• Encore un attentat terroriste hier !!! Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? "La France comme l'Amérique en guerre perpétuelle"

     

     

    Non à l’insécurité

     Par Jacques CROS 

     

    Encore un attentat terroriste hier !!! Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? "La France comme l'Amérique en guerre perpétuelle"

    SOURCE : http://cessenon.centerblog.net/6572546-non-a-l-insecurite 

    Le drame qui vient de se dérouler à Trèbes met en évidence l’insécurité à laquelle nous sommes exposés. Nous sommes exposés aux actes de démence auxquels peuvent se livrer des individus qui sont le produit de la violence qui est instituée en mode de fonctionnement de notre monde. 

    Dans tous les conflits les belligérants ont tenté de mettre Dieu dans leur camp. Mais ce n’est que pour camoufler les raisons économiques et idéologiques qui les ont poussés à la guerre. 

    Ainsi les terroristes qui se livrent à des attentats le font au nom d’Allah qui n’en a pas plus à faire d’être utilisé à cette fin que le Dieu des chrétiens embauché par les Croisés. 

    Le résultat de Trèbes c’est quatre morts, dont l’officier qui avait courageusement pris la place d’un otage, et un nombre important de blessés. Une telle situation ne peut plus durer. Il faut en finir avec cet état de violence qui régit les rapports entre les hommes. 

    Bien sûr les actes terroristes sont à condamner sans discussion mais on ne peut pas entretenir d’illusions. Quels que soient la compétence et le dévouement des forces de sécurité on n’est pas à l’abri de comportements imprévisibles que facilite l’organisation de notre vie quotidienne. 

    Ainsi aller faire vos courses dans un supermarché vous expose au risque de vous faire assassiner. De même qu’assister à un feu d’artifice un soir de 14 juillet ou se rendre à un concert au Bataclan. Le développement de notre défense, modernisation de notre arsenal nucléaire, envoi de corps expéditionnaires en divers points de la planète, ne nous protège en rien. 

    Sans doute même cela nous rend toujours plus vulnérables aux comportements insensés des détraqués que le système génère. Nous avons un besoin urgent de définir d’autres bases que celles de la domination économique et militaire de notre monde pour les relations entre les hommes. 

    Oui il y a urgence à agir pour la paix et la sécurité et pour cela à trouver une autre gestion des problèmes de la communauté internationale que celle que nous connaissons. 

    Sinon, à qui le tour demain ? A vous, à moi, chacun d’entre nous est une cible potentielle pour la folie de tous ceux qui sont prêts à passer à l’acte ou qui le favorisent par leur comportement irresponsable. 

    Jacques CROS 

    La France en guerre perpétuelle

    Au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris, devant le Congrès, François Hollande affirmait d’un air grave « La France est en guerre ». Il la répété inlassablement après chaque nouvel attentat ; après Nice, il précisait « à l’extérieur et à l’intérieur de la France ». La terre sacrée des droits de l’homme, de la paix et des Lumières se réveille en état de guerre, lâchement attaquée par la barbarie et l’obscurantisme. Voilà la version de l’histoire à laquelle nous devrions tous adhérer, nous peuples de l’Europe civilisée qui avons réussi à vivre dans la paix depuis "septante" ans... Aujourd'hui Emmanuel Macron continue les guerres...  En réalité, nous n’avons jamais cessé d’être en guerre. Et la France est un exemple clair de ce permanent état de guerre.  Un rappel historique s’impose.

     

    Une époque de guerres ininterrompues

     

    1947 - La France massacre plus de 90.000 malgaches

    Pendant la même période, en 1947, la France organise un massacre à Madagascar, contre la révolte des Malgaches ; entre 11.000 morts, selon les chiffres officiels français et 100.000 selon les résistants malgaches. Là aussi, les troupes de répression françaises sont composées en grande partie de soldats provenant des colonies africaines et maghrébines…

    Après la fin de la 2nde guerre mondiale, les dociles malgaches en ont assez d'être traités comme des sous-hommes. Au mois de mars, à l'appel du Mouvement Démocratique de Rénovation Malgache (MDRM), une insurrection se répand dans l'île. Le gouverneur général de Chevigné et le général Garbay ordonnent alors de pacifier Madagascar en réprimant durement cette révolte : 90.000 morts seront officiellement comptabilisés...

