• CNews, LFI, BFM/TV les chaînes TV les plus pourries de France. Ces chaînes d’information continue qui accueillent et regardent l’extrême droite avec les yeux de Chimène et Ménard arrive...

     

    CNews, LFI, BFM/TV les chaînes

    TV les plus pourries de France

    Ces chaînes d’information

    continue qui accueillent

    et regardent l’extrême droite

    avec les yeux de Chimène

    et Ménard arrive...

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

     C'est l’homme à la mèche évocatrice...  C'était en 2015, en 2022 il a en plus une barbe de "djiadhiste"

    « Le propre de l’émission de David Pujadas, qui a l’expertise et la capacité d’encadrement et de maîtrise de l’antenne, c’est de donner la parole à toutes les opinions ». Voilà qui est si bien dit... par le directeur général délégué de la chaîne LCI, Fabien Namias. Ce dernier ne faisait qu’anticiper sur les réactions après l’annonce, le 8 juillet, de l’arrivée de Robert Ménard dans la grille de rentrée. Le maire de Béziers, réélu en 2020 grâce au soutien du Rassemblement national, tiendra une chronique (un billet) hebdomadaire. Voilà qui arrange bien LCI qui, jusque-là, était jalouse de CNews et de son chroniqueur facho Éric Zemmour. L’extrême droite peut elle aussi se satisfaire. Si l’un s’en va, un autre arrive sur les écrans. Quant à l’équilibre prôné par Fabien Namias, on peut toujours en parler. Bien conscient que le nouvel arrivant n’a cessé, ces dix dernières années, de faire la promotion de Marine Le Pen, LCI promet de décompter son temps de parole, au cas où...
    Mais surtout, le retour cathodique de l’ineffable Bob est entouré de propos très rassurants et insistants sur son virage politique. Le méchant RM serait devenu le gentil Bobby. Pour preuve : il a fait son mea culpa, chez Pujadas précisément, après les propos qu’il avait tenus sur les migrants syriens et irakiens. « (...) je regrette, (...) j’ai honte d’avoir dit et fait parce que ce n’était pas bien. » Na !
    Alors, Bob ? Finie l’histoire avec le fascisme ? Difficile, impossible même d’y croire. Nous ne saurions oublier qu’en 2015, il a débaptisé, chez lui à Béziers, la rue du 19-mars-1962 (la date des accords d’Évian) pour lui donner le nom d’un partisan de l’Algérie française, le commandant Hélie Denoix de Saint-Marc. Nous n’oublions pas non plus ces affiches odieuses, toujours dans les rues de sa commune, comme celle montrant un homme étranglant une femme pour décrire l’État étranglant financièrement les communes en diminuant les dotations.
    Ménard, c’est aussi la répression, les propos racistes (il est l’un des créateurs du site d’extrême droite Boulevard Voltaire), son admiration profonde pour le RN dans toutes ses composantes. Il est encore celui qui donnait des leçons aux journalistes algériens pendant la décennie noire du terrorisme, etc. Son comportement avec la presse française ne prête du reste pas à confusion.
    « Donner la parole à toutes les opinions ». Voilà qui est nouveau, surtout quand on ne peut que constater le positionnement de ces chaînes d’information continue qui accueillent et regardent l’extrême droite avec les yeux de Chimène.

    Rappelons-nous, c’était le 14 mars 2015 et, dans son discours l’extrémiste Ménard occultait la terroriste et criminelle OAS :

    Ménard tu me fais vomir de réentendre ton discours où tu occultes la terroriste et criminelle OAS. C'est toi qui réécrit l'Histoire... HONTE A TOI !!!

    Michel Dandelot

     

    La décision la plus scandaleuse 

    Béziers : Retour sur la journée du 14 mars 2015

    C'est l’homme à la mèche évocatrice... il s'appelle Ménard

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…


    Et l’homme à la mèche évocatrice a mis le 19 mars 2015 les drapeaux en berne bafouant la loi du 6 décembre 2012 (Mais c’est à l’Etat de réagir)... Il n'a jamais réagi... qui dit rien consent...

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

    Béziers : la mémoire de la guerre d’Algérie pour opposer

    Un soleil printanier, à quelques mètres d’un marché populaire de la ville, fait office de cadre à cette journée particulière dans la ville de Béziers. La présence policière se fait de plus en plus nombreuse en ce début d’après-midi du 14 mars 2015 à proximité d’une rue : celle du 19 mars 1962.

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

    Des personnes âgées affluent, un peu perdues dans le quartier, majoritairement vêtues de bérets verts et de drapeaux : ce sont des anciens combattants, anciens parachutistes de la guerre d’Algérie. Beaucoup se trompent et rejoignent un cortège qui n’est pas le leur : car en ce 14 mars, deux rendez-vous se font face, séparés par une présence policière. 

    La cérémonie officielle organisée par la mairie pour débaptiser la dite rue pour la renommer au profit du commandant Hélie De Noix de Saint-Marc. Cet ancien militaire, décédé en 2013, a été un membre actif de l’Organisation Armée Secrète(OAS) [1], organisation terroriste d’extrême-droite, farouchement opposée à l’indépendance de l’Algérie. Il participa à la tentative de coup d’État de 1961, dit putsch des généraux, et justifia la torture qui fut une pratique courante de la répression coloniale. 

