• Du paradis à l'enfer. L'expression n'est on ne peut plus idoine pour qualifier le passage dévastateur d'Irma dans la magnifique île de Saint-Martin.

    Chers amis, ce matin, à mon réveil, j’ai une pensée pour tous ces hommes, femmes, enfants qui ont tout perdu, pour certains la vie, après le passage des ouragans dans des îles que l’on disait paradisiaques et qui sont devenues l’enfer… mais attention l’Homme est peut-être responsable du réchauffement climatique, en France métropole le passage de la tempête Xynthia en 2010, causant la mort d’au moins 51 personnes, un an après Klaus en janvier 2009, et Lothar et Martin en décembre 1999, pose la question de la fréquence de ces phénomènes naturels extrêmes et de leur lien éventuel avec le réchauffement de la planète. Patrick Galois, prévisionniste chez Météo-France, estime que le changement climatique accroît la montée des eaux.

    Saint-Martin : l'incroyable avant-après

     le passage de l'ouragan Irma

    Du paradis à l'enfer. L'expression n'est on ne peut plus idoine pour qualifier le passage dévastateur d'Irma dans la magnifique île de Saint-Martin. Les rues sont transformées en rivières, des bâtiments complètements détruits, et un pont à bascule a subi de lourds dégâts. Face au déchaînement de la nature, l'homme n'est finalement rien.

    Irma, Harvey, Katrina : d'où viennent

     les noms des ouragans ?

    Tant de jolis noms pour désigner d'effroyables catastrophes naturelles... D'où proviennent-ils ?

    Du paradis à l'enfer. L'expression n'est on ne peut plus idoine pour qualifier le passage dévastateur d'Irma dans la magnifique île de Saint-Martin.

    Irma, Harvey, Katrina, José... Pourquoi de tels noms ? Petit retour historique. Au XXème siècle, les ouragans et tempêtes étaient tout simplement nommés en fonction du saint-patron du jour. Pratique, mais parfois peu commode. A titre d’exemple, hier (8 septembre), si un ouragan venait à se déclarer, il prendrait le nom de "Nativité de la Vierge Marie". Gênant pour désigner un événement qui détruit tout sur son passage... Les choses changent durant la Seconde Guerre Mondiale. A ce moment-là, les marins américains choisissent de nommer les violentes tempêtes en fonction des prénoms de leurs compagnes et petites amies. Là aussi, on s'interroge quelque peu ! Un moyen de les garder près d'eux, sans doute. Le Bureau météorologique international adopte en 1953 cette méthode. Mais à compter des années 1970, le mouvement féministe critique cette pratique, jugée beaucoup trop sexiste ! En 1979, ce procédé est abandonné et la parité est mise en place. Une étude scientifique en 2004 a toutefois démontré que les ouragans aux prénoms féminins avaient été plus mortels que leurs homologues masculins... Mais ne comptez pas sur nous pour en tirer un quelconque commentaire !

    L'ordre alphabétique, mieux que des noms techniques

    En météorologie, les ouragans sont d'abord catégorisés en fonction de leur puissance, allant de 1 à 5 ("Irma" était à ce titre de catégorie 5, et certains spécialistes ont admis que s'il existait un sixième niveau, il y appartiendrait). On les affuble également de noms techniques, un peu à l'image des planètes nouvellement découvertes. Pour le grand public et les médias, toutefois, il est beaucoup plus facile d'identifier un ouragan s'il possède un prénom commun. C'est en ce sens que sont désormais choisis les noms des ouragans. Ainsi, en 2017, le premier cyclone de l'année fut nommé Arlene. Puis l'ordre alphabétique est suivi, jusqu'à arriver récemment à "Harvey" (au Texas) puis "Irma", actuellement dans les Caraïbes. "José" est la tempête tropicale qui est annoncée pour sévir aujourd’hui 9 septembre dans la région. Certaines lettres trop rares peuvent toutefois être occultés, comme le "Q". Vous savez tout !

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