• Alors que les riches deviennent de plus en plus riches… Cela c’est aussi la France de la honte, deux exemples différents parmi des milliers d’autres…

     

    Alors que les riches deviennent

     de plus en plus riches…

    Cela c’est aussi la France

    de la honte, deux exemples

    différents parmi des milliers

    d’autres…

    Pauvreté : en France, le retour

     en force des bidonvilles

    Selon un rapport du Secours catholique, les enfants pauvres sont de plus en plus nombreux en France, et seraient même majoritaires dans les centres d'accueil. 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, et 16000 personnes logent encore dans des bidonvilles.

     

    La petite route ne porte pas de nom et n'est pas répertoriée sur les cartes de région parisienne. Pourtant, il y a du monde ici : des caravanes et des familles qui vivent cachées entre la voie de chemin de fer et les pylônes d'une vaste chaufferie. Ce sont les membres d'une association qui nous conduisent France 2 dans ce bidonville, qui abrite "entre 15 et 20 familles environ, soit une cinquantaine de personnes", indique Sarah Berthelot, de l'association "Acina".

    Presque tous sont issus de la communauté rom. Ils ont fui la pauvreté et les discriminations dont ils se disent victimes en Roumanie. Une fois en France, ils ont bâti ces campements de fortune, le temps de trouver un emploi, pensaient-ils. Mais pour cette famille rencontrée par France 2, cela fait déjà trois ans qu'elle vit dans des conditions insalubres. Comme beaucoup, la famille survit en revendant de la ferraille et des déchets. Elle gagne moins de 500 euros par mois. Une vie enfermée dans la précarité. Certains sont même nés dans ces bidonvilles.

    Démolir les bidonvilles ou favoriser l'insertion sociale de ses occupants ?

    Une génération bidonville en France, ce n'est pas une nouveauté. Dans les années 1960, déjà, Espagnols, Portugais et Algériens ont connu ce sort. Ils étaient 45 000 jusqu'à ce que les constructions de HLM leur permettent de trouver un toit. Mais depuis 25 ans, les bidonvilles se sont reformés, avec principalement des migrants des pays de l'Est. Au pied des immeubles, dans le 18e arrondissement de Paris, 350 personnes vivent dans un bidonville sans eau courante, au milieu des déchets et des rats, sous les yeux stupéfaits des passants.

    Selon les associations, l'État n'investit pas assez dans les centres d'hébergement d'urgence. Bien souvent, la seule réponse des autorités est la destruction des bidonvilles.

    En France, plus de la moitié des jeunes vivant en bidonvilles sont déscolarisés

    Plus de la moitié des jeunes âgés entre 12 et 18 ans vivant dans des bidonvilles en France ne sont pas scolarisés. Un chiffre alarmant révélé par l'étude du Collectif pour le Droit des Enfants Roms à l’Éducation (CDERE). Le rapport permet de mieux appréhender l'accès et les réalités de la scolarité des adolescents en grande précarité.

    « Mon fils de 18 ans n’est pas scolarisé. Avant il était à l’école à Massy Palaiseau, puis il a été au collège à Massy. Après que le camp a été cassé, on est parti. Quand on était à Villeneuve-le-Roi, il n’y avait plus d’école. Le maire ne voulait pas inscrire les enfants. (…) Il avait 16 ans. Puis il m’a dit « Maman, ça me dégoûte, chaque fois que je me fais des amis, que les profs sont contents de moi, on doit partir et je dois encore changer d’école, je ne veux plus y retourner. » il s’est arrêté l’année dernière ». Ce témoignage est celui de Denamarca, mère de 5 enfants. Il illustre toutes les difficultés auxquelles sont confrontées les familles qui vivent dans des bidonvilles : la précarité, les expulsions à répétition, le contexte familial et parfois le refus du maire de scolariser les enfants Roms (le cas de Saint-Ouen est un exemple récent).

    96 % des 16-18 ans sont déscolarisés

    Le Collectif pour le Droit des Enfants Roms à l’Éducation (CDERE) est à l’origine de cette étude sur la scolarisation des adolescents en bidonvilles et en squats, une population particulièrement vulnérable, stigmatisée et sujette à de très nombreuses discriminations. Objectif : démontrer les obstacles dans l’accès à la scolarité. Le résultat principal de cette enquête met en avant l’absence de scolarisation pour plus de la moitié des jeunes âgés entre 12 et 18 ans. Un taux de scolarisation largement supérieur à celui de l’ensemble national qui n’est que de 7%, selon le CDERE citant une étude de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) de 2013. Le phénomène touche particulièrement les 16-18 ans, le taux de déscolarisation atteignant 96% dans cette tranche d’âge. Leur situation familiale et leur désir d’entrer dans la vie active plutôt que de continuer à aller à l’école sont les principaux facteurs d’abandon.

