• Nouvelle réponse à M. Sabourdy !!!

     

    Inquiétudes sur le devenir de la FNACA

    Ils étaient menuisiers, étudiants, prêtres, journalistes, cultivateurs, instituteurs et de bien d’autres métiers, ils n’avaient aucune idée de la réalité des tensions qui sévissaient en Algérie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ils y débarqueront pourtant en 1956 pour une mission de « maintien de l’ordre » sur la décision du président du Conseil du moment Guy Mollet avec l’appui de l’ensemble des groupes politiques. Eux, ce sont des appelés, des jeunes Français de métropole qui se retrouveront plongés dans une guerre qui ne disait pas son nom. Toute leur vie, ils ont dû se taire sur les atrocités de « leur » guerre. Témoins pudiques d’horreurs innommables, aujourd’hui à l’automne de leur vie ils osent se confier face aux caméras des médias, apportant un point de vue trop longtemps ignoré sur la guerre d’Algérie… Il était temps !!!

    Claude Texier président du comité de Poitiers-Buxerolles, dans l’article (très loin à la fin de l'article le plus long de mon blog) s’inquiète sur le devenir de la FNACA… Eh bien mon pauvre Monsieur, elle va disparaître faute de combattants, c’est la vie qui se termine toujours ainsi… Ceux qui avaient 20 ans dans les années 1956 à 1962, certains sont même restés jusqu’en 1964… sont, en effet entrés dans l’âge de la vieillesse.

     

    Nouveau courriel de Sabourdy reçu ce jour :

    La croix du combattant je l'ai refusée parce qu'en Algérie on ne défendait pas la France mais l'Empire colonial. 

    C'est certainement là mon principal désaccord avec la FNACA. 

    (Dandelot) 

     

    Si ça, ce n’est pas de la manipulation, je veux bien qu’on me cloue au pilori !

    Pour qu’il y ait « désaccord », il eu fallu que la FNACA se soit exprimée sur cette « défense de l’empire colonial » (sic)

    Or, au nom de sa neutralité POLITIQUE, elle ne l’a jamais fait, donc cette « formulation » est un MENSONGE pour abuser le lecteur.

    La carte du combattant est une attribution  de l’Etat destinée à reconnaître officiellement les sacrifices accomplis, par la troisième génération du feu.

    Le comportement culpabilisateur de ton « association » est une agression injuste à l’égard de ceux qui considèrent « avoir fait leur devoir ».

    Ce n’est pas un groupuscule de réfractaires sur le retard qui peut représenter les deux millions d’hommes mobilisés à 20 ans et dont certains peuvent être fiers d’avoir sauvé la République lors du putsch d’avril 61 !

    (Sabourdy) 

     

    Lisez : Elles n'est pas belle

    la neutralité politique de la FNACA ?

    heureusement qu'il y a eu le covid

    sinon en 2020 elle allait lécher

    les babouches

    de l'extrémiste ménard

    Nouvelle réponse à M. Sabourdy !!!

    En avril 2019 ils étaient

    à maraussan

    mais cette année ils seront

    a béziers

    Donc revenons à 2019

    41ÈME CONGRÈS DÉPARTEMENTAL

     DE LA FNACA DE L’HÉRAULT

    Le jeudi 25 avril 2019 plus de 300 adhérents se sont retrouvés dans la salle Esprit Gare pour le 41ème congrès de la FNACA. En présence de nombreuses personnalités dont M. Guy Darmanin président national de la FNACA, M. Daniel Wojkowiak secrétaire national de la FNACA responsable de la défense des droits.

    Grâce au dénommé Martel qui a dû lécher les bottes du maire extrémiste de Béziers, ils seront donc dans cette ville où Ménard a débaptisé la rue du 19-Mars-1962 pour la baptiser rue Hélie Denoix de Saint-Marc, ce putschiste qui a voulu renverser la République française, avec d’autres le 21 avril 1961. Qu'elles seront les personnalités nationales de la FNACA qui participeront à ce congrès mémorable ? Bien sûr Ménard accueille la FNACA les bras grands ouverts, il n’en demandait pas tant à 4 jours des municipales, quelle formidable pub électorale. 

