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Guerre d’Algérie : Emmanuel Macron marche sur les braises de la mémoire
Guerre d’Algérie : Emmanuel Macron marche
sur les braises de la mémoire
© Rafael Yaghobzadeh Emmanuel Macron au pont de Bezons (Hauts-de-Seine), commémorant le massacre du 17 octobre 1961, le 16 octobre 2021.
A trois mois de la présidentielle et à l’approche du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, l’exécutif cherche à s’adresser aux rapatriés d’Algérie, sans froisser d’autres descendants de participants au conflit.
«Ce dossier mémoriel est une affaire de chapelles.» De l’avis d’un conseiller ministériel, le chantier des mémoires de la guerre d’Algérie ouvert par le chef de l’Etat n’a pas fini d’attiser les «conflits.» Alors que l’année présidentielle qui s’ouvre marque le 60e anniversaire de la fin de la guerre, l’exécutif planche sur les commémorations à venir. Et cherche, dans un souci d’apaisement, à adopter à la fois le bon ton mais également à trouver un calendrier idoine. Un exercice de funambule.
Début décembre, l’Elysée avait fait savoir dans un communiqué que le chef de l’Etat s’adresserait, «dans les premiers jours» de 2022, «aux personnes qui ont dû abandonner un pays où ils étaient nés, qu’ils aimaient» – l’Algérie. Des associations de rapatriés devaient ainsi être reçues à l’Elysée. Annoncée dans la presse pour jeudi dernier, la rencontre n’a pas eu lieu. «Il n’y a jamais eu de date officielle, glisse un observateur. Ni de convocation.» La date du 26 janvier circule depuis, sans que l’Elysée ne confirme.
«Racines communes»
Depuis la remise en janvier du rapport de l’historien Benjamin Stora sur la «mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie» à Emmanuel Macron, aucun geste n’a été effectué envers les pieds-noirs et leurs descendants. Les mémoires de ces exilés d’Algérie sont diverses et sensibles. «J’ai aimé avec passion cette terre où je suis né», écrivait Albert Camus. «Les racines des pieds-noirs sont communes, mais chacun a fait sa vie, dit aujourd’hui Georges Morin, un enfant de Constantine, rapatrié en France quelques années après l’indépendance et président de l’association Coup de Soleil. Ils ne se ressemblent pas. Il ne faut donc pas les enfermer dans ces mémoires.»
Lors de la campagne de 2017, le candidat Macron avait provoqué des réactions outrées de certains pieds-noirs, notamment dans le sud de la France, en qualifiant la colonisation de «crime contre l’humanité.» «Ça a été perçu comme une insulte», assure aujourd’hui Jean-Félix Vallat, président de la Maison des agriculteurs et des Français d’Afrique du Nord (Mafa), l’une des plus vieilles associations de défense des rapatriés. A Toulon, quelques jours après ses propos polémiques, l’ex-ministre de l’Economie avait tenté un «je vous ai compris» auprès des descendants de pieds-noirs, avant de demander «pardon».
«Rééquilibrage mémoriel»
Après avoir reconnu la responsabilité de l’armée française dans la mort du militant communiste Maurice Audin et de l’avocat Ali Boumendjel, puis reconnu les «crimes inexcusables» commis lors de la manifestation du 17 octobre 1961, Emmanuel Macron a effectué un geste fort à l’égard des harkis, en septembre, en leur demandant, ainsi qu’à leurs descendants, là aussi «pardon». Depuis, l’expression de «rééquilibrage mémoriel» est en vogue dans son entourage. «Il est indispensable, estime Jean-Félix Vallat. Pas un mot n’a été dit sur les victimes du FLN. Mes parents ont été égorgés sous mes yeux par le FLN. Pourquoi honorer Maurice Audin qui a aidé des terroristes durant la bataille d’Alger et pas les victimes civiles de la guerre ? Nous sommes excédés par cette balance mémorielle défavorable.»
