• Il y a cinquante-neuf ans : c’était hier, c'est encore ce 31 mai 2020

    Il y a cinquante-neuf ans :

     c’était hier, c'est encore

    ce 31 mai 2020


    Ce 31 mai 2020 invite à réfléchir sur la liberté, la justice, la fraternité : des valeurs que le terrorisme ignore et que la politique et l’Histoire s’emploient parfois à réviser.

    Il y a cinquante-neuf ans, des légionnaires déserteurs, aidés de jeunes Algérois, assassinaient le contrôleur général de la sûreté nationale Roger Gavoury, commissaire central du Grand Alger, chargé de la répression des menées activistes.

     

     

    Il y a cinquante-sept ans : c’était hier, c'est encore aujourd'hui 31 mai 2017

     Roger Gavoury

     

    Il y a cinquante-neuf ans, le 31 mai 1961 le commissaire d’Alger était le premier fonctionnaire victime de l’organisation OAS. Un événement marqueur.

    À quoi servent les commémorations ? À l’heure où, un peu partout en France, l’activisme des nostalgiques de l’Algérie française – et plus largement de la colonisation – retrouve du souffle, les cinquante-neuf ans de l’assassinat de Roger Gavoury prennent un relief particulier dans la construction de l’histoire collective. Le 31 mai 1961, le commissaire central d’Alger était le premier fonctionnaire tué par l’OAS. Roger Gavoury est assassiné à coups de poignard dans son studio, alors qu’il dirigeait l’enquête sur les attentats au plastic et sur les complices civils du « quarteron » de généraux à l’origine du putsch d’avril 1961.

    Dès le 3 juin, la police judiciaire avertit : « Le crime a été commis en raison de l’attitude ferme manifestée par ce fonctionnaire, pour maintenir l’ordre à Alger et réprimer les troubles provoqués par les organisations subversives activistes. On peut donc estimer que cet homicide est le fait d’une bande armée en relation avec les insurgés d’avril 1961. » Le lendemain, l’OAS distribue un tract dans les boîtes aux lettres afin de justifier son meurtre : le commissaire Gavoury a été « jugé » pour « crime de haute trahison » et « complicité avec le régime ». Ancien commissaire des renseignements généraux en Algérie, Roger Le Doussal considère que Roger Gavoury avait permis d’éviter que la répression des « émeutes musulmanes (…) par des militaires ne tourne au carnage ».

    De son côté, l’historienne Anne-Marie Duranton-Crabol, spécialiste de l’extrême droite, note que cet assassinat constitue un « événement marqueur » dans l’histoire naissante de l’OAS ; « le meurtre servait d’avertissement pour tous ceux qui tenteraient de contrer le mouvement clandestin ». Traduits devant un tribunal militaire, ses assassins ont été condamnés à mort et trois d’entre eux ont été exécutés. Jean-François Gavoury, son fils, s’est opposé depuis de longues années en justice à l’Adimad, association de combat pour l’Algérie française, à l’origine de l’érection de la stèle de Marignane qui honore notamment les assassins du commissaire Gavoury où ce site "Notre Journal".

    Jean-François Gavoury a participé à de nombreux combats contre l'extrême droite comme celui-ci :

     Informations de Jean-François GAVOURY : « Béziers, 14 mars 2015 - Extrait d'article paru en page 8 du journal "Le Monde" de ce mercredi soir ».

    Informations de Jean-François GAVOURY : « Béziers, 14 mars 2015 - Extrait d'article paru en  page 8 du journal "Le Monde" de ce mercredi soir ».

    Jean-François GAVOURY

    18-II-2015. 

    Je me permets d’appeler l’attention sur le court extrait, reproduit ci-après, d’un article paru dans l’édition de ce mercredi soir du journal "Le Monde" (en page 8, consacrée aux « méthodes d’extrême droite de l’ancien président de Reporters sans frontières »). 

    Sa teneur est intéressante, car elle permet d’avancer un élément d’explication concernant la date finalement retenue pour la débaptisation, par le maire de Béziers, de la rue du 19 mars 1962, à savoir le samedi 14 mars prochain et non plus le 19 mars comme annoncé en séance du conseil municipal le 11 février. 

