• Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...

     

    Avec l’accord de mon camarade

    Jacques Cros de Béziers voici une info

    de Jean-François Drillien président

    de la FNACA de Chalon-sur-Saône

    Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...

    « La cérémonie commémorative du 19 mars à Chalon-sur-Saône, s'est déroulée avec tout le respect dû à la mémoire de nos camarades tués en AFN. Les autres associations du comité de liaison n'avaient pas été informées, car son président, pied-noir né en 1948 à Sidi Bel Abbes, est plus pro OAS que ses parents, Algérie française... Volontairement il s'est abstenu de relayer l'invitation du maire de la ville. Tu trouveras l'article que nous avons rédigé à ce sujet, signé par le président délégué de notre comité FNACA-Chalon-ville. »

    Jean-François DRILLIEN

    Des absences injustifiées

    à la cérémonie du 19 mars à Chalon

    Profondément marqués par les mesures de confinement de l'année dernière qui, 3 jours avant le 19 mars, ont annulé tous les regroupements publics et bien sûr la commémoration du cessez-le-feu en Algérie, nous avions pris la précaution de prévoir, avec les responsables municipaux, les conditions qu'il conviendrait de respecter dans l'organisation de la cérémonie, comme cela s'est fait pour toutes les autres au cours de l'année écoulée.

    C'est ainsi que nous nous étions limités à deux drapeaux, alors qu'en temps normal nous en accueillons une quinzaine venus des communes voisines, et quatre personnes respectivement chargées d'un rôle dans le cérémonial. Concernant le public et plus particulièrement les anciens d'Algérie nous avions conseillé à nos adhérents par l'intermédiaire de notre bulletin interne de rester chez eux et c'est ainsi que seulement cinq de nos amis sont venus nous rejoindre face au monument aux Morts.

    C'est bien là que ça ne va plus. Nous n'avions par prévu de nous y retrouver seuls.

    Où sont donc passés les habitués que nous avons coutume de voir se pavaner en ces lieux au moindre coup de clairon ? N’auraient-ils pas été convoqués ?

    En ce qui concerne le déroulement de la cérémonie parfaitement cadrée sous la houlette du Grand Nicolas, la presse locale ne s'étant pas déplacée, il suffira de lire l'excellent article rédigé par Daniel Deriot sur Chalon tv info.

    Autour du maire Gilles Platret, nous reconnaissons Maxime Gutzwiller secrétaire général de la sous-préfecture, Marie Mercier sénateure, Laurence Fluttaz vice-présidente du conseil régional, Amelle Deschamps conseillère départementale, Sébastien Martin président du Grand-chalon, le commandant Thierry Racineux représentant le Commandant d'Armes de la Place de Chalon, le chef d’escadron Fabien Farrugia commandant de la compagnie de Chalon-sur-Saône, le commissaire divisionnaire Pic, les représentants des CRS, du centre pénitenciaire, des pompiers et Serge Rosinoff, conseiller municipal chargé de mission auprès des anciens combattants.

    Après les lectures de l'Ordre-du-jour n°11 du général Ailleret par Gérard Molard, du  message national de la Fnaca par le président Jean-François Drillien et du message de Madame Darrieussecq, secrétaire d’État en charge des anciens combattants auprès de la ministre des Armées, Jacques Dubois et Jacques Drapier procèdent à l'émouvant appel des 49 jeunes chalonnais Morts pour la France en Algérie. La cérémonie se terminera par le dépôt des gerbes puis la sonnerie aux Morts et une minute de silence suivie de La-Marseillaise.

    Après le salut des autorités aux porte-drapeaux et représentants de la Fnaca, (on peut comprendre que les mesures sanitaires en auront retenus certains). Mais si l'on considère l'absence des Médaillés militaires, de la Légion d'honneur, du Souvenir français... (peut-être se sont-ils excusés auprès du maire?) et surtout l’absence du Comité de liaison qui, comme son nom l'indique, aurait suffi à représenter tous les autres : ANACR  - ACPG  - UNC - OR - UNOR et j'en passe... D'autant plus que nous les avions vus il y a quelques jours à une cérémonie dédiée aux victimes du terrorisme faisant leur cour habituelle aux autorités, tutoyant le maire en public comme ils ont coutume de le faire, que la cérémonie soit dédiée aux harkis, aux résistants, aux déportés, à la Victoire, à l’Armistice, à la libération de Chalon… leur présence étant normale puisque nous avons à cœur d'y participer également.