     

    En avril 2019 ils étaient à Maraussan mais cette année ils seront  à Béziers ** 41ÈME CONGRÈS DÉPARTEMENTAL DE LA FNACA DE L’HÉRAULT

    Ici la première commémoration du 19 mars 1962 à Béziers, avec les drapeaux mis en berne par l'extrémiste Ménard, c'était le 19 mars 2015

     

    Mais avant ce congrès départemental il y aura la commémoration du 19 mars 1962, et l’extrémiste Ménard mettra comme chaque année les drapeaux en berne mais cela ne gêne absolument pas Martel qui doit manger dans la même gamelle que Ménard. Il y a des villes comme à Nice où la FNACA ne commémore pas le 19 mars 1962 puisque là aussi les drapeaux sont en berne ses adhérents vont se joindre à d’autres comités… c’est cela le bon sens, mais pour Martel le bon sens c’est d’être copain avec Ménard qui lui rend bien relisez ce que cet extrémiste a écrit :

    Ce n’est pas le jour le plus long

    mais l’article le plus long

     de mon blog

    Honte au comité fnaca de béziers

    en particulier et de la fnaca

     en général

     

    Alerté par mon camarade Jacques CROS de Béziers qui m’a fait parvenir son article paru sur son site je vais vous dire ce que je pense de la FNACA dont j’ai été adhérent pendant longtemps jusqu’au jour où je me suis aperçu que cette association se disant « apolitique » qui rime avec hypocrites,  ne s’est jamais gênée d’accepter des adhérents d’extrême droite et même l’inventeur des « crevettes Bigeard ».

    Bigeard s'était rendu célèbre en Indochine, mais surtout en Algérie durant la bataille d'Alger. Contrairement au général Massu, il n'a jamais renié l'usage de la torture, il fut même un défenseur de la "gégène" qui délie les langues, selon lui. Il s'était également rendu complice de l'assassinat de Larbi Ben M'hidi après avoir été torturé. Une figure de la guerre d'Algérie qui prônait la primauté du politique sur le militaire. Ainsi que le rappelle Jean Guisnel dans un article du Point de 2010, "durant la bataille d'Alger, les cadavres repêchés dans le port de la Ville blanche étaient appelés les "crevettes Bigeard"… digne adhérent de la FNACA.

     

     

    Honneur à mon lanceur d’alerte dont voici son article

    La FNACA à Béziers pour son congrès départemental 

     J’avais vent que la FNACA devait tenir son congrès départemental à Béziers. On sait que le maire de la ville avait pris la décision de débaptiser une rue qui portait le nom de « Rue du 19 mars 1962 ». On sait aussi que la FNACA est attachée à cette date qui correspond à l’entrée en vigueur du cessez-le-feu pour commémorer par le recueillement le souvenir de cette guerre. 

    Ceci étant cette fédération d’anciens combattants n’avait pas participé au contre rassemblement qui avait été organisé ce jour-là par les progressistes qui entendaient protester contre le changement de nom de la rue à laquelle avait été attribué celui d’un officier putschiste d’avril 61. Elle avait prétexté que cette initiative exprimant le mécontentement des forces impliquées était politique. Evidemment le refus d’être présent l’était tout autant mais ce n’était pas la même position. 

    Donc selon les informations reçues, le maire de Béziers offre l’hospitalité à la FNACA et son congrès départemental se tiendra au théâtre municipal et au Palais des congrès le 16 avril 2020. Il semblerait que soit mise en sourdine l’allocution qu’on avait pu entendre le 14 mars 2015 vantant l’époque glorieuse de notre empire colonial même si le slogan « Algérie française » n’avait été repris que mollement par ceux qui affichaient leurs décorations. 

    Le changement de nom de la rue du 19 mars 1962 passe au compte des pertes et profits. On ne va pas se fâcher sur ce point. L’essentiel c’est l’utilisation que l’on peut faire de la FNACA. 

    Pour l’heure le plus réaliste pour l’ultra droite c’est de rallier les gens dans un rassemblement contre les immigrés, surtout bien sûr s’ils sont Maghrébins et encore mieux s’ils sont Algériens. L’opinion publique est favorable à cette xénophobie ciblée, teintée d’un racisme historique, la crise socio-économique que nous subissons voit se développer cette idéologie dangereuse. 

