• En mémoire du regretté François Nadiras et de ses articles qui m'ont tant inspiré


    En mémoire du regretté François Nadiras

    et de ses articles qui m'ont tant inspiré 

    La rafle méconnue

    du 20 août 1941

    Ce jour-là j’avais 1 jour, cet article a été rédigé par le regretté François Nadiras de la Ligue des Droits de l’Homme de Toulon décédé le 28 août 2017. C’est en pensant à lui que je vous propose cette série d’articles qui proviennent de l’association MEMORIAL98. Et vous allez voir que Sarkozy, qui, aujourd'hui, fait dédicacer son dernier livre, à la manière de Zemmour, en prend pour son grade.

    Bonne lecture.

    Michel Dandelot

    Ce jour-là, il y a 82 ans, les policiers français soutenus par des militaires allemands, arrêtent 4 232 Juifs en plein Paris, pour les envoyer vers le camp de Drancy qui vient d’ouvrir. Souvent absente des manuels d’histoire, elle est le résultat du zèle du gouvernement de l’État français dirigé alors par le maréchal Pétain.

    L’article ci-dessous est repris du blog de l’association MEMORIAL98 qui combat le racisme, l’antisémitisme et tous les négationnismes (Arménie, Rwanda, Shoah...)

    Arrivée dans le camp de Drancy de Juifs raflés le 20 août 1941. (Source photo : DIZ Muenchen GMBH, Süddeutscher Verlag Bilderdienst ; crédit photo : D.R) 

    Mémoire : la rafle méconnue du 20 août 1941 

    Ce jour là en plein Paris, les policiers français soutenus par les militaires allemands, arrêtent 4232 Juifs pour les envoyer vers le camp de Drancy qui vient d’ouvrir ses portes.

    Le matin du 20 août 1941, des policiers français soutenus par des Allemands en uniforme ont envahi les rues du XIe arrondissement de Paris. Tous les hommes français ou étrangers sont contrôlés et les Juifs envoyés vers la place Voltaire. Toutes les entrées des stations de métro entre République et Nation sont bouclées.

    Les Juifs qui étaient allé s’enregistrer au commissariat, conformément à l’ordonnance allemande du 27 septembre 1940 publiée en zone occupée, stipulant que « toute personne juive devra se présenter jusqu’au 20 octobre auprès du sous-préfet de l’arrondissement dans lequel elle a son domicile habituel pour se faire inscrire sur un registre spécial » ont déjà été appréhendés directement chez eux.

    Même sort pour ceux qui étaient « connus » comme faisant partie des familles juives du quartier, même non répertoriées. Les femmes sont épargnées et personne ne sait où sont emmenés les Juifs. Cette rafle « surprise », contrairement à celle qui l’a précédé le 14 mai, utilise comme prétexte un simple contrôle d’identité à la préfecture de Police.

    Les 4232 personnes arrêtées ont toutes été conduites dans des autobus de la régie des transports parisiens, de la place Voltaire, en direction du camp de Drancy, « inauguré » à cette occasion. Aucune différence n’est faite entre citoyens français et étrangers.

    Du jour de son ouverture le 20 août 1941 jusqu’à sa libération le 18 août 1944, plus de 70.000 Juifs, dont 11.000 enfants (le plus jeune ayant 15 jours) ont transité par Drancy avant d’être déportés à Auschwitz.

    Seuls 2.500 d’entre eux ont survécu.

    Ces premières rafles avaient sans doute pour but de fournir de la main d’œuvre aux nazis, et c’est ce qui explique que beaucoup des Juifs qui en ont fait partie furent libérés. En effet, la rafle ayant été faite de manière systématique, une majorité de cette main d’œuvre était inadaptée aux travaux que les nazis prévoyaient en raison de la malnutrition et des maladies. Certains furent donc libérés assez rapidement (malades, handicapés, vieillards…),

    À partir de Mars 1942 le camp de Drancy devient un camp de transit dont la population était tout simplement redirigée vers les camps, afin d’y être exterminée.

