• Collomb, « Benchmarking » et évacuations : ils étaient venus nombreux et nombreuses le 2 juin 2018 et en même temps le 1er mai un barbouze a tabassé violemment des manifestants...

     

     

    Collomb, « Benchmarking » et évacuations : venez nombreux et nombreuses ce 2 juin 2018

     

    «Benchmarking» des migrants :

    Collomb taclé à gauche, salué à l'extrême droite 

    Il devrait faire moins son malin le pleureur !!! avec l'affaire Benalla !!! et, en même temps, certains l'appellent le grognard de la Macronie...  mais je crois que le grognard risque de pleurer pour longtemps... ce qui est sûr les migrants ne vont pas le regretter (lire l'article à la fin)

    Collomb l’ancien maire de Lyon n’était qu’un socialiste « en peau de lapin », il a été l’un des premiers à rejoindre Macron… Mais je l’ai vu pleurer « comme une madeleine » et en même temps c’est lui qui a fait pleurer les migrants…

     

    Collomb, « Benchmarking » et évacuations : venez nombreux et nombreuses ce 2 juin 2018

    Collomb, le "grognard" de la Macronie, sous la menace de l'affaire Benalla

    Pilier réputé intouchable de la Macronie, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb se retrouve au coeur de la tempête, menacé d'être emporté par l'affaire Benalla, la plus grave crise politique du quinquennat.

    Le numéro 2 du gouvernement doit être auditionné demain lundi à 10H00 par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale. Face à des députés d'opposition ulcérés, il aura la lourde tâche de briser le silence instauré par l'exécutif depuis vendredi sur l'affaire.

    Un conseiller de l'Elysée, Alexandre Benalla, filmé en train de frapper et malmener des manifestants le 1er mai dans la capitale, alors qu'il avait été autorisé à accompagner des haut gradés de la préfecture de police de Paris en tant qu'"observateur" : l'affaire est particulièrement embarrassante pour le ministre.

    D'autant qu'il est apparu ces derniers jours que ce "chargé de mission" à l'Elysée avait un rôle central dans la sécurité d'Emmanuel Macron, et allait, aux yeux de certains policiers, jusqu'à marcher sur les plates-bandes des forces de l'ordre.

    Droite et gauche font feu de tout bois contre le chef de l'Etat mais elles n'épargnent pas non plus le ministre de l'Intérieur, mis en cause pour le rôle de ses services, notamment la préfecture de police.

    Présenté comme un "grognard" du président, Gérard Collomb, macroniste du premier cercle qui s'entretient chaque semaine avec Emmanuel Macron, se voit également reprocher des déclarations équivoques au Sénat jeudi. 

    Le doyen du gouvernement, 71 ans, a eu beau condamner "sans ambiguïté" le comportement d'Alexandre Benalla et de son comparse Vincent Crase, employé de La République en marche, les oppositions ont préféré relever des "mensonges par omission". En cause, notamment: la date exacte de sa connaissance des faits - le 2 mai, a finalement reconnu le ministère auprès du Monde - et son inaction depuis.

    Entre loyauté au chef de l'Etat et nécessité d'assumer son rôle de chef de la "maison police", la ligne de crête est étroite pour le ministre, à qui les puissants syndicats reprochent d'avoir laissé prospérer des soupçons de violences policières.

    "Le ministère de l'Intérieur, au courant de ces faits, s'est gardé d'y donner les suites juridiques et judiciaires qu'ils exigeaient, a fustigé de son côté Marine Le Pen (Rassemblement national).

    - Choix du fusible - 

    A gauche, où on avait déjà dans le viseur l'ex-maire socialiste de Lyon accusé de dérive droitière pour sa loi antiterroriste, son projet de loi asile/immigration et des déclarations jugées provocatrices, les appels à la démission se sont multipliés.

    "Le ministre de l'Intérieur est déjà disqualifié. Il a menti et beaucoup! Plus aucun policier ne peut croire en sa parole. Bien sûr qu'il va démissionner et il ne sera pas le seul", a pronostiqué le leader LFI Jean-Luc Mélenchon. Benoît Hamon (Générations) a estimé que la démission de Gérard Collomb était le "préalable à tout apaisement", et a lancé une pétition en ce sens.

    Au sein de la majorité, une source estime qu'une démission du ministre risquerait "d'ajouter une crise dans la crise". Son projet de loi asile/immigration doit être examiné cette semaine en nouvelle lecture à l'Assemblée. 

