• Hommage à Gisèle Halimi le 8 mars : quel est le programme ?

     

    Hommage à Gisèle Halimi

    le 8 mars : quel est

    le programme?

    Hommage à Gisèle Halimi  le 8 mars : quel est  le programme ?

    L’avocate Gisèle Halimi est un symbole du combat pour les droits des femmes. Un hommage national lui est rendu le 8 mars. © Crédit photo : ARCHIVES « SUD OUEST »

    Ce mercredi 8 mars, le président de la République rendra hommage à Gisèle Halimi au palais de justice de Paris. L’occasion aussi d’évoquer la constitutionnalisation de l’IVG.

     

    Questions au Gouvernement

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    Merci d’arrêter la vidéo

    après la réponse concernant l’hommage

    à Gisèle Halimi :

    https://youtu.be/OEM65PXKdl8?t=2588

     

    Les détails de la cérémonie s’étant décidés ces derniers jours, l’Élysée a annoncé ce lundi matin aux journalistes le déroulement de la cérémonie rendue en hommage à Gisèle Halimi, mercredi 8 mars. 

    « Un cas flagrant d’injustice » et une avocate qui a changé l’histoire : le 11 octobre 1972, le procès de Marie-Claire, une mineure accusée d’avoir eu recours à l’avortement après un viol, se solde par une relaxe historique.

    Le lieu

    Si certains, notamment son fils Jean-Yves Halimi, ont émis le souhait que la cérémonie soit accueillie aux Invalides, c’est finalement au palais de justice de Paris qu’elle se tiendra. En salle d’audience de la première chambre de la cour d’appel, précisément. « Une salle chargée d’histoire où ont notamment eu lieu les procès de LavalPétain, ou du canal de Panama », a précisé l’Élysée. Une salle, aussi, où les nouveaux avocats prêtent serment. Un lieu symbolique pour Gisèle Halimi, dont « la robe d’avocate était un porte-étendard ». « Le bon endroit pour lui rendre hommage », estime l’Élysée.

    Le déroulement

    La cérémonie se déroulera en deux temps. D’abord, à 16 heures, la prise de parole de Jean-Yves Halimi, fils aîné de Gisèle, lui-même avocat.

    Deuzio, l’hommage du président de la République. À l’occasion de cette prise de parole, Emmanuel Macron pourrait faire des annonces sur la constitutionnalisation de l’Interruption volontaire de grossesse (IVG). « Nous serons extrêmement attentifs à ce que dira le président », a répondu l’Élysée aux journalistes demandant des précisions sur ce sujet.

    Invités

    Nombreux seront les invités. « Nous croulons sous les demandes », poursuit l’Élysée. Si la liste n’est pas encore bouclée, celle-ci inclut d’ores et déjà « les représentants de la République, Première ministre, gouvernement, représentants des assemblées, magistrats, avocats ». « Un tiers de la salle sera composée d’avocats. » Présents aussi, des politiques, comme André Vallini (son ancien attaché parlementaire), des artistes, actrices, notamment qui ont incarné Gisèle Halimi à l’instar de Philippine Pierre-Brossolette au théâtre dans « Gisèle Halimi, une Farouche Liberté ». 

    Invitées encore, des associations prônant la cause des femmes. Toutes n’ont pas encore formellement répondu. « Sophie Couturier, journaliste, ancienne militante de Choisir et autrice d’un roman graphique sur Gisèle Halimi, a fait savoir qu’elle serait présente. »

    Le processus

    Si les détails se sont précipités ces dernières semaines, le « processus de cet hommage national » a pris beaucoup plus de temps que prévu. Notamment à cause de la crise sanitaire. L’Élysée a détaillé la chronologie : dès juillet 2020, le principe a été acté, avant que « les événements nationaux » ne prennent le pas, puis la crise sanitaire. Ensuite, a succédé un temps « d’harmonisation des positions », avec un débat, notamment sur le lieu de la cérémonie, engagé avec les différents protagonistes, dont Jean-Yves Halimi et le journaliste Emmanuel Faux, fils de Gisèle Halimi.

    En parallèle, et pour faire suite à la proposition de panthéonisation lancée par l’historien Benjamin Stora dans un rapport en janvier 2021, l’Élysée a initié une instruction. « Les deux dossiers – hommage et panthéonisation – sont traités de façon successive et distincte », précise l’Élysée, ajoutant que le deuxième volet « était toujours en cours ». « La panthéonisation est toujours un processus long. Si l’on excepte Victor Hugo, panthéonisé trois jours après sa mort, ou Simone Veil, un an, le délai se compte en années, voire en dizaine d’années, ou même en siècles, notamment parce qu’il faut se conformer à des règles strictes et à des appels d’offres. Mais aussi parce qu’il faut s’assurer que l’on est dans la communion et le rassemblement. Il ne faut pas que le sujet divise une partie du pays. » Sur la panthéonisation de Gisèle Halimi, « le processus sera mené à son terme ».

    Débats

    Précédant les questions des journalistes, l’Élysée a voulu « dissiper quelques fake news », précisant qu’il n’y avait eu « aucune pression, aucune menace » concernant l’événement et son organisation. N’en demeure pas moins qu’un troisième fils de Gisèle Halimi, Serge, a fait savoir qu’il n’assisterait pas à la cérémonie. « C’est son combat politique et sa conscience », a-t-il été précisé, avant de rappeler les propos tenus dans « Le Monde » à l’automne dernier : Serge Halimi avait alors fait savoir « qu’il ne souhaitait pas s’en mêler », objecte l’Élysée, rappelant qu’un hommage national est un temps de communion et de réconciliation, où il s’agit d’évoquer les idées des Lumières. Autre voix discordante, celle de Violaine Lucas, présidente de Choisir la cause des femmes, association co-fondée par Gisèle Halimi : elle a annoncé qu’elle ne participerait pas à l’événement qu’elle considère comme « précipité et au rabais ». « Un combat politique », oppose l’Élysée.

    En « débat » aussi, la date choisie, en pleine mobilisation autour de la réforme des retraites. Remarque à laquelle il est répondu que le 8 mars, Journée internationale du droit des femmes, est une date particulière, symbolique et opportune. « Le président de la République ne lie pas ce moment à l’actualité, ce n’est pas le but de l’exercice. »

    Le contenu

    Au titre des idéaux, seront célébrés différents combats menés par l’avocate : « Son combat contre la colonisation et la guerre d’Algérie, son combat pour la cause des femmes et la dépénalisation de l’IVG, son engagement contre la peine de mort, son combat contre la loi Darlan, abolie en 1982, pénalisant l’homosexualité. » Autant de sujets entrés dans la vie quotidienne.

    SOURCE : Hommage à Gisèle Halimi le 8 mars : quel est le programme ? (sudouest.fr) 

    « Montpellier : un double hommage à Jacques Roseau, trente ans après son assassinatGisèle Halimi aurait-elle apprécié qu’on lui rende hommage ce mercredi 8 mars ? »

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