• Je lisais l'article concernant Alençon lorsque Facebook m’annonce l’anniversaire de Jean-François Gavoury. C’est pourquoi je lui dis « BON ANNIVERSAIRE MON AMI JEAN-FRANÇOIS »

     

    Je lisais un article concernant Alençon lorsque Facebook m’annonce l’anniversaire de Jean-François Gavoury. C’est pourquoi je lui dis «  BON ANNIVERSAIRE MON AMI JEAN-FRANÇOIS »

    Mais Alençon est aussi connu par l’assassinat d’Alfred Locussol et vous pourrez (re) lire l’article intitulé :

    « Alençon. 61 ans après son assassinat : un hommage à Alfred Locussol sur fond de lutte contre le fascisme »

    Avec la présence de Jean-François Gavoury.

    Michel Dandelot

    Alençon. Symbole de la lutte contre

    le racisme depuis 40 ans

    la Fête d’ici et d’ailleurs se prépare

    La Fête d’ici et d’ailleurs qui existe depuis quarante ans, aura lieu dimanche 11 juin à Alençon (Orne). Organisée cette année dans Le petit bois de Perseigne, elle montrera, une fois encore, la volonté de lutter contre le racisme des organisateurs et des participants.

    Une quarantaine de personnes se sont réunies au centre social Paul-Gauguin, jeudi 4 mai, pour préparer la 40e édition de la Fête d’ici et d’ailleurs. | OUEST-FRANCE

    Tout commence en 1983 lorsque des Alençonnais rejoignent la marche pour l’égalité et contre le racisme à Paris. L’année suivante, des Français et des immigrés convergent vers Paris en cyclomoteur. Des Ornais les hébergent le temps d’une étape. Au même moment, à Alençon, naît la Fête d’ici et d’ailleurs. La prochaine aura lieu dimanche 11 juin à Perseigne.

    Une fête engagée et solidaire

     « Cette fête s’inscrit dans le combat quotidien contre les exclusions, le mépris des autres et les discriminations de toutes sortes », a rappelé Marie-Françoise Chevalier, présidente du collectif d’associations qui l’organise. Jeudi 4 mai, une réunion préparatoire a rassemblé une quarantaine de personnes dans une salle du centre social Paul-Gauguin.

     « Avec conviction et obstination, nous avons toujours montré notre volonté de lutter contre le racisme », a-t-elle poursuivi. Engagée donc, la Fête d’ici et d’ailleurs est aussi un temps de partage dont le programme mêle une multiplicité de cultures. Musique, danse, gastronomie… L’édition 2023 ne dérogera pas à la règle.

    Du rap, du rock, du classique…

     « On s’approche de la programmation finale », a annoncé Francis Ménager, vice-président. Sur scène se succéderont les groupes Les va-nu-pieds et My monkey got the key, l’artiste Boubacar Kafando. En amont, ce musicien, originaire du Burkina Faso, animera des ateliers percussions  avec des écoliers du quartier de Perseigne et une soirée au sein de la communauté Emmaüs.

    Plusieurs musiciens du conservatoire proposeront une prestation. Une batucada, issue aussi du conservatoire, déambulera dans les allées. Un rappeur alençonnais devrait également occuper la scène un moment, de même que des membres de l’association 123 Salsa qui danseront et feront danser le public.

    Côté cuisine, le menu est prometteur

    Vingt-quatre réfugiées ukrainiennes seront elles aussi de la fête « Elles forment un groupe de danse folklorique appelé Malva », a expliqué Michel Gandon, président de l’association Le Point d’Alençon. Les grandes personnes viendront d’Aubervilliers avec leurs marionnettes géantes. Et une foule d’associations locales seront également de la partie.

    Côté cuisine, le menu est prometteur avec des spécialités jordaniennes, laotiennes, afghanes, antillaises, palestiniennes… Pour organiser tout cela, l’association pourra compter sur les bras du collectif des jeunes de Perseigne.  « On est très contents d’avoir des jeunes à nos côtés, a déclaré la présidente. On vous accueille avec grand plaisir. »

    Dimanche 11 juin, Fête d’ici et d’ailleurs, dans Le petit bois de Perseigne à Alençon. Entrée libre. Jeudi 1er juin, à 18 h, dernière réunion préparatoire au centre social Paul-Gauguin. Contact : asso.fete.ici.ailleurs@gmail.com.