    L'audition du ministre d'Etat devrait donner le "la" de la riposte de la Macronie, mais gare à la sortie de route. Depuis son arrivée place Beauvau, Gérard Collomb a rarement été à l'aise dans cet exercice. Imprécisions factuelles et dérapages plus ou moins contrôlés devant les parlementaires et les médias alimentent les moqueries des humoristes et les sarcasmes des réseaux sociaux.

    "A l'Elysée, on doit se demander quel est le bon niveau de fusible à faire sauter pour éteindre l'incendie", suggère un bon connaisseur de la place Beauvau, qui ne se hasarde cependant à aucun pronostic. Dans l'entourage du ministre, on garde un prudent silence radio.   

     

     

    Collomb, « Benchmarking » et évacuations : venez nombreux et nombreuses ce 2 juin 2018

    Collomb, « Benchmarking » et évacuations : ils étaient venus nombreux et nombreuses le 2 juin 2018 et en même temps le 1er mai une brute a malmené des manifestants...

    Et Benalla il était là pour empêcher cette manifestation ? si quelqu'un est au courant merci de nous le faire savoir !!!

     

    Déclarations de Collomb, évacuation des campements parisiens, nouveaux morts, la logique de la loi asile-immigration montre déjà ses conséquences tragiques avant toute mise en oeuvre. Cela rend d'autant plus nécessaire et cruciale la réussite de la manifestation de ce samedi. Car c'est la nuit qui tombe sur la France. Ecoutez ci-dessous le texte lu par Catherine Deneuve.

      Avant même qu’elle ne soit mise en œuvre la logique de la nouvelle loi asile-immigration a des conséquences dramatiques :

    • Alors qu’il y a encore quelques mois toute rumeur d’évacuation faisait affluer sur le lieu du campement concerné des centaines de migrantEs dans l’espoir d’un hébergement, l’annonce de l’évacuation du campement du Millénaire à La Villette a entraîné cette fois le départ d’au moins un tiers de migrantEs avant évacuation.

    Car Gérard Collomb avait annoncé clairement la couleur : les évacuations sont d’abord des opérations de tri. Le résultat, outre l’objectif d’accélérer les expulsions (euphémisées par le terme « transfert » quand il s’agit de DublinéEs expulséEs vers l’Italie) sera d’invisibiliser et de précariser encore plus les migrantEs obligéEs de se cacher.

    • La précarisation des migrantEs et sans-papiers et le développement des frontières internes (contrôles, rétention, expulsions) accélèrent le nombre de drames aux frontières mais aussi à l’intérieur du territoire comme l’illustrent tragiquement les mortEs de ces dernierEs semaines.

    Du 1er janvier au 29 mai, 655 morts ont été recensées en Méditerranée par l’OIM (Organisation Internationale des Migrations). Mais survivre à la Lybie et à la Méditerranée met de moins en moins fin au danger. Deux jeunes hommes sont morts noyés dans le canal à Paris au début du mois. Ismaïl Deh, sans-papier, est mort le 1er mai suite à une intervention policière à Versailles. Une fillette kurde de 2 ans, venue du campement de Grande-Synthe a été tuée par la police belge dans la nuit du 17 au 18 mai. Ce même mois le passage du col de l’Echelle dans le Briançonnais a fait trois victimes.

    Cette dégradation avait été annoncée/dénoncée par de nombreuses associations, syndicats et organisations. Elle sera considérablement aggravée si la loi est adoptée et mise en œuvre. Sans riposte de nous touTEs cela ne pourra qu’encourager les évolutions racistes et sécuritaires dans toute la société.

    Ce 30 mai, intervenant devant le Sénat, Gérard Collomb l’a encore illustré en parlant de « benchmarking des migrants » (le terme signifie des études comparatives de marché faites par des entreprises). C’est la reprise du « shopping de l’asile » d’une autre ministre. Mais ce mépris raciste des vies humaines fait aussi écho à l’horrible sortie de Macron, à peine élu, sur les « kwassa kwassa qui pêchent du Comorien ».

    La mobilisation contre la loi asile-immigration qui entame son passage au Sénat la semaine prochaine et contre toute sa logique est donc plus que jamais nécessaire et la réussite de la manifestation de samedi est cruciale.

    Cette manifestation est appelée à ce jour par 14 collectifs de sans-papiers et migrantEs soutenus par 84 collectifs de solidarité et contre les violences policières, collectifs de résidents des foyers, associations (luttes de l’immigration, lutte des quartiers, lutte contre le SIDA, antifascisme, droits des LGBT, féminisme, luttes pour le logement, solidarité internationale), syndicats et organisations politiques (cf la liste ci-dessous).

    Elle partira de la place de la République à 14H rejointe par la manifestation en hommage à Clément Méric et ira au Sénat.

