• France : l'ancienne rapporteure du projet de loi de réparation des harkis nommée secrétaire d'État aux Anciens combattants

     

    J'ai reçu un courriel

    d’Henri Pouillot dont le titre est :

    La fête continue :

    - Le 4 juillet c'est la nomination d'une ministre, fille de pied noir, pro-Algérie Française Patricia Mirallès pour les Anciens Combattants et la Mémoire.

    - Et, le 5 juillet, Macron fait déposer une gerbe au Quai Branly : Une gerbe sera aussi déposée en son nom mardi au Mémorial National de la Guerre d'Algérie et des Combats du Maroc et de la Tunisie, quai Branly, à Paris en hommage aux victimes du massacre d’Européens à Oran, le jour même de l'indépendance, le 5 juillet 1962, a annoncé lundi soir l'Elysée.

    Alors j’ai voulu approfondir et comprendre qui était Patrica Mirallès.

    Michel Dandelot 

     

    France : l'ancienne rapporteure

     du projet de loi de réparation

     des harkis nommée secrétaire

    d'État aux Anciens combattants

      France : l'ancienne rapporteure   du projet de loi de réparation  des harkis nommée secrétaire  d'État aux Anciens combattants


    Issue d'une famille de rapatriés d'Algérie, Patricia Mirallès est nommée secrétaire d'État aux Anciens combattants et à la Mémoire ce 4 juillet. La députée de l'Hérault fait de son passé un élément fort de son identité. 

    Nommée aux Anciens combattants et à la Mémoire, Patricia Mirallès, 54 ans, est issue d'une famille de rapatriés d'Algérie, un élément fort de l'identité de cette députée de l'Hérault, membre de la commission de la Défense. Mme Mirallès fut notamment à partir de fin 2021 rapporteure du projet de loi demandant "pardon" et prévoyant des réparations pour les harkis, ces Algériens qui ont combattu aux côtés de l'armée française, et leurs familles.

    Visiblement émue, elle avait évoqué lors des débats ses "amis harkis" et le "manque de tout". Lors d'un autre débat sur les discriminations liées à l'accent, elle avait exprimé le souvenir douloureux des "moqueries" dans son enfance envers les intonations pied-noir.

    Elle fut également co-auteure avec le député LR Jean-Louis Thiériot d'un rapport prônant un renforcement des capacités militaires de la France, publié en février dernier. Ce document endossait la vision stratégique du chef d'état-major français Thierry Burkhard, pour qui les conflits armés à venir seront, comme en Ukraine, de "haute intensité".

    Ancrée dans la vie politique de Montpellier

    Montpelliéraine de naissance et députée de l'Hérault depuis 2017, elle a été réélue en juin malgré le fort reflux de la majorité dans ce département. Esthéticienne de formation, Patricia Mirallès entre au Parti socialiste en 1999, pour devenir en 2002 secrétaire au cabinet du maire de Montpellier de l'époque, Georges Frêche, rien d’étonnant lorsque l’on prend connaissance d’une brève biographie de Georges Frêche :

     

    Bref passage de la biographie

    de Georges Frêche sur Wikipédia

      France : l'ancienne rapporteure   du projet de loi de réparation  des harkis nommée secrétaire  d'État aux Anciens combattants

    Georges Frêche laisse rarement indifférent, entre ses réalisations concrètes, sa façon de prendre des décisions et ses propos tantôt outranciers, tantôt jaurésiens. Parfois surnommé le « Le Pen de gauche », il a, selon Jacques Molénat, « l'art d'embrasser au gré des publics tout le kaléidoscope idéologique de l'Hexagone. Il est capable de tenir ici un discours révolutionnaire, là gaulliste, ailleurs libéraljaurésien et même lepéniste, dans le sillage, pour cette dernière variante, de son adhésion profonde à la cause pied-noir ».

