• Des monuments déboulonnés, d’autres recouverts d’une bâche noire… mais les Américains n’ont rien innové… Il y a 55 ans c'était aussi les Algériens

    Des monuments déboulonnés, d’autres recouverts d’une bâche noire… mais les Américains n’ont rien innové… Il y a 55 ans les Algériens se sont occupés des monuments de l’Algérie française…

    Statues déboulonnées aux États-Unis :

     un air de déjà vu !!!

    Le général Lee, une icône sudiste déboulonnée

    Des monuments déboulonnés, d’autres recouverts d’une bâche noire… mais les Américains n’ont rien innové… Il y a 55 ans c'était aussi les Algériens

    La statue du général Robert E. Lee à Charlottesville (Etats-Unis)

     le 16 août 2017.

    Des monuments déboulonnés, d’autres recouverts d’une bâche noire… mais les Américains n’ont rien innové… Il y a 55 ans c'était aussi les Algériens

    Depuis le week-end dernier, de nombreux monuments construits en mémoire à des Etats confédérés sont retirés aux Etats-Unis. Comme à Charlottesville, certains représentent Robert E. Lee, héros militaire du camp sudiste.

    Plus de 150 ans après les derniers coups de canon, la guerre de Sécession reste une plaie encore loin d'être complètement refermée aux Etats-Unis. Les événements de Charlottesville l'ont rappelé bien tragiquement le week-end dernier avec la mort d'une femme de 32 ans. Dans cette petite ville des Etats-Unis, tout est parti d'un rassemblement de suprémacistes blancs venus protester contre le retrait d'une statue du général Robert E. Lee, l'une des figures les plus emblématiques des Etats confédérés des Etats-Unis qui ont combattu les Etats de l'Union entre 1861 et 1865.

    La situation à Charlottesville n'a rien d'un cas isolé. Depuis près d'une semaine, les exemples de monuments mis à terre se multiplient, comme l'a recensé Le New York Times. Selon un rapport publié l'année dernière par le Southern Poverty Law Center, une association luttant contre les mouvements extrémistes, plus de 1 500 symboles confédérés sont encore visibles dans l'espace public. Il peut s'agir de monuments dédiés, comme la statue de Charlottesville, de parcs ou d'écoles. La très grande majorité de ces symboles se trouvent sans surprise dans le sud des Etats-Unis, en particulier la Virginie, le Texas et la Géorgie, tous trois membres de la Confédération pendant la guerre de Sécession.

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    Et en Algérie après l’indépendance ? 

    Le monument de Sidi-Brahim à Oran

    L’OAS a saccagé cet édifice aussi… c’était bien l’Organisation des Animaux Sauvages :

    "La place d'Armes d'Oran était une place carrée magnifique, l'Hôtel de ville avec ses 2 lions à l'entrée occupait tout un côté, Albert Camus jugeait cet édifice "trop prétentieux" en 1962 l'OAS va saccager tout l'intérieur. Un autre côté était occupé par le Théâtre d'Oran, un bâtiment tout aussi remarquable. La caserne de Château-Neuf où j'ai séjourné bien trop longtemps était à 300 mètres, le Foyer du Soldat était également tout proche. "Page 107 de mon livre, « Les dernières nouvelles du jour, lettres d'un enfant vers l'Algérie » en 1961, la Place d'Armes est présente :
    Le 11 novembre 1961, nous avons quartier libre. En ville ce jour-là, les manifestations en faveur de l'OAS ont redoublé d'intensité. Tous les drapeaux tricolores sont à nouveau sortis, toutes les fenêtres et tous les balcons sont pavoisés. Les véhicules circulent au rythme des cinq coups de klaxon habituels.
    Le drapeau tricolore et les banderoles noires avec l’inscription « OAS » sortent par les vitres ouvertes des véhicules. L’imagination est toujours présente même si, elle est de très mauvais goût. Autour de la Place d’Armes, une charrette transporte un cercueil, elle est tirée par de jeunes Pieds Noirs. Les grandes jambes du défunt sortent du cercueil qui porte les inscriptions : « Grand Charles et grande Zohra ».
    Quarante-cinq jours encore à attendre la quille : j’ai l’impression que le vingt huitième mois va être le plus long
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    Paul Hairault 

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    SOURCE : Le monument de Sidi-Brahim à Oran

    Paul Hairault, un ancien d’Algérie qui est aujourd’hui retiré à Aiffres, dans les Deux-Sèvres se rappelle le monument à Sidi-Brahim qui était sur la Place d’Armes à Oran. Il faut dire qu’il est resté plus longtemps que moi dans cette ville qui n’y ai été encaserné que le temps de ma formation militaire ; c'est-à-dire moins de quatre mois. J’ai bien un souvenir de cette Place d’Armes, assez vaste me semble-t-il, qui représentait à mes yeux, ne serait-ce que par son nom, la domination militaire que la France exerçait sur l’Algérie. Par contre je n’ai pas dans ma tête l’image du monument en question. J’ai cependant dû le voir. 

    J’ai fait état de deux éléments en bronze qui ont été rapatriés à Périssac en Gironde en 1963. Ils ont été réemployés par le sculpteur qui a réalisé le nouveau monument à Sidi-Brahim. Qu’est devenu celui qui était à Oran ? La Place d’Armes s’appelle à présent Place du 1er Novembre. L’obélisque a été conservé ainsi que la Gloire qui est à son sommet. Au bas de la colonne figure à présent en médaillon Abd-el-Kader. 

    On voit sur l’illustration ce qu’était le monument à Sidi Brahim avant l’indépendance et ce qu’il est devenu après celle-ci. On comprend que les Algériens n’aient pas voulu conserver un symbole datant de l’époque de la conquête de leur pays par la France.

    Jacques CROS 

      Des monuments déboulonnés, d’autres recouverts d’une bâche noire… mais les Américains n’ont rien innové… Il y a 55 ans c'était aussi les Algériens

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    « Œil pour œil- dent pour dent la paix des mémoires franco-française n'est pas pour demain...Baignade surveillée, par Pierre Joxe »

  • Commentaires

    1
    Samedi 26 Août 2017 à 08:58

    Il me semble qu'à Tiatet la statue équestre du général Lamoricière a également était enlevée de la place qui portait son nom.

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