• En réponse à un certain rédacteur en chef d’un mensuel d’Anciens appelés et rappelés de la guerre d’Algérie… car l’article ci-dessous lui a déplu et pourtant…

    En réponse à un certain rédacteur en chef d’un mensuel d’Anciens appelés et rappelés de la guerre d’Algérie… car l’article ci-dessous lui a déplu et pourtant…

    En réponse à un certain rédacteur en chef d’un mensuel d’Anciens appelés et rappelés de la guerre d’Algérie… car l’article ci-dessous lui a déplu et pourtant…

    La 4ACG est souvent le seul lieu où partager les souvenirs douloureux. - droits réservés shd

    Témoins de la guerre, les adhérents de la 4ACG dénoncent le rôle de la France en Algérie

    Saint-Sauves d’Auvergne accueillait l’assemblée générale d’une association d’anciens combattants au but précis : dénoncer les exactions françaises en Algérie.

    Pendant 132 ans, l'Algérie a vécu sous le joug de la France. Plus d'un siècle conclu par une guerre de huit ans qui posera une chape de honte sur tout un chapitre de l'histoire du pays.

    Ce tabou, certains le font voler en éclat. Peu nombreux, mais avec la force de ceux qui ont le courage de se revendiquer du clan des bourreaux.

    L'Association des anciens appelés en Algérie et de leurs ami(e)s contre la guerre (4ACG) a été créée en 2004. C'est cette année-là que Rémy Serres, agriculteur dans le Tarn, refuse de toucher sa pension d'ancien combattant. « Il faut être clair, nous avions le rôle des Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. » Rémy reverse donc la totalité de sa pension à des associations algériennes. Et ils seront de plus en plus nombreux à le suivre. Aujourd'hui, 109 adhérents reversent la totalité de leur pension, et 200 «ami(e)s » en reversent une partie.

    L'occasion de raconter
    son expérience

    Rémy a 77 ans et les années n'ont pas tari son indignation. Alors que l'Auvergne accueille l'assemblée générale de l'association pour la première fois, ils sont 150 à être venus de toute la France pour parler de cette guerre comme on parle d'un traumatisme d'enfance chez un psy. «Quand on arrive ici, la première chose qu'on demande, c'est de raconter son expérience. La plupart en parlent pour la première fois en cinquante ans. À l'époque, quand on rentrait de la guerre, personne ne posait de question. Les gens savaient. On a été odieux. »

    Aujourd'hui, les assemblées sont l'occasion de parler pendant trois jours de grandes thématiques intellectuelles (« Quelle différence entre l'histoire et le témoignage ? »), ou de préparer des actions sur place avec l'argent de leurs pensions.

    La France crée
    les fours crématoires

    Mais la 4ACG veut d'abord ouvrir les yeux des Français, surtout des plus jeunes, sur la véritable histoire de leur pays. « Bien avant la guerre, nous enfermions les Algériens dans des grottes avant de les brûler vivants. C'est la France qui a inventé les fours crématoires. Pendant la guerre d'Algérie, les dictatures sud-américaines prenaient des cours de torture auprès de l'armée française. » Rémy Serres n'a jamais torturé. « J'ai dû tirer deux balles, vers une montagne au loin. Si j'ai tué quelqu'un, c'est bien par hasard. Mais attention, certains soldats étaient totalement fous et ne pensaient qu'à tuer. Chez les gradés, on se taisait. »

    Un seul officier supérieur a dénoncé ouvertement la torture : le général de Bollardière. C'est aujourd'hui, Simone, sa veuve, qui préside la 4ACG.

    Dans l'association, les adhérents débattent depuis une heure : sommes-nous pour la paix ou contre la guerre ? Rémy a son avis. « Nous sommes contre la guerre. La guerre est absurde puisqu'à la fin, les cravates décident dans leurs bureaux de mettre fin au combat. Ils pourraient le faire avant, mais il leur faut quelques milliers de morts pour se décider. »

    Simon Antony

    SOURCE : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/2015/03/31/temoins-de-la-guerre-les-adherents-de-la-4acg-denoncent-le-role-de-la-france-en-algerie_11385490.html

    Mon commentaire

    S'il est exagéré d'écrire que le contingent avait le rôle des nazis... dans certains cas  c'était "ressemblant" de nombreux témoignages le prouvent... Si la France n'a pas créé les fours crématoires... c'est bien l'oeuvre innommable des nazis... Il n'empêche que la France a brûlé des corps...

    LE 8 MAI 1945 A GUELMA, ON BRULE LES CORPS DES ALGERIENS EXECUTES DANS DES FOURS A CHAUX : La France criminelle

    Dans les gorges de Kherrata des algériens sont jetés par grappes du haut des ponts, attachés par des barbelés. A Guelma, on brûle les corps des exécutés dans des fours à chaux pour éliminer les preuves des massacres.