    Ainsi va la FNACA, organisation d’anciens d’Algérie, ancrée du côté de la paix et de l’humanisme lors de sa création, qui dérive depuis quelque temps vers des comportements de plus en plus contestables, à tel point que certains la quittent quand ils constatent combien dans certaines structures elle peut être gangrénée par l’extrême droite. Elle essaie de se perpétuer avec les amis de la FNACA car il y a là une manière de réserve pour l’avenir d’une conception des relations entre les peuples fondée sur la domination militaire…

    Jacques CROS 


    Et voici le mot de bienvenue de l'extrémiste

    maire de Béziers, celui qui a supprimé le nom de la rue

    du 19-Mars-1962 en le remplaçant par le nom

    du putschiste Denoix de Saint-Marc

    Rappelons-nous que la FNACA a refusé de défendre

    cette rue du 19-Mars-1962 en manifestant ou en

    passant par la Justice...

    Honte au comité fnaca de béziers  en particulier et de la fnaca en général

    Honte au comité fnaca de béziers  en particulier et de la fnaca en général

     

        En avril 2019 ils étaient à Maraussan mais cette année ils seront  à Béziers ** 41ÈME CONGRÈS DÉPARTEMENTAL DE LA FNACA DE L’HÉRAULT


    Sans aucun doute ce sera un congrès qui fera date dans les annales de la FNACA

     

    Le point de vue de Jacques CROS

    C'est aussi le mien n'en déplaise au dénommé SABOURDY

    Inquiétudes sur le devenir de la FNACA

    Comme l’écrit mon camarade de Béziers Jacques Cros qui refuse de faire partie de la FNACA et c’est mon cas « Qu’allions-nous faire en Algérie ? Cela n’était pas clairement dit et pour tout avouer ne l’est toujours pas 58 ans après la fin de ce conflit anachronique. Il s’agissait tout simplement de tenter de perpétuer le colonialisme, système social violent et injuste qui est une forme aggravée de l’exploitation capitaliste. Mais on masquait les choses avec l’objectif officiel de « Opérations de maintien de l’ordre et de la sécurité ». J’ai perdu 26 mois de ma jeunesse dans une guerre anachronique et c’est cela que je regrette, j’en voudrais énormément, jusqu’à la fin de ma vie, à ceux qui m’ont envoyé là-bas  ».

    Cros Jacques

    Les anciens d'Algérie ont vieilli, il en reste moins et dans quelque temps il n'en restera plus.

    Ont-ils su transmettre les témoignages de ce qu'ils ont vécu au cours de cette guerre ? Il me semble qu'il n'y a pas eu la structure adaptée à une prise en compte de ce qu'elle a été, à savoir un conflit qui avait pour objectif de perpétuer un système social injuste et que l'histoire avait condamné le colonialisme.

    Et dans cette guerre, c'était immanquable, les exactions commises qu'étaient la torture, les corvées de bois,les villages brûlés au napalm, les camps de regroupement,  les viols, le racisme...  bref la panoplie était complète.

    Quelques-uns se sont exprimés sur ces aspects, ils n'ont pas permis que soit créée une structure crédible pour dénoncer le colonialisme et la guerre qu'elle tentait de maintenir.

    Il y a eu des activités festives proposées par la FNACA. Elles ont dû en intéresser certains. Ce n'était pas mon cas. N'ayant pas trouvé l'analyse des raisons qui avaient conduit à ce que me soient volées 26 mois de ma jeunesse je suis resté en  dehors. J'e me suis efforcé de faire connaître mon point de vue sur cette période de notre histoire et de mon vécu personnel. !d'autant que la situation passée a un écho dans l'actualité.

    Ce dimanche 9 août, lors du pique-nique qui a suivi notre Marche de la Paix, je me suis pris à raconter quelques-uns de mes souvenirs de la guerre d'Algérie. Il y a eu des oreilles intéressées.

    Que la FNACA disparaisse, c'était prévisible. Qu'elle n'est pas su sensibiliser les jeunes générations à ce qu'était cette guerre anachronique, injuste et sans espoir de solution militaire est regrettable. Mais bon  il existe de nombreux dossiers sur la paix et l'amitié entre les peuples qui n'ont pas été ouverts. Oui bien sûr on aimerait qu'ils le soient avant de disparaître!

    De ce point de vue j'estime que la FNACA ne manquera pas dans le paysage. Elle n'était pas partie prenante sur ces questions dans ses activités.