    1947-prisonniers malgaches


    Ce chiffre ne prend pas en compte les cadavres qui ont été jetés aux chiens

    et ont été dévorés.


    Au mois de mai, le MDRM est dissous et des procés ont ensuite lieu. Vingt-neuf indépendantistes et 3 députés du MDRM comparaissent devant le tribunal de Tananarive.

    En métropole, des associations s'indignent et financent l'envoi d'avocats. Elles dénoncent alors les atteintes aux droits de la défense que subissent ces 31 malgaches.

    Il leur est notamment interdit de communiquer avec leurs défenseurs, de faux témoignages sont utilisés contre eux, et la torture est également pratiquée sur certains. En 1949, le Comité franco-malgache et le Secours Populaire Français (SPF) réussissent à obtenir que les condamnations à mort prononcées soient commuées en peine de prison. Par ailleurs, le SPF organise activement la solidarité avec le peuple malgache...

    De grandes quantités de médicaments et de nourriture sont collectées par ses soins. En 1950, est créé le Comité de Solidarité de Madagascar (SCM) que préside Gisèle Rabesahala. L'objectif prioritaire du SCM est d'aider les habitants de Madagascar à accéder à l'eau, aux soins et à l'éducation de leurs enfants. Les malgaches devront cependant attendre jusqu'en 1960 pour obtenir leur indépendance.

    2016 : Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? "La France en guerre perpétuelle"

    La seconde guerre mondiale à peine terminée, le gouvernement provisoire français, issu des forces de la résistance, souvent pris en exemple par la gauche actuelle, envoie un corps expéditionnaire au Vietnam (qui fait partie de l’Indochine française à l’époque), pour tenter de mater la guerre d’indépendance. Sous la présidence de Léon Blum, figure politique modèle de la gauche actuelle, l’intervention devient une véritable guerre. La France envoie près d’un demi-million de soldats pour garder sa colonie ; 43.5% de cette armée sont composés de soldats d’autres colonies françaises (Maghreb et Afrique Noire) ! La France sera défaite lors de la bataille de Dien Bien Phu en mai 1954.

    2016 : Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? "La France en guerre perpétuelle"

     

    Ces guerres intenses n’empêchent pas la France de prendre part pendant la même époque à la guerre de Corée, du 25 juin 1950 au 27 juillet 1953. Une coalition de dix-sept états (dont la Belgique et la Grande-Bretagne), emmenés par les États-Unis, sous bannière ONU, avec pour objectif, tout comme en Indochine de s’opposer aux luttes de libération dirigées par des forces communistes. Ces deux guerres ont fait plus de deux millions de morts. La guerre oubliée de Corée fut une guerre de destruction massive (en termes d’aujourd’hui on appelle ça un génocide), la capitale Pyongyang fut entièrement rasée : « Au début de l’attaque, les 14 et 15 décembre, l’aviation américaine lâcha au-dessus de Pyongyang 700 bombes de 500 livres, du napalm déversé par des avions de combat Mustang, et 175 tonnes de bombes de démolition à retardement qui atterrirent avec un bruit sourd et explosèrent ensuite, quand les gens tentèrent de sauver les morts des brasiers allumés par le napalm. Début janvier, le général Ridgway ordonna de nouveau à l’aviation de frapper la capitale Pyongyang « dans le but de détruire la ville par le feu à l’aide de bombes incendiaires » (objectif qui fut accompli en deux temps, les 3 et 5 janvier 1951) ».

