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Disparition : Alain Delon et la politique : à droite toute !
Alain Ruscio m’écrit :
Bonjour Michel,
Merci pour cette utile mise au point. Tu peux ajouter que Delon s’est engagé pour l’Indochine à l’âge de 17 ans. Certes, il était très jeune et a ensuite « justifié » cet acte par sa volonté de « voir du pays » et de «connaître l’aventure». Mais, même à cet âge, il ne pouvait ignorer qu’un peuple subissait chaque jour occupation et « napalmisation ». La guerre était impopulaire, et seuls ceux qui voulaient défendre le «monde libre» s’engageaient volontairement.
N’étant pas en France en ce moment, je n’ai pas ma documentation sous les yeux, je t’écris tout cela de mémoire. mais l’info est certaine.
Amitiés
AlainMerci mon cher Bordeflume pour cette information et confirmation de mon avis sur Alain Delon et il manquerait plus que Macron décide d’offrir un hommage national à cet héros de la droite et l’extrême droite. Heureusement pour le moment rien n’est prévu sur le plan national.
Michel Dandelot
Merci de cliquer sur le lien ci-dessous :
Des amis m’ont demandé de mettre en ligne un article concernant le décès d’Alain Delon, sous prétexte qu’il avait joué un rôle dans un film ayant un rapport avec la guerre d’Algérie, je leur ai répondu qu’ils devaient se renseigner sur cette personnalité, c’est ce que je vais faire : les renseigner... et qu’en ce qui me concerne je ne pleure jamais la disparition des amis de Le Pen père.
Michel Dandelot
Il a joué, en effet, dans un film audacieux, l’Insoumis, d’Alain Cavalier, autour de l’OAS, censuré pour partie après avoir été interdit et resté confidentiel.
L’Insoumis
Ce film d’Alain Cavalier, sort en 1964. L’action se déroule en 1959 pendant la Guerre d’Algérie. Alain Delon y incarne un homme traumatisé par ce conflit. Le film fut interdit en 1965 et subit des coupes avant de ressortir dans son intégralité quelques années plus tard.
Disparition : Alain Delon
et la politique : à droite toute !
Mort ce dimanche, l'acteur français Alain Delon se revendiquait de droite, se disait nostalgique des années De Gaulle et entretenait des liens amicaux avec Jean-Marie Le Pen.
Alain Delon et Jean-Marie Le Pen en 1986. Photo Sipa
Elevé dans le gaullisme et vieil ami de Jean-Marie Le Pen, Alain Delon, mort ce dimanche, était profondément de droite et a soutenu, au gré des présidentielles, les représentants du camp conservateur.
Une des premières réactions politiques à son décès dimanche à l'âge de 88 ans est venue du patron des Républicains rallié au Rassemblement national Eric Ciotti, qui a salué un acteur qui « restera à jamais aux yeux du monde l’Homme français avec un grand H. (...) Patriote sincère et homme de droite, Alain Delon a toujours défendu une certaine idée de la France », a-t-il écrit sur X.
Favorable à la peine de mort
En 1974 et 1981, l'acteur, favorable à la peine de mort, avait appelé à voter Valéry Giscard d'Estaing (contre François Mitterrand), en 1988 Raymond Barre (au premier tour) et, en 2007 Nicolas Sarkozy, avant de se fâcher, plus tard, avec le président.
S'il disait volontiers « adorer » et « admirer » Simone Veil, il était peu disert sur Jacques Chirac.
Après avoir soutenu Alain Juppé lors des primaires des Républicains en 2016, il avait voté François Fillon au premier tour de la présidentielle. Lors du second, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, il disait « être resté chez lui ». Il n'aimait pas la façon dont la fille traitait son père.
Proche de Jean-Marie Le Pen
Car depuis les années 80, Alain Delon a été un proche du leader du Front national. « J'ai des points d'accord et de désaccord avec lui. C'est un ami de longue date, je suis très +sympathisant+ de M. Le Pen », disait-il en 1987, tout en soutenant alors, avec enthousiasme, Raymond Barre.
Alain Delon et Jean-Marie Le Pen, séparés par sept années, se retrouvaient notamment autour de leur participation à la guerre d'Indochine.
De son côté, Jean-Marie Le Pen avait confié en 2010 qu'il se verrait bien incarné au cinéma par Alain Delon, le seul acteur, selon lui, à avoir « le plus de facilités » pour ce rôle, « physiquement (sic) et mentalement ».
En 2013, Alain Delon déclarait « approuver » que « le Front national prenne une place très importante ». Une prise de position dénoncée par le Comité Miss France et qui le conduisit à démissionner de sa fonction de président à vie de ce jury.Son fils Anthony avait alors indiqué : « C'est consternant! C'est un acteur. Il ferait mieux de tourner des films et de nous offrir une fin de vie à la Clint Eastwood plutôt que de s'improviser politologue ».
SOURCE : Disparition. Alain Delon et la politique : à droite toute ! (lejsl.com)
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Commentaires
Dans son interview par Anne Sinclair :
https://www.youtube.com/watch?v=uodZYKcknvg
Delon allait encore plus loin : "JM Le Pen un copain depuis 20 ans..."