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Guerre d’Algérie : «Réconcilier les mémoires» sans rouvrir les blessures du passé ?
Guerre d’Algérie : «Réconcilier
les mémoires» sans rouvrir les blessures
du passé ?
M'hamed Kaki, fondateur de l'association mémorielle Les Oranges et Mohand Hamoumou, président de l'association Ajir, étaient invités à débattre des propos d’Emmanuel Macron sur le rôle de la France dans la guerre d’Algérie. «Ali Boumendjel ne s’est pas suicidé. Il a été torturé puis assassiné.» Auprès de sa famille d’abord puis par un communiqué de presse envoyé le 2 mars dans la soirée, Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de l’armée française dans l’assassinat de cet ancien avocat et militant algérien, décédé en 1957 à l’âge de 37 ans. Sa mort avait alors été maquillée en suicide.
« Choisir à 20 ans : ces soldats qui ont refusé de participer à la guerre d’AlgérieUn courriel de Jean-François Gavoury adressé à Benjamin Stora »
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Commentaires
Je persiste : le débat n'oppose pas les Algériens et les Français mais les partisans de la paix et de l'amitié entre les peuples à ceux qui voulaient hier résoudre les problèmes par le recours à la force armée et aujourd'hui par la suprématie militaire et économique. Et dans cette affaire les Algériens et les Français ont été les victimes, du colonialisme pour les premiers, de la guerre menée pour le perpétuer pour les deux !
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Je ne sais par quoi commencer mon écrit . Le fait d'entendre le harki demander à ce que l'Algérie reconnaisse les massacres (( qui n'existent que dans l'imaginaire de cet individu )), me fait dresser les cheveux. Et même s'il y eut réellement massacre, espérait-il qu'en 1962 , les Algériens rendent visite aux charmants harkis... avec des bouquets de fleurs en les remerciant d'avoir ""' si bien trahi "" le pays et le peuple ?
C’est quoi cette mentalité ?
Je suis tout feu et tout flamme quand j'entends un individu de cette..."secte" et, sans sourire ni même rougir, tenir ce genre de langage.
J'étais en ligne avec un ami PN qui me demande s’il n’était pas préférable que la repentance émane aussi du côté Algérien. Ma réponse a été schématisée en lui demandant de s'imaginer en son domicile et qu'un intrus y pénètre pour saccager et éliminer tous ceux qui se trouvent sur son passage.
Est-ce que les victimes se doivent de présenter les excuses à ce monstre en le priant , tout sourire, de repasser de temps en temps à la maison?
Pourquoi, au cours de cette table ronde télévisée, la présentatrice n’a pas pensé à montrer des images lors de la libération de la France et montrer en gros plans ce qu’il advint aux collabos Français dans les rangs Nazis ?
Pourquoi la France de ce jour insiste-t-elle pour qu’on récupère ces innommables (pour ne pas dire autre chose) et qu’elle insiste sur le fait que nous devons nous montrer « tout-doux » avec eux ? Jamais et aucun Algérien n’est en mesure de pardonner l’impardonnable pour leur rôle joué au moment où l’Algérie avait besoin de tous ses enfants pour chasser l’indu occupant de notre territoire.
En conclusion :
Je ne pourrais jamais, au grand jamais me mettre face à un collabo de triste mémoire, dans une table ronde de ce genre.
D’ailleurs je bouillonne en écrivant ces lignes
Bien à vous depuis : La Ville des Roses
Blida le : 05.03.2021