    Cette rafle d’août 1941 a eu lieu onze mois avant celle du Vel d’Hiv de Juillet 1942 (voir Vel d’Hiv : le document).

    Souvent absente des manuels d’histoire, elle est le résultat du zèle du gouvernement de l’État français dirigé alors par le maréchal Pétain. En effet, le gouvernement de Pétain est allé au-delà des directives de l’ordonnance allemande du 27 septembre 1940 en promulguant le 4 octobre 1940 (J.O du 18 octobre 1940) le premier Statut des Juifs (voir Antisémitisme : le double anniversaire du 3 Octobre).

    Souvenons nous ! 

    Mardi 23 août 2011

    Mémorial98

    P.-S. 

    Compléments sur le blog Mémorial98 :

    En mémoire du regretté François Nadiras et de ses articles qui m'ont tant inspiré

    Qui joue avec le fascisme ?

    7 juillet 2010 

    Jour après jour, il se confirme que comme nous l’avions annoncé dès le 1er juillet (Woerth, Copé et le Front National : décryptage) , le pouvoir s’est maintenant calé sur la ligne de l’appel au « fascisme », face à la vague de révélations qui menacent de l’emporter.

    Cette ligne va se poursuivre et s’amplifier dans les prochains jours, en accompagnement des attaques personnelles et politiques contre  Edwy Plenel et Mediapart,  déjà finement accusés de « fascisme » et de « trotskisme », recyclant ainsi la vieille formule stalinienne de « l’hitléro-trostkysme ».

    Les allusions à Bérégovoy et à Roger Salengro vont se multiplier.

    Pour le pouvoir et ses communicants, il s’agit avant tout de détourner l’attention du fond du dossier, de faire peur, d’isoler si possible la partie de la presse qui fait correctement son travail d’investigation et finalement de recourir à la théorie du complot.

    Il s’agit aussi d’intimider le Parti socialiste, embarrassé par la tension montante et, pour partie, par le rappel des affaires passées et du jeu trouble de Mitterrand avec Le Pen.

    Au passage, le pouvoir offre une énorme publicité à Marine Le Pen, érigée par lui en réceptacle des frustrations de l’électorat de droite.

    Sarkozy pense sans doute pouvoir récupérer cet électorat dans le futur, voire parvenir à un arrangement avec les dirigeants du Front National. 

     Pour l’instant et après son lancement par Copé l’offensive prend une  forme  brutale et grotesque développée par les  « voyous » du régime (Morano, Estrosi, Eric Raoult, X. Bertrand.)

    Ils connaissent bien le sujet puisqu’ils ont été mêlés à différentes tractations avec le Front National.

    Ainsi Estrosi a été un fervent défenseur de l’alliance avec le Front National lors des régionales de 1998 en PACA, contre François Léotard. Dans un entretien à "Minute" du 11 mars 1998, Estrosi avait d’ailleurs annoncé :
    « Dire "moi je suis là pour empêcher M. Le Pen d'exercer des responsabilités parce qu'il est xénophobe" ne me semble pas la meilleure méthode pour être crédible et efficace»(voir Sarkozy, Gaudin, Estrosi: l'ombre du Front National )

     Morano est une spécialiste de l’invective extrême. A propos des critiques de la gauche contre la rétention de sécurité elle avait ainsi déclaré :
    "Je laisse le soin aux Français de juger le Parti Socialiste qui se met clairement du côté des assassins et oublie toutes les victimes »