     LE 8 MAI 1945 A GUELMA, ON BRULE LES CORPS DES ALGERIENS EXECUTES DANS DES FOURS A CHAUX: La France criminelle

     

    C’est jour de deuil en Algérie en ce 8 mai 1945: des dizaines de milliers d’Algériens ont été massacrés, lynchés, torturés, jetés dans des fours à chaux par l’armée française et les colons dans plusieurs villes de l’est du pays, après avoir seulement revendiqué le droit à l’existence, la fin du colonialisme, au lendemain de la victoire des alliés sur le nazisme. Pourtant, à Sétif comme à Guelma, Kherrata ou d’autres villes de l’est du pays, on avait cru, un moment, un bref instant, que les festivités marquant la fin du nazisme en Europe, étaient également le début de la fin de la longue nuit coloniale. A Sétif, et dans les villes du »Constantinois », les colons et l’armée coloniale découvrent, effarés, que les Algériens, eux également revendiquent leur liberté. L’affranchissement du joug colonial, après avoir participé, eux également, à la victoire des forces alliées contre les nazis.

    Voici un article de mon ami Henri Pouillot

    "Les historiens estiment entre 600 et 800 villages rasés ainsi au napalm pendant cette guerre. Le village, ci-dessous, est un des premiers : 800 victimes brûlées vives, comme à Oradour-sur- Glane, pas dans une église, mais dans leurs mechtas".

     

    ZAATCHA, un village rasé au napalm

     

    Un musée symbolique, émouvant, terrible

     


    Par Henri POUILLOT

     

    Un village rasé au napalm : une réalité

    peu connue !!!

    Dans cette visite des alentours de Khenchéla, nous sommes allés sur les lieux d’un village qui comptait environ 800 habitants et qui a été complètement rasé au napalm dès les 14/15 novembre 1954 par l’armée française. Un "Oradour-sur-Glane" à la "française". La différence ? Il y a eu un peu plus de victimes, et surtout, les algériens n’ont pas péri tous ensembles dans une église, mais les familles entières, enfants compris, ont été calcinés dans leurs mechtas.

    Sur l’emplacement, j’ai ramassé ce fragment de bombe : il y en a plein qui restent sur ce sol. Un des moudjahidin qui nous commentait cette visite m’a dit : "emmène-le, tu le montreras en France, et tu pourras dire que c’est avec ces engins qu’une partie de ma famille a disparu ici".

    Ces photos parlent d’elles-mêmes

    A la place de ce village a été constitué ce musée, regroupant dans des présentoirs, très modestes, des munitions, des casques, des vestiges d’avions abattus (ailes, moteurs...) des armes, des coques de bombes au napalm plus ou moins déchiquetées.

    A l’extérieur une stèle avec le nom de centaines de victimes, et à l’intérieur des citations de ceux qui sont morts au combat.

    Une telle visite est impressionnante, très lourde d’émotion.

     

    P.S. :

    Les historiens estiment entre 600 et 800 villages rasés ainsi au napalm pendant cette guerre. Ce village est un des premiers : 800 victimes brûlées vives, comme à Oradour-sur- Glane, pas dans une église, mais dans leurs mechtas.

    Lors d’un débat, à Angers, auquel j’étais convié, j’ai évoqué cette réalité. Dans la salle une personne a voulu contester. Un appelé, dans l’aviation à cette époque a révélé à sa famille et ses amis son rôle. Son unité était chargée de larguer des bombes au napalm dans son secteur, pour "nettoyer" les zones où pouvaient se trouver des fellaghas. Ses camarades de chambrée ont beaucoup réfléchi comment éviter de telles horreurs. Ils ont ainsi décidé de couper les fils de déclenchement des détonateurs sur 9 bombes sur 10. Et celle qui allait exploser, ils la jetaient là où ils pensaient qu’il n’y avait personne. En effet, ils ne pouvaient pas revenir de leur virée sans qu’une bombe n’ait explosé.
    Il expliqua ensuite les états d’âmes, des cas de conscience que cela leur représentait, les cauchemars qu’ils ont eu : ils ne pouvaient savoir si leurs bombes avaient fait ou non des victimes !!!
    Ce témoignage provoqua quelques instants de silence, tellement l’assistance fut sidérée d’appendre cette pratique de l’armée.

    En réponse à un certain rédacteur en chef d’un mensuel d’Anciens appelés et rappelés de la guerre d’Algérie… car l’article ci-dessous lui a déplu et pourtant…

    Ma conclusion

    Je comprends que les anciens appelés et rappelés

    de la guerre d'Algérie, principalement ceux qui

    sont fiers de leurs décorations peuvent avoir "mal"

    de savoir que ces "saloperies" ont bel et bien

    existées... et encore nous n'avons pas parlé ici des

    autres tortures... des crevettes Bigeard, pour

    exemple... et arrêtez de prendre les Français pour

    des "ânes" en leur cachant la vérité... Monsieur le

    Rédacteur en Chef... surtout les jeunes générations

    qui doivent être informées.

    Michel Dandelot

    Membre ami de la 4acg

    En réponse à un certain rédacteur en chef d’un mensuel d’Anciens appelés et rappelés de la guerre d’Algérie… car l’article ci-dessous lui a déplu et pourtant…

    " Quelle connerie la guerre ! " (Jacques Prévert).

    La guerre c'est une saloperie

      et la guerre coloniale est une saloperie

    de saloperie.

     

     

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