Le chef de l’Etat, qui souhaite «reconnaître toutes [les] mémoires» de la guerre d’Algérie, veut prendre soin, dans un contexte de crispations identitaires, de s’adresser à tous. Au risque de ne convaincre personne ? «Quelles revendications spécifiques les pieds-noirs pourraient-ils avoir ? s’interroge ainsi Jacques Pradel, président de l’Association des pieds-noirs progressistes et leurs amis (ANPNPA). Ils se sont fondus dans la société française, très rapidement… Ça n’a rien à voir avec les harkis par exemple. Il faut arrêter d’entretenir ce conflit des mémoires.» Au sein du gouvernement, le dossier est devenu sensible, selon plusieurs sources interrogées. Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, et le Premier ministre, Jean Castex, qui ont tous deux des attaches familiales avec l’Algérie, plaideraient ainsi la cause des rapatriés auprès du président. «J’ai peur de son entourage», a ainsi récemment soufflé un interlocuteur de Macron sur le sujet. Et d’ajouter, lucide : «Il y a une lutte d’influence très forte autour de lui.»
«Bataille des mémoires»
Le 60e anniversaire des accords d’Evian et du cessez-le-feu du 19 mars 1962, prélude à l’indépendance algérienne, interviendra à trois semaines du premier tour de la présidentielle. L’Elysée reste pour l’heure silencieux sur les commémorations. Plusieurs autres dates jalonneront cette année des 60 ans de la fin de la guerre : l’anniversaire des violences policières du métro Charonne, le 8 février, où neuf manifestants furent tués par la police ; l’assassinat de l’écrivain algérien Mouloud Feraoun par l’OAS, à Alger, le 15 mars ; la fusillade de la rue d’Isly, le 26 mars. «Le 60e anniversaire, c’est toutes ces dates à la fois, défend Benjamin Stora. Car aucune ne fait consensus. Chacune renvoie à une bataille des mémoires, d’appropriation de différents groupes.» Reste également en suspens l’hommage national à l’avocate Gisèle Halimi, promis par Macron le 23 août, mais qui, pour l’heure, reste incertain.
Le 5 février, à Amboise (Indre-et-Loire), un passage en hommage à l’émir Abdelkader, qui lutta contre la colonisation française et fut emprisonné dans le château, sera inauguré à l’entrée de la ville. Une série documentaire, C’était la guerre d’Algérie, produite par Georges-Marc Benamou, doit également être diffusée sur France 2 courant mars. «Tout se fait par petits pas», glisse Stora. Le chef de l’Etat l’a déjà dit : le chemin de la réconciliation des mémoires sera long. Et difficile.
SOURCE : Guerre d’Algérie: Emmanuel Macron marche sur les braises de la mémoire (msn.com)
Les vrais oubliées des mémoires de la guerre d’algérie restent les victimes de l’oas… pour combien de temps encore ?
Les victimes de l’OAS les oubliés des autorités françaises depuis longtemps mais jamais, comme cette année 2021, aucun président n’avait osé se faire représenter à une cérémonie pro-OAS.C'était il y a quelques années, en 2013 précisément, la cérémonie en hommage aux participants de la manifestation de l’organisation séditieuse OAS du 26 mars 1962 a pu se tenir sous l’Arc de Triomphe à Paris. Plusieurs associations ont protesté "contre la réhabilitation de l’OAS par les autorités françaises". Vous allez reconnaître nos amis Jean-François Gavoury, Henri Pouillot, Jean-Philippe Ould Aoudia.
Cliquez sur le lien pour pouvoir voir ou revoir cette vidéo de 2013 :
Voici le lien de mon article de 2013
M. Macron a aggravé le scandale en 2021
c’est une honte absolue
Jean-François Gavoury nous a écrit
Madame, Monsieur,
En même temps, à titre associatif, que celui de l’ensemble des victimes civiles et militaires de l’OAS en Algérie et en France, je porte avec fierté le souvenir de mon père, Roger Gavoury, assassiné le 31 mai 1961 dans l’exercice de ses fonctions de commissaire central d’Alger.