    (Extrait) 

    « A Béziers, l’extrême droite débauche à l’UMP 

    En mai 2014, Louis Aliot, le vice-président du Front national, avait pourtant dénoncé la présence dans le cabinet de M. Ménard « de gens beaucoup plus radicaux que le FN ne le sera jamais ». Mais la brouille semble bel et bien terminée. M. Pacotte compte en effet assister au meeting de Florian Philippot, l’autre vice-président du FN, qui sera présent à Béziers le 14 mars. Ce jour-là s’annonce déjà comme un événement pour l’extrême droite française, puisque M. Ménard débaptisera l’après-midi même la rue du 19-Mars-1962, jour anniversaire des accords d’Evian qui ont marqué la fin de la guerre d’Algérie, pour la renommer rue du Commandant-Hélie-de-Saint-Marc, un des putschistes d’avril 1961 contre le général de Gaulle. » 

    Il semble se confirmer que la stratégie de Robert Ménard consiste à faire de la cérémonie de dévoilement de plaques au nom d’un officier en rupture avec les autorités légales un événement : 

    1°) à forte portée symbolique, par son contenu révisionniste et provocateur à l’égard des institutions de la République ; 

    2°) d’ampleur nationale 

    - par sa mise en scène, puisqu’il est destiné à se dérouler dans le contexte du débat politique lié à la campagne officielle du 1er tour des élections départementales et le jour même d’un meeting présidé localement par l’un des principaux dirigeants du Front national ;  

    - par la convocation, relayée via des sites Internet dédiés, des participants au putsch d’avril 1961, des nostalgiques de l’Algérie française et des anciens activistes de l’OAS (cf. pièce jointe). 

    M. Robert Ménard croit pouvoir compter sur l’apolitisme statutaire d’une association spécifique d’anciens combattants en Algérie pour réduire l’opposition grandissante à la manifestation inaugurale en question. 

    Les anciens appelés sont les premiers visés par la double agression que représentent la glorification de la désobéissance et le retrait du domaine public d’une date évoquant la paix. 

    Et c’est en considération de leur sacrifice et par respect de la loi du 6 décembre 2012 qu’un contre-rassemblement se met en place sur le site même de la rue du 19 mars 1962 à Béziers : éclairés sur la réalité des enjeux, ils ne manqueront pas de s’y joindre, à titre individuel. 

     

    Jean-François Gavoury 

    Président de l’Association nationale 

    pour la protection de la mémoire 

    des victimes de l’OAS (ANPROMEVO)

    Informations de Jean-François GAVOURY : « Béziers, 14 mars 2015 - Extrait d'article paru en  page 8 du journal "Le Monde" de ce mercredi soir ».

     La pièce jointe signalée

    par Jean-François GAVOURY

    Informations de Jean-François GAVOURY : « Béziers, 14 mars 2015 - Extrait d'article paru en  page 8 du journal "Le Monde" de ce mercredi soir ».

     

    Informations de Jean-François GAVOURY : « Béziers, 14 mars 2015 - Extrait d'article paru en  page 8 du journal "Le Monde" de ce mercredi soir ».

     

     

    Il y a cinquante-six ans : c’était hier, ce sera encore le 31 mai 2017

    Comme Olivier Dard l’écrit dans Voyage au cœur de l’OAS, avec cet acte, l’OAS assume, dès les origines, le choix consistant à "incarner le désordre en s’en prenant directement et physiquement aux symboles et aux institutions de l’État".

    Dans sa préface du livre de Jean-Philippe Ould Aoudia intitulé La bataille de Marignane. 6 juillet 2005. La République, aujourd’hui, face à l’OAS, l’ancien ministre Pierre Joxe fustige « la félonie de quelques officiers trahissant leur mission pour organiser l’assassinat d’innocents » et dénonce « le terrorisme qui frappa des femmes et des enfants au nom de l’organisation armée secrète ». Et d’ajouter « Quelles que soient à présent les conséquences juridiques des lois d’amnistie, ces crimes-là sont aussi ineffaçables que l’honneur des serviteurs de l’État dont ils ont provoqué la mort et auxquels il est juste de rendre hommage. » 

    Oui, il est juste de célébrer publiquement le souvenir des victimes du terrorisme de l’OAS, comme l’ont fait et continueront à le faire les élus de la seule France qui vaille : de ceux de la République et non de ceux d’une autre France, qui en piétinent les fondements en collaborant avec des faussaires de la mémoire et des réviseurs d’Histoire sans prendre nécessairement conscience qu’ils favorisent ainsi la résurgence intérieure et extérieure des fascismes. 