    2016 : Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? "La France en guerre perpétuelle"

    Tant la guerre du Vietnam que la guerre de Corée aboutirent à la partition des deux pays. Le Vietnam obtiendra sa réunification par une nouvelle longue guerre d’indépendance, contre les États-Unis cette fois, en 1975. La Corée quant à elle n’est toujours par réunifiée et toujours occupée, au Sud, par les États-Unis. Voilà le genre de paix dont ont bénéficié les nations autoproclamées civilisées dès la fin de la seconde guerre mondiale. Des guerres vite oubliées chez nous mais pas par les peuples concernés.

    Et les peuples concernés ne sont pas que les peuples asiatiques. La victoire des Vietnamiens de 1954 contre la métropole française a donné un élan irrésistible aux autres luttes de libération partout en Afrique.

    Loin de tirer les leçons de son humiliante défaite au Vietnam, la France a poursuivi sur sa lancée coloniale : « Entre 1960 et 1998, il y a eu 60 interventions militaires françaises en Afrique subsaharienne, dont 23 pour ‘maintien de l’ordre’ au service d’un régime ami, et 14 pour changer un gouvernement disqualifié aux yeux des dirigeants français ! ».

    La plus célèbre, en ce qui concerne la France, est naturellement la guerre d’Algérie. Le 8 mai 1945, une manifestation nationaliste à Sétif est réprimée dans le sang, et la révolte qui s’ensuit sera elle aussi matée avec une violence inouïe. Ici aussi les chiffres varient d’un millier à près de 80.000 selon le point de vue de l’historien.

    2016 : Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? "La France en guerre perpétuelle"

    Comme l’explique Mohammed Harbi, « en France, les forces politiques issues de la Résistance se laissent investir par le parti colonial.  » Je vous ai donné la paix pour dix ans ; si la France ne fait rien, tout recommencera en pire et probablement de façon irrémédiable », avait averti le général Duval, maître d’œuvre de la répression... Nous connaissons la suite qui s'est poursuivie jusqu'au 19 mars 1962.

    L’ennemi intérieur

    Un autre aspect qu'il convient de souligner ici, c’est la création de « l’ennemi intérieur », dans la politique et l’idéologie française, qui a pris corps pendant la guerre d’Algérie. « Le 17 octobre 1961, Paris a été le lieu d’un des plus grands massacres de gens du peuple de l’histoire contemporaine de l’Europe occidentale. Ce jour-là, des dizaines de milliers d’Algériens manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui les vise depuis le 5 octobre et la répression organisée par le préfet de police de la Seine, Maurice Papon. La réponse policière sera terrible. Des dizaines d’Algériens, peut-être entre 150 et 200, sont exécutés. Certains corps sont retrouvés dans la Seine. Pendant plusieurs décennies, la mémoire de cet épisode majeur de la guerre d’Algérie sera occultée ».

    2016 : Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? "La France en guerre perpétuelle"

    C’est de cette époque que date le concept d’ennemi intérieur, lié à la présence d’une immigration importante issue de la colonisation : L’histoire du contrôle de l’immigration dans la pensée militaire française permet d’analyser, en observant la reconstruction d’un ennemi intérieur socio-ethnique, la régénération puis la généralisation dans le temps et dans l’espace, d’une technologie conçue pour le contrôle exceptionnel de populations infériorisées ».

    En réaction à l’attentat de Nice de juillet 2016, Georges Fenech, le président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015 a proposé la création d’ »un Guantanamo à la française ». Il propose de regrouper tous les djihadistes de retour de Syrie dans le centre pénitentiaire de l’île de Ré. Cette idée, qui suscite la polémique, plonge ses racines dans la guerre d’Algérie au cours de laquelle le gouvernement français créa des « camps de regroupement » destinés à placer les résistants du FLN et à les couper ainsi de tout appui dans la population algérienne. Il ne reste plus qu’à introduire officiellement la pratique de la torture en France et la boucle sera bouclée. C’est d’ailleurs un débat délirant au sein du Front National : réintroduction de la torture ou de la peine de mort pour Salah Abdelslam, tout peut être envisagé.

