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Algérie : Emmanuel Macron salue l’amnistie des détenus du Hirak
Algérie : Emmanuel Macron salue l’amnistie
des détenus du Hirak
Des manifestants en soutien au Hirak se sont rassemblés à Paris, le 21 février 2021, deux jours après la libération de plusieurs détenus du mouvement algérien de contestation, dont le journaliste Khaled Drareni. © AFP - Anne-Christine Poujoulat
Le président français, Emmanuel Macron, s'est félicité de l'amnistie des détenus d'opinion décidée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, à l'occasion du second anniversaire du soulèvement populaire du Hirak, lors d'un entretien téléphonique entre les deux hommes, a indiqué l'Élysée dimanche.
Un geste d'apaisement. Lors d’un entretien téléphonique samedi 20 février, le président français, Emmanuel Macron, a "salué l’amnistie" des détenus d’opinion décidée par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, ainsi que les autres mesures prises par le gouvernement à l’occasion du second anniversaire du soulèvement populaire du Hirak, a fait savoir l’Élysée, dimanche 21 février.
"Le Président de la République lui a fait part de son soutien à la mise œuvre des réformes en cours", indique cette source par communiqué.
Le président algérien a promis, vendredi, un remaniement ministériel dans les "48 heures", la dissolution de l'Assemblée nationale et l'organisation de législatives anticipées d'ici la fin de l'année.
Il a par ailleurs décidé de gracier "entre 55 et 60" détenus du Hirak, ce soulèvement populaire de 2019 qui avait abouti au départ de l'ex-homme fort Abdelaziz Bouteflika après quatre mandats présidentiels.
"Renforcer les échanges et la coopération entre la France et l’Algérie"
"Les deux chefs d'État sont convenus de renforcer les échanges et la coopération entre la France et l'Algérie", rapporte la présidence française. "Ils ont, en outre, échangé sur les suites à donner au rapport sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie que Benjamin Stora a remis au Président de la République, le 20 janvier dernier", écrit l'Élysée.
Le rapport Stora a reçu un accueil mitigé à Alger : le porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a estimé qu'il est "non objectif" et "en deçà des attentes" de l'Algérie.
Emmanuel Macron a souligné sa "qualité" et sa "pertinence" et "réitéré à son interlocuteur sa volonté de continuer le travail de mémoire, de reconnaissance de la vérité et de réconciliation", indique l'Élysée.
« BUGEAUD : BOURREAU DES ALGÉRIENS ET ENNEMI DE LA RÉPUBLIQUE Paul Max Morin, doctorant en sciences politiques, au quotidien algérien « L'Expression » « Les forces conservatrices ont piégé le débat public» »
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