Alger a pu compter sur mon père de février 1960 à mai 1961, parfois dans des circonstances d'extrême tension, en particulier lors des manifestations musulmanes du 11 décembre 1960 au cours desquelles il s’est physiquement interposé pour éviter que leur répression par des parachutistes désireux d’en découdre ne se solde par un véritable carnage.
Soixante ans après, l'Algérie, au travers de son quotidien "El Watan", a tenu à rendre hommage à sa mémoire en lui donnant et en me donnant la parole.
La France n'en fera pas autant, dont j'ai sollicité en vain le chef d'État à cette fin.
Entre victimes et partisans de l’OAS, il a fait le choix d’honorer ostensiblement ces derniers le 26 mars : deux mois après, ses conseillers le lui font assumer.
En d’autres termes, l’Algérie reconnaît les victimes de l’OAS cependant que la France les ignore.
Vous trouverez l’article dont il s’agit en page 10 de l’édition papier du journal en première pièce jointe ainsi que la reproduction de sa teneur (version en ligne) en seconde pièce jointe.
Je vous remercie de votre attention,
Et vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de ma parfaite considération.Jean-François Gavoury
Pupille de la Nation
Orphelin de guerre
Officier ONMRappelons-nous la raison pour laquelle
Jean-François Gavoury a écrit cette phrase :
"Entre victimes et partisans de l’OAS, le président Macron a fait le choix d’honorer ostensiblement ces derniers le 26 mars 2021"
Ils ont osé… Ils ont occulté l’OAS !!!
Aucun président de la République avant M. Macron avait osé envoyer (son, sa ministre) en l'occurrence pour le 26 mars 2021 la Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants Geneviève Darrieussecq participer à la Commémoration de la fusillade de la rue d’Isly du 26 mars 1962 au mémorial du Quai Branly, c’est une honte !!!
Auprès de Geneviève Darrieussecq et Arnaud Ngatcha, Hugues Renson commémorait le 26 mars dernier la fusillade de la rue d’Isly.
SOURCE : https://huguesrenson.fr/commemoration-de-la-fusillade-de-la-rue-disly-au-memorial-du-quai-branly/
**************************************************************Chaque année, le 26 mars, des groupuscules extrémistes organisent des commémorations pour les victimes de la fusillade rue d'Isly à Alger qui ne sont pas « Mortes pour la France », mais tombées pour soutenir l’OAS qui les a manipulées et les noms de ces victimes n’auraient jamais dû avoir leur place au Mémorial National du Quai Branly à Paris, qui devait demeurer le lieu d’hommage aux militaires français « Morts pour la France » durant la guerre d’Algérie et les combats en Tunisie et au Maroc, sans oublier les victimes des jusqu’au-boutistes de l’Algérie française agissant au sein des commandos de la mort de l’OAS : c’est-à-dire les civils, les représentants des forces de l’ordre, les magistrats, les fonctionnaires de l’éducation nationale restés fidèles à la République jusqu’au sacrifice de leur vie.
La présence de la ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants Geneviève Darrieussecq à la Commémoration de la fusillade de la rue d’Isly du 26 mars 1962 au mémorial du Quai Branly a occasionné l'envoie de 2 lettres (sans réponses pour le moment) de présidents d'associations des victimes de l'OAS, avec leur autorisation les voici :
" L'autre 21 avril 2021 ", la lettre
de l'ANPROMEVO au Président
de la République
Le président
Chaville, 21 avril 2021.
Monsieur le Président de la République
Cabinet Palais de l'Elysée
55, rue du Faubourg Saint Honoré
75008 Paris
Monsieur le Président de la République,Les sites Internet du ministère des Armées et de l’office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG) ont gardé le silence sur un événement exceptionnel.
Pour leur part, l’ensemble des blogs de la mouvance OAS (anciens activistes, sympathisants, revanchards de l’Algérie française) l’ont annoncé en ces termes : « En mémoire des victimes de la fusillade rue d’Isly à Alger, vendredi 26 mars 2021, au Mémorial national de la guerre d'Algérie, Mme Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, déposera une gerbe du Président de la République lors de la cérémonie qui demeure associative ».Ces mêmes sites ont rendu compte de cette commémoration, lui consacrant un reportage documenté (cf. http://popodoran.canalblog.com/archives/2021/03/24/38883741.html à titre d’exemple).
