• J’avais du mal à y croire… Mais maintenant je sais !!!

     

    J’avais du mal à y croire…

    Mais maintenant je sais !!!

    Jean-Philippe Ould Aoudia répondait

    à l’un de mes articles le samedi 31 août :

    Pas d'accord ! Emmanuel Macron n'a peur de personne. Ni de la gauche - qu'il a divisée, brisée et dont il se moque éperdument -  ni de la droite - qu'il a divisée et brisée - mais il est profondément d'extrême droite qu'il a renforcée par tous les moyens, manoeuvres et manigances possibles. Les dîners clandestins avec Marine Le Pen et Edouard Philippe au domicile de Thierry Solère - sous le coup de plusieurs procédures judiciaires- conseiller du Président. Les embrassades entre Brigitte Macron et Marine Le Pen lors d'un de ses passages à l'Elysée (quelle dirigeante de gauche a eu droit à une telle marque d'affection ?). Et que dire de son refus de condamner les crimes commis par  l'extrême droite en 1961-1962 en Algérie et en France sinon qu'il ne souhaite pas la discréditer. Etc.

    Jean-Philippe Ould Aoudia. 

     

    Macron et Le Pen, dans le secret

    de leur accord

    • 10 septembre 2024

    Emmanuel Macron a œuvré activement pour que le Rassemblement national devienne le faiseur de roi dans la nomination du prochain Premier ministre. Dans le secret de l’Élysée, il a pactisé avec Marine Le Pen pour voler la victoire du Nouveau Front Populaire.

    Michel Barnier, homme du pacte

    Macron / Le Pen 

    Plutôt que de désigner Lucie Castets, choisie par le Nouveau Front Populaire (NFP), première force politique à l’Assemblée nationale au lendemain des élections, le président de la République a tout fait pour s’assurer un Premier ministre qui garantit qu’il ne reviendrait pas sur la réforme des retraites ni sur d’autres mesures néolibérales.

    Le soutien du Rassemblement national (RN) était donc crucial, et un dialogue étroit s’est engagé avec Marine Le Pen. Après avoir rejeté plusieurs candidats, dont Xavier Bertrand, c’est à l’évocation du nom de Michel Barnier que le parti d’extrême droite a commencé à envoyer des signaux positifs. Cela n’est guère surprenant, compte tenu du parcours de Barnier.

    En 1981, il s’était opposé à la dépénalisation de l’homosexualité, aux côtés de 155 autres députés de droite. Après le vote des Français contre la Constitution européenne en 2005, il fut l’un des acteurs politiques les plus engagés dans l’adoption du traité de Lisbonne, passant outre la volonté populaire. En décembre 1982, il s’est également opposé au remboursement de l’IVG par la Sécurité sociale. En tant que commissaire européen, il a défendu une ligne sécuritaire, anti-migrants (donc xénophobe), tout en menant une politique néolibérale rigide.

    Ainsi, l’extrême droite est désormais faiseuse de rois en France : peu après l’annonce de la nomination de Barnier, Marine Le Pen a refusé de soutenir une motion de censure contre ce futur gouvernement.

    Canal secret entre l’Élysée et Marine Le Pen 

    Le JDD révèle que Macron, afin de s’assurer du soutien du RN pour Barnier, a ouvert un canal de communication secret entre l’Élysée et Marine Le Pen. Thierry Solère, connu pour avoir déjà organisé des dîners entre Jordan Bardella, Marine Le Pen, Édouard Philippe et Sébastien Lecornu, a été chargé de cette mission. Les liens sont si étroits qu’après la nomination, Macron a dépêché Solère auprès de Marine Le Pen, suite aux critiques exprimées par Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe parlementaire RN, à l’encontre de Barnier.

    Je cite : « Il pense tout et le contraire de tout et surtout rien du tout ! […] Il est réputé dans tout Paris comme un des plus stupides hommes politiques que la V République ait donnés ». Très rapidement, Marine Le Pen, a donc envoyé Tanguy « faire son mea culpa » publiquement pour rassurer Macron de la solidité de leur pacte.