    Pour obtenir ces chiffres, le CDERE a mené une étude auprès de 161 jeunes vivant dans 34 bidonvilles et squats de novembre 2015 à juillet 2016. Des jeunes contraints de vivre dans une extrême précarité, majoritairement originaires de Roumanie et de Bulgarie, qui se reconnaissent souvent comme Roms ou désignés comme tels. Leur expérience commune est l’exclusion du système scolaire, la stigmatisation et la précarité socio-économique.

    Des jeunes invisibles

    « S. est arrivé en France à l’âge de 5 ans, en 1994 avec ses parents. Il a vécu près de 20 ans dans des bidonvilles en Île-de-France et n’a jamais été scolarisé ». La situation de ce jeune garçon est loin d’être un cas isolé. Le CDERE dénombre 13 jeunes sur 161 qui ne sont jamais allés à l’école de leur vie, que ce soit dans leur pays d’origine ou en France. Ce sont majoritairement des garçons, âgés entre 16 et 18 ans, en France depuis 2 ans en moyenne, qui n’ont jamais été scolarisés alors même qu’ils devraient bénéficier de dispositifs spécifiques.

    Le rapport du CDERE démontre que l’invisibilité de ces jeunes est révélatrice d’un système discriminatoire qui les exclut et amplifie la stigmatisation dont ils sont l’objet. Pour les jeunes filles, le rapport évoque l’enjeu de la scolarisation qui favorise un retardement de l’âge du mariage. Les mariages précoces contribue à leur exclusion et de celle de leurs familles.

    Ces jeunes ont tous connu une rupture dans leur cursus scolaire, due à la migration, à des refus administratifs ou à des expulsions de leurs lieux de vie en France. Cela met en question la continuité et l’effectivité de l’accueil à l’école pour ces jeunes. Exclus du système scolaire, ces jeunes le sont aussi de la formation et de l’emploi.

    Une scolarisation décalée

    Pour ceux qui parviennent à être scolarisés (75 jeunes interrogés sur 161, soit 47%), le Collectif parle d’une « scolarisation décalée ». 41 jeunes scolarisés sont en classe UPE2A (55%), ce qui signifie qu’ils reçoivent un enseignement linguistique spécifique. L’enquête note un décalage entre le niveau scolaire attendu selon l’âge et leur niveau de scolarisation effectif. L’étude étant réalisée chez les jeunes ayant 12 ans et plus, tous devraient avoir au minimum le niveau de la 5ème, or 31% sont en dessous. Le décalage s’accroît ainsi avec l’âge : 13% sont en 4ème quand 20% y seraient attendus compte-tenu de leur âge ; puis 7% sont actuellement en 3ème quand 30% y seraient attendus.

    Ces jeunes se trouvent ainsi dans des classes où ils sont les plus âgés, ce qui peut être un facteur d’accentuation des discriminations ou de rejet. Ce phénomène de « décalage » est d’ailleurs noté pour tous les enfants allophones, en particulier pour ceux et celles inscrites au collège : près des deux tiers des collégiens allophones sont en décalage par rapport à leur classe d’âge, la majorité d’un an (67%) puis de deux (26%) ou trois ans (7%).

    Le droit à l’éducation bafoué

    « Le droit à l’éducation est un droit fondamental en France et une obligation pour tous les enfants de 6 à 16 ans. Ce droit s’arrête là où commence le bidonville », dénonce le Collectif pour le Droit des Enfants Roms à l’Éducation. Et de rappeler l’Article 13 du Préambule de la Constitution de 1946 : « La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État ». Ou encore la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) et la loi française à travers la Constitution et le Code de l’Éducation qui énoncent clairement le droit à l’éducation et à ’instruction pour tous les enfants sans distinction de sexe, d’origine ou de nationalité. La situation actuelle des jeunes vivant en bidonvilles et en squats est en totale contradiction avec ces principes.

    En janvier 2016, le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, inquiet, émettait un série de recommandations sévères vis-à-vis de la France. Il engageait le pays à « respecter ses obligations internationales en ce qui concerne les expulsions forcées et l’encourage dans ses efforts visant à intégrer les enfants roms et leur famille ». Le Comité soulignait déjà que certains groupes d’enfants, dont les enfants et adolescents vivant en bidonvilles, « ont du mal à entrer, à rester et à revenir dans le système éducatif... », et recommandait à la France « de garantir à tous les enfants le droit à l’éducation sans discrimination ». Force est de constater que l’on est encore très loin du compte.

     

    A Bagnolet, une décharge sauvage

     sous le nez des habitants

    Une décharge sauvage alimentée par les services municipaux : voici le sujet brûlant qui entache la ville de Bagnolet et la réputation de sa mairie. Mais au-delà du simple scandale, ce désastre écologique et sanitaire fait écho à un mal-être social qui mérite qu’on lui donne de la voix.