     

    Et maintenant passons

    aux souvenirs de la honte 

    Le révisionniste Ménard l’a décidé : la rue du 19-Mars-1962 à Béziers sera renommée rue du Commandant-Helie-de-Saint-Marc

     

    Le révisionniste Ménard l’a décidé la rue du 19-Mars-1962 à Béziers sera renommée rue du Commandant-Helie-de-Saint-Marc

    Ultime provocation : Ménard fils

    d’un membre de l’OAS a choisi le

    19 mars 2015 pour accomplir sa

    basse besogne

    Le révisionniste Ménard l’a décidé la rue du 19-Mars-1962 à Béziers sera renommée rue du Commandant-Helie-de-Saint-Marc

    Déjà le 5 juillet 2014 il a glorifié,

    avec son compère Aboud (UMP),

    les membres de l'OAS :

    Dovecar et Piegts à l'origine

    del'assassinat du Commissaire

    d'Alger : ROGER GAVOURY

    Bastien-Thiry organisateur

    de l'attentat contre de Gaulle

    et Degueldre fondateur

    des Commandos Delta

    tous quatre condamnés à mort

    et fusillés


    Béziers : Non au changement de nom   de la Rue du 19 mars 1962 ! Un compte-rendu de Jacques CROS

    Non au changement de nom

     de la Rue du 19 mars 1962 !

    Nous étions plusieurs dizaines (80 a écrit Midi Libre) rassemblés ce jeudi 11 décembre devant l’Hôtel de Ville de Béziers pour protester contre deux problèmes qui concernent le conseil municipal. Le premier avait trait à une question d’antennes relais placées dans quatre écoles.

    Le second, que nous allons développer plus longuement, est en rapport avec le projet de débaptiser la rue du 19 mars 1962 pour lui donner le nom d’un officier putschiste. Paul Barbazange a situé la démarche de Ménard dans la continuité de son discours tenu le 5 juillet dernier devant la stèle glorifiant quatre tueurs de l’OAS. Discours repris le 5 décembre devant le Monument aux Morts dont nous avons déjà parlé.

    Après avoir souligné ce qu’a été la « sale guerre d’Algérie » Barbazange a étendu la position de Ménard à la situation de tensions et de risques pour la paix que nous vivons. Il a ensuite donné la parole à Patrice Gril de la FSU qui a mis en exergue ce qu’avait représenté pour la démocratie, et le syndicalisme plus particulièrement, la tentative de coup d’Etat d’avril 1961.

    Un témoignage a été apporté par un ancien d’Algérie (il y en avait quelques-uns même si la FNACA, et on le regrette, n’était pas présente !) sur ce qu’il avait personnellement vécu le jour du cessez-le-feu. Satisfaction chez les appelés du contingent qui en avaient leur saoul de ce qu’ils vivaient et refus de certains, harkis notamment, de la fin de la guerre !

    Lors de la séance du conseil municipal, Aimé Couquet, élu d’opposition, a déposé sur la table du maire une plaque au nom de « Rue du 19 mars 1962, fin de la guerre d’Algérie ».

    Le vote qui est intervenu a permis à Ménard d’obtenir l’approbation de son projet qui refuse de condamner la guerre et son cortège d’horreurs. Elle a vu cependant l’abstention de quelques élus de droite, mais pas d’Aboud qui reste fidèle au colonialisme, à ses injustices et à ses atrocités !

     

    Jacques Cros

     

    Béziers : à propos de la rue

    du 19 mars 1962


     

    Communiqué du 12 février 2015 

    Il existe encore à Béziers, comme en des milliers d’autres lieux en France, une rue du 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie. Que crimes et violences aient continué après cette date, d’un coté comme de l’autre, avec notamment la folie meurtrière de l’OAS qui s’est alors déchainée, n’enlève rien au fait que le 19 mars demeure la date symbolique qui marque la fin de la guerre d’Algérie. 

    La municipalité d’extrême droite Front National de Béziers a décidé de débaptiser la rue du 19 mars 1962 pour la renommer rue du commandant Hélie Denoix de Saint Marc. Qui est donc cet officier ? L’historien Gilles Manceron en a récemment dressé le portrait, et a décrit le rôle qui fut le sien pendant les guerres coloniales. Alors qu’il commandait en Algérie le 1er REP (légionnaires parachutistes), Denoix de Saint Marc s’est illustré en rejoignant avec son régiment le putsch d’avril 1961. Arrêté après l’échec du putsch, il est jugé, condamné à dix ans de réclusion criminelle, et emprisonné avec les chefs de l’OAS. 