    Finalement, tout compte fait, ''notre 19 mars'' comme il disent, s'est très bien déroulé sans eux et l'ensemble des victimes de cette guerre aura reçu l'hommage qui leur est dû.

    Jacques Drapier

    Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...

    Devant le monument aux morts

    Ce vendredi 19 mars 2021 en fin de matinée, en présence des autorités civiles et militaires, des anciens combattants notamment de la F.N.A.C.A, ont commémoré devant le monument aux morts et devant la stèle, place du 19 Mars 1962 le 59e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. 

    PARMI LES 30 000 MORTS… 59 JEUNES DE LA RÉGION CHALONNAISE 

    Sur le futur lieu de mémoire, quai Gambetta, tour à tour Gérard Mollard, Jean François Drillien, pour la F.N.A.C.A ont donné lecture de l’ordre du jour N°11 du 19 mars 1962 signé du général Ailleret annonçant « le cessez-le-feu en Algérie » et le message de la fédération nationale.

    « Nous devons les valeurs du monde combattant, contribuer à la recherche et à la promotion de la vérité sur la guerre tout en promouvant la réconciliation et la paix » a indiqué, le Président du comité Chalon ville de la FNACA, Jean François Drillien. *

    Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...

    Représentant l’État, le secrétaire général de la Sous-Préfecture, Maxime Gutzwiler, a donné lecture de la secrétaire d’État en charge du monde combattant auprès de la ministre de la Défense. Dans le contenu de ce message, il a été précisé que pas « pas moins de 30.000 soldats ont trouvé la mort, ils représentaient toutes les strates de la société » a poursuivi le représentant de l’État, mentionnant « Ensuite, il y a eu des semaines d’exil sanglantes. Certains ont quitté une terre aimée, reconnue… »

    Jacques Dubois et Jean Jacques Drapier ont prononcé le nom des 59 jeunes « mort pour la France » lors de cette période de guerre. *

    Aux côtés de Gilles Platret, maire se trouvaient, Marie Mercier sénateur, Laurence Fluttaz, vice-présidente du conseil régional, Amelle Deschamps, conseillère départementale ; Sébastien Martin, Président du Grand Chalon, Thierry Racineux représentant la B.P.I.A…

    DEVANT LA STÈLE

     PLACE DU 19 MARS

    Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...

    Devant la stèle, place du 19 Mars

    Adjoint en charge de la mémoire et du monde combattant, Serge Rosinoff, a accompagné une délégation de la F.N.A.C.A du comité chalonnais, devant la stèle érigée (mais non encore inaugurée), en bordure de la rue Jean Jaurès et de la place du 19 Mars. Cette stèle a été financée par les associations du monde combattant (principalement les comités FNACA) et par des communes du grand Chalon.

    Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...

    Daniel Dériot 

    SOURCE : https://chalontv.info/59e-anniversaire-du-cessez-le-feu-en-algerie-deux-ceremonies-ce-vendredi-matin/ 

     

     

    ARTICLE MIS EN LIGNE EN DéCEMBRE 2017

    Chalon-sur-saône

    Une histoire sans fin : Commencée officiellement en 2012, voilà que "Vivre-à-Chalon" (qui n'existe plus aujourd'hui en 2021) m'apprend que la stèle en hommage aux victimes de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie vient d'être installée... (A la date d'aujourd'hui 27 mars 2021, elle n'est toujours pas inaugurée, pourquoi ?)

    Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...

     

    CHALON : installation du monument en mémoire

     des anciens combattants d'Afrique du Nord...

    30 novembre 2017 - Christiane Chapé

    Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...

