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Covid 19 : Pain béni des salopards C’est le coup de gueule d’Olivier Perriraz
Covid 19 : Pain béni des salopards
C’est le coup de gueule
Même pas un chat sur cette plage... les humains sont confinés
Vacances d'été, congés imposés : ce que le coronavirus va changer :
Votre employeur pourra imposer la prise de congés payés pendant la période de confinement.
D’aucun, comme moi, se demandait depuis lundi 16 mars dernier - et les annonces du Gouvernement -, quand et comment, ils nous feraient payer les milliards soudainement trouvés, pour faire face à la crise sanitaire.
Ça n’a pas trainé ! 5 petits jours de confinement, des centaines de morts et un scandale d’Etat qui se profile plus loin et nous y voilà !
Restez chez vous, mais allez voter !
Restez chez vous, mais allez bosser !
Restez chez vous mais consommez !
Et surtout dans la grande distribution !
Et maintenant si vous ne travaillez pas, bande de tire au flanc, votre employeur pourra utiliser vos congés payés. Et puis tant qu’on y est réduisons la durée des congés payés.
Quant à ceux qui oseront faire valoir leur droit de retrait, qu’on leur envoie la police, comme ce qui vient d’arriver aux salariés (ex-agents) de la Poste.
Impossible de réagir, nous sommes confinés !
Pas de manifestation. Pas de députés. Plus aucun contre-pouvoir. L’Etat autoritaire, le voici ! Les dernières mesures imposées et soutenues par la droite sénatoriale, seront provisoires disent-ils mais sans limitation dans le temps… Comprendra qui peut ! Toujours le double discours.
Comment osent-ils encore ? Jusqu’où iront-ils ? Ils ont les mains libres. Le pays est à leur merci, sans aucun moyen de pouvoir contrer les basses manœuvres. La peur tient la population, par la maladie, par la mort, par le chômage, par le dénuement. Et ils osent appeler ça de la solidarité ! L’art de prendre les gens pour des cons, n’a donc pas de limite ? Le cynisme est à ce point ancré dans leurs cerveaux malades d’avidité, de pouvoir et de fric ?
C’était donc ça, la formule « quel qu’en soit le prix ! » Et la guerre, cinq fois, six fois dans la bouche de ce petit arrogant qui ne sait même pas de quoi il parle. Connaît-il lui l’odeur du sang, de la chair brûlée ? A-t-il entendu une fois dans sa vie le râle d’un blessé par balle ? A-t-il vécu, ce minable petit bourgeois, les bruits de détonations d’un bombardement ? Connaît-til ce minable petit roquet, la violence de la guerre ? La guerre à quoi faut-il s’attendre maintenant ?
« Petit con de la dernière averse » disait Brassens. Mais où sont nos neiges d’antan, que sont devenues nos forces de résistances ? Où sont les passions sociales qui animaient nos rêves de futures radieux et de lendemain qui chantent ? Face à cette mascarade de démocratie, à ce cynisme permanent à la méchanceté de ces « élites hideuses », nous n’avons plus que des questions… A part, mais qu’est-ce qu’on vous fait ?
La haine va l’emporter, c’est à craindre avec tout son cortège de violence et de rancœur. Une chose est sûre, rien ne sera plus comme avant et tout fini par changer, alors n’oublions pas, n’oublions surtout pas ces dernières saloperies faites au peuple, car le moment venu nous saurons faire l’inventaire. C’est une promesse et c’est une certitude.
Olivier Perriraz est né en 1962. Il a été journaliste depuis 1988, année pendant laquelle il est entré comme reporter photographe au sein de l'équipe du magazine Reflets de la ville de Martigues (13). Devenu pigiste pour plusieurs hebdos nationaux dès le début des années 1990, il a couvert la plupart des conflits sociaux de la région Paca de l'époque, comme la lutte des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, La Ciotat ou encore Sud Marine. En 1996, il collabore avec Véronique Guillien autre photographe et montent ensemble une grande exposition photographique pour le musée portuaire de Dunkerque, appelée "Quai et Gestes". Pigiste permanent pour la Vie Ouvrière il effectuera plusieurs reportages internationaux comme le conflit Israélo Palestinien à plusieurs reprises, le conflit Albano Macédonnien, les camps de réfugiés du Kosovo ou encore la politique sociale de Nelson Mandela à Soweto en Afrique du Sud. Après une Formation à l'EMI-CFD (école des métiers de l'information), il devient rédacteur au sein de la rédaction de la Nouvelle Vie Ouvrière en 2004. Il contribue alors à la création d'une édition Rhône-Alpes basée à Lyon qui sera supprimée en 2010. Depuis 2008 il anime, à Lyon, la compagnie de théâtre Excès Terra Cie dont le travail se base sur un théâtre d'Education Populaire en proposant des spectacles atypiques. Après avoir quitté la rédaction de la Nouvelle Vie Ouvrière en janvier 2015, il participe à la création et à la diffusion de spectacles vivants vers les populations isolées et éloignées de la culture au travers de l'association l'Epicerie Culturelle dont il prend la responsabilité artistique en tant que metteur en scène.
« Reste chez toi, va travailler *** C’est la cacophonie…Nouvelle vague de racisme anti-algérien en France à cause du coronavirus »
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Commentaires
Les mesures prises par le pouvoir pour affronter la situation sanitaire que nous connaissons peuvent nous paraître incohérentes. Il reste que sa volonté de maintenir la logique du profit est elle cohérente !
Pire même sans doute, il utilise les possibilités qu'offre le contexte pour développer autant que possible l'exploitation des travailleurs !
Effectivement nous nous devons de réagir dès aujourd'hui et demain aussi.