    En descendant du bus 122 à l’arrêt Charles-Delescluze de Bagnolet, il suffit de marcher deux minutes pour se retrouver face à un paysage aussi affligeant que surréaliste. A quelques mètres des tours HLM de la cité de la Noue, un terrain vague sert de décharge sauvage à des tonnes de détritus. A côté de l’arrêt de bus se trouvent deux femmes en pleine discussion. Cherchant le chemin de la décharge (oui, ça prend 2 minutes d’y aller mais il faut savoir où aller), on profite d’un blanc dans leur conversation pour le leur demander. « Vous êtes journaliste ? », demande immédiatement Françoise avec un grand sourire. On comprend de suite que cette citadine de 58 ans est ravie de pouvoir parler de cette décharge avec quelqu’un qui souhaite l’écouter. Epaulée par sa voisine Huguette, 80 ans, elle affirme que cette décharge a vu le jour il y a plus de dix ans.

    Voyant que l’ampleur du problème nous laisse sans voix, elle nous rassure à sa façon : « Et avant c’était pire ! On ne voyait presque pas le ciel ! » Cette précarité est presque ineffable, pourtant rien n’a changé depuis plus d’une décennie – et ce n’est pas faute d’avoir essayé. En effet, les riverain.e.s n’ont pas été les seul.e.s à dénoncer la situation : alors qu’un énième départ de feu avait sollicité l’intervention de la police et des pompiers, ces derniers ont expliqué à Huguette qu’ils avaient fait des rapports à la mairie, en vain.

    L’origine de ces départs de feu est d’ailleurs intéressante car c’est la toxicité des sols qui la déclenche, le « cœur du feu », comme le dit poétiquement Huguette, se situe en vérité à 10 ou 15 mètres de profondeur sous le sol. « Cette décharge, c’est un peu comme un magma », plaisante Françoise. Cette comparaison imagée illustre à la fois l’origine des départs de feu et la catastrophe écologique, sanitaire et sociale qu’est cette décharge aux yeux des habitants de la cité.

    Un mal symptomatique d’un problème plus préoccupant

    « C’est un quartier où il n’y a rien » : Françoise ne mâche pas ses mots et elle a ses raisons. Avec Huguette, elles s’accordent à dire que cette cité située à la frontière entre Bagnolet et Montreuil est laissée à l’abandon. Entre les bus qui ne circulent plus et les galeries marchandes délabrées, les habitants ne savent plus à quel saint se vouer. La décharge à ciel ouvert n’est qu’un problème parmi tant d’autres, dont il faut évidemment s’occuper, mais qui n’est qu’un symptôme : ce quartier s’apparente à un patient très malade que personne ne voudrait soigner.

    Pourtant, ce mal-être, les habitants l’ont vocalisé à maintes reprises. Il y a régulièrement des réunions de quartiers – auxquelles Françoise et Huguette avaient l’habitude de participer – mais elles n’ont aucune répercussion positive. Les habitants ont l’impression que personne ne les écoute jamais, alors, comme les deux riveraines, bon nombre de Bagnoletais ne veulent plus faire d’efforts.

    Selon Françoise, cette situation met en difficulté les plus jeunes avant tout. « Il faudrait des éducateurs, mais on les voit où ? On ne les voit pas » nous dit-elle d’une voix affligée. Alors, comme elle nous l’explique en indiquant l’entrée de la décharge, les jeunes squattent et « font les kékés ». Il nous suffit d’un regard entendu pour comprendre qu’elle évoque de manière euphémique les trafics de drogue qui ont lieu sur le terrain.

    Vous savez je la vois comment moi ?

     En palace

    Françoise n’a pas menti. A l’entrée de la décharge se trouvent une poignée de jeunes assis qui remarquent très rapidement que nous nous dirigeons vers eux. Lorsqu’on les aborde, ils se montrent d’abord assez méfiants. A l’arrivée d’un client, des regards gênés s’échangent : doivent-ils faire leurs transactions devant nous ou pas ? Comprenant que nous ne sommes là ni pour faire affaire, ni pour les réprimander, ils finissent par se détendre. « Oh, on est posés au calme avec une petite journaliste là ! », annonce même l’un d’entre eux à ses amis faisant leur entrée. L’atmosphère désormais détendue, on évoque alors l’état actuel de la décharge. L’habitude les a rendus insensibles à la situation, en apparence du moins : « Mais ça fait des années que c’est comme ça ! ». Parfois, ils en parlent même avec humour : « Nous, on traîne ici et ils en font une déchetterie ?! Il faut nous payer ! »