    Il faut arrêter l'hécatombe. Il n'y a plus de temps à perdre. Venez nombreux et nombreuses.

    2 juin : Collomb cherche à museler

     la manifestation contre sa loi

    Ce vendredi, en fin d'après-midi, à la veille d'une manifestation annoncée et déposée depuis un mois, le préfet de Paris a décidé de prendre un arrêté pour interdire à la manifestation appelée par 14 collectifs de sans-papiers et près de 90 organisations, la partie du parcours comprise entre Bastille et le Sénat. Mais nous manifesterons. Comme prévu. Communiqué ci-dessous.

    Mamoudou Gassama a été reçu à l’Elysée mais Gérard Collomb veut empêcher les sans-papiers et migrantEs d’aller au Sénat.

    La manifestation de ce samedi 2 juin contre la loi asile-immigration est appelée par 14 collectifs de sans-papiers et migrantEs et soutenue par près de 90 collectifs, associations, syndicats et organisations politiques.

    Le parcours, de la place de la République au Sénat en passant par Bastille, a été déposé en préfecture depuis un mois et des dizaines de milliers de tracts ont été distribués publiquement lors des manifestations de ces dernières semaines.

    Apparemment surprise par l’ampleur prise par cette manifestation, la préfecture a repoussé à ce vendredi le rendez-vous permettant d’acter le parcours prévu.

    C’est donc à la veille de la manifestation et en fin d’après-midi que le préfet en personne a indiqué que la manifestation serait interdite après Bastille sans négociation possible. 

    Il est interdit aux collectifs de sans-papiers et de migrantEs d’aller au Sénat mais aussi en direction du ministère de l’intérieur ou de l’Elysée.

    Le ministère justifie sa décision par des « informations confidentielles » sur des « risques de dégradations » alors que la stratégie des collectifs de sans-papiers visant à assurer la sécurité de leurs membres en manifestation a toujours été respectée par toutes les composantes du mouvement lors de toutes les précédentes manifestations notamment le 7 avril dernier.

    Nous ne sommes pas dupes. Gérard Collomb veut à tout prix faire passer son infâme loi et voudrait intimider toute résistance et invisibiliser les sans-papiers et migrantEs en lutte.

    Nous collectifs de sans-papiers et soutiens, refusons de plier.

    Un recours sera déposé au Tribunal administratif dès publication de l’arrêté interdisant la manifestation à partir de Bastille entre ce soir et demain matin.

    Nous manifesterons donc, comme prévu, ce samedi, à partir de 14H à République. Comme prévu les collectifs de sans-papiers et migrantEs seront en tête de manifestation. Comme prévu cette manifestation se déroulera, de République jusqu’à Bastille dans des formes qui permettent à tous et toutes, de tous âges et conditions, avec ou sans-papiers de manifester leur colère et leur détermination.

    Comme prévu, des collectifs de sans-papiers défileront aussi dans la manifestation autorisée en hommage à Clément Méric à partir de 12H qui rejoindra la manifestation contre la loi asile-immigration à République.

    Nous appelons donc à venir encore plus nombreux et nombreuses ce samedi manifester avec les sans-papiers et migrantEs contre la politique de Collomb, pour le retrait de la loi asile-immigration et pour la liberté de circuler à Paris comme ailleurs pour tous et toutes.

    La nuit tombe sur l'Europe

    Texte lu   par Catherine Deneuve 

     

     

    « Affaire Benalla : la macronie bascule dans un scandale d’Etat… pendant la guerre d’Algérie nous avions connu les Barbouzes… rappelez-vous camarades de misère de cette sale guerre…Arrêtez de prendre les Français pour des imbéciles… vous avez inauguré un monument au camp de Risevaltes au mois de mai 2018 (sans l’ébruiter) pour des anciens soldats nazis »

  • Commentaires

    1
    Samedi 2 Juin 2018 à 09:12
    Mais non, ll n'est pas en "peau de lapin" ! Il est dans la logique du refus de répondre aux exigences qui frappent à la porte de l'histoire. C'est une constante chez ceux qui ne veulent pas remettre en cause le mécanisme du profit. Là ça cible les immigrés, hier c'était l'Union sacrée, puis les guerres coloniales et aujourd'hui les frappes en Syrie ou la destruction de la Libye, de l'Irak... N'oublions pas le soutien aux diverses mesures prises contre les salariés, ça va de pair : liquidation des services publics, démantèlement de la protection sociale, réduction du pouvoir d'achat des retraités... Nous sommes dans toujours dans la même cohérence !
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