    Ce jeudi, en présence de Jean-François Drillien, d’anciens combattants et Alain Longet, sculpteur, la société ROC ECLAIR a posé le monument en mémoire des anciens combattants d’Afrique du Nord.

    Le monument en granit Cachemire posé sur un socle en granit noir fin, parallèle à l’avenue Jean Jaurès, est installé place du 19 mars, sur le nouveau parking et lisible sur ses deux faces (côté rue et côté parking).
    Une œuvre en zinc brossé, sculptée par Alain Loget, représentant la mer Méditerranée, enlace le monument.
    La gravure due à la société ROC ECLAIR rend un hommage aux combattants chalonnais morts pour la France pendant la guerre d’Algérie, entre 1952 et 1962, en Tunisie et au Maroc.

    Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...
    Le but de ce monument posé place du 19 mars, marquant la fin du conflit, est triple :

    * un monument funéraire pour la mémoire des morts
    * un aspect didactique
    * laisser une trace de l’histoire pour les générations à venir.


    Article et photos : Christiane Chapé

     

    Au cours de la dernière assemblée générale le Président Jean-François Drillien aborde l’installation du monument aux morts qui s’inscrit dans l’esprit de la loi du 6 décembre 2012, sur la place du 19 mars, près de la gare de Chalon, déclarant la journée du 19 mars comme journée nationale du souvenir et du recueillement, devenant par le fait, date officielle.
    Des ondes périphériques et un manque de fonds retardent l’installation de ce monument, mais le président a bon espoir qu’il sera érigé bientôt ainsi que le ginko biloba prévu sur cet espace, poussant pour l’instant, comme un grand, dans le jardin d’un adhérent.

    Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...

    historique...
    Et les nostalgériques extrémistes réagissent

    Souvenir : Un nouveau monument à Chalon-sur-Saône (mais le projet d'origine sera-t-il respecté ?)

    Comme il parait loin ce 19 mars là. Mais c’était un autre temps,  avec un autre maire. C'était à Chalon-sur-Saône le 19 mars 2012. Comme vous le lirez plus loin, il s'en ait passé des événements depuis, il s'en passe encore et ce n'est pas fini... Au cours de l’assemblée générale qui précédait cette commémoration la FNACA de Chalon-sur-Saône avait obtenu l’accord pour l’édification d’une stèle en hommage aux 41 Chalonnais victimes des combats en Afrique du Nord. Le 50e anniversaire du Cessez-le-feu en Algérie avait été particulièrement suivi. Même s’il manquait toujours des représentants de l’État puisque la date commémorative de la fin de la guerre d’Algérie n’était toujours pas officiellement reconnue, la commémoration du 19 Mars 1962 restait une manifestation incontournable et très fréquentée. Pas moins de 300 personnes avaient pris part à ce souvenir en se rassemblant place de l’Hôtel-de-Ville et en allant se recueillir au monument aux morts pour la France. Christophe Sirugue, Benjamin Griveaux, Jean-Paul Emorine, Françoise Verjux Pelletier et Me Anne Palermo-Morlet ont assisté Jean-François Drillien, président FNACA de Chalon dans l’exercice du souvenir. Après la sonnerie du Cessez-le-feu, un arbre de la paix, un ginkgo biloba, avait été symboliquement inauguré en attendant d’être prochainement (avait-il été dit) planté place du 19-Mars-1962. Un ginkgo biloba situé à moins d’un kilomètre de l’épicentre de l’explosion de la bombe atomique d’Hiroshima a survécu, prouvant la résistance de cet arbre qui peut par ailleurs vivre plus de mille ans. 

     

    Souvenir : Un nouveau monument à Chalon-sur-Saône (mais le projet d'origine sera-t-il respecté ?)

    Lors de l’inauguration de l’arbre de la Paix, un ginkgo biloba, qui sera planté prochainement (avait-il été dit) place du 19-Mars-1962. Mais 5 années plus tard nous avons vu où il était ce ce ginkgo biloba.