     

     

    Il y a cinquante-cinq ans : c’était hier, c’est encore aujourd’hui

     

     

    Il y a cinquante-six ans : c’était hier, c'est encore aujourd'hui 31 mai 2017

    Roger Gavoury lâchement assassiné par l'OAS

     

    index-copie-1.jpg

     

    (Cité à l'Ordre de la Nation)

    Le Premier ministre, sur la proposition du ministre d'Etat chargé des affaires algériennes, cite à l'ordre de la Nation :

     

    M. Roger Gavoury, commissaire divisionnaire, commissaire central du Grand Alger."Fonctionnaire d'élite, d'un loyalisme absolu à l'égard des institutions républicaines, a toujours exercé ses délicates et périlleuses fonctions avec une compétence et une autorité dignes des plus grands éloges. Nommé à Alger depuis plus d'un an, s'est distingué par son attitude courageuse et son sens du devoir particulièrement élevé et a tenu à rester à son poste malgré les menaces de mort dont il était l'objet." 

    Fait à Paris, le 10 juin 1961

     

    (Croix de la Valeur Millitaire avec Etoile d'Argent) 

     

    (Chevalier de la Légion d'Honneur)

     

    (Mort pour la France)

     

    Il y a cinquante-six ans : c’était hier, c'est encore aujourd'hui 31 mai 2017

    Son nom défile sur le Mémorial National à Paris

     

    Le 31 mai 1961, il y a donc cinquante-neuf ans jour pour jour, était assassiné par l’OAS, Roger Gavoury, commissaire central à Alger. C’est sans doute le premier fonctionnaire exécuté par cette organisation fasciste qui s’est créée après l’échec du putsch des généraux félons en avril 1961.

    C’est Roger Degueldre, lieutenant déserteur de la Légion Etrangère, chef des commandos Delta, une manière d’escadrons de la mort, qui organisera le crime perpétré contre un serviteur de la République. Il sera arrêté, jugé, condamné à mort et fusillé le 6 juillet 1962 au Fort d’Ivry.

     Au Cimetière Neuf de Béziers la stèle érigée à la gloire des tueurs de l’OAS porte son nom avec celui de Bastien-Thiry qui dirigea le 22 août 1962 l’attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, président de la République. Bastien-Thiry a été fusillé le 11 mars 1963. Cette stèle porte encore les noms d’Albert Dovecar et de Claude Piegts tous deux fusillés le 7 juin 1962 pour leur participation à l’assassinat du commissaire central d’Alger. 

     

    Il y a cinquante-six ans : c’était hier, c'est encore aujourd'hui 31 mai 2017

    Les obsèques de Roger Gavoury dans la cour de l’Ecole

     de Police à Hussein-Dey le 3 juin 1961

     


    MELLO-7-8-mai-2012-037.JPG

    Paris, 8 mai 2012.

    Précisément un siècle, un an, un mois et un jour après sa naissance dans cette commune de l’arrondissement de Senlis (Oise), Mello a rendu hommage en même temps qu’honneur à la mémoire de Roger Gavoury* dans le cadre des cérémonies anniversaires du 8 mai 1945.

    Son nom figure désormais sur le Monument aux Morts, fraîchement restauré.

    Je vous propose de bien vouloir trouver en pièce jointe, pour information, la teneur du propos qui a été le mien en cette circonstance au cours de laquelle l’unité du monde combattant s’est manifestée de façon exemplaire.

    Bien cordialement,

     Jean-François Gavoury

    Pupille de la Nation

    Orphelin de guerre

    Président l'Association nationale

    pour la protection de la mémoire

    des victimes de l'OAS (Anpromevo)

    MELLO-7-8-mai-2012-004.JPG 

     

    Cérémonie d'hommage à la mémoire de Roger Gavoury

    le 8 mai 2012 à Mello (Oise)

     

    *

     

    Intervention de Jean-François Gavoury

     

     

    Madame le maire de Mello,

    Monsieur le vice-président du conseil général,

    Monsieur le maire de Cires-les-Mello,

    Messieurs les représentants du monde combattant,

    Mesdames et Messieurs,

     

    Les deux premiers tiers du siècle dernier ont été marqués par la guerre.

