militaires ont été tués par l’OAS et deux lignes après vous écrivez : 2600 victimes de l’OAS entre mars et juin 1962.

    La réalité : 2700 victimes de l’OAS entre sa naissance en 1961 et juin 1962 en Algérie et en France.

    Mais officiellement l’armée française, débordée, a dû riposter à la manifestation pro-OAS du 26 mars 1962... et après elle n'est plus sortie des casernes... En conclusion c'est une omission incroyable de votre part que moi j'ai signalé dans mon article   :

    Oran est l’une des villes algériennes où les opérations de l’OAS "furent les plus sanglantes ayant laissé la région dans un état apocalyptique l’été 1962".

    Ne nous étonnons pas qu’après un tel désastre les Européens d’Oran ont eu à connaître, hélas, la tragique journée du 5 juillet 1962…

    Je le confirme le cessez-le-feu a bien été respecté et sans l'OAS il y aurait eu beaucoup moins de victimes, exceptés les harkis qui étaient considérés comme des traîtres par le FLN. Mais là il faut s'en prendre aux responsables politiques français qui ont refusé de les rapatrier en France.

    Cordialement.

    MD

     

    4
    Lundi 11 Décembre 2017 à 17:28

    bonjour

    Je lis dans l'article: "à compter du 19 mars aucun coup de feu n'a été tiré entre l'armée française et les indépendantistes algériens. Le cessez-le-feu a été bien respecté". Fils d'un officier ayant fait la guerre d'Algérie, moi même officier en retraite, permettez moi de vous signaler à quel point cette affirmation est erronée.

    Après le 19 mars 1962, 152 militaires français ont été tués auquel il faut ajouter les décédés par accident ou par maladie. Chiffres officiels établis par l'armée.

    34 de ces militaires ont été tués par l'OAS: 18 gendarmes, 7 appelés, 9 militaires de carrière dont un général. Chiffres cités par le site Wikipedia qui a recensé nominativement (quand ça a été possible)  les quelques 2600 victimes de l'OAS entre mars et juin 1962. Les autres ont été tués par les indépendantistes, comme vous les appelez.

    99 militaires français, enlevés après le 19 mars 1962 par les indépendantistes n'ont jamais été retrouvés. Chiffres provenant des dossiers de disparition ouverts par les différents Tribunaux de Grande Instance pour permettre la succession des disparus et confirmés par la Croix Rouge. Je peux témoigner pour l'avoir vécu à travers mon père d'un cas d'enlèvement de militaires d'un poste isolé dans la région de Blida. Ils ont signalé par radio qu'ils étaient attaqués, ordre leur a été donné de ne pas riposter en vertu des accords de cessez-le-feu. On ne les a jamais retrouvés.

    J'ai personnellement connu un colonel qui m'a raconté comment jeune lieutenant il a échappé à sa livraison à des éléments armés indépendantistes qui réclamaient qu'il leur soit remis en vue de l'exécuter. Le capitaine qui commandait l'élément français a répondu au commandant de l'élément indépendantiste: si vous faites un pas de plus en avant je donne l'ordre de tirer. Les indépendantistes ont encerclé le poste français mais n'osant pas l'attaquer ont fini par se retirer. Ce jeune lieutenant était citoyen français, son seul tort, être de religion musulmane, c'est à dire descendant d'un de ces quelques milliers d'Algériens qui avaient demandé d'acquérir la citoyenneté française au titre du senatus consulte de 1865.

    Plus les harkis, dont on ne connait pas le nombre exact de victimes, les chiffres avancés allant de 15000 à 120000 alors que les accords d'évian stipulaient que personne ne devra être inquiété pour ses activités passées.

    Pour résumer, le score après le 19 mars 62 est:

    34 militaires français tués par l'OAS

    118 par le FLN + 99 disparus + un certain nombre de harkis qui de par la loi française en vigueur à cette date étaient des citoyens français de statut particulier, combattant sous l'uniforme français.

    cordialement

    dk

     

    3
    Samedi 9 Décembre 2017 à 16:28
    D’accord avec Jacques Cros ! Le 19 mars on pourra compter la sincérité de certains...On devrait peut être rappeler la mort d’appeles Et de gendarmes français par les sbires de l’OAS peu après le cessez-le-feu comme ces archives de presse le montrent !
    2
    Samedi 9 Décembre 2017 à 11:47

    On devrait décider que chaque jour de l'année soit consacré au recueillement à la mémoire des victimes de la guerre d'Algérien du Maroc et de Tunisie ! Il faut ce qu'il faut, deux journées seulement c'est bien insuffisant !

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