     Elle  a d’ailleurs elle-même collecté des signatures pour permettre à  Le Pen de se présenter à l’élection présidentielle de 2007. La consigne de Sarkozy était de manifester ainsi  sa bonne volonté à l’égard du dirigeant du FN et de ses électeurs. Le Canard enchaîné, jamais démenti depuis, l’indique dans son édition du 11 Avril 2007 : "En Meurthe-et-Moselle, par exemple, Nadine Morano, en bon petit soldat, réunit des maires ruraux début mars; “Nous étions cinq ou six à être désignés pour signer en faveur de Le Pen. Nadine nous a demandé d’envoyer nos parrainages non pas directement au Conseil constitutionnel, mais au siège du comité de soutien départemental de l’UMP. C’est elle, ensuite, qui les a emmenés à Paris raconte l’un d’eux"… » ( Morano : récidive d’une collaboratrice du Front National N.Morano au gouvernement:appel à l'extrême droite )
    Toute la campagne présidentielle de Sarkozy a été marquée par la complaisance envers le Front National. Ainsi le  lorsque le Monde lui demande  le 26 Avril 2007:

    « …Avez-vous des valeurs communes avec le FN ? », Sarkozy répond : « Mes valeurs sont les valeurs de la République : travail, mérite récompense, fraternité, autorité, exigence, récompense… ».

     Cette énumération est évidemment choisie pour sa compatibilité avec les « valeurs » du FN. Il reprend ainsi le postulat fondamental de son mentor Pasqua  qui, lors de la campagne présidentielle de 1988, affirma les« valeurs communes » de la droite et de l’extrême droite.(voir en détail Sarkozy et le Front National: une liaison dangereuse)
    La lutte contre la corruption est une valeur de gauche, profondément républicaine.

    Ne nous laissons pas intimider par les menaces de l’UMP.

    MEMORIAL 98

    14 avril 2007

    Sarkozy jette aux orties

    la reconnaissance

    de la participation de la France

    à la Shoah 

    Sarkozy nie les méfaits de l'entreprise coloniale française et de ses crimes de guerre.

    Au passage, il révise l'histoire du nazisme et veut effacer la participation des militaires et policiers français à la déportation des Juifs, à la torture et à la guerre contre les peuples colonisés ainsi que la complicité des autorités françaises dans le génocide rwandais.

    Sarkozy explore les voies d'une alliance avec le Front National ; les déclarations de son plus ancien et plus proche conseiller Hortefeux sur la proportionnelle le confirment après tant d'autres gestes et notamment son appel pour que Le Pen obtienne des signatures d'élus.

    Dans sa volonté réaffirmée de réhabiliter "la fierté nationale " et notamment les bienfaits de la colonisation, Sarkozy en vient à réécrire l'histoire du nazisme et de la collaboration.

    Ainsi dans le discours de Nice ci-dessous il récuse toute "repentance", jetant d'ailleurs aux orties le discours de Chirac en 1995 qui reconnaissait la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs.


    Nicolas Sarkozy à Nice vendredi 30 mars 2007

    ....Je veux redonner à tous les Français la fierté d'être Français.
    Je veux leur dire qu'ils auront à choisir entre ceux qui assument toute l'Histoire de France et les adeptes de la repentance qui veulent ressusciter les haines du passé en exigeant des fils qu'ils expient les fautes supposées de leur père et de leurs aïeux.
    Je suis de ceux qui pensent que la France n'a pas à rougir de son histoire. Elle n?a pas commis de génocide. Elle n'a pas inventé la solution finale. Elle a inventé les droits de l'Homme et elle est le pays du monde qui s'est le plus battu pour la liberté.
    Je veux dire que durant la guerre tous les Français n'ont pas été pétainistes, qu'ils y a eu aussi les héros de la France libre et de la résistance, que si certains Français ont dénoncé des Juifs à la Gestapo, d'autres, beaucoup plus nombreux, les ont aidés au péril de leur vie, que des mères ont caché des enfants juifs parmi leurs propres enfants.
    Je veux dire que dans les colonies, tous les colons n'étaient pas des exploiteurs, qu'il y avait parmi eux beaucoup de gens courageux qui avaient travaillé dur toute leur vie, qui n'avaient jamais exploité personne, qui avaient construit des routes, des hôpitaux, des écoles, qui avaient enseigné, qui avaient soigné, qui avaient planté des vignes et des vergers sur un sol aride, qui ne devaient rien qu'à eux-mêmes, qui avaient beaucoup donné à une terre où ils étaient nés et qui un jour n'ont eu le choix qu'entre la valise et le cercueil. Ils ont tout perdu.
    Je veux qu'on les respecte...
    Je veux que la France reconnaisse sa dette, vis-à-vis des harkis et des supplétifs d'Indochine et qu'elle l'honore. C'est une question d'honneur et l'honneur pour moi c?est encore une vertu cardinale pour un homme comme pour une nation.
    Je veux dire aux Français que le 22 avril et le 6 mai, ils auront à choisir entre ceux qui sont attachés à l'identité nationale et qui veulent la défendre et ceux qui pensent que la France a si peu d'existence qu'elle n'a même pas d'identité.

