• Ce soir 8 février 2022 commémoration du 60e anniversaire du massacre au Métro de Charonne

     

    Ce soir 8 février 2022

    commémoration du 60e

    anniversaire du massacre au Métro

    de Charonne

    Ce soir 8 février 2022 commémoration du 60e anniversaire du massacre au Métro de Charonne

     

     

     

    Ce soir 8 février 2022 commémoration du 60e anniversaire du massacre au Métro de Charonne

     

     

     

    Ce soir 8 février 2022 commémoration du 60e anniversaire du massacre au Métro de Charonne

     

    Ce soir 8 février 2022 commémoration du 60e anniversaire du massacre au Métro de Charonne

     

     

    Ce soir 8 février 2022 commémoration du 60e anniversaire du massacre au Métro de Charonne

     

    Ce soir 8 février 2022 commémoration du 60e anniversaire du massacre au Métro de Charonne

    Ce soir 8 février 2022 commémoration du 60e anniversaire du massacre au Métro de Charonne

     

    Ce soir 8 février 2022 commémoration du 60e anniversaire du massacre au Métro de Charonne

    Ce soir 8 février 2022 commémoration du 60e anniversaire du massacre au Métro de Charonne

     

    Ce soir 8 février 2022 commémoration du 60e anniversaire du massacre au Métro de Charonne

    Communication consécutive

     à la commémoration de « Charonne »

    Plaisir et fierté, ce mardi 8 février en début de soirée, à me trouver au côté successivement, du maître de la cérémonie commémorative (Henri Cukierman, président du Comité Vérité et Justice pour Charonne), de Delphine Renard, de François Vauglin (maire du 11e arrondissement de Paris), de Fabien Roussel (député, secrétaire national du Parti communiste), de Philippe Martinez (secrétaire général de la CGT). 

    Émotion à l’écoute de Delphine Renard qualifiant si opportunément de "Justes" les neuf morts de Charonne et bénissant leur mémoire. 

    Émotion au moment d’intervenir face à un auditoire aussi massif dans lequel je reconnais outre un nombre important d’adhérents franciliens de l’association au nom de laquelle je suis appelé à prendre la parole, des amis tels que représentants de la FNACA de Paris, président de l’Espace Guerre d’Algérie (EGAL), auteure de la bande dessinée "Charonne - Bou Kadir", historien auteur de "Nostalgérie. L'interminable histoire de l'OAS". 

    Même sentiment en entendant l’implacable réquisitoire contre les autorités de l’époque prononcé par l’estimable maire de l’arrondissement, le discours de campagne du candidat Fabien Roussel et celui, sans complaisance, du responsable de la CGT à qui l’on a dû le rappel des noms et qualités des neuf "Justes de Charonne". 

     

    =============

     

    Communication de l’ANPROMEVO

     le 8 février 2022 à 18h00

     au Métro Charonne 

    La République, ce n’est pas la police aux ordres d’un préfet tel que Maurice Papon : c’en est même l’opposé ! La République, ce n’est pas un homme politique prétendant haut et fort l’incarner et exprimant sur son visage sa haine féroce de la police : c’en est même la caricature ! 

    La République, elle est ici, représentée physiquement par ses victimes, leurs descendants, leurs amis. 

    Oui, la République française a fait des victimes, en nombre, en masse, il y a une soixantaine d’années, en Algérie comme en France. Des victimes désormais reconnues pour la plupart d’entre elles. Mais d’autres restent occultées : celles de la police parisienne le 8 février 1962 et de l’OAS. Une police et une organisation qui, ici, à Charonne, ont semblé se confondre et s’unir dans un même élan de sauvagerie homicide. 

    Des victimes, disais-je, passées par pertes et profits, réduites au silence par des autorités qui, au sein de l’Armée, ont organisé ou couvert la destruction par un certain 2e bureau des archives militaires traitant de l’OAS, par des ministres qui, hier, ont couvert de distinctions honorifiques le torse des tueurs de l’OAS et qui, aujourd’hui, accordent leur sympathie compassionnelle aux anciens complices de ces criminels. 

    La République doit reconnaître ses propres faiblesses, ses erreurs, ses fautes, ses forfaits : ce sont son devoir, sa dignité, son honneur. 

    Elle doit dénoncer le double discours d’un Roger Frey qui, au lendemain du 8 février 1962, imputait la responsabilité des morts de Charonne aux manifestants eux-mêmes et qui, le 10 mars suivant, dans une allocution télévisée au journal de 20h00, dénonçait la « folie sanguinaire » de l’OAS, cherchant à « s’emparer du pouvoir par des méthodes que le régime hitlérien n’aurait certes pas désavouées », et en fustigeant les membres, qualifiés de « fascistes » et de « revenants de la collaboration » 

    Sachons gré au préfet de police Didier Lallement de sa contribution significative à la vérité, ce matin même, au cimetière du Père-Lachaise. 

    Pour conclure sur une note familiale (c’est tendance !), sur une note apaisée, sur une note d’espérance, je voudrais rapprocher deux déclarations distantes de soixante ans : 

    - celle de mon père, le jour de son accès au poste de commissaire central du Grand Alger : « L’horizon commence à blanchir et bientôt, je l’espère, luira sur l’Algérie l’aube de la paix. Je voudrais, de toute mon âme, être le Central de la pacification, la vraie cette fois, celle des esprits. Je rêve d’une Alger où les hommes s’entraiment enfin, sans plus être séparés par des races, des religions ou des mers. » ; 

    - celle à Amboise, il y a trois jours, de l’actuel ambassadeur d’Algérie, M. Antar Daoud, appelant à faire de la Méditerranée un « lac de paix partagée et non un lac de division ». 

    Vive la République ici présente, et surtout vive la paix civile, vive la paix des mémoires. 

     

    Jean-François Gavoury 

     

     

    « Charonne 1962, ces souvenirs de la répression "qui ne s'effacent pas"ARAC : 19 mars 1962 Un moment unique de commémoration historique *** Aucune autre date ne peut être prise comme telle !!! »

  • Commentaires

    3
    Mercredi 16 Février 2022 à 15:43

    Pour un regard panoramique sur le drame de "Charonne" et sa commémoration en cette année du soixantenaire, le travail réalisé par Muriel KS mérite attention.

    Son résultat est à écouter en activant le lien ci-dessous :
    https://www.radiocampusparis.org/recreation-sonore-charonne-1962-13-02-2022

     

    2
    Ponsot danièle
    Mercredi 9 Février 2022 à 08:43

    Comment ne pas être d'accord ????

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    1
    Mardi 8 Février 2022 à 21:01

    Merci Michel, merci aux divers intervenants. Le casting annoncé m'avait impressionné. Ce que j'ai entendu a conforté mon sentiment d'enthousiasme. Oui, vérité et Justice pour Charonne et la suite le 19 mars !

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