• Charles Aznavour c’était aussi cela...

    charles aznavour

    C’était aussi cela

    Charles Aznavour c’était aussi cela...

    En 2014

    L'appel de Charles Aznavour

     pour les persécutés du Moyen-Orient

    L'artiste, d'origine arménienne, propose que la France accueille les minorités menacées en Irak et en Syrie et qu'elle les aide à faire revivre nos anciens villages.

    Dans la guerre de religions qui est en train d'embraser l'Irak et la Syrie, il est essentiel, certes, de se préoccuper du sort des chrétiens d’Orient, des Kurdes, des Yazidis et des autres. Mais dans cette énumération, il ne faut pas oublier une communauté chère à mon cœur, les Arméniens. On n'en parle jamais, et pourtant, en Syrie, hier encore, ils étaient quelque deux cent mille. Je suis bouleversé par les drames qui se jouent là-bas au quotidien. Notre devoir n'est-il pas d'aider moralement, et concrètement, ces populations, le plus vite possible ?

    Je ne veux donner de leçons à personne. Je ne suis pas quelqu'un qui croit avoir raison sur tout. Je propose seulement une idée simple.

    Dans la situation actuelle, ces chrétiens, ces Kurdes, ces Yazidis, ces Musulmans et ces Arméniens doivent, comme tant d'autres, quitter ce pays le plus vite possible. Oui, mais pour aller où ? Et pourquoi pas en France ? Mes tournées et mes voyages les plus récents à travers l'Hexagone m'ont permis de découvrir de charmants villages, aujourd'hui totalement à l'abandon. Les terres sont en friche. Il y a des écoles, des bureaux de Poste, mais personne n'y a sans doute mis les pieds depuis quelques années. C'est aussi le cas des églises. Je viens d'ailleurs de traiter le sujet dans un couplet d'une chanson de mon prochain album: «Et Dieu même a quitté l'église dont les cloches ne sonnent plus.»

    Pourquoi ne pas confier ces « villages fantômes » à ces Chrétiens, ces Kurdes, ces Yazidis, ces Musulmans, ces Arméniens ?

    Puisque celles et ceux qui devraient y vivre sont partis, pourquoi ne pas les remplacer par celles et ceux qui en ont besoin ? Pourquoi ne pas confier ces «villages fantômes» à ces Chrétiens, ces Kurdes, ces Yazidis, ces Musumans, ces Arméniens? Ils auraient pour obligation de les reconstruire, de les faire revivre, de labourer à nouveau des terres dont la fertilité ne fait aucun doute. Ils pourraient ainsi vivre en paix, quasiment en autarcie. Je réponds, en particulier, de mes compatriotes. Je sais qu'ils sont très travailleurs.

    Dans ces populations, il y a des agriculteurs, des maçons, des peintres, mais aussi des boulangers, des bouchers, des médecins, des dentistes, des mécaniciens, dont le professionnalisme mérite des louanges. En ce qui concerne leur intégration, je ne suis pas inquiet. Je les soupçonne de parler très bien notre langue, couramment enseignée dans leurs écoles.

    Et l'argent, me direz-vous? Il ne s'agit pas de mettre en place un comité caritatif avec des noms prestigieux qui organisera, dans les mois à venir, de grandes soirées afin de recueillir des fonds pour aider ces réfugiés à survivre plutôt qu'à vivre. Ma proposition est plus sûre, plus rapide, et sans doute beaucoup plus économique. Il suffirait de dégager des sommes, relativement modestes, pour acheter le matériel dont ils ont besoin pour se mettre au travail. C'est tout.

    Mes fonctions d'ambassadeur d'Arménie m'ont déjà permis de solliciter les autorités helvètes. Elles ont aussitôt agi avec une discrétion qui est la marque de fabrique de ce pays. La France doit faire de même, en confiant ce dossier, le plus rapidement possible, à un chargé de mission officiel. Je suis prêt à soutenir personnellement et physiquement, s'il le faut, une action qui se veut résolument apolitique. J'ai déjà chanté en Syrie. Je peux y retourner, mais, cette fois-ci, seulement pour parler. Pour aider toute forme de négociation avec les communautés. C'est ce que nous devons et allons faire. C'est cela, la véritable aide humanitaire.

    Charles Aznavour c’était aussi cela...

    EN 2015

    L'appel d'Aznavour en faveur des migrants fait école

    Au micro de RTL, le célèbre chanteur de La Bohème a appelé les gens à offrir une future «existence» aux migrants en France. D'autres artistes français tels Juliette Binoche, Omar Sy, Jean-Louis Trintignant, Cédric Klapisch ou encore Arnaud Desplechin se sont engagés en leur faveur.

    «La misère serait moins pénible au soleil» chante Charles Aznavour dans sa célèbre chanson Emmenez-moi. A 91 ans, l'artiste qui donnera six concerts au Palais des sports de Paris à partir du 15 septembre prochain, n'en a pas fini avec son envie de lutter contre l'infortune, d'où qu'elle vienne.

    Une nouvelle fois, l'artiste franco-arménien vient de donner de la voix en faveur de l'accueil des migrants, appelant à les intégrer dans la société française, en trouvant «un endroit où les loger, du travail et une vie normales».

