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Complément à l’article précédent Crevettes Bigeard : Une des atrocités que la France a fait subir au peuple algérien
Complément à l’article précédent
Crevettes Bigeard :
Une des atrocités que la France
a fait subir au peuple algérien
La technique des « Crevettes Bigeard » ? Elles resteront la sinistre image de cette époque qui perpétuera ce nom.
Pour beaucoup, ce terme employé ne signifie rien, surtout qu’il ne figure dans aucun livre d’histoire de notre enseignement. Pourtant c’est en employant cette expression que Paul Teitgein interrogeait Massu, en 1957, sur les milliers de disparus pour lesquels il n’avait aucun rapport concernant leur « évaporation ».
Pour éliminer physiquement, en faisant disparaître les corps, Bigeard avait inventé cette technique : sceller les pieds du condamné (sans jugement, sinon le sien), vivant, dans un bloc de béton et le larguer de 200 ou 300 mètres d’altitude d’un avion ou d’un hélicoptère en pleine mer.
Il avait perfectionné cette technique : au début les Algériens étaient simplement largués dans les massifs montagneux, mais leurs corps étaient retrouvés. La seconde étape fut le largage en mer, mais quelques-uns sont parvenus à revenir à la nage sur la côte et échapper miraculeusement à la mort. C’est pourquoi il « fignola » le raffinement de sa cruauté en inventant le bloc de ciment.
Aujourd’hui nous retrouvons la définition sur Wikipédia comme suit :
“L’expression « crevettes Bigeard » désigne les personnes qui ont été exécutées lors de « vols de la mort », en étant jetées depuis un hélicoptère en mer Méditerranée, les pieds coulés dans une bassine de ciment, lors de la guerre d’Algérie (1954-1962), plus particulièrement pendant la bataille d’Alger en 1957, entre janvier et septembre”.
Bien qu’ayant reconnu l’usage de la torture pendant la guerre d’Algérie, le général Bigeard a toujours nié que les troupes placées sous son commandement s’y fussent livrées, à la différence du général Paul Aussaresses.
Ne vous étonnez pas de voir cette photo ici vous allez comprendre en lisant l'article ci-dessous :
Voici un des premiers articles que j'ai mis en ligne, il y a 14 ans, en 2010 Bigeard était "aussi" adhérent de la FNACA qui lui avait rendu un grand hommage, ça peut intéresser le président du Comité FNACA de Chalon-sur-Saône :
http://dandelotmije.over-blog.com/article-le-congres-national-de-la-fnaca-a-dijon-58489994.html
« LA RECONNAISSANCE DES CRIMES COLONIAUX 1830-1962 Perpignan, Toul, un déni des crimes coloniauxGaza : l’hôpital Al-Shifa réduit à néant par l’armée israélienne »
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