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C'ÉTAIT LA GUERRE D'ALGÉRIE - DÉBATDOC DU LUNDI 3 AU JEUDI 6 OCTOBRE À 20H30
C'est ce soir le 1er épisode
C'ÉTAIT LA GUERRE D'ALGÉRIE - DÉBATDOC
DU LUNDI 3 AU JEUDI 6 OCTOBRE À 20H30
Sur la Chaîne parlementaire
qui est diffusée sur le réseau TNT
sur le canal 13
Débats inédits
Série documentaire en cinq épisodes, conçue et réalisée par Georges-Marc Benamou, sur la base d’archives rares, restaurées et colorisées, « C’était la Guerre d’Algérie » prend le parti d’un film sans tabou et à hauteur d’hommes.
Des massacres de Sétif en mai 1945 à l’Indépendance de juillet 1962, «C’était la Guerre d’Algérie» raconte l’histoire de la plus chaotique et aussi la plus méconnue des indépendances, en croisant la grande Histoire avec la « petite », les témoins d’hier et les mémoires d’aujourd’hui parmi lesquels : Nicole Garcia ou Cédric Villani pour les Français d’Algérie ; Ali Haroun l’ancien patron du FLN en France ou Kahina Bahloul la jeune imame franco-algérienne ; sans oublier des appelés de l’armée en Algérie ou des descendants de harkis, comme l’ancien maire de Volvic, Mohamed Hamoumou.
Par-delà les archives, le film est incarné au travers d’un certain nombre de figures identifiables et leurs destins contrastés : Ferhat Abbas et Messali Hadj, les pionniers malheureux du nationalisme algérien ; Albert Camus, le libéral engagé d’Alger ; François Mitterrand qui sera en première ligne de 1954 à 1957 ; le paradoxal Jacques Soustelle, immense intellectuel libéral devenu un « dur » ; Ahmed Ben Bella, Hocine Ait Ahmed, parmi les plus fameux « fils de la Toussaint », à l’origine de l’Insurrection ; Massu et ses paras, durant la Bataille d’Alger ; Germaine Tillion qui, de 1934 à 1957, filme l’Algérie, lutte et raconte ; Yacef Saâdi, le chef de la Casbah d’Alger ; ou encore, Charles de Gaulle, arrivant en Sauveur, recherchant désespérément « la Paix des braves », et ne la trouvant pas.
- Série documentaire écrite par : Georges-Marc Benamou et Benjamin Stora
- Coréalisée par : Mickael Gamrasni et Stéphane Benhamou
- Racontée par Benoit Magimael /Année : 2022
- Coproduction : Siècle Productions / ECPAD / France Télévisions, avec le soutien de la région Ile-de-France, avec la participation du Centre National du Cinéma et de l'image animée, du Ministère des armées et de LCP-Assemblée nationale
LUNDI 3 OCTOBRE À 20H30
ÉPISODE 1 : L’ALGÉRIE FRANÇAISE (1830-1945)
Pour comprendre la Guerre d’Algérie, il faut remonter l’histoire, avant le 1er novembre 1954, son déclenchement officiel ; et mars 1962, son terme tout aussi officiel. Il faut remonter, à la conquête de 1830, à la « première guerre d’Algérie » avec l’Émir Abdelkader, et découvrir « l’Algérie française »… Durant 130 ans, la France va tenter de faire de l’Algérie, une « région française » en assimilant des territoires, en développant le pays ou en accueillant une population d’exilés (qui deviendront les pieds noirs), sans jamais assimiler les populations « indigènes ». Nombreux seront les rendez-vous manqués et les promesses non-tenues de la République, jusqu’à l’explosion du 8 mai 1945, l’émeute nationaliste de Sétif et sa terrible répression – qui annonce la guerre, dix ans plus tard.
Suivi d'un débat présenté par Jean-Pierre Gratien avec :
- Benjamin STORA, historien, co-auteur du documentaire
- Pascal BLANCHARD, historien, spécialiste du fait colonial
MARDI 4 OCTOBRE À 20H30
ÉPISODE 2 : L’INSURRECTION (1954-1955)
Malgré Sétif et sa terrible répression, dans cet après-guerre, rien n’a vraiment changé en Algérie. Même si certains musulmans, comme Ferhat Abbas, croient toujours en la France et ses promesses d’égalité et de liberté. En 1947, un statut de l’Algérie plutôt « libéral » est voté par l’Assemblée algérienne. Il soulève bien des espoirs. Mais pour le parti des « grands colons », il y a le feu ! Il faut bloquer ce dangereux statut. Alors les autorités françaises vont organiser une élection truquée : le bourrage des urnes est massif et systématique dans toute l’Algérie. Six ans avant le début de cette guerre, le modéré Ferhat Abbas tire alors la sonnette d’alarme. Lui qui croyait encore en la France et ses promesses, se sent trahi… Au même moment, les jeunes du parti de Messali, le rival de Ferhat Abbas, créent une branche clandestine. L’Organisation Spéciale. Ils se décident à agir. Plus efficacement que les « anciens ». Et, de 1947 à 1954, cette Organisation spéciale va tisser sa toile. Parmi eux on retrouve Ahmed Ben Bella, revenu décoré par De Gaulle et déterminé à agir, et un jeune intellectuel kabyle de bonne famille Hocine Ait Ahmed. Pour les jeunes dissidents comme Ben Bella et ses amis, Dien Bien Phu est un déclic. Il faut passer à l’action. Sans tarder. Comme en Indochine. Une date est choisie pour l’insurrection générale. Ce sera le 1er novembre 1954, le jour de la Toussaint
ÉPISODE 3 : LA « SALE GUERRE » (1956-1957)
Début 1956, la guerre dure depuis deux ans même si tout le monde feint de l’ignorer. Avec les Pouvoirs spéciaux, votés par l’Assemblée nationale, Guy Mollet envoie le 3 contingent en Algérie. Dans les années qui suivent, un million et demi de jeunes français, des appelés venus de métropole, vont débarquer pour un service militaire porté à 30 mois. Une génération entière va découvrir la guerre. Marquée par de terribles attentats, l’année 1956 voit s’affronter différents fronts. Les ultras radicaux de l’Algérie française, soutenus par certains militaires cherchent à faire pression sur la population et le gouvernement. Tandis qu’en réaction à la guerre contrerévolutionnaire menée par l’armée française, le « FLN des débuts » va se structurer, éliminer ses rivaux, étendre son influence politique et mener son combat dans les villes. La vraie guerre d’Algérie peut alors commencer.