L’image de représentants des plus hautes institutions de la République aux côtés de personnes ayant répondu, le 26 mars 1962 après-midi, à un appel à manifester lancé le matin même par l’OAS est des plus malencontreuses :
► cet appel, par tract, se concluait par la formulation d’une volonté « de lutter jusqu’au bout contre l’oppression sanguinaire du pouvoir fasciste » et s’inscrivait dans la stratégie insurrectionnelle développée par l'OAS qui, après s’être opposée par la violence à l’application des Accords signés à Évian le 18 mars 1962, a poussé l'armée française à rompre le cessez-le-feu ;
► la cérémonie du quai Branly peut être regardée comme l’expression d’un désaveu des autorités civiles et militaires en charge, à l’époque, du maintien de l’ordre républicain et/ou une approbation de l’attitude de citoyennes et citoyens, Français d’Algérie, acquis au putsch organisé un an plus tôt ;
► l’initiative du 26 mars 2021 va largement au-delà des préconisations contenues dans le rapport que M. Benjamin Stora vous a remis il y a trois mois, intitulé Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie ;
► s’il existe de fait, côté algérien, « quelques résistances » au dessein d’une réconciliation mémorielle « très largement partagée » entre Alger et Paris, l’on peut également soutenir que, côté franco-français, perdurent d’insurmontables antagonismes mémoriels trouvant leur origine dans la radicalité d’un discours invariant des nostalgiques de l’Algérie française ainsi, hélas, que dans la partialité d’administrations centrales qui refusent avec constance d’admettre au bénéfice du statut de "Mort pour la France" des fonctionnaires de police victimes de l’OAS, illégalement privés de cette qualité (cf. Annexe - pages 6 et 7 - en pièce jointe).
Au nom de l’apaisement et du « en même temps », s’imposent désormais deux engagements prioritaires : la promesse de la régularisation pré-évoquée dans le délai maximal de cinq mois ; l‘annonce d’une représentation, au niveau sommital de l’État, à la cérémonie prévue le 6 octobre prochain, au cimetière parisien du Père-Lachaise, dans le cadre de la célébration du dixième anniversaire du dévoilement par le maire de la capitale, M. Bertrand Delanoë, de la première stèle dédiée par une collectivité publique à l’ensemble des victimes de l’OAS en Algérie et en France.
Dans l’attente d’une écoute enfin respectueuse du souvenir de celles et de ceux - civils, militaires, élus, magistrats, fonctionnaires tombés, sans pouvoir se relever, sous les coups de l’OAS, parce qu’ils respectaient les institutions et valeurs de la République,
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de ma très haute considération.Jean-François Gavoury
Président de l’ANPROMEVO
Siège social : Jean-Philippe Ould Aoudia
191, avenue Victor Hugo 92140 Clamart
Le Président
23 avril 2021
Madame Geneviève Darrieussecq
Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants 14, rue Saint-Dominique
75700 Paris 07 SP LRAR
Madame la Ministre,
Vous avez représenté l’État, le 26 mars 2021, à la commémoration associative d’une manifestation insurrectionnelle fomentée le 26 mars 1962, à Alger, par l’OAS, érigée dès avant sa création formelle le 11 février 1961 en partie belligérante au conflit algérien.
Seul le rappel de faits remontant à cinquante-neuf ans permet d’apprécier le sens à donner au dépôt par vos soins, au nom du Président de la République, d’une gerbe de fleurs devant les colonnes du quai Branly à Paris.
Cette manifestation avait fait l’objet de deux interdictions, largement diffusées, émanant l’une du préfet de police d’Alger et l’autre du général commandant le secteur Alger-Sahel : les participants ont fait le choix de désobéir aux autorités civiles et militaires de l’époque.
