• Algérie : La Chine et la Russie prennent la place de la France et les révélations inédites de la CIA sur la Guerre d’Algérie

     

    C’est le début de la revanche

     de l’ex-colonisé sur l’ex-colonisateur !!!

    Algérie : La Chine et la Russie prennent

     la place de la France

     

    Plusieurs indicateurs plaident pour une nouvelle stratégie de coopération avec la chine et la Russie, qui pourraient déloger la France de la place du premier partenaire économique de l’Algérie.

    En effet, l’Algérie a signé des accords avec la Chine dans le cadre de la nouvelle route de la soie et a pris la décision de diversifier ses ressources alimentaires, soit par l’investissement ou par l’importation à partir de pays autres que la France, comme fut le cas pour le blé importé de Russie.

    La Chine avec le projet de la route de la soie

    Les indicateurs de ce changement ont commencé à paraître depuis le mois de septembre de l’année précédente, quand l’Algérie a signé un traité avec la Chine pour faire partie de la nouvelle route de soie. Un traité qui lui permettra de bénéficier de grands projets d’investissements dans les structures de base, l’Énergie, l’agriculture, la technologie ainsi que de financement sous forme de prêts. Des indicateurs confirmés par le nouveau chef d’État Abdelkader Bensalah, qui a officiellement signé l’accord, signature parue dans le journal officiel.

    Il faut signaler que ce changement met la France dans une position délicate, d’où le débat organisé au Sénat le mois de septembre passé sur cette question. La France a montré son inquiétude quant à la perte de sa position de privilégiée, surtout que la Chine a réservé plus de 1000 milliards de dollars à ce projet.

    Les sénateurs français ont surtout montré leurs inquiétudes après que la Chine a rapporté de grands marchés en Algérie, tels que la réalisation du port de Cherchel, la grande mosquée d’Alger, l’autoroute est-ouest et des projets dans le bâtiment.

    La Russie bénéficie d’une place de choix

     dans l’approvisionnement en blé et l’armement

    Quant à la coopération avec la Russie, elle a pris de nouvelles proportions, surtout dans l’approvisionnement en produits alimentaires, tels que le blé, et dans les marchés de l’armement, où elle a surclassé les autres pays fournisseurs comme la France, qui était par le passé très présente dans ce créneau. Ce repositionnement dans l’approvisionnement en blé a déclenché une vague d’indignation en France, qui avait toujours fourni le blé à l’Algérie, même quand il était moins compétitif sur le marché.

    Cette tendance va se confirmer avec la participation d’hommes d’affaires algériens à l’exposition internationale de l’alimentation à Moscou, avec à la clé plusieurs contrats en perspective dans ce domaine.

    SOURCE : https://www.observalgerie.com/actualite-algerie/algerie-chine-russie-remplacer-france/

    Macron et Poutine se préoccupent

     de la crise politique en Algérie

    Le chef de l’État français Emmanuel Macron a reçu, lundi 19 août à sa résidence d’été au fort de Brégançon, le président russe Vladimir Poutine pour un entretien bilatéral avant le sommet du G7 qui aura lieu du 24 au 26 août 2019 en France. Au centre des discutions entre les deux hommes, un sommet en Ukraine, la guerre en Syrie et la situation politique en Algérie qui préoccupe au plus haut point les deux chefs d’État européens.

    Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont évoqué les sujets dont ils se sont entretenu dans la soirée du lundi, lors d’un point de presse. Au menu, la crise en Ukraine et en Syrie, les manifestations des gilets jaunes ou encore la situation politique en Algérie. Selon certaines sources, les événements en Algérie auraient occupé une partie des débats entre les deux dirigeants, qui ont partagé leurs préoccupations quant à l’évolution de la situation politique du pays.

    Les deux présidents européens, qui se gardent depuis le début de mouvement de contestation populaire le 22 février dernier de toute ingérence dans les affaires internes de leur partenaire stratégique, auraient tout de même évoqué les derniers rebondissement dans la scène politique en Algérie.

    Il faut dire qu’un prolongement de la crise algérienne n’arrange pas les affaires de la France et de la Russie en Algérie, en raison des relations politiques privilégiées qu’entretiennent les deux pays avec l’Algérie, et leurs nombreux intérêts économiques.

    La réaction discrète de la France et de la Russie

    Depuis le début du mouvement populaire en Algérie, les diplomaties de la France et de la Russie se sont montrées très discrètes dans la traitement médiatique de la question algérienne. Paris et Moscou suivent avec grande attention et inquiétude les développements de la situation en Algérie, mais évitent d’exprimer la moindre opinion sur le cours des événements.

    Les deux pays européens ont déjà fait savoir leur souhait de voir l’Algérie gérer une période de transition pacifique, de courte durée et sans dégâts sur la situation sécuritaire, dont le moindre dérapage peut faire exploser toute la région du Maghreb.

    La Russie s’oppose à une ingérence française en Algérie

    Pour rappel, le mardi 9 avril dernier, le reporter au Figaro Georges Malbrunot, citant une source diplomatique, avait affirmé que les services de renseignement russes auraient transmis un message à leurs homologues français, leur affichant l’opposition de Moscou à toute forme d’ingérence française dans le choix du nouveau régime algérien.