    En mars 1973, Georges Frêche est candidat PS aux élections législatives dans la première circonscription de l'Hérault. Héritier d'une gauche colonialiste, il tente à cette époque de se rapprocher des milieux de l'ancienne Algérie française et rencontre à l'issue du premier tour le candidat battu du Front national, ancien membre de l'OAS, André Troise, qui, sans appeler officiellement à voter pour le socialiste, soutiendra officieusement Georges Frêche, victorieux au second tour.

    Selon Jacques Molénat, cette attitude de Frêche avec les nostalgiques de l'Algérie française s'inscrit dans une politique globale envers les rapatriés dans une ville où la communauté Pieds-Noirs est l'une des plus importantes de France (25 000 personnes en 1977 dans la ville), notamment depuis la construction ex nihilo du quartier de La Paillade, initialement destiné à accueillir le flux des nouveaux arrivants par son prédécesseur à la mairie de Montpellier, François Delmas. La prise en compte de ce vote pied-noir serait l'un des éléments de ses victoires successives depuis 1973 et s'explique par un soutien aux associations liées aux pieds-noirs, la construction d'une Maison des rapatriés, le recrutement dans des emplois municipaux, un accès facilité aux logements, la création d'un musée de la France en Algérie, etc.

    Ainsi, il prend sur sa liste aux municipales de 1977, Guy Montero, ancien officier de la Légion étrangère condamné pour appartenance à l'OAS, après lui avoir confié son service d'ordre pour ces élections. En 1982, il met en berne tous les drapeaux de la ville quand Claude Cheysson, ministre des Relations extérieures de François Mitterrand, vient s'incliner à Alger devant la tombe des « combattants du FLN ».

    SOURCE : Georges Frêche — Wikipédia (wikipedia.org) 

     

     
     

    Dix ans plus tard, après le décès de ce dernier, elle quitte le PS et rejoint le camp du candidat dissident à la mairie de la ville, Philippe Saurel. Après la victoire de M. Saurel aux municipales de 2014, Patricia Mirallès devient conseillère municipale chargée de la solidarité, puis des cultures urbaines et de la Maison des rapatriés. 

    Devenue députée, elle quitte LREM en 2020 sur fond de désaccords sur les municipales à Montpellier où elle soutient Philippe Saurel contre le candidat LREM Patrick Vignal qui siège également au Palais Bourbon. Elle reste toutefois inscrite au groupe majoritaire au Palais Bourbon. En mai dernier, Mediapart l'accuse d'avoir utilisé son enveloppe de frais de mandat pour des dépenses  personnelles, citant la réparation du disque dur de sa fille ou des notes d'hôtel. Mme Mirallès a de son côté dénoncé des "accusations calomnieuses" ne s'appuyant sur "absolument rien de tangible".

      France : l'ancienne rapporteure   du projet de loi de réparation  des harkis nommée secrétaire  d'État aux Anciens combattants

    Une ex esthéticienne, fille de pieds-noirs, secrétaire d'Etat aux anciens combattants ? C’est parfait pour la réconciliation avec l’Algérie… française !!! Tu as raison Henri Pouillot : la fête continue...

      France : l'ancienne rapporteure   du projet de loi de réparation  des harkis nommée secrétaire  d'État aux Anciens combattants

      France : l'ancienne rapporteure   du projet de loi de réparation  des harkis nommée secrétaire  d'État aux Anciens combattants

      France : l'ancienne rapporteure   du projet de loi de réparation  des harkis nommée secrétaire  d'État aux Anciens combattants

    Cher Jean-François Gavoury pour cette information concernant la secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants :

    Exclusif / Hérault :

    Une association de harkis attaque

    Emmanuel Macron

    pour excès de pouvoir

      France : l'ancienne rapporteure   du projet de loi de réparation  des harkis nommée secrétaire  d'État aux Anciens combattants

    Les Harkis de Montpellier en colère dans la rue (©JMA / Métropolitain)

    L'association Génération Harkis, dont le siège est à Valras Plage dans l'Hérault, vient d'introduire un recours pour excès de pouvoir visant le président de la République.

