• Givet : l'ancienne caserne ne s’appellera pas Massu

    Commençons par l'épilogue

    de cette histoire

    Givet : l'ancienne caserne ne s’appellera pas Massu

    Givet : l'ancienne caserne ne s’appellera pas Massu 

    Fin de la polémique à Givet, dans les Ardennes. L'ancienne caserne Mangin, transformée en résidence, ne prendra pas le nom du général Massu, figure militaire controversée connue pour la torture en Algérie.

    Le maire de Givet, Claude Wallendorff, fait marche arrière. Convaincu par l'association franco-berbère locale, il n'appellera pas l'ancienne caserne reconvertie en logement du nom du général Jacques Massu. Cet ancien général de l'Armée était connu pour avoir fait l'usage de la torture durant la Guerre d'Algérie. Un nom et un passé trop lourd qui ravivent des douleurs encore bien présentes.
    La mise en ligne d'une pétition, la colère des riverains, des démissions au conseil municipal ont sans doute également poussé le premier élu de la commune ardennaise a changé d'avis.
    Dans une lettre, il évoque les violences physiques exercées à l'encontre de personnes d'origine nord-africaine, à Givet, dans les années 60.
    L'ancienne caserne devrait être baptisée "Résidence Mangin". 

    SOURCE : http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/ardennes/givet-ancienne-caserne-ne-s-appellera-pas-massu-1121247.html 

    C'était au mois d'avril 2016

     

    Givet : l'ancienne caserne ne s’appellera pas Massu

     

    Givet : une ancienne caserne rebaptisée

    "Résidence Massu"

    Le nom d’un ancien général de l’armée connu pour l’usage de la torture durant la guerre d’Algérie a été donné à une ancienne caserne de la ville, transformée en logements.

    © Isabelle Griffon / France 3 Champagne-Ardenne résidence Jacques Massu (Givet)

    Le Général Jacques Massu est une figure controversée de l'histoire militaire Française qui légitima l'usage de la torture pendant la guerre d'Algérie.
    L’ancien mess des officiers de Givet, caserne militaire emblématique, reconvertie en logements est rebaptisé « Résidence Massu » suite à une délibération municipale.

    Jacques Massu est une figure militaire controversée, notamment pendant la guerre d’Algérie. Des années après le conflit, il reconnait avoir délibérément pratiqué la torture. Mise en ligne d’une pétition "MERCI DE LA SIGNER EN CLIQUANT ICI " Michel Dandelot , protestation des riverains, démissions au conseil municipal, la pilule ne passe pas auprès d’une partie de la population.
    Claude Wallendorff, le maire (DVD) de Givet est à l’origine de cette décision. Il dénonce une manœuvre de l’opposition. Cette même opposition qui valida en octobre dernier, à l’unanimité ce changement de nom, avant de se rétracter. Le maire ne voit donc pas de polémique, mais bien un choix en guise d’hommage à Jacques Massu, l’homme à l’origine du retour des militaires à Givet, en 1962.

    " Pendant la guerre d’Algérie, je ne pense pas que l’Armée Française soit la seule à avoir pratiqué ce type d’actes ".

    Claude Wallendorff, le maire (DVD) de Givet

    Devant les remous provoqué par ce changement de nom, le maire a prévu de rediscuter de ce sujet avec sa majorité municipale, et elle seule.

    Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/ardennes/givet/givet-une-ancienne-caserne-rebaptisee-residence-massu-980600.html


    Givet : une ancienne caserne rebaptisée « Résidence Massu »

    La guerre d'Algérie continue aussi à Givet, d'après son maire c'est Massu qui serait l’origine du retour des militaires à Givet, en 1962. MENTEUR !!!

    Massu et la gégène

    «Tous les moyens». Après la Seconde Guerre mondiale, c'est l'Indochine. Un conflit qu'il enchaînera avec celui de l'Algérie. Et c'est la seconde empreinte que Massu laissera. Janvier 1957, il est chargé par le gouvernement Mollet du maintien de l'ordre à Alger, en proie à la guerre déclenchée par le FLN. Avec tous les pouvoirs, y compris ceux de police. Avec «tous les moyens», y compris la torture. Avec lui, l'ordre règne à Alger. De cette période, où il aura sous son commandement le futur général Aussaresses, Massu s'en expliquera en 1971. Dans son livre, la Vraie Bataille d'Alger, il explique la torture et la revendique comme un moyen adéquat pour stopper les agissements du FLN. Michel Rocard, patron du PSU, demande que le parquet poursuive le gradé pour «apologie de crimes de guerre». En vain.

