• En commémorant le 17 mai 1940, Macron a fait un bras à la France

     

     

    En commémorant le 17 mai 1940, Macron

    a fait un bras à la France

    En commémorant le 17 mai 1940, Macron a fait un bras à la France

     

    On savait beaucoup de choses sur Macron.

    En peu de temps, finalement, on a beaucoup appris sur lui. On savait son goût pour l’argent, normal pour un banquier, me direz-vous, c’est comme un pâtissier qui aime les religieuses ou comme un prédicateur qui aime les âmes, celles des jeunes surtout. C’est consubstentiel à sa fonction originelle autant qu’à sa propre nature.

    On a appris à connaître son appétence pour les outrages à la Nation, au drapeau, à l’histoire de France. On a découvert sa propension à la repentence dont il a souhaité faire un exercice pour dévaloriser l’action de notre pays même dans ce qu’il a de meilleur. On a compris qu’en  même temps il entreprend systématiquement de victimiser ses adversaires. C’est qu’au fond de lui, il n’aime pas ce pays puisqu’il se plaît tant à dénaturer tout ce qui devrait faire sa grandeur. Il nie ce qui fait le sens profond de l’unité nationale, la culture au sens du bien commun qui lie les jeunes aux anciens, les Bretons aux Corses, aux Alsaciens ou aux Basques, les fonctionnaires aux commerçants…

    En quelques années (très peu en fait), on croyait avoir tout appris du bonhomme, mais tel l’hydre dont les membres sectionnés repoussent à l’infini, il nous en montre chaque fois un peu plus. Toutes les occasions sont bonnes pour qu’il nous apporte l’incitation illusoire à voir en lui l’incarnation d’un personnage hors du commun, puisée dans l’iconographie du Panthéon des grandes figures qui ont fait la France.

    En visite dans un hôpital débordé par la crise du Covid-19, il tente de faire passer l’image subliminale de Clémenceau sur le front de la Grande Guerre et de la confondre avec sa propre personne. Cela est un procédé grotesque que nos concitoyens ont refusé.

    Il semble qu’aujourd’hui nous atteignons le sommet de l’abjection dont ce Président est capable pour tromper le peuple et tenter de servir sa propre renommée.

    Il paraît normal, sain et constructif de trouver dans la commémoration des grandes dates de l’histoire nationale, des raisons d’unité et de fierté. Or, quand de tous temps il est apparu évident d’exalter des dates glorieuses, lui Emmanuel Macron choisit de célébrer la pire date de l’histoire de France. Le 17 mai 1940, date d’une des pires défaites de la France, celle de la bataille de Montcornet où elle fut vaincue et humiliée par l’adversaire traditionnel, l’Allemagne devenue nazie.

    Mais en même temps dit-il « j’honore le refus de la résignation et l’esprit de résolution et de résistance ». Or ce sont précisément des valeurs éternelles qui n’ont nul besoin du 17 mai 1940 pour montrer que le courage est la valeur du peuple de France.

    Quelle hérésie ! Quelle traîtrise !…

    Sans doute essaie-t-il d’enfiler les habits de celui que beaucoup considèrent comme le sauveur de la France, le vainqueur de la Deuxième Guerre mondiale. Cela pourrait être gratifiant comme association d’idées. Sauf que le décalage rend le projet trop artificiel et ne peut tromper personne.

    Une fois encore, une fois de trop sans doute, ce Président osant tout, ce qui en fera probablement le pire de tous, fait un bras d’honneur à la France éternelle.

    S’il avait fallu trouver l’ultime raison de souhaiter son départ et l’oubli total de sa personne, ce choix de fêter le 17 mai 1940 en est l’occasion. 

     

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 18 Mai 2020 à 09:32

    Eh bien mais oui Macron drague tout azimut pour redorer son blason. Il va même chercher le secours de de Gaulle. Sarkozy avait joué ce jeu avec Guy Moquet. On notera quand même une propension à ouvrir sur la droite, même si Ségolène Royal a proposé ses services. Mais il faut dire qu'entre la droite et la social-démocratie il y a à peine l'épaisseur d'un papier cigarette. De même entre la droite et son extrême. On se rappelle la chanson "Le duc de Bordeaux ressemble à mon père, mon père à mon frère et mon frère à mon... "

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