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Après des propos sur Gaza 39 députés de gauche demandent des sanctions contre Meyer Habib. Il est accusé d'apologie de crimes de guerre par ces élus de gauche.
Réponse à l’article paru il y a quelques
jours…
Meyer Habib déclaré irresponsable
Au moment où Eric Coquerel rend hommage à un agent du Quai d'Orsay mort sous les bombardements de Tsahal, Meyer Habib, sans aucune retenue, sans aucune pudeur, aboie en direction d'Eric Coquerel : "Et ce n'est pas fini, ce n'est pas fini !". La présidente de l'Assemblée Nationale saisie par une quarantaine de députés dénonçant " des propos s'apparentant à une apologie de crimes de guerre", tenus au sein même de l'Assemblée. La réponse de la présidente de l'Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, évoque le principe d'irresponsabilité parlementaire qui couvre le statut du député. On avait déjà compris que Meyer Habib était totalement irresponsable. On le sait maintenant officiellement... et Yaël Braun-Pivet est aussi irresponsable que cet énergumène. Vite... Vite... qu'il dégagent les copains du criminel de guerre Netanyahou.
Après des propos sur Gaza
39 députés de gauche demandent
des sanctions contre Meyer Habib
Il est accusé d'apologie de crimes de guerre
par ces élus de gauche
Meyer Habib à l'Assemblée nationale le 14 novembre 2023© Ludovic MARIN / AFP
39 députés des groupes écologistes, PS et LFI demandent la levée de l'immunité parlementaire de leur collègue Meyer Habib (LR), pour des propos tenus dans l'hémicycle sur Gaza, dans un courrier adressé jeudi à la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
En cause, une phrase prononcée par le député de la 8e circonscription des Français établis hors de France lors de la séance des questions au gouvernement mardi.
"Alors que la ministre (des Affaires étrangères Catherine Colonna) était invitée à réagir à la mort d'un agent du quai d'Orsay suite à des bombardements israéliens sur un bâtiment d'habitation abritant des civils, le député Meyer Habib a prononcé distinctement, et par deux fois, les mots « et ce n'est pas fini ! », des propos pouvant s'apparenter à l'apologie de crimes de guerre», estiment les auteurs du courrier.
La demande d'une "peine disciplinaire lourde"
Ces derniers demandent "une peine disciplinaire lourde" à l'encontre du député ainsi que la réunion de la commission chargée de l'article 26 de l'application de la Constitution "afin qu'elle examine la levée de l'immunité parlementaire de Meyer Habib".
Selon le compte-rendu de la séance, Meyer Habib a lancé "Et c'est pas fini" en réponse à une question du député Éric Coquerel (LFI).
"Qui peut douter maintenant des véritables objectifs de guerre du gouvernement Netanyahou qui, après le nord, bombarde le sud de la bande de Gaza, là où il avait précisément demandé aux Palestiniens de se réfugier?", avait-il demandé à la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.
Puis une seconde fois quand Éric Coquerel a demandé: "Qui peut douter maintenant qu'il s'agit moins d'éradiquer le Hamas que d'en finir avec la bande de Gaza et la Cisjordanie, en tant que territoires palestiniens ?".
Meyer Habib a réagi auprès de l'AFP, dénonçant une "manipulation grossière" des 39 députés de la Nupes. "Leur pétard mouillé n'est qu'un contre-feu grossier pour tenter de faire oublier l'apologie du terrorisme répétée, le négationnisme et l'antisémitisme à l'œuvre dans leurs rangs depuis le 7 octobre mais aussi leur silence face aux pogroms, viols, massacres de bébés, vieillards et rescapés de la Shoah", a-t-il affirmé.
SOURCE : Après des propos sur Gaza, 39 députés de gauche demandent des sanctions contre Meyer Habib (msn.com)
Dix semaines d’enfer
pour les enfants de Gaza
Photo : © UNICEF/Eyad El Baba. Des civils, dans la ville de Rafah, dans la bande de Gaza, fuient une attaque de missile.
Gaza est de loin l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant et les décès d’enfants dus à la maladie dépasseront probablement ceux causés par les bombardements en l’absence d’un cessez-le-feu, a averti mardi le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Le manque de nourriture, d’eau, d’abris et d’installations sanitaires continue de mettre en danger la vie des enfants qui souffrent des frappes aériennes incessantes et n’ont aucun endroit sûr où aller, a déclaré le porte-parole de l’UNICEF, James Elder, qui est récemment rentré de l’enclave.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir pour se prononcer sur une résolution qui devrait appeler à une pause dans les combats pour faciliter l’accès de l’aide, M. Elder a déclaré aux journalistes à Genève que « chaque enfant subit ces dix semaines d’enfer et aucun d’entre eux ne peut s’échapper ».
« Comme me l’a dit un parent d’un enfant gravement malade, ‘notre situation est une pure misère... Je ne sais pas si nous allons nous en sortir’ », a-t-il raconté.
Selon les autorités sanitaires de Gaza, plus de 19.400 Palestiniens ont été tués dans l’enclave depuis le début des représailles israéliennes contre les attaques terroristes meurtrières du Hamas le 7 octobre dernier, dont environ 70 % sont des femmes et des enfants.