Trois jours auparavant, le 23 mars, sept jeunes Français, appelés du contingent -11 autres seront blessés- avaient été abattus par l’OAS qui considérait l’armée française comme une armée d’occupation, et exprimait sa résolution à…lutter jusqu’au bout contre l’oppression sanguinaire du pouvoir fasciste » : motifs formulés sur le tract d’appel à rassemblement distribué au cours de la nuit du 25 au 26 mars.
Rue d’Isly, se heurtant à des soldats chargés de maintenir l’ordre républicain alors que le cessez-le-feu était en vigueur depuis une semaine, des personnes ont trouvé la mort pour avoir répondu à un mot d’ordre insurrectionnel de l’OAS.
Cinquante-neuf ans après, le Président de la République et le Gouvernement ont été représentés à une cérémonie initiée par des associations qui révèrent des criminels de l’OAS condamnés par la Justice, et qui célèbrent régulièrement les épisodes au cours desquels la République fut mise en danger : les « Barricades » le 24 janvier 1960 et le coup d’état militaire du 21 avril 1961.
Pourtant, il y a d’autres Français qui méritent l’attention de l’État et en demeurent les oubliés. Ceux-là sont morts pour s’être opposés à l’OAS. Dans le cadre de leurs missions respectives, ils sont restés à leur poste, au péril de leur vie, pour maintenir la République en ordre de marche.
L’impartialité de l’État exige l’alignement du statut des six inspecteurs des Centres sociaux éducatifs assassinés par l’OAS le 15 mars 1962 à Alger, sur celui de l’instituteur Guy Monnerot, abattu par le FLN le 1er novembre 1954, et reconnu "Mort pour la France" le 3 juillet dernier en tant que victime civile de la guerre d’Algérie.
L’impartialité de l’État exige que soit attribuée la mention « Mort pour la France » à ceux des militaires et des policiers assassinés par l’OAS, qui en ont été injustement privés et dont les noms sont connus tant de vos services que de l’ONAC-VG.
Depuis le 6 octobre 2011, une stèle s’élève au cimetière du Père-Lachaise à Paris portant l’inscription :
En hommage à toutes les victimes de l'OAS en Algérie et en France
Civils, militaires, élus, magistrats, fonctionnaires,
Défenseurs des institutions et des valeurs de la République
La date du 6 octobre est devenue Journée associative de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de l’OAS.
Il vous tiendra à honneur d’être présente, le 6 octobre prochain à 11h00, devant ce monument, au côté, le cas échéant, d’autres membres du Gouvernement.
L’impartialité de l’État sera ainsi démontrée.
Dans l’attente de vous y rencontrer,
Je vous assure, Madame la ministre, de ma considération choisie.
Docteur Jean-Philippe Ould Aoudia
« Haut-Doubs Houtaud : à 18 ans, il fait un documentaire sur la guerre d’Algérie avec les souvenirs de son grand-père Ce soir deux rendez-vous 18 janvier 2022 à 18h *** Diffusion en direct de l'Assemblée Générale de l’AJMA »
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Commentaires
Sur les harkis oui, il faudrait reconnaître notre faute qui a consisté à les enrôler pour prendre les armes contre leurs frères plus conscients de la nocivité du colonialisme. Et leur demander pardon pour les avoir engagés dans une impasse.
Concernant les Pieds Noirs il faut redire qu'ils ont été les instruments de ce colonialisme avant d'en avoir été les victimes. Ils ont servi d'alibi pour perpétuer cette guerre qui a bouleversé la vie des jeunes Français qui ont été appelés du contingent. Une catégorie de victimes qu'il ne faut pas oublier dans le décompte.
Quant à l'OAS oui, il faut en finir avec ce reliquat d'idéologie raciste et xénophobe que la crise sociale nourrit. Une idéologie qui s'est accompagnée d'actes de violence terroriste. Je rappelle à ce sujet qu'à Béziers nous avons une stèle rendant hommage à quatre de ces assassins dont celui qui avait attenté à la vie du chef de l'Etat.