    Les suppressions les plus récentes des lieux du 19 Mars 1962 des plus scandaleuses au plus vicieuses…

    En face, à cent mètres, séparés par des barrières et un cordon policier, la contre-manifestation citoyenne aux slogans beaucoup plus jeune et variée dans sa composition : « OAS assassin, Ménard complice », « Il est fini le temps des colonies ». 

    C’est donc, entouré de centaines de « nostalgériques » [2]venus de toute la côte méditerranéenne (où résident l’écrasante majorité de ce qu’on a appelé les rapatriés) anciens de l’OAS et quelques jeunes de la ligue du Midi (organisation de la mouvance identitaire) que le maire organisait une cérémonie pour installer la nouvelle plaque. Prétextant que la date du 19 mars ne marque pas l’arrêt des combats, le maire apparenté FN veut ainsi rétablir une justice. Son discours fut assez révélateur de ses intentions : la France aurait oublié ses compatriotes, ses Harkis. 

    Réécrivant allégrement l’histoire, il évoque une Algérie française pacifiée, régie par des rapports banals entre colons et Musulmans du temps de l’administration française. Dépolitisant à souhait l’Histoire, il ne dit pas un mot sur les conditions des anciens colonisés si ce n’est pour évoquer les exactions du FLN. Par contre, il ne se prive pas de construire un lien avec notre présent. 

    L’ancien président de l’association Reporters sans Frontières parle d’une France assiégée depuis par l’immigration avec une décolonisation qui serait à la source de tous les désordres actuels: 

    « Alors qu’on obligeait un million de Français à quitter leur Algérie natale, on ouvrait la France – quasi simultanément – à des millions d’immigrés bien décidés pour certains à ne jamais se sentir, à ne jamais devenir des Français à part entière. 

    Colonisation de peuplement, disait-on de la présence française en Algérie. Il faut parler aujourd’hui, en France, d’immigration de peuplement, d’immigration de remplacement. Un chassé-croisé dont l’histoire a le tragique secret et dont je redoute que nous ne cessions de mesurer les funestes, les dramatiques conséquences. Je voudrais me tromper. Je crains d’avoir raison. » 

    Une stratégie de la gestion de la ville derrière cet acte  

    Le choix du commandant Saint-Marc n’a rien d’anecdotique et révèle comment ce geste participe d’une stratégie du nouvel édile. Fidèle à sa tradition maurassienne [3]il met au cœur de sa démarche l’idée d’une France éternelle mythifiée autour de son armée et de l’Église dixit le conseiller municipal  communiste d’opposition Aimé Couquet. Il s’agit de mener des coups d’éclat, d’inscrire des marqueurs dans la vie politique locale comme la promotion de la crèche de Noël, de l’armement de la police municipale. 

    C’est une politique de l’ordre, de la force qui cherche à alimenter des affrontements. Le magazine municipal en est un des relais fondamental: la réhabilitation d’un passé médiéval, chrétien face aux désordres (à mater) des populations des quartiers, issues de l’immigration. Dans la 3e ville la plus pauvre de France, et 1ere sur les assujettis à l’Impôt sur la Fortune (ISF) dans le département, c’est l’affrontement qui prévaut. 

    D’ailleurs, les habitants du quartier populaire de la Deveze, mitoyen de la rue du 19 mars 1962, n’ont pas été conviés à l’initiative municipale alors que la mairie avait fait une promotion grandiloquente… Ces habitants sont davantage » dans le cortège  des traitres, porteurs de valise (sic) » qui reçoivent ces qualificatifs du maire, gêné par les huées du contre-rassemblement. 

    A l’initiative d’un « appel des 100″ lancé par les structures locales de la Ligue des droits de l’homme et du Mouvement de la paix, des centaines de bitterrois rejoints par des militants progressistes des départements alentours ont fait entendre un autre son de cloche. Rappelant que la date du 19 mars 1962 entame le processus d’indépendance algérien, ces citoyens ne sont pas dupes du jeu du maire. 

    Parmi ces manifestants, Yamina et Viviane, deux membres de l’association biterroise France-Algérie qui œuvre à mener des actions culturelles entre les deux pays, des projets de coopération pour construire des liens sur des bases de solidarité. 

    Elles sont présentes pour rappeler leurs initiatives, le vrai lien entre les deux peuples. Elles sont convaincues que cette initiative ne représente pas l’opinion majoritaire dans la ville. « Pourquoi parler d’une guerre finie, qui a existé ? Il y a comme un sentiment de revanche » ajoutent-elles. Avant Robert Ménard, il existe dans la vie politique locale un jeu pour flatter la population issue des rapatriés, très organisés comme l’atteste la présence de nombreux sympathisants, parachutistes issus des départements voisins. Ils travaillent à faire apposer des stèles de l’OAS, à réhabiliter leur mémoire. 


    [1] Organisation politique et militaire créée en 1961 regroupant essentiellement des militaires qui refusent la décolonisation. Ils mèneront plus de 1000 actions terroristes en Algérie et en France, tuant des militaires, des policiers et plus de 1000 civils. 

    [2] C’est ainsi que sont nommés couramment les partisans nostalgiques de l’Algérie française 

    [3] Ecrivain et théoricien d’extrême-droite de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle, ultranationaliste et royaliste, foncièrement antisémite.

     

     

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