    Et le feuilleton continua… car la fachosphère, par l’intermédiaire de « Riposte Laïque » et tous ses sbires s'en mêlait en mettant des bâtons dans les roues… Un feuilleton qui durait déjà depuis 5 ans… 

     

    Toujours de vives tensions

    Un nouvel épisode dans cette histoire de monument qui ravive de nombreuses tensions entre associations patriotiques, autour de la «validité» de la date du 19 mars 1962. Des propos très durs contre la mise en place de ce monument sont relayés par un site internet situé à l’extrême droite. Le maire « regrette cette situation qui existe sur ce dossier ». Jean-François Drillien tente d’apaiser ces impressionnantes tensions. « Avec la mairie, nous avons convenu de ne pas écrire “fin de la guerre d’Algérie”, mais “cessez-le-feu”, ce qui est la réalité. J’espère simplement que l’on pourra aller au bout de ce long projet. Ce monument, c’est tout de même pour rendre hommage aux Grands Chalonnais morts pour la France. »

    Lionel Janin

     http://c.lejsl.com/edition-de-chalon/2017/03/23/a-peine-pose-le-nouveau-monument-est-enleve? 

     

    Chalon-sur-Saône

    Place du 19 Mars 1962 :

    de nouvelles plaques

    17 mars 2017 - Daniel DERIOT

    La mention « Fin de la guerre d'Algérie » n'apparaît plus sur les plaques de la place du 19 Mars 1962. Gilles Platret maire LR, lors de l'inauguration de ce nouvel espace réaménagé l'avait annoncé. C'est désormais fait, ces derniers jours de nouvelles plaques ont été apposées sans la mention suscitant parfois des polémiques et débats.


    Nos photos : la nouvelle et l'ancienne plaque

    Souvenir : Un nouveau monument à Chalon-sur-Saône (mais le projet d'origine sera-t-il respecté ?)

    Souvenir : Un nouveau monument à Chalon-sur-Saône (mais le projet d'origine sera-t-il respecté ?)

    C'est sur la place rénovée du 19-mars-1962 qu'a été installé le nouveau monument aux morts pour la France en Afrique du nord.

    Pour Jean-François Drillien, président de l’association AemAfn (Association pour l’érection d’un monument aux morts pour la France en AFN), la naissance de ce nouveau monument spécifique devenait presque urgente.

    « Vous savez, dans quelques années, les anciens d’Algérie, il n’y en aura plus. Il n’y aura plus personne pour transmettre cette mémoire. Je pense que c’est important que ce monument soit en place, pour rappeler ces guerres et rappeler que de nombreux Chalonnais y ont perdu la vie. » Rappelait le président lors d'une précédente rencontre où il expliquait sa démarche. Et en effet, entre 1952 et 1962, 49 Grand Chalonnais sont morts dans ces batailles.

    Ce monument n'est pas terminé. Il manque en effet une partie de sculpture qui sera installée ultérieurement.

    Rappelons que ce projet ne s'est pas construit sans difficulté entre les consignes de l'architecte des bâtiments de France qui ont fait enfler la note et les "vifs échanges" entre les différentes associations patriotiques pas toutes d'accord sur la mise en place de ce monument.

    SOURCE : http://c.lejsl.com/edition-de-chalon/2017/03/14/un-nouveau-monument-a-chalon-sur-saone

     

    Mais la date du 19-Mars-1962 Cessez-le-Feu de la Guerre d'Algérie prévue sur le croquis d'origine sera-t-elle bien gravée dans le marbre de ce monument ? (Oui ! MERCI, elle est bien gravée si l'on en juge sur la première photo de cet article)  

    Car Riposte Laïque s’était aussi invitée à Chalon-sur-Saône, rappelez-vous : 

    A Chalon-sur-Saône, ville de Bourgogne, la polémique concernant la stèle souhaitée et financée par les adhérents et amis de la FNACA continue de plus belle.

    A Chalon-sur-Saône, ville de Bourgogne, la polémique concernant la stèle souhaitée et financée par les adhérents et amis de la FNACA continue de plus belle. En effet un article paru ce matin lundi 14 novembre 2016 dans la presse locale le confirme. Un groupe s'appelant les "Anciens du Djebel" veulent, disent-ils,  l'abandon du projet... comme si les adhérents de la FNACA ne sont pas, eux aussi, des anciens du djebel... Mais je voudrais apporter quelques précisions concernant les propos parus ce matin : "Le 19 mars n'est pas la fin de la guerre"

    Les combats ont continué ?