    Ce n'est évidemmennt pas la première fois que l'artiste témoigne de son engagement sur la question. Au printemps dernier, lors de la promotion sur RTL de son dernier album Encores, il révélait déjà la chanson Et moi je reste là dans laquelle il traite du problème la désertification des campagnes.

    La création d'une «Maison des Migrants» à Paris

    Dans le sillage d'Aznavour, d'autres personnalités du monde de la culture se sont aussi indignées de la condition d'accueil des migrants. En effet, dans une lettre publiée sur le site de Télérama, 222 personnalités du monde de la culture s'insurgeaient des conditions d'accueil des migrants et interpellaient la maire de Paris, Anne Hidalgo.

    Se disant «profondément choqués par ce traitement indigne des valeurs de notre République», des artistes d'univers aussi divers que Juliette Binoche, Omar Sy, Jean-Louis Trintignant, mais aussi Cédric Klapisch ou encore Arnaud Desplechin ont signés cette pétition. Ils proposent notamment la création d'une «Maison des Migrants» dans la capitale, qui serait un lieu d'accueil temporaire entre l'arrivée à Paris et le placement en centre d'accueil de demande d'asile.

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    Toujours en 2015

    Aznavour souhaite recréer des villages français grâce à l'immigration

    Invité ce matin sur RTL, l'interprète de Je m' voyais déjà a présenté son nouvel album, Encores. Il a également évoqué son projet : le «mouvement Aznavour».

    Du haut de ses 90 ans, Charles Aznavour a encore de nombreux projets. À l'occasion de la sortie prochaine de son nouvel album, Encores, le chanteur s'est confié sur RTL. Il a abordé un sujet qui lui tient particulièrement à cœur: la désertification des campagnes. Il y a consacré l'une de ses chansons, Et moi je reste là.

    «On a une immigration, on en parle en bien ou en mal. On ne sait pas quoi en faire (...) On pourrait faire une sorte de melting-pot, et non pas tous les mêmes pour que ça ne soit pas des ghettos, pour recréer des villages. On leur donnerait de quoi reconstituer ce qui ne va plus dans les villages», explique-t-il. «J'aimerais qu'on appelle ce mouvement, “le mouvement Aznavour”», annonce-t-il à propos de son idée, qu'il a communiquée à François Hollande. «J'ai été écouté mais peut-être pas entendu», commente-t-il.

    Dans Encores, le patriarche de la chanson française évoque beaucoup de souvenirs, notamment dans le titre Les petits pains au chocolat. «On dit souvent que mes chansons sont autobiographiques, celle-là elle l'est», insiste l'interprète de La Bohème. «Mes souvenirs sont revenus facilement et quand on a été un sale gosse, il y a toujours quelqu'un qui nous fait rappeler ces moments». Aznavour a débuté sur les planches à 9 ans. «À l'époque, je ne pensais qu'à devenir comédien. Mon but c'était le théâtre, rien d'autre, que le théâtre et puis le destin en a voulu autrement».

    Le légendaire chanteur franco-arménien a souhaité rendre hommage à sa mère dans le morceau Chez Fanny. Cette chanson met en avant les engagements résistants sous l'Occupation. Le personnage fictif incarne «une de ces jeunesses sacrifiées dont on ne parle plus guère», écrit l'artiste. «Ma mère ramenait les armes dans une voiture d'enfant, elle aurait pu être une Fanny sacrifiée aussi.»

    Charles Aznavour c’était aussi cela...

    Salut l’artiste les migrants

     te disent aussi merci ! 

    Charles Aznavour c’était aussi cela...

     

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  • Commentaires

    3
    Mardi 2 Octobre 2018 à 16:59

    J'ai mis en ligne cet article en réponse à la fachosphère dont Riposte Laïque qui écrit : 

    Pas une larme pour Aznavour, traître à ses ancêtres arméniens et à la France

     

     


    Pas une larme pour Aznavour, traître à ses ancêtres arméniens et à la Francee bien.

    Il y a 3 ans nous avions publié une brève, suite à une déclaration scandaleuse d’Aznavour. Qu’elle lui serve d’épitaphe.

    Par ailleurs, je n’ai jamais aimé Aznavour, ça tombe bien.

    Aznavour, descendant d’Arménien, veut qu’on ouvre nos portes aux égorgeurs musulmans…

     Le chanteur Charles Aznavour a appelé mardi 1er septembre à offrir une « existence » aux migrants qui arrivent en France, défendant son idée déjà exprimée au printemps de repeupler les villages avec ces nouveaux arrivants.

      • Mardi 2 Octobre 2018 à 18:17
        C’est vrai qu’il qu’il est quand même plus sympathique que Sardou ou Zemmour !
    2
    Mardi 2 Octobre 2018 à 15:23
    Il y a à boire et à manger dans les déclarations de Charles Aznavour: en 1944 il avait 20 ans et il ne paraît pas s’être engagé en quoi que ce soit. Pourtant ses parents avaient été hébergés par ceux de Missak Manouchian. Il a certes proposé d’aider des exilés mais son statut d’exilé fiscal en Suisse ne me le rend pas très sympathique. Étant allé à Alep et à Damas dans les quartiers arméniens, j’y ai vu les églises arméniennes pleines de fidèles. En Syrie bijouteries et joailleries sont tenues par les Arméniens. L’exil de certains est la peur tout à fait légitime de Daesh...
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