• J’veux du soleil !

     

    J’veux du soleil !

    J’veux du soleil !


     

    Courez vite voir ce film et cessez de vous laisser leurrer par une farce gouvernementale indécente et fallacieuse. Vive l'insoumission générale! "J’veux du soleil", sortie le 3 avril, à ne pas manquer.

     

     

    À la fin de la projection, toute la salle se lève et durant de longues minutes applaudit ce documentaire nécessaire tout autant que réjouissant, jubilatoire parfois et toujours d’une immense sensibilité. Ainsi donc ceux que les médias et le gouvernement nous ont vendu comme des fachos, des extrémistes, des casseurs, des furieux, des imbéciles sont des femmes et des hommes de cœur et de raison, humiliés par une société qui a décidé de laisser sur le bas-côté les plus modestes pour le seul profit d’une caste de privilégiés.

    Nous étions tous bouleversés à la sortie de ce cinéma qui projetait en avant-première « J’veux du soleil » film réalisé par le duo Gilles Perret et François Ruffin. Tout au long de son déroulement les rires fusaient, alternaient parfois avec les cris d'indignation quand le Freluquet qui nous gouverne tenait des propos d’un rare mépris ou lorsque les valets du pouvoir défendaient la thèse de l’effroi insurrectionnel. Nous étions soumis à une alternance de sensations contradictoires, partagés entre amour et haine.

    Amour pour ces gens simples, désespérés par une existence qui n’avait plus de sens jusqu’à ce qu’ils découvrent la fraternité d’un combat nécessaire, la solidarité dans l’épreuve et ce désir fou de se retrouver en dignité malgré les coups bas, la misère, le chômage, la pauvreté, l'humiliation au quotidien agrafée plus encore par les propos de ce Président, petit banquier arrogant et provocateur. Détestation de celui qui est censé nous représenter et qui n’agit que pour renforcer plus encore les inégalités et les injustices, inféodé qu’il est aux puissances de l’argent, détestation encore pour tous ces journalistes odieux à la solde du pouvoir, martelant à longueur de temps la monstruosité de ce peuple en jaune.

    Dans la salle, au balcon, des gilets jaunes étaient présents pour témoigner à leur tour, pour se reconnaître parmi les frères et sœurs de combat qui habitent littéralement l’écran lors de témoignages qui tirent les larmes. Pour certains, c’était la première fois qu’ils venaient dans ce cinéma Art et Essai, estampillé culture bourgeoise. Une nouvelle victoire pour le réalisateur, persuadé que ce n’est que par l’adhésion de la classe moyenne que les vaillants des ronds points vont pouvoir renverser cette République des privilèges !

    Comment traduire en mots, sans doute trop soignés, certainement mieux tournés, la force des témoignages, la puissance de leurs regards, la beauté de leur conviction ? Ce sera toujours en dessous de ce qui passe dans ce film, cette vague d’émotion et d’empathie qui vous emporte loin, si loin des reportages convenus.

    En peu de temps, nous suivons le député définitivement insoumis à travers un pays qui se dresse, s’oppose, réclame de la considération et une vie simple digne. Partout, la même conviction, le même besoin vital de ne plus accepter l’humiliante réalité, de briser le servage dans lequel la résignation, les charges, les crédits, les menaces en tous genres ont enfermé ces gens. Ce n’est pas une insurrection d’affreux, sales et méchants comme l’affirment les canailles qui gouvernent, c’est un peuple qui redresse la tête.

    Nous les écoutons, Marie, Khaled, Natacha et tous les autres tandis que le portrait géant de Marcel nous permet de comprendre que les nouveaux martyres sont là : les laissés pour compte d’un libéralisme qui broie les plus faibles. Tous ceux qui iront voir ce film en sortiront transformés, convaincus désormais que jamais plus rien ne sera comme avant en dépit de l’effroyable conditionnement d’un pouvoir qui ment, trahit, agresse son peuple.

    Ce film est un brûlot nécessaire, un chant d’amour aux miséreux, une bouteille à la mer pour un monde plus juste, un pavé dans la mare médiatique, une aventure épique, un soleil dans les ténèbres. Bien sûr, il fera des dégâts collatéraux. Chaque spectateur sortira de la séance avec la conviction intime, profonde et définitive que jamais plus il ne sera représenté par ce triste sire qui usurpe la fonction présidentielle. Ni ses propos trompeurs, ni les manipulations des sondages ne permettront de sauver celui qui à chaque apparition à l’écran est conspué.

    Ne pensez pas que c’est un manifeste ou un pensum. Vous sortez de là joyeux et confiant, fort d’une espérance nouvelle cette humanité véritable qui est sur les ronds points. Le bras séculier peut continuer de frapper, de blesser, d’emprisonner les miséreux, jamais plus notre société ne sera dupe d’un pouvoir qui nous méprise et nous spolie.

    Courez vite voir ce film et cessez de vous laisser leurrer par une farce gouvernementale indécente et fallacieuse. Vive l'insoumission générale !

    Enthousiastement leur. 

     

    « Sarko-Macron, je t’aime, moi non plusHommage à Derkaoui Mériem , Franco-Algérienne, élue maire d’une grande ville française »

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