    Oui ! principale responsable : l’OAS que les soi-disant

    « Anciens du Djebel » se gardent bien de préciser

    Le choix de la date du 19 mars 1962 c'est le choix du cessez-le-feu censé mettre fin à près de huit ans de conflit  en Algérie. La veille, le gouvernement français avait signé les accords d’Evian pour céder au gouvernement provisoire algérien ses pouvoirs. Un double référendum allait bientôt confirmer cette décision. Le 8 avril, les Français de métropole approuvent le choix du général de Gaulle. Le 1er juillet, les Algériens se prononcent eux aussi  pour l'indépendance. Le 5 juillet, l'indépendance est officiellement proclamée en Algérie. Le problème est que le 19 mars à midi le cessez-le-feu a été tout relatif.

    Ce cessez-le-feu est très loin d’être respecté par tous. Les massacres continuent et redoublent même de violence. L'OAS en réaction à la politique du général de Gaulle, multiplie les attentats après le cessez-le-feu. L'Organisation est responsable de plusieurs centaines d'assassinats de Français et d’Algériens. Bref, le 19 mars n'arrête pas vraiment la guerre qui officiellement n'en était pas une. Pas encore. Et pire encore pour beaucoup cette date marque le début de l'exode des pieds-noirs et des règlements de comptes en tout genre. Par la faute de l’OAS il y eut les représailles d’éléments incontrôlés du FLN… Principales victimes les pieds-noirs et les harkis et mêmes des appelés du contingent.

    MAIS SEULE LA DATE DU 19 MARS 1962 RESTERA DANS L'HISTOIRE QUE CELA PLAISE OU NON !!!

    1. Le 19 mars 1962 n’est pas une date artificiellement choisie à des fins politiciennes. Elle correspond bien à l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entériné la veille (18 mars) par la signature des accords d’Evian. 

    2. Le 19 mars 1962 est une date reconnue par l’ONU comme la fin officielle d’un conflit colonial pour lequel la France avait été condamnée par l’Organisation des Nations-Unies dont elle est l’un des cinq membres permanents du conseil de sécurité. 

    3. Le 19 mars 1962 marque bien l’arrêt des combats militaires qui ont mobilisé pas moins de 1,5 millions de jeunes Français et, avec le recul du temps, c’est bien cette balise officielle qui sera retenue pour marquer le début du processus de paix entre les deux parties.  

    4. Le 19 mars 1962 est un compromis politique, atteint au terme de trois ans de négociations avec le GPRA (gouvernement provisoire de la république algérienne) engagées par le président de la République française, Charles de Gaulle. 

    5. Le 19 mars 1962 est un accord officiel sur l’autodétermination de l’Algérie, ratifié aux yeux du monde, souhaité par le Général de Gaulle – qui souhaitait sortir la France de son isolement diplomatique – et approuvé par référendum soumis au peuple français (à l’exception de la population des départements algériens) dès le 8 avril 1962 avec… 90,81% de oui.

     

    Les soi-disant « Anciens du Djebel » mentent en écrivant : 

    La stèle doit comporter plusieurs mentions. Tout d’abord “Accords d’Evian 19 mars 1962” et “Fin de la guerre d’Algérie”. Elle sera également identifiée “Fnaca”. «Rappelons tout d’abord que les anciens d’Afrique du Nord ne sont pas regroupés et monopolisés par une seule association". 

