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Deux présidents de la République ont suivi ses conseils : " Le texte doit être censuré "
Deux présidents de la République ont suivi
ses conseils : " Le texte doit être censuré "
"Le texte doit être censuré" Georges Alezra juriste donne son avis sur la décision du Conseil Constitutionnel qui doit se prononcer vendredi concernant la réforme de la retraite.
Sur la demande d’un ami du Média Civicio, à titre exceptionnel, je déroge une fois encore à la ligne rédactionnelle de mon blog pour vous faire part de l’avis du juriste Georges Alezra.
Monsieur Georges Alezra merci beaucoup pour votre point de vue et toutes ces informations importantes. De votre courage de témoigner, comme vous dites « celui qui sait a le devoir de parler ». Merci pour votre interview vraiment enrichissante. Pour tous les grévistes et les manifestants, pour les futurs retraités et les jeunes générations gardons espoir jusqu'à vendredi pour savoir si nous serons dans un état de droit ou pas !
Michel Dandelot
« Après les « pieds-noirs » les « pieds-rouges »Un certain lieutenant Marco dans « la bataille d’Alger »… »
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Commentaires
La semaine dernière, le quotidien Le Monde publiait sur une même page deux articles rédigés par d’éminents juristes. Le premier avait pour titre : « Le CC ne peut pas rejeter le texte », et l’autre : Le CC ne peut pas ne pas rejeter le texte ». Même sur le respect du droit dans l’abstrait, les juristes s’opposent déjà. Mais lorsque s’ajoute le contexte dans lequel la réforme sera appliquée, beaucoup de considérations interviennent, et pas forcément d’ordre juridique, surtout lorsqu’on a été nommé au Palais Royal par le pouvoir en place : Président de la République, Président de l’Assemblée nationale, Président du Sénat. Qui a fait rois ces neuf prétendus « Sages » ? Sur quels critères objectifs et identifiables ont-ils été choisis ?
N’oublions pas l’arrêt du Conseil d’Etat qui a refusé l’attribution de la mention Mort pour la France aux six dirigeants des Centres sociaux éducatifs assassinés par l’OAS, au très mauvais motif que l’OAS ne fut pas un belligérant ! L'OAS et ses milliers de morts et de blessés...
Les membres du Conseil d’Etat et du CC sont d’abord de petits conseillers appartenant à ce petit monde politique -certains ayant dû répondre à la Justice- avec de gros salaires, de grands avantages de natures diverses. Et ils vont débattre, entre soi, d’une situation humaine que ni eux ni leur entourage ne connaîtront jamais : celui de la retraite des petites mains qui produisent la richesse du monde en y laissant leur santé chaque jour un peu plus.
Je prends le pari que le CC fera en sorte de ne déplaire à personne.
Jean-Philippe Ould Aoudia