     

    La plus longue d’entre elles a été celle d’Algérie :

    - la plus longue à être reconnue telle et à prendre cette dénomination, trente-sept ans après sa cessation ;

    - la plus longue à panser ses plaies, puisque cinquante années n’y ont pas suffi ;

    - la plus longue, enfin et surtout, par sa durée : sept ans et plus (sept ans huit mois) et même bien davantage (dix-sept ans si, comme Mohammed Harbi, l’on fait remonter son début à un fait générateur survenu à Sétif il y a soixante-sept ans jour pour jour, un mardi, le 8 mai 1945 !).

     

    Le nombre des événements survenus durant cette guerre est évidemment en corrélation avec sa durée. Certains d’entre eux ont été occultés par les pouvoirs publics, en particulier ceux se rapportant à la page franco-française du conflit, celle qui s’est écrite en 1961-1962.

     Cependant, l’historienne Anne-Marie Duranton-Crabol, dans son ouvrage de 1995 intitulé "Le temps de l’OAS", a su voir dans l’assassinat de Roger Gavoury un "événement marqueur" dans l’histoire du mouvement factieux : "Cruel hommage, écrivait-elle, rendu à l’efficacité du commissaire d’Alger, payant les coups portés à l’Organisation par la cellule qu’il avait créée au sein de la sûreté urbaine."

     

    Dès 1971, dans son livre "Le temps de la violence", l’ancien préfet de police d’Alger Vitalis Cros insistait sur le fait que l’assassinat du commissaire Gavoury avait tenu "une grande place dans la presse et à la radio". Cela est incontestable, et les journaux de l’époque en témoignent, ainsi que les archives sonores de l’INA : je renvoie aux documents de la phonothèque de l’Institut national de l'audiovisuel, aujourd’hui accessibles librement sur Internet.

     

    Le temps aurait pu affecter cet événement. Il n’en est rien. On le doit, paradoxalement, à ceux qui ont cru devoir ériger en héros les assassins de ce serviteur de l’Etat, allant même jusqu’à le qualifier de traître à la patrie.

     

    Osons le dire : aujourd’hui comme hier, la justice de la République a fonctionné. Les monuments révisionnistes magnifiant certaines figures réputées emblématiques de l’Algérie française - en fait des assassins multirécidivistes - ont été condamnés par le Conseil d’État.

    Simultanément, les profanateurs de la mémoire de l’une de leurs victimes étaient pénalement sanctionnés au plus haut niveau de juridiction.

    Madame le maire, je n’abuserai pas du temps de parole que vous avez bien voulu me laisser.

    Ce n’est, en effet, ni à moi ni à mes frères ni à aucun des membres de la famille Gavoury de dire les mérites que l’enfant de Mello s’est acquis, durant sa carrière administrative, au service de l’intérêt général et de la sécurité de ses concitoyens.

    Du reste, vous l’avez fait avec objectivité, exhaustivité et même émotion et point n’est besoin, me semble-t-il, d’abonder dans le registre du panégyrique posthume.

    Ce qui importe et nous donne à réfléchir dans ce regard rétrospectif posé sur l’Algérie en guerre, c’est le fait que la sûreté nationale s’y est illustrée telle l’ultime rempart de la paix publique et de l’ordre républicain.

    Imagine-t-on ce qu’il serait advenu, au moment où une partie de l’armée désertait, si la police avait à son tour versé dans l’insubordination ?

    De la même façon, on doit saluer ces appelés du contingent qui ont refusé de s’inscrire dans la démarche de pronunciamento qui leur était proposée, sachant rester dans la fidélité à la République et dans l’obéissance à un Gouvernement tant légal que légitime.

    Puisqu’elles nous font l’amitié et l’honneur de nous entourer en ce moment d’hommage à un Mort pour la France, sachons exprimer notre gratitude aux associations du monde combattant représentées ici :

    Association républicaine des anciens combattants (ARAC) ;

    Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA) ;

    Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP) ;

    Union nationale des combattants – AFN.