    La mention 19 mars 1962 ne sera pas « Fin de la guerre d’Algérie » mais « Cessez-le-feu de la guerre d’Algérie »

    Par contre l’article paru ce matin provient principalement de l’UNC-AFN qui est sur la même ligne que le plus virulent opposant à cette stèle, je veux parler du président de l’ACFANOMA qui n’a pas hésité à faire paraître un article dans la presse d’extrême-droite et dont je me fais un plaisir de mettre en ligne, ci-dessous, pour la 4e fois. Mais dans un premier temps prenons connaissance de l’article paru ce matin :

    Chalon-sur-Saône

    Polémique Stèle de la Fnaca :

    « Une hérésie » pour certains

    Les anciens du Djebel réagissent à l’article paru le 3 novembre concernant la future stèle pour les combattants d’Afrique du Nord voulue par la Fnaca, et qui sera implantée sur la place du 19-Mars.

    « Notre ancien Georges Loriol (aujourd’hui décédé) a combattu cette idée. Pour nous, ses frères, nous continuerons son combat, malgré les obstructions trouvées sur le chemin. Il ne voulait pas que le projet aboutisse, car celui-ci est une hérésie », indique Marcel Landré, coordinateur des porte-drapeaux à Chalon et ancien du 11e BPC, dans un communiqué.

    Le 19 mars n’est pas la fin de la guerre

    La stèle doit comporter plusieurs mentions. Tout d’abord “Accords d’Evian 19 mars 1962” et “Fin de la guerre d’Algérie”. Elle sera également identifiée “Fnaca”. « Rappelons tout d’abord que les anciens d’Afrique du Nord ne sont pas regroupés et monopolisés par une seule association. Ensuite, chaque ancien d’Algérie sait que la signature des accords d’Evian a été caduque, car le gouvernement algérien n’existant pas encore à cette date, ces accords ont été signés par le seul GPRA qui représentait les terroristes du FLN », précise le communiqué, précisant que ces accords n’ont jamais été respectés.

    Les soldats n’ont pas été oubliés

    Autre sujet sur lequel tiennent à insister les anciens du Djebel : les morts pour la France. « Nos soldats d’Algérie n’ont pas été oubliés et que leurs noms se trouvent gravés sur le monument aux morts de la Légion d’Honneur, sur les monuments des communes environnantes, sur tous les monuments de Saône-et-Loire, et spécifiquement sur le grand monument de Blanzy, où tous nos compagnons d’armes sont honorés chaque année. »

    En conclusion, les anciens du Djebel veulent tout simplement l’abandon de ce projet, lâchant un cinglant : « Cette stèle divise plus qu’elle ne rassemble.»

    SOURCE   : http://c.lejsl.com/edition-de-chalon/2016/11/14/stele-de-la-fnaca-une-heresie-pour-certains 

     

    Jean-François DRILLIEN parle de farouches opposants à la commémoration du 19 mars 1962. Qui sont-ils ?

    C’est d’abord et surtout le président de l'Association Chalonnaise des Français d'Afrique du Nord, d'Outre mer (Acfanoma).

    Farouche opposant, il l’est… ce Monsieur a écrit une lettre au maire de Chalon-sur-Saône Gilles Platret pour s’opposer à l’érection de cette stèle, mais ce maire, pourtant soutient de Nicolas Sarkozy n’a pas dû lui répondre favorablement écrivant dans la presse locale : « La ville ne finance pas cette réalisation, elle permet juste sa réalisation en mettant un emplacement à disposition ».

    Rappelons-nous que Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir supprimer la commémoration officielle du 19 mars 1962 s’il était élu président de la République… il ne va sûrement pas apprécier la décision de son "fan" maire de Chalon-sur-Saône, ville de 45000 habitants où existe déjà une place du 19-Mars-1962 sur laquelle est donc prévue l’érection d’une stèle où figurera, entre autres, l’inscription « 19 Mars 1962 – Cessez-le-feu de la guerre d’Algérie ». Finalement concernant cet événement Platret ne ressemble pas à Ménard, maire de Béziers… dont nous savons ce qu’il est advenu de la rue du 19-Mars-1962.

    Revenons au président de l’ACFANOMA, farouche opposant ?… c’est le champion local toutes catégories, en effet, la lettre qu’il avait envoyé au maire de Chalon-sur-Saône est parue sur le site d’extrême droite « Riposte Laïque ». Rappelons-nous : 

     

     La guerre mémorielle s’amplifie   à Chalon-sur-Saône *** MISE A JOUR LE 05/09/2016

    Publié le 27 août 2016 - par - 1 commentaire - 1974 vues

    Le maire de Chalon-sur-Saône acceptera-t-il

    un monument à la gloire

    des terroristes algériens?

