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Guerre Israël-Hamas : les "4000 Franco-Israéliens partis exterminer les Palestiniens pourront-ils rentrer en France comme si de rien n'était ?", Eric Cantona prend position
Guerre Israël-Hamas :
les "4000 Franco-Israéliens partis
exterminer les Palestiniens
pourront-ils rentrer en France
comme si de rien n'était ?"
Eric Cantona prend position
- Eric Cantona, toujours aussi engagé. France Bleu Auxerre - Renaud Candelier
Comme pour tous les sujets clivants, de nombreux artistes et personnalités prennent position sur la guerre Israël-Hamas. Eric Canaton l'a fait ce jeudi.
Ce jeudi, une voix s'est élevée alimentant la fracture que génère ce conflit. Cette fois, c'est Eric Cantona qui a "pris la parole". L'ancien footballeur, artiste et comédien engagé, s'est interrogé via une story Instagram écrite en anglais.
À traduire ainsi : "Les 4000 Franco-Israéliens binationaux partis pour rejoindre l'armée israélienne et exterminer les Palestiniens sous le prétexte de faire la guerre au Hamas, pourront-ils rentrer en France comme si de rien n'était ? Et seront-ils traduits en justice ?"
Au-delà de l'opinion véhiculée par celui que l'on surnommait "The King" sur les terrains, la question mérite réponse : peut-on aller faire la guerre pour et dans un autre pays, tuer des gens ailleurs, et revenir "comme si de rien n'était" ? Hé bien, la loi prévoit ce cas de figure.
Cas particuliers
Le Nouvel Obs l'expliquait déjà dans un article datant de 2014. Selon nos confrères, cela revient à se poser une autre question : "Quelles sont les obligations militaires des binationaux ?" Voici "la règle générale rappelée par le ministère des Affaires étrangères : les doubles nationaux sont soumis aux obligations du service national à l’égard des deux Etats dont ils possèdent la nationalité". Comprenez, un Franco-Américain devra faire son service militaire aux Etats-Unis mais aussi sa journée de défense et de citoyenneté en France.
Une règle qui comporte forcément des cas particuliers, qui découlent en grande partie des différentes conventions ratifiées par les différents états. L'exemple du Nouvel Obs : "Un Franco-Algérien, qu’il vive en Algérie ou en France, a le choix entre le service algérien (un an) ou la JDC française. Il suffit qu’il fasse connaître son choix avant ses 19 ans, sinon c’est l’Etat de résidence qui prévaut". Il sera, de fait, considéré en règle dans l'autre pays.
Mais, entre la France et Israël, la convention bilatérale prévoit également les situations de conflit : "En cas de mobilisation en France ou en Israël, l’Etat concerné peut rappeler sous les drapeaux tous ses binationaux, quel que soit leur lieu de résidence. Bien sûr, cette disposition s’applique davantage à l’Etat hébreu, en guerre, qu’à l’autre partie".
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