    L’Association des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis (ANPNPA) dénonce la décision inacceptable de la mairie de Béziers, cette insulte à l’histoire, cette provocation d’extrême droite qui entend remplacer un symbole de paix, le cessez-le-feu, par un symbole de guerre, un officier putschiste.

    Robert Ménard, le maire de Béziers soutenu par le Front national, annonce pour le 14 mars la cérémonie du re-baptême de la rue, en conviant à cette manifestation diverses associations, qui elles aussi ne sont que haine et revanche. L’ANPNPA appelle à se rassembler contre cette manifestation honteuse. Elle prendra toute sa part dans la mobilisation des forces et organisations démocratiques qui s’y opposent. 

     

    Contre-manifestation de Béziers le 14 mars 2015 : le communiqué officiel de la 4ACG

    Contre-manifestation de Béziers : le communiqué officiel de la 4ACG

    Contre-manifestation de Béziers : le communiqué officiel de la 4ACG

    Mardi 10 mars 2015, par Michel Berthelemy

    La 4ACG, sous la signature de son Président Alain Desjardin et de Robert Siméon, a envoyé un texte à paraître dans la presse régionale, protestant contre le changement de nom de la rue du 19 mars 1962 à Béziers. Ce texte a également été adressé aux radios locales. Le voici en intégralité :

    Non à la haine raciste. Oui à la fraternité

    entre les peuples.

    L’inauguration de la rue du Commandant Denoix de Saint Marc aura lieu samedi 14 mars à 14h30 par le maire de Béziers, Robert Ménard.

    Cette initiative votée au Conseil Municipal par 39 voix pour, 5 contre et 5 abstentions, donne au maire le pouvoir de rayer le nom de la rue « du 19 mars 1962 » date du cessez-le-feu en Algérie.
    Hélie Denoix de Saint Marc est présenté comme héros de la résistance au nazisme, déporté à Buchenwald. Ceci ne l’exonère pas du rôle qu’il a joué comme officier colonisateur au Vietnam puis en Algérie. A la tête du 1er REP (légionnaires parachutistes), il participera au putsch des généraux du 21 avril 1961. Arrêté après l’échec du putsch, Denoix de Saint Marc sera jugé, condamné à 10 ans de réclusion criminelle et emprisonné avec les généraux putschistes.

    De cette trahison de l’impératif républicain, de façon incroyable, ces officiers putschistes ont été amnistiés, réhabilités dans leurs grades et retraites, certains ont été décorés de la Légion d’Honneur.

    La fonction de Maire n’est-elle pas de diriger son engagement politique municipal en faveur de l’apaisement des tensions par la recherche des moyens à mettre en œuvre pour le « vivre ensemble » de populations aux origines et cultures différentes ?

    Aujourd’hui en France, la majorité des Français pensent que la colonisation était un scandale, une aberration et que c’est une chose normale et heureuse que l’Algérie soit indépendante. Ceci a été acquis par de grandes souffrances.
    « La guerre d’Algérie de 1954 à 1962, c’est entre 400 et 500 000 morts du côté Algérien, et 30 000 victimes du côté Français » (B.Stora) .

    La création par la France de forces supplétives de harkis a contribué à diviser le Peuple algérien, de même que l’O.A.S. (Organisation de l’Armée Secrète) a diviser les européens entre eux.
    Envoyés pour « pacifier » l’Algérie, les soldats appelés et rappelés ont découvert les pratiques d’humiliation et d’oppression exercées contre le Peuple algérien par la France colonisatrice. La majorité d’entre nous restons marqués à vie par cette guerre sans nom.

    Aujourd’hui, les appels au séparatisme se multiplient partout dans le monde, une société d’éloignement, dans laquelle les groupes sociaux tendent à se regrouper entre personnes qui se ressemblent, se met progressivement en place. Les inégalités grandissantes accentuent en outre le phénomène de séparation. Actuellement la France n’échappe pas à ce délitement.

    Malgré une histoire commune tourmentée, marquée par la colonisation, la guerre, la torture, les relations de l’Algérie avec la France restent denses, multiples et riches. Des centaines de milliers d’Algériens vivent dans l’hexagone, des centaines de milliers de Français sont originaires de cette terre algérienne, la plupart désirent vivre en paix.

