• AFGHANISTAN. L'armée française partie, reste les traducteurs. Et ils ont peur !

    AFGHANISTAN. L'armée française partie, reste les traducteurs. Et ils ont peur !

    AFGHANISTAN. L'armée française partie, reste les traducteurs. Et ils ont peur !

    25 septembre 2012, un soldat français quitte un entrepôt à Kaboul. Les troupes de l'Otan se retirent mais leurs soutiens locaux (traducteurs etc.) eux, restent. (Jeff Pachoud/AFP)

    Un collectif d'avocats exhorte François Hollande à intervenir personnellement pour accueillir 50 anciens interprètes afghans qui ont servi aux côtés de l'armée française et s'estiment aujourd'hui menacés.

    Ils ont servi le drapeau tricolore. Ils risquent le pire. Après le retrait de l'armée française d'Afghanistan fin 2012, quel sort attend les auxiliaires afghans, souvent des interprètes, qui ont travaillé, parfois pendant des années, pour nos militaires sur le champ de bataille ? Alors que les islamistes talibans regagnent chaque jour du terrain, ce sera, pour ces "collabos", ces "traîtres", ces "parias", la mort sans doute.

    Sur quelques 200 demandes, certains, 73 (et leurs familles) ont, à ce jour, obtenu, parfois difficilement, des visas pour la France. Mais au moins 56 d'entre eux n'arrivent toujours pas à obtenir l'asile en France. Déposés depuis des mois, leurs passeports sont toujours bloqués à l'ambassade de France à Kaboul.

    Lettre ouverte à François Hollande

    Une trentaine de ces oubliés, qui s'estiment menacés pour s'être engagés aux côtés des forces françaises, ont manifesté en mars devant l'ambassade, selon Joël Bronner, correspondant de Radio France internationale en Afghanistan. A Paris, un collectif d'avocats vient de se créer pour défendre ces auxiliaires afghans.

    Les avocats ont envoyé une lettre ouverte à François Hollande et vont lancer une pétition citoyenne. En Grande-Bretagne, sous la pression de l'opinion publique, les autorités ont fini par accueillir les auxiliaires de l'armée britannique d'Afghanistan.

    Menaces et intimidations

    Déjà sollicité, François Hollande était intervenu pour faire passer le nombre de visa de 35 à 73. Mais, plus de deux ans après le retrait français, des auxiliaires de nos forces armées restent sur place, sur le carreau, en danger. Au total, ils ont été près de 700 à servir l'armée française lors de ses douze ans de présence en Afghanistan. Caroline Decroix, du collectif des avocats, raconte :

    Ils reçoivent des lettres de menaces, glissées sous leurs portes ou placardées, provenant des Talibans ou d'un groupe de Talibans affilié à l'Etat islamique (Daech)."

    "On les menace de mort, mais également de les torturer pour obtenir des informations, des renseignements ou leur savoir-faire" acquis auprès de l'armée française.

    Ceux qui pouvaient ont pris la fuite, les autres vivent cloîtrés, déménageant toutes les semaines."

    Le cauchemar des Harkis de la guerre d'Algérie

    Bien sûr, la Grande Muette se tait. Mais, malgré leur devoir de réserve, les officiers qui ont servi en Afghanistan sont furieux. Caroline Decroix raconte :

    Ils ont rédigé des lettres de félicitations pour leurs interprètes. Ils sont prêts à aller les chercher, à les accueillir chez eux."

    Le sort de ces Afghans fait resurgir le cauchemar des Harkis de la guerre d'Algérie. Abandonnés en masse par la France, ces auxiliaires algériens de l'armée française ont souvent été massacrés par le FLN. Certes les auxiliaires afghans ne portaient pas les armes, mais il n'est pas sûr que les Talibans y voient une différence…

    Nœud administratif

    Au Quai d'Orsay, on dégonfle l'affaire. Selon Romain Nadal, porte-parole du ministère des Affaires étrangères :

    Il n'y a pas de refus de visa. C'est un processus toujours en cours, qui nécessite une procédure d'insertion."

    Pourtant certains de ces demandeurs d'asile ont bien reçu des lettres de refus. Si les délivrances de visa traînent, si les passeports attendent depuis des mois, "c'est parce que l'on ne peut faire n'importe quoi", explique le porte-parole.

    On doit traiter cas par cas. C'est complexe, un travail interministériel. Il faut vérifier la situation de chacun, la réalité du danger. Il n'y a pas d'accueil automatique".

    Il semble que les Talibans procèdent, eux, de façon plus expéditive.

    Jean-Baptiste Naudet

    SOURCE : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150409.OBS6776/afghanistan-l-armee-francaise-partie-reste-les-traducteurs-et-ils-ont-peur.html 

     

    AFGHANISTAN. L'armée française partie, reste les traducteurs. Et ils ont peur !

     

    ET LES 88 SOLDATS FRANCAIS?

     

    POUR QUOI ?

     

     POUR QUI SONT-ILS

     

    MORTS ? PUISQUE RIEN N'EST

     

    REGLE

    Au bout de treize ans d'une intervention très meurtrière... en Afghanistan: L'Otan et le gros des soldats américains se retirent sans triomphalisme… et pour cause rien n’est réglé…

    http://www.20minutes.fr/monde/1507155-20141228-afghanistan-otan-retire-gros-soldats-americains-aussi

    Après treize années de conflit en Afghanistan, la force de combat de l'Otan (Isaf) a baissé son drapeau marquant son retrait définitif d'un pays toujours en proie à une insurrection violente. Les Etats-Unis a retiré également l'essentiel de leurs soldats, sans triomphalisme. 