MERCREDI 5 OCTOBRE À 20H30
ÉPISODE 4 : 1957, LA BATAILLE D’ALGER
1957. Trois ans déjà, la guerre a commencé. Plus de 200 000 soldats, jeunes appelés du contingent, viennent de débarquer pour prêter main forte à l’Armée qui se bat dans les djebels, contre le front de libération national algérien, le FLN. Bientôt ils seront un million cinq cent mille, venus des quatre coins de la France, à participer à « cette guerre sans nom » qui est devenue une « sale guerre » où l’armée, les paras, la légion traquent les maquisards du FLN. Une « sale guerre » dans les campagnes où le FLN attaque et s’en prend aux européens et aux musulmans pro-français. 1957, une année pivot où, dans les deux camps, les durs vont l’emporter… L’armée française d’une part qui va imposer ses vues à un pouvoir politique en perdition. Et côté algérien, la montée en puissance du FLN, qui se structure, s’impose face à ses rivaux, et va inaugurer une nouvelle stratégie, un nouveau front : porter la terreur dans les villes et d’abord à Alger. Ce sera la bataille d’Alger
Suivi d'un débat présenté par Jean-Pierre Gratien avec :
- Benjamin STORA, historien, co-auteur du documentaire
- Tramor QUEMENEUR, historien
- 3ème invité en attente
JEUDI 6 OCTOBRE À 20H30
EPISODE 5 : VERS L’INDÉPENDANCE (1959-1962)
C’est le vrai-faux coup d’état du 13 mai d’Alger qui ramène de Gaulle au pouvoir, après 12 années de traversée du désert. Il est l’homme providentiel pour les « pieds noirs » et l’armée. Mais très vite, des doutes s’installent chez ceux qui l’ont porté au pouvoir. Où va-t-il ce De Gaulle de 1958 ? Où conduit-il l’Algérie ? Pense-t-il déjà à l’Indépendance ? Ou seulement, comme on le dit, à quelques réformes profondes pour donner à l’Algérie un statut d’autonomie ? De 1958 à 1959, De Gaulle va tenter de trouver son chemin vers l’Orient compliqué de l’Algérie… Il lance l’ambitieux Plan de Constantine, pour développer économiquement l’Algérie et lier son destin à celui de la France. Il jure « Jamais, moi vivant, le drapeau du FLN ne flottera sur Alger » et il poursuit la guerre militaire, avec plus de force encore que ses prédécesseurs. Un déferlement militaire est 4 déclenché avec le plan Challe pour écraser le FLN. Mais de faux-semblants en équivoques, la Guerre d’Algérie va durer trois années de plus. Et ce sera la plus chaotique des indépendances.
SUIVIS DE DÉBATS PRÉSENTÉS PAR JEAN-PIERRE GRATIEN
Après la diffusion de ces cinq documentaires, Jean-Pierre Gratien animera cinq débats en compagnie de nombreux invités.
AVERTISSEMENT
J’espère que ce documentaire de Georges-Marc Benamou sera vraiment impartial contrairement à celui qu’il a consacré au « 5 juillet 1962 » où l’OAS avait été occultée.
Souvenez-vous en cliquant sur ce lien :
Michel Dandelot
« Ce 6 octobre 2022 cérémonie d'hommage aux victimes de l’OASPontpoint. 60 ans après la fin de la guerre d’Algérie un mémorial en l’honneur des 234 morts Oisiens pour la France »
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Commentaires
1Cros JacquesDimanche 11 Septembre 2022 à 09:30Eh bien mais voilà un programme copieux !
Les contradictions n'ont pas manqué avec le discours sur l'autodétermination des Algériens prononcé en septembre 1959 et la réalité sur le terrain où la guerre se poursuivait avec son cortège de souffrances !
L'échec du putsch des généraux félons en avril 1961 n'a pas arrêté le conflit. Il a duré encore presque un ans avec ses exactions qui ont continué.
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Je serai devant ma TV, sauf ce soir, pour cause de réunion mais....ce sera enregistré!