Plus de 52.000 Palestiniens ont été blessés et leur accès aux soins vitaux est extrêmement limité. L’agence des Nations Unies pour la santé, l’OMS, a déclaré mardi que seuls huit des 36 hôpitaux de la bande de Gaza fonctionnaient au moins partiellement.
Les hôpitaux sont débordés par les enfants et leurs parents, qui portent tous « les horribles blessures de la guerre », a déclaré M. Elder. Il a souligné que lors de son séjour dans la bande de Gaza, il avait rencontré de nombreux jeunes amputés. Environ 1.000 enfants de Gaza ont perdu une jambe ou les deux, a-t-il précisé.
De son côté la porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Harris, a ajouté que le personnel de l’OMS à Gaza a déclaré qu’il ne pouvait même pas marcher dans les salles d’urgence « de peur de marcher sur des personnes » allongées sur le sol « en proie à de graves douleurs » et demandant de la nourriture et de l’eau.
Elle a qualifié la situation d’« inadmissible » et a déclaré qu’il était « inconcevable que le monde permette que cela continue ».
Hôpital bombardé
Au cours des dernières 48 heures, le plus grand hôpital de Gaza, l’hôpital Al Nasser de Khan Younis, dans le sud, a été bombardé à deux reprises, a indiqué M. Elder.
Cet hôpital « abrite non seulement un grand nombre d’enfants qui ont déjà été gravement blessés lors des attaques contre leurs maisons, mais aussi des centaines de femmes et d’enfants en quête de sécurité », a souligné le porte-parole de l’UNICEF, faisant référence à ceux qui ont dû fuir en raison des hostilités et des ordres d’évacuation.
On estime à 1,9 million le nombre de personnes déplacées à Gaza, soit la grande majorité de la population de l’enclave.
Les enfants blessés qui doivent faire face à la perte d’un être cher ont été contraints de déménager encore et encore, a déclaré M. Elder.
« Où vont les enfants et leurs familles ? Ils ne sont pas en sécurité dans les hôpitaux. Ils ne sont pas en sécurité dans les refuges. Et ils ne sont certainement pas en sécurité dans les zones dites ’sûres’ », a-t-il insisté.
« Aucun endroit n’est sûr »
Le porte-parole de l’UNICEF a expliqué que lesdites « zones de sécurité » étaient « tout sauf sûres » parce qu’elles avaient été désignées unilatéralement par Israël seul et qu’elles ne disposaient pas des « ressources suffisantes pour survivre » : nourriture, eau, médicaments, protection.
M. Elder a décrit ces zones comme « de minuscules parcelles de terre aride, ou des coins de rue, ou des bâtiments à moitié construits, sans eau, sans installations, sans abri contre le froid et la pluie et sans assainissement ».
« Dans les conditions de siège actuelles, il est impossible d’approvisionner ces zones de manière adéquate », a-t-il déclaré, ajoutant que lors de son récent séjour à Gaza, il avait fait l’expérience directe de cette réalité.
Diarrhée et malnutrition
Le porte-parole de l’UNICEF a mis l’accent sur le manque criant d’installations sanitaires adéquates, soulignant qu’à Gaza, il n’y a en moyenne qu’une toilette pour 700 personnes. Les cas de diarrhée chez les enfants sont supérieurs à 100.000 et, combinés à une malnutrition galopante, ils peuvent s’avérer de plus en plus mortels.
Aussi, plus de 130.000 enfants de moins de deux ans ne bénéficient pas d’un « allaitement maternel vital et d’une alimentation complémentaire adaptée à leur âge ».
Le cessez-le-feu est la seule solution
L’acheminement de l’aide est « une question de vie ou de mort » pour les enfants de Gaza, a déclaré M. Elder, et les conditions pour fournir cette aide « ne sont pas remplies ».
Le nombre de camions d’aide autorisés à entrer dans la bande de Gaza reste « bien inférieur à la moyenne quotidienne de 500 camions » qui entraient chaque jour ouvrable avant le 7 octobre, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
Dimanche, OCHA a indiqué que 102 camions transportant des fournitures humanitaires et quatre camions-citernes de carburant étaient entrés à Gaza par le point de passage de Rafah, en provenance d’Égypte, et que 79 camions étaient entrés par le point de passage de Kerem Shalom, en provenance d’Israël, pour la première fois depuis le début de l’escalade.
Le Dr Harris, de l’OMS, a souligné qu’au-delà de l’acheminement des fournitures via la frontière de l’enclave, il était difficile d’acheminer l’aide là où elle était nécessaire, en raison des hostilités en cours, mais aussi des dégâts considérables causés aux routes.
« Un cessez-le-feu humanitaire immédiat et durable est le seul moyen de mettre fin aux meurtres et aux blessures d’enfants, ainsi qu’aux décès d’enfants dus à la maladie, et de permettre l’acheminement urgent d’une aide vitale dont on a désespérément besoin », a déclaré M. Elder.
La faim, l’autre ennemi des enfants de Ghaza
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