    L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre est absent de cette manifestation. Mais j’ai reçu de son directeur départemental, M. Philippe Dumont, la déclaration suivante : « Je souhaite qu’en cette année marquant le cinquantième anniversaire de la fin de guerre en Algérie, la cérémonie d’hommage à Roger Gavoury permette aux habitants de Mello et, au-delà, à ceux de l’Oise, de mesurer l’ampleur du sacrifice consenti par votre père, mais également par tous ceux qui ont servi notre pays avec courage, honneur et dignité. ».

    Saluons par conséquent la mémoire d’une autre victime de la guerre d’Algérie dont j’ai découvert le statut de Mort pour la France en même temps qu’un lien avec la commune de Mello en la personne de Jacques Govaert, né le 22 janvier 1941, et qui n’avait pas atteint l’âge de la majorité lorsque la mort l’a saisi, de l’autre côté de la Méditerranée, le 15 décembre 1961.

     

     

    Il y a cinquante-six ans : c’était hier, c'est encore aujourd'hui 31 mai 2017

    Il y a cinquante-six ans : c’était hier, c'est encore aujourd'hui 31 mai 2017

    Jean-François Gavoury, le fils de Roger Gavoury, qui avait 10 ans à la mort de son père, est le président de l’ANPROMEVO (Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS) a eu l'honneur fait à son association, le 9 novembre 2016, à travers la remise à son président par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, des insignes d'officier de l'ordre national du Mérite. 


     

    avec l’honneur fait à l’association, le 9 novembre, à travers la remise à son président par le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, des insignes d’officier de l’ordre national du Mérite

    Rappelons à cette occasion que, si l’ANPROMEVO a vu son action ainsi récompensée, c’est probablement parce qu’elle se distingue de certains groupes porteurs de mémoire : loin de chercher à alimenter le souvenir conflictuel de la guerre d’Algérie, elle a participé au réveil des consciences sur les seuls oubliés de l’histoire de cette guerre, les victimes de l’OAS. 


     

    Il y a cinquante-cinq ans : c’était hier, c’est encore aujourd’hui

     

    Nous n'oublierons jamais

     

    cette autre date historique :

     

    6 octobre 2011

     

     Inauguration de la première

     

    stèle en France en hommage

     

     aux victimes de l'OAS dont fait partie

     

    Roger Gavoury

     

    assassiné il y a 59 ans

     

    le 31 mai 1961 

     

    Il y a cinquante-cinq ans : c’était hier, c’est encore aujourd’hui

     

     

     

     

    « "Je donne la parole aux Algériens qui critiquent les documentaires et débat diffusés sur deux chaines publiques françaises"Elle ne restera pas confinée notre colère »

  • Commentaires

    2
    Dimanche 31 Mai 2020 à 09:49

    Félicitations, une fois de plus, cher Michel, pour cette initiative de votre part, devenue au fil des années un rituel témoignant de votre refus de l'oubli : un oubli que dénonce inlassablement l'ANPROMEVO en particulier lorsqu'il est le fait des administrations centrales, établissements et services publics en charge de la mémoire et s'étend à l'ensemble des victimes, militaires et civiles, du terrorisme de l'OAS.

    Bien à vous, cher Michel, en cette journée du souvenir : un souvenir qui, grâce à vous, n'appartient plus à la seule famille et implique les visiteurs de votre site … au premier rang desquels appartient Jacques Cros.

    Amitiés à tous les deux.

    Jean-François Gavoury

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    1
    Dimanche 31 Mai 2020 à 07:49

    Merci Michel pour cette rétrospective émouvante de l'assassinat de Roger Gavoury par des hommes de main de l'OAS, organisation terroriste qui a agi dès cette époque et dont l'idéologie fascisante est reprise aujourd'hui par le courant d'extrême droite que les difficultés sociales que nous vivons ont permis un regain dans l'opinion publique.

    Le 14 mars 2015 Ménard avait mobilisé pour le changement de nom de la rue du 19 mars 1962 le ban et l'arrière ban de ce que la France compte de traîneurs de sabre. En face il y avait ceux qui sont attachés à l'ordre républicain, à la paix et à l'amitié entre les peuples. Ceux-là étaient venus nombreux, de Béziers et du Biterrois, de l'Hérault et de départements voisins, de plus loin quelquefois.

    Les absents ont eu tort et les nostalgériques ne représentaient sûrement pas Les forces vives de la nation mais étaient des vestiges d'un passé que l'histoire a jugé.

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