    Dans le fameux dialogue philosophique et "génétique" avec M. Onfray (Philosophie- Magazine) Sarkozy insiste:

    "Qu'un grand peuple démocratique participe par son vote à la folie nazie, c'est une énigme. Il y a beaucoup de nations à travers le monde qui traversent des crises sociales, monétaires, politiques, et qui n'inventent pas la solution finale ni ne décrètent l'extermination d'une race. Mieux vaut admettre qu'il y a là une part de mystère irréductible plutôt que de rechercher des causes rationnelles."

    Tout est mensonge dans cette explication qui tend à opposer deux peuples alors que ce sont des systèmes politiques d'oppression qui sont en cause.

    Ce n'est pas le "peuple allemand" qui a inventé la solution finale mais le régime nazi.
    Celui ci n'est pas venu au pouvoir par les élections mais par la violence et en raison de la tragique division de la gauche. Ainsi lors des derniers scrutins de 1932, à la présidentielle du 13 Mars Hitler a obtenu 30,1% et a été battu au deuxième tour par Hidenburg, lors des législatives de Juillet 1932, au summum de sa poussée le parti nazi a obtenu 37,4 % mais lors des législatives de Novembre 1932 (les dernières élections libres) il retombe à 33,1 en perdant 2 millions de voix. La nomination de Hitler comme chancelier en Janvier 1933 ne doit donc rien à une victoire électorale. C'est le début de la destruction des libertés, accelérée par l'incendie du Reichstag.
    La déportation des Juifs de France n'est pas le fait "d'individus qui ont dénoncé à la Gestapo" mais d'un système dans lequel le régime de Vichy a eu toute sa part en instituant dès Octobre 1940 le statut d'exclusion des Juifs, en mettant ses fonctionnaires au service de la déportation et en décidant la déportation des enfants. C'est encore le spectre de Papon qui rôde.
    Dans son entreprise de réhabilitation des valeurs de la droite radicale, Sarkozy est prêt à aller très loin, aussi bien dans des alliances avec l'extrême droite que dans la révision de l'histoire du 20eme siècle.

    MEMORIAL 98 

    8 mai 2007

    Sarkozy boycotte le 8 Mai et la déclaration

    de Chirac au Vel'd'Hiv'

    Le nouveau président élu a décidé de ne pas participer aux cérémonies du 8 Mai commémorant la défaite du nazisme.
    La même situation de transition entre deux présidents s'était déroulée différemment en 1995: Chirac, invité par Mitterrand, avait pleinement participé aux cérémonies.
    Cette décision est d'autant plus choquante que le candidat Sarkozy avait, il y a quatre jours, organisé une opération de récupération médiatique de la Résistance, sur le plateau des Glières.
    Cette manipulation a d'ailleurs provoqué une vive protestation des représentants locaux de la Résistance qui organisent un rassemblement le 13 Mai afin de rendre publique leur réprobation (voir notre article précédent Résistants des Glières contre Sarkozy )
    Le malaise s'est encore alourdi avec le discours de victoire de Sarkozy le 6 Mai.