    ChalonMonumentLe projet d’édification d’une stèle monumentale en mémoire « … des « morts pour la France » en Afrique du Nord » dixit le Journal de S&L en date du 15 août n’est pas du goût du Collectif des Associations Contre le projet d’implantation d’un monument FNACA. Lequel estime qu’il constitue une « abdication supplémentaire face à nos ennemis, puisque le 19 mars 1962 représente la fête de la victoire des terroristes Algériens, aidés par les communistes… »

    Au nom de ce collectif, Claude Péran, vient de s’adresser à Gilles Platret, maire (LR) de la ville  et vice-président du Grand Chalon (37 communes, 110 221 habitants, en Bourgogne-Franche-Comté)  http://www.legrandchalon.fr/fr/nous-connaitre/lorganisation-politique/le-conseil-communautaire.html    http://www.legrandchalon.fr/fr/nous-connaitre/le-president-les-vice-presidents-et-les-conseillers-delegues.html

    En voici les principaux termes : 

    « … Quelle ne fut pas notre grande surprise de lire le lundi 15 août 2016, l’article dont vous trouverez ci-joint une copie, sous le titre «Un nouveau monument va voir le jour».

    Nous sommes d’autant plus surpris que nous attendons toujours les propositions qui nous avaient été promises, aussi bien par vous que par votre Premier Adjoint Monsieur Dumaine.

    Or nous constatons, qu’au contraire tout se passe comme si de rien n’était. Le monument  de 2,2 mètres de hauteur (rien que ça…) est présenté tel que le premier projet initial de la Fnaca le prévoyait, avec les mêmes annotations et les mentions du 19 mars 1962.

    Nous rappelons que les Chalonnais morts en AFN sont au nombre de cinq et que leurs noms figurent déjà sur le monument, Place de la Légion d’Honneur à Chalon.

    Nous nous interrogeons donc sur la ou les personnes qui ont pris la liberté de contacter un journaliste, pour faire passer cet article. 

    Est-ce la municipalité ? Nous avons la faiblesse de penser que non, sans quoi ce serait un affront impardonnable envers nos diverses Associations.

    Est-ce une nouvelle attaque provocatrice de M. Drillien, coutumier du fait ? Et nous penchons plus pour cette hypothèse.

    Il est vrai que depuis plus de 18 mois que cette malheureuse affaire a débuté, la municipalité qui aurait dû nous répondre, n’a pas arrangé les choses alors que nous devions avoir, début mai, des propositions «sous 10 jours»; aux dires mêmes du Premier Adjoint. Nous avions nous-mêmes fait des propositions qui auraient pu convenir à toutes les parties. Mais malheureusement tous nos courriers restent lettres mortes.

    1. Drillien profite peut-être de ce silence pour faire son forcing habituel, mettant la municipalité devant le fait accompli….

    Il est déplorable de constater qu’en ces «temps de guerre», comme tout le monde s’accorde à le dire, alors que notre pays subit des actes de barbaries sans nom, certains continuent à vouloir faire la part belle aux terroristes. Car ceux que nous connaissons aujourd’hui sont les mêmes qui ont pratiqué des actes inqualifiables après le 19 mars 1962.  Il n’est pas nécessaire de rappeler qu’il y a eu 6 fois plus de morts Français après le 19 mars, qu’avant. 

    Ne sous-estimons pas cet état de fait, encore plus vivace aujourd’hui suite aux divers attentats islamistes. Ce monument/Drillien nous semble aujourd’hui d’autant plus injustifié et inopportun.

    Ce monument, grosse verrue en plein centre de Chalon, constitue une abdication supplémentaire face à nos ennemis, puisque le 19 mars 1962 représente la fête de la victoire des terroristes Algériens, aidés par les communistes, sur la France.