    En vérité, ce qui les intéresse, c’est l’avenir de cette décharge : « Mais votre article il va servir à quoi ? », s’informe un des dealeurs. Notre réponse à peine formulée, il nous dit d’emblée qu’il aimerait voir un terrain de cross ou un centre commercial (Françoise et Huguette aussi, d’ailleurs). Ses amis, eux, veulent un parc et des jeux pour les petits de la cité. Leur client, qui a profité d’un retard de commande pour participer à la conversation, souhaiterait qu’on se débarrasse des ordures, mais qu’on laisse le terrain vierge : « Il faut aérer la ville, elle est déjà trop remplie, en tout cas je ne veux certainement pas d’un centre commercial, surtout pas ! » On allait presque oublier le plus ambitieux qui, lui, veut un palace (avec piscine, évidemment). En riant, les autres rétorquent : « Mais t’es fou toi, tu vas demander ça à la mairie de Bagnolet ?! »

    Avec humour et plaisanteries, les propos de ces jeunes hommes – et l’empressement avec lequel ils ont partagé leurs idées – traduisent l’aspiration à une vie meilleure et l’envie d’avoir un lieu fait pour eux. Visiblement, on ne leur demande pas souvent de quoi ils ont envie – ou besoin.

    Un secret mal gardé, un tabou non assumé

    Malheureusement pour nos jeunes dealeurs, si la mairie de la ville n’a déjà pas réussi à déblayer le fameux terrain vague en dix ans, on ne peut pas leur garantir la construction prochaine de parcs, de jeux – et encore moins de palaces. Cependant, fin août, la municipalité a quand même déclaré prendre le taureau par les cornes : un appel d’offres de 100 000 euros a été lancé afin de nettoyer le terrain. Dans le communiqué publié par le maire Tony Di Martino (PS), une concertation citoyenne a aussi été mentionnée.

    Enfin, la mairie a reconnu que des camions-bennes de la ville déchargeaient leurs poubelles dans cette décharge sauvage en toute illégalité et a assumé sa responsabilité dans la perte de contrôle de la gestion de cette dernière. On aurait presque envie de dire que ces mesures sont tout à l’honneur de la municipalité. Seulement, ce serait omettre quelques points.

    Etant de bonne foi, nous nous sommes rendus à la mairie de Bagnolet pour obtenir des précisions sur ce programme : quel a été l’élément déclencheur de cette prise de conscience (on soupçonne les réseaux sociaux et un article du Parisien il y a dix jours) ? Quelle forme va adopter la concertation avec les habitants dont parle le communiqué ? L’appel d’offres a-t-il été fructueux jusqu’à présent ? On a rapidement compris que le sujet était tabou : l’hôtesse à laquelle nous nous sommes présentés a grimacé à la seule entente du mot « décharge à ciel ouvert ». Elle nous a tout de même donné le contact de Chloé Filot, directrice du cabinet du maire, qui, confirmant nos suppositions, a refusé de nous répondre. Elle soutient que les réponses ont déjà été données (et plusieurs fois, qui plus est). On doit avouer qu’on ne les a pas trouvées (et pourtant, on a cherché hein) et que le ton employé dans sa réponse ne nous aide pas vraiment à la croire sur parole.

    Contentons-nous de dire que ce silence en dit long sur la façon dont la mairie de Bagnolet gère ce moment de crise, moment qui révèle au grand jour le sentiment d’abandon et d’exclusion d’une partie des Bagnoletais. Visiblement, la mairie se retrouve quelque peu dépassée par un phénomène dont l’ampleur n’est pas des moindres, et le fait de devoir gérer ce problème à la vue de tous ne lui est pas agréable. Restons cependant optimistes : si elle met autant de bonne volonté à s’occuper du problème qu’elle en a mis à l’ignorer, les choses ne devraient pas trop tarder à évoluer.

    SOURCE : https://www.bondyblog.fr/reportages/cest-chaud/bagnolet-une-decharge-sauvage-sous-le-nez-des-habitants/

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 12 Septembre 2019 à 11:37

    L'ai été enseignant pendant 13 ans dans un collège de Béziers situé dans un quartier majoritairement moins défavorisé que certains autres de la ville. IL n'y avait pas de bidonville dans le secteur et j'ai eu très peu d'allophones dans mes classes. Certains d'entre eux posaient des problèmes d'incivilités mais pas plus que en général que certains autres. 

    C'est qu'il y avait dans ces classes des élèves dont les parents étaient, quoique Français depuis longue date, en situation sociale difficile. La situation des enfants d'origine étrangère était simplement un problème dans le problème.

    Ceci étant imaginez la scolarisation de ces élèves, étrangers ou non, en état de dérive au plan matériel et affectif. On pouvait prendre en ces circonstances la mesure de l'ampleur de la crise que vit notre société.

    Et il paraît que le temps où j'exerçais mon activité professionnelle était le nirvana à côté de ce que nous connaissons aujourd'hui !

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