    Et puis il y eut 2001 :  Dix-sept ans après le 11-Septembre, comme la France, l'Amérique en guerre perpétuelle

    2016 : Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? "La France en guerre perpétuelle"

    Terrible image du 11 septembre 2001.

    AFP / ROBERT GIROUX

    Le 11-Septembre 2001 a changé à jamais le visage de l'Amérique et bouleversé sa diplomatie et sa politique sécuritaire, les Etats-Unis restant depuis 17 ans en guerre perpétuelle contre le "terrorisme" jihadiste sans réussir à mettre fin au "chaos" au Moyen-Orient.

    Mais la France a suivi les Américains partout… c’est  aussi une des raisons pour laquelle elle est en guerre perpétuelle…

    Si le président Barack Obama, au pouvoir depuis janvier 2009 avant l'arrivée de l'extrémiste Donald Trump, a refusé l'interventionnisme militaire à tout crin dans les guerres du monde arabe et cherché à réconcilier l'Amérique avec les pays musulmans, il laisse les Etats-Unis dans un état de conflit permanent contre la "terreur" islamiste, relèvent des experts. Le démocrate, qui quittera la Maison Blanche en janvier, demeurera le président qui a sorti son pays des bourbiers d'Irak et d'Afghanistan, des conflits dévastateurs déclenchés par son prédécesseur républicain George W. Bush en riposte aux pires attentats de l'Histoire et sous la bannière de la "guerre mondiale contre le terrorisme".

    Mais, "même 17 ans après le 11-Septembre, les guerres au Moyen-Orient, les métastases de l'EI (groupe Etat islamique), la radicalisation en ligne et les attentats en Europe et en Amérique empêchent d'enterrer le paradigme de la "guerre mondiale contre le terrorisme" 

    "Chaos insoluble"

    "En Afghanistan, en Irak, en Syrie et au-delà, nous combattrons sans relâche les organisations terroristes comme Al-Qaïda et le groupe Etat islamique", a-t-il promis dans un message sur le 11-Septembre. "Nous les détruirons et nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger notre pays", a-t-il martelé. Pourtant, conteste Mme Greene, "il n'y a pas eu d'attaque sur le sol américain de la même ampleur" que les attentats minutieusement préparés du 11-Septembre (près de 3 000 morts).  

     

     2016 : Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? "La France en guerre perpétuelle"

    Guerres, torture, assassinats politiques, voilà les vrais visages de cette France porteuse des Lumières quand elle agit pour défendre son empire colonial et les intérêts de « ses » multinationales, Elf, Total, Areva, Bolloré, Eramet, Technip, Bouygues, Orange, Geocoton, Rougier, etc. Et il ne s’agit pas d’une histoire ancienne mais de la vie quotidienne pour des millions d’Africains.

    Ce qu’il y a de nouveau aujourd’hui, c’est que la guerre, ou du moins une infime fraction, a ses retombées chez nous, sur le sol français. Des victimes civiles tombent, totalement innocentes, et plongent des familles dans l’horreur. Pourquoi avons-nous fermé les yeux sur tant de victimes innocentes dans le tiers monde, victimes de nos guerres coloniales ? Pourquoi continuons-nous à soutenir des gouvernements, des partis politiques qui perpétuent cette politique ? Si le discours des recruteurs du djihad touchent autant de jeunes, c’est parce qu’il est en grande partie imprégnée d’une rhétorique anti-impérialiste et parce que toutes leurs autres formes de contestation de nos sociétés ont été réprimées. Au lieu de focaliser le débat sur l’aspect religieux du phénomène, il serait plus productif d’aborder son aspect politique et de faire un bilan correct de « nos » politiques coloniales et néocoloniales. Même si les chefs de Daesh n’ont rien à voir avec les dirigeants nationalistes du siècle passé, ils peuvent occuper une place laissée vide par notre silence assourdissant sur 70 ans de politique coloniale faite de guerres et de massacres. Mais pour briser ce silence, nous ne pouvons rien attendre ni des partis au pouvoir ni des partis de l’opposition, car s’en prendre au colonialisme, c’est à coup sûr perdre des voix. Et pourtant, il faut « choisir son camp » : celui de ceux qui, malgré la répression et les massacres ont continué à résister, et si, chez nous, ils ont toujours été une très petite minorité, ce sont pourtant les Henri Alleg, les Jean-Luc Einaudi, les Jacques Pâris de Bollardière, tous les anti colonialistes (vivants ou morts) tous les anti racistes qui peuvent encore nous faire aimer la France.