    Ce rapprochement scelle la dégénérescence de la macronie et du néolibéralisme. Pour bloquer toute réforme sociale progressiste, ils ont accompli ce que de nombreuses voix dénoncent depuis longtemps : l’avènement du « macro-lepénisme », mêlant répression, racisme, privilèges fiscaux pour les riches, austérité pour le peuple et politique anti-immigration.

    L’Élysée, de son côté, dément toute communication directe entre Macron et Le Pen avant la nomination de Barnier à Matignon, et l’entourage du chef de l’État conteste les affirmations du JDD.

    SOURCE : https://linsoumission.fr/2024/09/05/michel-barnier-premier-ministre/ 

    Et le père Barnier aurait du mal à trouver des ministres de gauche ? Eh bien et ce sera ma conclusion : voilà « une gauchiste en peau de lapin » qui se dit volontaire, mais peut-être que Marine s’y opposera, elle est aussi faiseuse de reines.

    J’avais du mal d’y croire… Mais maintenant je sais !!!

    Quant à  moi, vu mon âge, je les ai connu aussi «  les gauchistes en peau de lapin » dans les années de la sale guerre d’Algérie, c’est bien le dénommé Guy Mollet qui m’a envoyé là-bas, contre ma volonté. Je n’ai pas oublié. Alors la voici " la gauchiste en peau de lapin " :

      

    Politique : "Le pays avant les partis"

    Ségolène Royal se dit prête à entrer

    au gouvernement de Michel Barnier

    Ségolène Royal avait laissé entendre qu’elle ne voulait plus faire

    de politique. Independant - PHILIPPE LEBLANC

    L’ancienne ministre, Ségolène Royal, ne semble pas exclure de participer au gouvernement de Michel Barnier.

    Nommé Premier ministre le jeudi 5 septembre, Michel Barnier (LR) consulte toujours afin de constituer les grands équilibres qui vont lui permettre de présenter un gouvernement au complet.

    Un exercice délicat alors que le gouvernement vivra jusqu’au bout sous la menace, venant notamment du RN, d’une motion de censure dans une Assemblée Nationale fracturée comme jamais.

    Invitée de BFM TV, ce mardi soir, Ségolène Royal, qui avait indiqué ne plus vouloir faire de politique, n’a pas fait mystère d’un acte de candidature à peine voilé.

    "Parfois, les événements font qu’il faut toujours garder sa capacité d’engagement et le contexte actuel s’y prête".

    L’ancienne ministre a indiqué être "prête à s’engager". "Je suis une femme libre et personne ne peut contester que je suis de gauche".

    Alors que le PS a indiqué, ce mardi, avoir refusé de rencontrer Michel Barnier, pour Ségolène Royal, il s’agit de "postures d’appareils politiques qui sont dans la logique" mais pour l’ancienne candidate malheureuse à la Présidentielle 2007, "la convergence doit se faire dans l’action et je crois à l’action politique".

    "Rien n’est jamais joué d’avance", indiquait-elle aussi. "Si on est capable de mettre sur la table deux ou trois projets", alors, il faut y aller, selon elle. "Je me suis engagé contre le RN et pour le Nouveau Front populaire lors des Législatives. On est encore dans une dynamique où c’est le pays avant les partis".

    Ce lundi, François Hollande, l’ancien compagnon de Ségolène Royal, a indiqué qu’il voterait une motion de censure contre le gouvernement que Michel Barnier composerait.

    SOURCE : Politique : "Le pays avant les partis"… Ségolène Royal se dit prête à entrer au gouvernement de Michel Barnier - lindependant.fr 

     

    « Il revient de Gaza et raconte le chaos sur placeFrance/Algérie, la déchirure »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 12 Septembre à 10:57

    Ah tiens Ségolène Royal fait à nouveau surface ? 

    La bourgeoisie joue la carte de l'extrême droite pour maintenir la logique de son système. Une logique incompatible avec le progrès social !

    Il n'y a pas de perspective de rupture pour en finir avec la crise insupportable que nous subissons et partant nous sommes toujours sous la menace de l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite.

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