    Pour l’extrême droite, la guerre d Algérie, marquant la fin de l’empire colonial, n’est jamais finie. Toujours rejouée, elle se donne une suite à travers le combat contre l’Islam, présenté dans une version intégriste et seulement intégriste.

    Robert Ménard cherche-t-il à amplifier les replis ou les séparations identitaires, pour la construction de territoires urbains et ruraux, ségrégués et hostiles entre eux ?

    Avec d’autres associations des Droits de l’Homme, la 4acg (Anciens Appelés d’Algérie et leurs Amis Contre la Guerre) appelle à manifester contre la haine raciste et islamophobe, le 14 mars 2015 à Béziers. Un départ en covoiturage est prévu dès 11 h au parking de la Grave à Millau.

    Pour la 4acg : Alain Desjardin, Robert Siméon

    A Béziers, le 14 mars 2015, le maire Robert Ménard éteint la mémoire "du 19 mars 1962".

    A Béziers, le 14 mars 2015, le maire Robert Ménard éteint la mémoire "du 19 mars 1962".

    A Béziers, le 14 mars 2015, le maire Robert Ménard éteint la mémoire "du 19 mars 1962".

    A Béziers, le 14 mars 2015, le maire Robert Ménard éteint la mémoire "du 19 mars 1962"

      

    A Béziers, Robert Ménard, élu en mars 2014 avec le soutien du FN, éteindra la mémoire des six inspecteurs tués par l'OAS. Une inauguration aura lieu, le 14 mars 2015 à 14h30 pour remplacer "La rue du 19 mars 1962" par celle d'un officier putschiste : Hélie Denoix de St-Marc.

    A Béziers, le 14 mars 2015, le maire Robert Ménard éteint la mémoire "du 19 mars 1962".

    Un contre rassemblement est prévu à Béziers, à la même heure, ce samedi 14 mars 2015

    A Béziers, le 14 mars 2015, le maire Robert Ménard éteint la mémoire "du 19 mars 1962".

    Les nostalgiques de l’Algérie française ne sont pas les bienvenus !

    Communiqué inter-associatif

    Le maire de Béziers, soutenu par le Front national, s’apprête à débaptiser une « rue du 19 mars » pour la renommer rue du « Commandant Hélie Denoix de Saint Marc ». La cérémonie est prévue pour le samedi 14 mars à 14 h 30.

    Tout ce que la France compte de nostalgiques de l’Algérie française, cercle algérianiste, associations de rapatriés et d’organisations pro-OAS s’organise pour faire de cette cérémonie un grand rassemblement national.

    Cette constellation réactionnaire a salué la décision de Robert Ménard pour une double raison.

    Forte de son négationnisme, elle continue à prétendre que l’armée française aurait été contrainte de signer, le 19 mars 1962, un cessez-le-feu avec une armée de libération nationale algérienne totalement défaite. Cette signature serait une trahison et ne saurait acter la fin d’une guerre qui n’aurait jamais été qu’une intervention de maintien de l’ordre dans des départements français. Si, à la suite du cessez-le-feu, des crimes et des violences ont continué à faire des morts et des disparus aussi bien du côté français qu’algérien, le déchaînement de la folie meurtrière de l’OAS y a été pour beaucoup.

    L’autre raison est l’utilisation du nom de Hélie Denoix de Saint Marc présenté comme « héros de la résistance, et déporté à Buchenwald… une personnalité d’exception aux hautes valeurs morales et au sens de l’honneur indiscutable » (déclaration du Cercle algérianiste).

    Cette réputation est totalement surfaite. Son passé de résistant et de déporté, indûment utilisé pour se fabriquer la légende d’un « sage qui ne renie rien », ne l’exonère aucunement du rôle qu’il a joué à deux reprises. Cet homme, en effet, a été un croisé de la colonisation et un défenseur irréductible de la domination coloniale, d’abord au Vietnam, puis en Algérie : en 1957, aux côtés du général Massu, pendant la bataille d’Alger, pour pourchasser les indépendantistes algériens, en couvrant de son autorité les pires méthodes d’élimination ; puis, quatre ans plus tard, à la tête du 1er REP pour participer au « putsch des généraux » du 21 avril 1961.