    Nous vous serions reconnaissants, Monsieur le Maire, de bien vouloir apporter un démenti formel, par voie de presse, à cet article qui nous apparaît mensonger… »

    Gilles Platret ne devrait pas rester indifférent à ce courrier car ce nouveau patriote, issu du RPR, de l’UMP et de Les Républicains, vient de se fendre d’une tribune pour annoncer une nouvelle guerre, une guerre de 30 ans  http://ripostelaique.com/larmee-debusquer-racaille-a-domicile.html

    Afin qu’il puisse s’y préparer, autant que de décider du sort qu’il entend réserver aux exigences de la FNACA  et de son mémorial, il pourra puiser utilement dans quelques articles :  http://ripostelaique.com/bataille-dalger-comprendre-france-de-2016.html   http://ripostelaique.com/immigration-algerienne-plateforme-de-soummam-a-60-ans-mois.html     http://ripostelaique.com/tixier-vignancour-candidat-a-presidentielle-de-1965-lecon-2017.html   http://ripostelaique.com/hommage-a-raoul-salan-homme-dhonneur.html

    http://notrejournal.info/-5-juillet-1962-81-

    Jacques Chassaing

    UN COMMENTAIRE DIFFAMATOIRE 

     

    lepelblanc 

     

    28 août 2016 10 h 14 min 

    Merci à Monsieur Chassaing pour cet article car il y en a assez de ces cocos qui reviennent constamment à la charge pour se donner bonne conscience sur leurs turpitudes de traitres à la patrie : collaboration avec les nazis, porteurs de valises etc. Il faut les passer par les armes ! 

     l'article de la fachosphère a été supprimé le lien ne répond plus

    Chalon-sur-saône : Une histoire sans fin...

     
    « «Boucher», «Criminel», «avenue des Enfumades»… Quand SOS Racisme remet Bugeaud à sa placeGénocide rwandais : un rapport d'historiens pointe les "responsabilités accablantes" de la France »

  • Commentaires

    4
    Samedi 27 Mars 2021 à 10:51

    C'est bien le fond du problème qui nous est reproché par ceux qui contestent la célébration du 19 mars 1962 : ils ne voulaient pas la fin du colonialisme et partant la signature des Accords d'Evian qui conduisaient à la paix c'est à dire à l'issue d'une guerre qui permettait de le perpétuer. 

    Et contrairement à ce qui est généralement colporté les Français qui ont laissé leur vie en Algérie ne sont pas "Morts pour la France" mais à cause de la cécité de nos dirigeants nationaux de l'époque. D'une manière générale l'intérêt collectif aurait été que la France ait fait un meilleur usage de la jeunesse de ses enfants plutôt que de sacrifier de longs mois de leur existence pour un objectif totalement illusoire.

     

    3
    Vendredi 1er Décembre 2017 à 17:00
    Le vocabulaire de Riooste laïque, un nom détourné de sa véritable signification, est d’une vulgarité affligeante, haine des « cocos » etc..etc...Toutes ces associations ne représentent pas grand monde en fait. Une tactique de tricheurs. Mais la date du cessez-le-feu est incontournable et l’ordre dujour du Général Ailleret intangible ! A bas ces organisations fascistes : No pasaran !
    2
    Vendredi 1er Décembre 2017 à 12:22

    la prière de l'algérie française

    Mes très chers frères

    Si les Accords d'évian n'avaient pas été signés le 18 mars 1962 on aurait peut-être la chance que la guerre d'algérie dure encore de nos jours et peut-être même pour des siècles et des siècles. AMEN ! 

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    1
    Vendredi 1er Décembre 2017 à 11:57

    Chalon-sur-Saône n'est pas très loin de la mouvance idéologique de Béziers. En résumé que la guerre était jolie et qu'il est bien dommage qu'il y ait eu un cessez-le-feu pour qu'elle se termine. Si les Accords d'Evian n'avaient pas été signés le 18 mars 1962 on aurait peut-être la chance qu'elle dure encore de nos jours et peut être même pour des siècles et des siècles. Au fond ceux qui ont fait la paix sont des irresponsables !

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