• Elisabeth: «Moi aussi, je me suis sentie longtemps en exil!» "Nous sommes tous des exilés" par Ben

    Elisabeth: «Moi aussi, je me suis sentie longtemps en exil!» "Nous sommes tous des exilés" par Ben

    Elisabeth: « Moi aussi, je me suis sentie

    longtemps en exil ! »

    27 août 2015 |  Par Patrick Artinian 

    Dans la région de Calais ou dans celle de Vintimille, de nombreux Français aident les réfugiés : hébergement, soins, apprentissage de la langue, démarches administratives. Aujourd'hui, rencontre vidéo avec Élisabeth Hernu, qui loge deux migrants à Béthune.

    À Béthune, dans le Pas-de-Calais, Élisabeth Hernu héberge un Soudanais et un Yéménite. Leur besoin de trouver refuge en France, elle sait ce que c'est : ancienne institutrice et directrice d’école à N’Djaména, elle a quitté le Tchad en 1979 lors de l’accession au pouvoir d’Hissène Habré car son mari était recherché par la police.

    À proximité de Calais, chaque aire de stationnement le long de l’autoroute génère un camp. À la nuit tombée, Éthiopiens, Érythréens ou Soudanais tentent leur chance pour l’Angleterre en montant subrepticement dans des camions, dont les chauffeurs dorment à l’avant. Si les conditions de vie ne sont guère enviables, le camp de Norrent-Fontes reste malgré tout relativement sécurisé, ce qui explique la forte présence féminine. De taille restreinte, tout au plus quelques centaines de personnes, contre 3 000 dans la jungle de Calais, il est pris en charge par l’association locale Terre d’errance à laquelle appartiennent Marie-Claire Ringot, Alain Cazier et Nathalie Perlin. Quelques migrants, las de tenter leur chance pour l’Angleterre, décident de demander l’asile en France et c’est à ceux-là qu’Élisabeth Hernu donne des cours de français à Béthune.

     

     

    Elisabeth: «Moi aussi, je me suis sentie longtemps en exil!» "Nous sommes tous des exilés" par Ben

    Nous sommes tous des exilés

     

    Quand je vois les réfugiés , immédiatement je repense aux camps de harkis , ces camps perdus dans les montagnes, en dehors de toute civilisations  et tout autour des barbelés.

    Je repense à cet accueil .

    Moi aussi, j'ai été un réfugié, l'exil n'est rien, le rejet, le racisme , l'indifférence c'est ce qui vous marquent à jamais.

    Quelquefois, les humains sont des lâches, des égoïstes, leurs regards pour l'enfant que j'étais étaient assassins.

    Le sentiment que vous n'êtes pas chez vous, pas les bienvenus.

    Enfant , vous découvrez une  face de l'humanité que vous ignoriez.

    Il y aura toujours des exilés , nous sommes tous des exilés, le malheur de l'humanité , c'est l'égoïsme  de certains humains qui font de l'exil un enfer .

    Le problème ce n'est pas les réfugiés, le problème c'est nous,  nous avec nos égoïsmes, nos indifférences et cette insupportable arrogance .

    Inutile de demander aux humains de la compassion, de la charité juste le respect de la dignité humaine.

    Les réfugiés ne me dérangent pas, je suis un citoyen, un humain  comme eux, rien de moins , rien de plus .

     

     

     

     

     
    « "Les clés retrouvées." de Benjamin StoraMigrants et réfugiés : droits et devoirs d’humanité doivent être respectés par Isnelle GOULJAR, Présidente de la LDH de la Réunion »

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