    Selon Georges Malbrunot, qui se réfère à un diplomate français, les services secrets russes ont averti la France d’une manière directe sur une éventuelle intervention de Paris dans le processus de transition en Algérie. La Russie aurait affiché son refus de voir les autorités françaises influencer le changement du régime en Algérie en faveur d’une partie ou d’une autre.

    SOURCE : https://www.observalgerie.com/actualite-algerie/macron-et-poutine-se-preoccupent-de-la-crise-politique-en-algerie/ 

    Les révélations inédites de la CIA

     sur la Guerre d’Algérie

    Des rapports secrets des services de renseignement américains, réalisés durant les deux premières années de la Guerre d’Algérie par l’agence centrale de renseignement (CIA), révèlent pour la première fois des faits historiques importants, mais occultés par l’histoire officielle des deux pays et par les historiens.

    Les documents secrets américains, déclassés en 2001 par le département de la Sécurité et publiés hier, mardi 20 août, par le quotidien arabophone Ennahar, font état des conséquences désastreuses de la Guerre d’Algérie sur l’économie de la France coloniale.

    Les rapports soulignent que le fardeau financier de la forte présence militaire française en Algérie est devenu au bout de la deuxième année de la guerre (au 25 janvier 1957), insupportable pour la trésorerie de la France.

    Les charges et les dépenses militaires ont été multipliées par 6 en deux ans seulement. Selon ledit rapport, le contingent français déployé en Algérie est passé de 64 000 militaires en juin 1954, entre soldats de l’armée, gendarmes et policiers, à 340 000 soldats répartis sur 13 divisions, 42 régiments militaires et 64 bataillons. Les troupes françaises comptaient, 5 mois avant le déclenchement de la Guerre d’Algérie, une seule division, quatre régiments et six bataillons.

    Les agents de la CIA rapportent que du côté algérien, les combattant du FLN ne dépassaient pas les 20 000 soldats disposant de 30 mitrailleuses, 200 fusils automatiques, 1 800 pistolets automatiques et un nombre inconnu de fusils de chasse.

    Scission et tentative de coup d’État dans les rangs

     de l’armée française

    La CIA a prévu une scission et une mutinerie au sein de l’armé française en raison de «la colère et  la contestation qui monte de plus en plus dans les ranges de l’armée».

    Les rapports de la CIA révèlent qu’à partir de 1957, les fractures apparaissent de plus en plus nettement dans l’armée française. Le consul américain en Algérie a rapporté qu’en janvier 1957, le général Jaques Faure a été arrêté pour une tentative de coup d’État contre le gouvernement de Paris. Les officiers partisans ont préparé une tentative de prise de pouvoir en Algérie et de renversement du régime de Paris.

    Ces révélations inédites de la CIA, renseignent pour la première fois, que la rupture au sein de l’armée française est apparue bien avant le putsch des généraux, en avril 1961.

    SOURCE : https://www.observalgerie.com/actualite-algerie/histoire-guerre-algerie-revelations-inedites-cia/ 

     

     

    « Hommage au peuple algérienMort de Zineb Redouane : entre zones d’ombres et faits accablants »

  • Commentaires

    3
    Samedi 24 Août 2019 à 01:31
    Il y a longtemps que l’Italie développe des relations commerciales avec l’Algerie!
    Energie / L’italien ENI veut investir des « milliards » en Algérie. La France en retard...
      • folzar
        Mardi 31 Décembre 2019 à 16:39

        Si on arrive à évincer le pouvoir arabo-militaire "algérien" placé au pouvoir en Algérie juste pour préserver les intérets français à j amais, nous sortirornt de l'auberge et fini le sous développement. La france n'a pas de pétrole, mais exporte des hydrocarbures, des  produits pétroliers, carburants etc..... 

        La france ne dispose pas de minerais d' uranium (de mines d'or, cuivre, fer ou dephosphates) dans son sous sol, mais classée premier exportateur mondial d' uranium enrichi (ou plutonium). 

        C'est quoi sont secret ? certains diront c'est de l'intelligence, d'autres diront les gisements, minerais divers ou mines d'or français ses se trouve en Afrique notament dans les pays du franc CFA. Comme quoi le colonialisme c'est la santé financiaire de la fFrançafrique. Le FMI est détenu par des français (on prète de l'argent pour mieux ruiner l'Afrique et les maillons faibles). 

              La Françafrique, comme le pétrole, ça a un date de péremption      

         

         

         

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    2
    Jeudi 22 Août 2019 à 08:28

    Bien sûr la France, pas plus qu'aucune autre nation, n'a à intervenir dans le modèle de société que les Algériens décideront de prendre. Ceci étant chacun a parfaitement le droit d'avoir un jugement sur les nécessités économiques et sociales auxquelles il faudra bien répondre. Et mon sentiment à ce sujet est que l'Algérie, comme la France, a besoin d'une rupture avec une certaine logique, celle qui prive les travailleurs des richesses qu'ils peuvent produire.

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