    L’association Génération Harkis, dont le siège est à Valras Plage dans l’Hérault, vient d’introduire un recours pour excès de pouvoir visant le président de la République, Emmanuel Macron. La requête a été déposée ces dernières semaines auprès du Conseil d’État, la juridiction administrative suprême, mais l’information n’avait pas transpirée.

    Sollicité ce lundi par Métropolitain, Mohamed Djafour, le président de cette association confirme nos révélations. Dans ce recours, il est demandé d’annuler deux récents décrets (18 mars dernier) sous les n° 2022-393 relatif aux mesures d’indemnisation des préjudices et aux mesures d’aide sociale en faveur des harkis, des autres personnes rapatriées d’Algérie anciennement de statut civil de droit local et de leurs familles et le n° 2022- 394 relatif à la commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis, les autres personnes rapatriées d’Algérie anciennement de statut civil de droit local et les membres de leurs familles.

    Mohamed Djafour demande la condamnation de  l’État à la somme de 4 000 euros au titre des dispositions de l’article 761-1 du code de justice administrative.

    « Le 20 septembre dernier, le président de la République a demandé pardon aux Harkis et à leurs enfants pour tout le mal que la France leur a fait, ainsi qu’à leurs familles depuis la signature des Accords d’Evian le 18 mars 1962, qui ont engagé l’Algérie sur la voie de l’indépendance et la fin de 130 de colonialisme. Dans la continuité de ce pardon de la République, le Parlement a été invité à adopter la loi n° 2022-229 du 23 février dernier portant reconnaissance de la Nation envers les harkis et les autres personnes rapatriées d’Algérie anciennement de statut civil de droit local et réparation des préjudices subis par ceux-ci et leurs familles du fait de l’indignité de leurs conditions d’accueil et de vie dans certaines structures sur le territoire français. Pour les besoins de la mise en application de ce texte de loi rejeté par les harkis et leurs familles, le gouvernement a édicté le décret n° 2022-393 du 18 mars 2022 relatif aux mesures d’indemnisation des préjudices et aux mesures d’aide sociale en faveur des harkis, des autres personnes rapatriées d’Algérie anciennement de statut civil de droit local et de leurs familles, ainsi que le décret n° 2022-394 du 18 mars 2022 relatif à la commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis, les autres personnes rapatriées d’Algérie anciennement de statut civil de droit local et les membres de leurs familles. Ces décrets ont été publiés au Journal Officiel du 20 mars dernier », explique Mohamed Djafour.

    Pour le président de Génération Harkis, « ces décrets sont contraires à la légalité républicaine ». Il prévient par ailleurs que, « par un mémoire complémentaire qui va être rapidement produit, il sera démontré que ces décrets sont entachés d’un vice d’incompétence, d’un vice de procédure, d’une erreur manifeste d’appréciation, d’un défaut de base légale et d’une violation de la loi ».

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    D’où ce recours auprès du Conseil d’Etat. Voilà qui tombe plutôt mal, le jour où Emmanuel Macron a remanié le gouvernement, avec le choix de la Première ministre Elisabeth Borne de nommer la députée LREM de l’Hérault, Patricia Mirallès, secrétaire d’État aux Anciens combattants et de la Mémoire après du ministre des Armées Sébastien Lecornu. Fille de rapatriés d’Algérie, l’élue a travaillé sur le dossier des Harkis et notamment sur le projet de loi pour la reconnaissance et la réparation comme rapporteuse du texte. Patricia Mirallès a toujours déclaré que l’accord signé est constructif. Mais, à l’instar de Génération Harkis, les rapatriés qui ont de la mémoire ne veulent plus entendre parler de la députée de la première circonscription de l’Hérault. Visiblement, elle va avoir du pain sur la planche et vite… 

    SOURCE : Exclusif / Hérault : une association de harkis attaque Emmanuel Macron pour excès de pouvoir | Métropolitain (actu.fr)

    « 5 juillet 1962 : à Oran ils occultent l'OAS !!!France-Algérie : la réconciliation impossible ? »

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