    Il y a de nouveau attaqué la "repentance" qui conduit à "la haine de soi". Cette tirade récurrente témoigne de la volonté de réécrire l’histoire pour une exaltation nationaliste.

    Ce sont notamment la colonisation et la collaboration des autorités françaises avec l’occupation nazie qui sont révisées.
    On comprend dès lors que Sarkozy ne tienne pas à figurer le 8 Mai aux côtés de Chirac. Celui-ci avait déclaré le 16 juillet 1995, lors de la commémoration de la rafle du Vel' d'Hiv': "

    ...Ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été, chacun le sait, secondée par des Français, secondée par l'État français. La France, patrie des Lumières, patrie des Droits de l'homme, terre d'accueil, terre d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable..."
    Cette reconnaissance, fruit du combat acharné contre la négation, constitue depuis un acquis de l'histoire du pays.
    Ainsi Lionel Jospin, qui avait succédé à François Mitterrand à la tête du Parti socialiste, lorsqu'il fut le candidat de la gauche à l'élection présidentielle de 1995, avait pris d'emblée du recul, au nom du « droit d'inventaire » par rapport aux positions de Mitterrand à l'égard du régime de Vichy, et notamment aux liens d'amitié qui unissaient ce dernier  à René Bousquet, ancien dirigeant de la police du régime pétainiste.
    Devenu Premier ministre de cohabitation en juin 1997,  Jospin s'est exprimé clairement dès le 16 juillet de la même année, à l'occasion du 55ème anniversaire de la rafle du Vélodrome d'Hiver et sur le même registre : "Cette rafle fut décidée, planifiée et réalisée par des Français. […] Ce crime doit marquer notre conscience nationale. Rappeler cela, si cruelle et révoltante que soit cette réalité, ne nous conduit pas à confondre le régime de Vichy et la République, les collaborateurs et les résistants, les prudents et les « justes ». Il s'agit seulement de reconnaître avec solennité, comme le fit le président Jacques Chirac il y a deux ans, qu'un gouvernement, une administration de notre pays, ont alors commis l'irréparable..."
    Il est à noter que des proches de Sarkozy ont déjà, dans le passé, remis en cause cette avancée du travail de mémoire. 

    Ainsi le 21 octobre 1997, lors de la séance des questions à l'Assemblée nationale, en marge du procès Papon et pour répondre à un article de Philippe Séguin qui interpellait dans Le Figaro le gouvernement et y dénonçait  déjà l'« esprit d'autoflagellation », Lionel Jospin réaffirma ainsi la nécessité de mener « l'effort de recherche sur notre passé » : " Oui, des policiers, des administrateurs, des gendarmes, une administration, un État français ont perpétré, ont assumé devant l'histoire, des actes terrifiants, collaborant avec l'ennemi et avec la « solution finale » […] Mais il n'y a pas de culpabilité de la France parce que, pour moi, la France était à Londres ou dans le Vercors, […] parce que Vichy était la négation de la France, en tout cas la négation de la République..."
    L’absence du futur président Sarkozy lors de la commémoration du 8 Mai 2007 prend ainsi valeur de symbole. Déjà Giscard d'Estaing avait supprimé cette commémoration en 1975 ; elle fut rétablie en 1981.
    Sarkozy mène un combat acharné pour remodeler les valeurs et l’Histoire, il faut relever ce défi !
    Memorial 98
     

    Pour terminer sur une note plus personnelle je vous propose de réentendre les minables paroles de Sarkozy qui n'a vraiment pas de leçons à donner avec son nouveau livre.

    Michel Dandelot 

     

    « "Trahison", "collaboration" le rapport sur la reconnaissance des harkis suscite la colèreLes journalistes du JDD : « En trois semaines, on s’est fait grand- remplacer » »

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