    La mission «Soutien résolu» pour l'aide et la formation de l'armée afghane, prendra le relais, avec 12.500 hommes, principalement américains, de la mission de combat de l'Isaf, qui a perdu 3.485 soldats depuis 2001.

    «Ensemble... nous avons élevé les Afghans hors des ténèbres et du désespoir et nous leur avons donné de l'espoir pour l'avenir», a dit le général américain John Campbell dimanche à Kaboul lors d'une cérémonie de fin de mission, selon des propos reproduits sur le compte Twitter de l'Isaf. «Vous avez rendu l'Afghanistan plus fort et nos pays plus sûrs», a-t-il ajouté, tirant un bilan positif de la mission.

    Si le drapeau de l'Isaf a été abaissé à Kaboul, les talibans, de leur côté, ne rendent pas les armes. «Les 13 années de mission américaine et de l'Otan ont été un échec absolu en Afghanistan. La cérémonie d'aujourd'hui est leur échec», a dit à l'AFP le porte-parole des insurgés Zabihullah Mujahid. Les forces de sécurité afghanes, fortes d'environ 350.000 hommes, assurent désormais seules la sécurité face aux talibans, maîtres du pays entre 1996 et 2001.

    Les forces afghanes

     en première ligne

    L'Isaf a compté jusqu'à plus de  140.000 soldats d'une cinquantaine de pays en 2011, au plus fort de l'engagement de l'Otan. Publiquement, l'état-major américain assure haut et fort que les forces de sécurité afghanes, formées par les Etats-Unis, sont tout à fait capables de tenir bon face aux talibans. Mais en privé, certains responsables confient leur crainte de voir un effondrement semblable à celui qu'a vécu l'Irak, dont l'armée s'est avérée incapable de contenir l'avancée des jihadistes de l'organisation de l'Etat islamique.

    Aux Etats-Unis, la couverture médiatique du retrait des soldats est quasi inexistante, sans doute par crainte d'échauder une opinion publique très largement sceptique quant à la réussite du conflit. Dans les rangs de l'armée, ils ne sont que 23% à penser que la mission a été accomplie, selon un récent sondage.  «Dans quelques jours, notre mission de combat en Afghanistan sera terminée», a déclaré le président Barack Obama dans son discours de Noël. «Notre guerre la plus longue prendra fin de façon responsable», a-t-il ajouté.

    Pas d'issue politique

    Mais les violences récentes, notamment à Kaboul, ont souligné l'impossibilité pour la force internationale de venir à bout de l'insurrection des talibans.

    Selon les Nations unies, les victimes civiles ont augmenté de 19% en 2014, avec 3.188 morts comptabilisés fin novembre. La police et l'armée afghanes ont subi de lourdes pertes avec plus de 4.600 morts au cours des dix premiers mois de 2014, soit plus de pertes que l'ensemble des pays contributeurs de l'Otan depuis 2001.

    Depuis 2001, des milliards de dollars d'aide ont été dépensés en Afghanistan par la communauté internationale, mais avec une efficacité relative compte tenu de la corruption endémique.

    En 2014, l'élection présidentielle qui devait montrer l'exemple d'un pays réconcilié, avec une transition démocratique sans failles, a été marquée par des accusations de fraude et un dangereux face-à-face entre les deux candidats du deuxième tour et leurs partisans. Ashraf Ghani l'a finalement emporté sur son rival Abdullah Abdullah, mais les deux hommes, qui devaient former un gouvernement «d'union nationale», ne se sont toujours pas mis d'accord.

    Les talibans en embuscade

    De leur côté, les talibans espèrent profiter de ce vide politique pour rester en position de force en cas d'éventuelles négociations avec le nouveau gouvernement. Les attaques des talibans ces dernières semaines à Kaboul ont visé (Cliquez sur le lien en rouge)  les domiciles de résidents étrangers, des convois diplomatiques, des bus de l'armée afghane, ainsi que le centre culturel français. 

    D'ici à la fin 2015, les troupes américaines en Afghanistan vont diminuer de moitié. Fin 2016, il ne restera plus qu'une force résiduelle pour protéger l'ambassade à Kaboul.

    Les Etats-Unis vont toutefois continuer à fournir un soutien aérien aux Afghans, et pourraient intervenir directement en cas d'avance rapide des talibans.

    Au bout de treize ans d'une intervention très meurtrière... en Afghanistan: L'Otan et le gros des soldats américains se retirent sans triomphalisme… et pour cause rien n’est réglé…

     En hommage aux 88 soldats français morts en Afghanistan... mais morts pour quoi ? pour qui ? puisque rien n'est réglé...

    "Vous espériez que c'était fini après cette guerre d'Algérie"

    « Dans le livre-recueil de souvenirs d'Anne-Sophie Chilard : deux témoignages partiels en vidéo parmi 19 autres« VIVE ROBERT MENARD » s’est écrié sur un site extrémiste un certain J.-L.M., j’avais eu la chance de lui répondre qu’il « CRIAIT TROP VITE VICTOIRE » »

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