    Le temps passe. Les témoignages sur l'utilisation de la gégène s'accumulent. En novembre 2000, Massu revient sur son passé. «J'ai dit et reconnu que la torture avait été généralisée en Algérie», confie-t-il au journal le Monde. Pas de faux-fuyant. Et la question cruciale : l'ordre venait-il du pouvoir militaire ou du pouvoir civil ? «Je m'interroge», répond-il. Soit l'armée prenait des initiatives sans contrôle ­ ce qui est grave pour le pouvoir politique ­, soit le gouvernement élu autorisait les traitements inhumains. Dans un cas comme dans l'autre, l'exécutif porte la responsabilité. Quarante ans après les faits, Massu assurait que «ce serait une bonne chose» que la France condamne ces pratiques.

    La guerre d'Algérie continue aussi à Givet, d'après son maire c'est Massu qui serait à l’origine du retour des militaires à Givet, en 1962. MENTEUR !!!

    La guerre d'Algérie continue aussi à Givet, d'après son maire c'est Massu qui serait à l’origine du retour des militaires à Givet, en 1962. MENTEUR !!!

    La presse algérienne lit mon blog, l’article ci-dessous le prouve. C’est avec  surprise mais aussi avec honneur que je le constate.                                      Michel Dandelot

    La guerre d'Algérie continue aussi à Givet, d'après son maire c'est Massu qui serait à l’origine du retour des militaires à Givet, en 1962. MENTEUR !!!

     

    Dans les Ardennes, Massu en résidence !

     

    Sur le site change.org, une pétition, signée par deux centaines de personnes, est en ligne sous l’intitulé «Non à la résidence Massu»,

    Suite à la décision du conseil municipal de Givet (Ardennes-frontière belge) de donner à l’ancienne caserne Général Mangin (haut officier de la guerre de 14-18, responsable de l’envoi à la boucherie de soldats coloniaux), ancien mess des officiers reconverti en appartements, le nom de Jacques Massu, le général tristement célèbre pour ses méfaits en Algérie, notamment pendant la Bataille d’Alger.

    Gouverneur militaire d’Alger le 7 janvier 1957, il ne s’embarrassa d’aucune morale contre les Algériens, reconnaissant l’usage de la torture. Ce choix a été  entériné le 6 octobre 2015.

    «Pendant la guerre d’Algérie, je ne pense pas que l’armée française soit la seule à avoir pratiqué ce type d’actes», a justifié le maire Claude Wallendorff (divers droite). «Le maire ne voit donc pas de polémique», écrit sur son blog Michel Dandelot, qui se présente comme un ancien appelé contre sa volonté entre 1961 et 1963, et le maire explique son choix : «En guise d’hommage à Jacques Massu, l’homme à l’origine du retour des militaires à Givet, en 1962.» Sur le site internet de la télévision régionale France 3 Ardenne, un internaute poste ce message grinçant : «Si on doit commercialiser cette résidence, le promoteur doit déjà avoir un slogan en tête : ‘‘Résidence Massu’’... Tout confort, électricité à tous les étages ! Une campagne de pub ‘‘gégène’’...»

    Un signataire de la pétition fait une contre-proposition : «Massu, cet immonde tortionnaire, n’a pas à être honoré ainsi. Je propose le nom du général Jacques Paris de la Bollardière, qui sauva (un peu) l’honneur de l’armée française en dénonçant la torture en Algérie.» Quant à Jean-François Gavoury, natif des Ardennes, il écrit : «Né à Charleville (Ardennes), fils de l’ancien commissaire central du chef-lieu de ce département (1950 1954) assassiné par l’OAS le 31 mai 1961 dans l’exercice de ses fonctions de directeur de la sécurité publique du Grand Alger et reconnu mort pour la France, je ne puis accepter qu’un élu de la République célèbre un acteur aussi controversé de la guerre d’Algérie.»

    Enfin, Henri Pouillot, ancien appelé et militant anti-colonial, proteste avec ces mots : «Témoin de la torture pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie, je ne puis accepter l’attribution d’un tel honneur à Massu.»

    Walid Mebarek

    SOURCE : http://www.elwatan.com/hebdo/france/dans-les-ardennes-massu-en-residence-03-05-2016-320035_155.php 

     

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