     

     

    Et maintenant…

     

    La guerre perdue que voulait gagner

     

    Macron 

    Sous ce titre, cet extrait d’un article de Claude Angeli paru dans le Canard enchaîné du 14 mars 2018 : 

    « Mais comment expliquer  que 3000 djihadistes, selon l’estimation très modérée du Renseignement militaire, puissent tenir tête aux 4000 hommes de la mission Berkhane équipés de blindés et protégés par des avions, des hélicoptères, des drones-espions ? Et bientôt, peut-être, par des drones-tueurs armés de missiles US Hellfire. D’autant que les Français ne sont pas seuls… 

    Au Mali, par exemple, les Casques bleus de la Minusma sont au nombre de 11700 soldats et de 1 740 policiers. Et les effectifs de l’armée malienne s’élèvent à 13000 hommes, dont certains, affirment les militaires, revendent les matériels dont ils sont équipés. Au Niger voisin, un  contingent de 800 Américains fournit aux Français, grâce à leurs drones-espions, une série de renseignements sur les déplacements des djihadistes. Quant aux quelques centaines d’Européens présents au Sahel, tous non combattants, ils se consacrent à la formation de quelques armées locales. » 

    Malgré la disproportion des forces, il n’y a, à l’évidence, pas de solution militaire à la guérilla et l’on est conduit à s’interroger sur les causes politiques, sociales, économiques, etc, qui sont à l’origine de cette situation qui se développe au Sahel.  Macron a choisi la solution militaire en s’appuyant sur le G5 (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) Cette voie est sans issue, alors que sous la médiation de l’Algérie a été signé par les belligérants en 2015 un Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali qui prend en compte les besoins des populations du Nord-Mali. Mais cet accord n’est pas appliqué par les autorités maliennes auprès desquelles la France pourrait intervenir. Ce que Macron refuse. 

     

    Ce vieux monde pourrissant 

    Le monde mercantile dans lequel nous vivons ne répond plus aux besoins des peuples mais n’en finit pas de mourir et son agonie s’accompagne d’un déchaînement de la violence aveugle comme l’a montré une nouvelle fois hier à Carcassonne l’attentat qui a fait quatre morts et un grand nombre de blessés. Sur ce pourrissement se développent le racisme, la xénophobie, le rejet de l’autre alors qu’il faut se serrer les coudes pour nous débarrasser des profiteurs, des banquiers, des rapaces qui « sucent le sang du peuple ». On comprend que le découragement parfois l’emporte. Mais rien n’est joué. D’autres Bastilles, au cours de l’Histoire, sont tombées alors que tout espoir paraissait bouché. 

     

    « Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan, comme d'habitude, a fait mettre les drapeaux en berne le 19 mars 2018Le 26 mars 1962, deux faits marquants : début du procès des assassins de Roger Gavoury commissaire central d’Alger et la fusillade de la rue d’Isly à Alger »

  • Commentaires

    1
    Samedi 24 Mars 2018 à 15:03

    Eh bien merci pour cette rétrospective de tous ces actes de violence qui conduisent à toujours plus de violence, le terrorisme en étant un aspect actuel qu'on ne peut pas déconnecter de tout ce qui l'a généré.

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