    Si, après l’échec de ce complot, il n’a pas déserté, contrairement à d’autres officiers, pour rejoindre l’OAS, il n’a rien fait pour démentir les jusqu’au-boutistes de l’Algérie française qui utiliseront sa personnalité comme un emblème de leur combat. Jusqu’à la fin de sa vie, il gardera le silence aussi bien sur la pratique de la torture par l’armée française que sur l’action criminelle de l’OAS.

    L’annonce du rassemblement antirépublicain prévu à Béziers le samedi 14 mars n’a pas tardé à faire réagir les associations et organisations progressistes ci-après, qui appellent à un contre-rassemblement le 14 mars 2015 à 14 h 00 rue du 19 mars 1962 à Béziers.

    le 14 février 2015
    Associations signataires
    Les Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4acg)
    Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS (Anpromevo)
    Association nationale des pieds noirs progressistes et leurs amis (ANPNPA)
    Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons
    Mémorial 98
    Au nom de la mémoire
    Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap)
    Sortir du colonialisme
    Comité Vérité et Justice pour Charonne
    Association biterroise France-Algérie (ABFA)
    Les Amis de Tirésias


    Ainsi, réprouvant cette initiative, le Premier ministre a-t-il affirmé que « la nostalgie, et notamment la nostalgie de l’Algérie française, n’apportera rien de bon », le porte-parole du gouvernement déclarant quant à lui : « Avec Denoix de Saint Marc, Ménard et FN montrent leur visage : réécrire l’Histoire, mépriser la mémoire et s’en prendre à la République. Face à ceux qui cherchent à raviver les plaies du passé pour nous diviser, plus que jamais, le devoir de rassemblement s’impose. » Dans un communiqué national intitulé « Le maire de Béziers, soutenu par le FN, porte atteinte à la République », le Parti socialiste avait, de son côté, dit presque dans le même temps s’associer aux initiatives se déroulant ce samedi à Béziers contre la décision de M. Ménard.
    Ces positionnements ont été obtenus grâce à l’engagement et à la mobilisation, dans l’unité pour la République, d’associations nationales, régionales et locales, représentatives du monde combattant, des victimes de l’OAS, des rapatriés, des valeurs humaines et citoyennes ainsi que d’organisations syndicales et de formations politiques qui, dès l’origine, ont su voir dans l’infâme projet de Robert Ménard tant une menace au regard de l’ordre public qu’un risque de retour à la guerre, celle des mémoires, entre la France et elle-même. »

     


     

    Claude Texier président du comité de Poitiers-Buxerolles 

    Inquiétudes sur le devenir de la FNACA

    Lors d’une réunion de bureau, le président Claude Texier a fait part de sa grande inquiétude sur l’avenir de la FNACA tant au niveau du comité de Poitiers-Buxerolles, voire des niveaux départemental et national : dans ces trois comités, la moyenne d’âge est de plus de 80 ans et sans possibilité de recrutement.
    Une moyenne d’âge de 82 ans Créée en pleine guerre d’Algérie, le 21 septembre 1958, la FNACA (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie) est l’association spécifique des anciens combattants en Afrique du Nord. Le président Claude Texier exprime en ces mots son inquiétude sur le devenir de cette association d’anciens combattants : « Les adhérents, de plus en plus âgés, ne peuvent plus assister aux assemblées générales et très peu aux différentes manifestations. À Poitiers-Buxerolles, le nombre d’adhérents est de 350 personnes dont la moyenne d’âge est de 82 ans. Un grand nombre ne peut plus se déplacer pour des raisons de santé. »
    Il poursuit : « Le conseil d’administration est composé depuis de nombreuses années de membres inchangés, certains fatigués. Malgré de nombreux appels, personne ne souhaite assurer la suite. Tant que cela leur sera possible, les anciens du bureau continueront à faire vivre notre section FNACA. Qu’allons- nous devenir »
    « Sur le plan local, nous devrons diminuer certaines activités, précise le président Claude Texier. En raison de la crise sanitaire due au COVID-19, l’assemblée générale n’aura pas lieu. L’organisation de la galette des rois reste incertaine. Le conseil d’administration mettra tout en œuvre pour poursuivre son activité au sein de notre section, avec les moyens dont il dispose, en attendant les décisions du bureau national qui décidera de l’avenir de la FNACA. »
     

    SOURCE : https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/buxerolles/inquietudes-sur-le-devenir-de-la-fnaca

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