    SOURCE : Alençon. Symbole de la lutte contre le racisme depuis 40 ans, la Fête d’ici et d’ailleurs se prépare (ouest-france.fr) 

      

     

    Alençon. 61 ans après son assassinat :

    un hommage à Alfred Locussol sur fond

    de lutte contre le fascisme 

     

    Environ 35 personnes étaient réunies samedi 7 janvier pour rendre hommage à Alfred Locussol, assassiné par l'OAS en 1962. ©L'Orne hebdo

    Environ 35 personnes se sont réunies, samedi 7 janvier, pour rendre hommage à Alfred Locussol, assassiné par l'OAS en 1962. L'occasion de dénoncer la montée de l'extrême droite.

     

    Engagé auprès du parti communiste Algérien, Alfred Locussol a été assassiné par des militants de l’Organisation de l’Armée Secrète (OAS), le 3 janvier 1962 à Alençon (Orne).

    Le rêve d’une Algérie fraternelle

    Samedi 7 janvier 2023 à 11 h, un hommage lui a été rendu devant la stèle installée à son effigie, place de la Résistance, sur le parvis de la gare d’Alençon (Orne). 

    Né en 1904 en Algérie, Pierre-Alfred Locussol travaillait dans la fonction publique et militait au sein du Parti Communiste Algérien. C’est la première victime de l’OAS en France, un assassinat commandité depuis l’Algérie.

     

    Il faisait partie de ceux qui avaient rêvé

     d’une Algérie fraternelle.

    Pierre Frénée, historien

     

     

    Partisan de l’indépendance de l’Algérie, Alfred Locussol imprimait le journal clandestin Liberté enchaînée, à Alger. Il a été nommé Directeur de l’Enregistrement à Alençon.

    Alençon. 61 ans après son assassinat : un  hommage à Alfred Locussol sur fond de lutte contre le fascisme

    « Une véritable provocation »

    Cette cérémonie a été l’occasion de mettre en garde contre la montée de l’extrême droite en France et « le danger de la montée de l’intolérance », soulève François Tollot, coordinateur de l’événement.

    Cette année, à chaque fois qu’était à peine entrevue « la perspective d’une avancée démocratique », la « violence du parti colonial et de l’extrême droite » est revenue au galop, selon l’historien Pierre Frénée.

     

    On a entendu en juin dernier le député RN José Gonzalès, doyen de l’Assemblée Nationale, profiter de la séance inaugurale pour tenter de réhabiliter la mémoire coloniale. Il vient d’être nommé vice-président du groupe d’amitié France-Algérie de l’Assemblée Nationale le 30 décembre.

    Pierre Frénée

     

     

    « C’est une véritable provocation », insiste l’historien. « Leurs avancées électorales doivent nous alarmer ».

    Des gerbes ont été déposées au pied de la stèle. ©L'Orne hebdo 

     

    Des propos validés et surenchéris par les personnalités présentes lors de la cérémonie, comme Jean-François Gavoury, membre de l’association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS (Anpromevo). « C’est un nostalgique de l’empire colonial », dénonce-t-il.

    Une situation menaçante

    « Face à la montée de l’extrême droite, on doit être vigilent », souligne Chantal Jourdan, députée de l’Orne. « Il est nécessaire de combattre le fascisme et sa montée en Europe », mais aussi ailleurs dans le monde.

     

     

    Les situations des femmes en Afghanistan et en Iran traduisent cette lutte que l’on doit avoir contre la domination des minorités.

    Chantal Jourdan, députée de l’Orne

     

     

    Pour elle, la seule façon de lutter contre cette « situation menaçante » est de se rapprocher des valeurs de la République : « liberté, égalité, fraternité, laïcité, mémoire et histoire ». 

    Des valeurs qui résonnent chez Jean-Philippe Ould Aoudia, dont le père, Salah Ould Aoudia, fut l’un des six inspecteurs des Centres sociaux éducatifs assassinés par l’OAS le 15 mars 1962. En tant que président de l’association Les Amis de Max Marchand et Mouloud Feraoun, il a tenu à rappeler l’importance de ces valeurs et de la « tolérance réciproque ».

    Liberté de dire

    Des propos sur lesquels Emmanuel Turpin, adjoint au maire d’Alençon a rebondi, évoquant une date anniversaire plus récente encore.

     

     

    Le président,

     

    VŒUX POUR 2023 PRONONCÉS À ALENÇON LE SAMEDI 7 JANVIER 2023 À 11 H 00
    DEVANT LA STÈLE DÉDIÉE À ALFRED LOCUSSOL, VICTIME DE L’OAS.

    Madame la députée de la 1ère circonscription de l'Orne, 

    Monsieur l'Adjoint au Maire d’Alençon, 

    Mesdames et Messieurs les élus,
    Mesdames et Messieurs les présidents, dirigeants, délégués d’associations, comités, collectifs du souvenir de la guerre d’Algérie, des victimes de l’OAS et de la mémoire d’Alfred Locussol,

    Alençon. 61 ans après son assassinat : un  hommage à Alfred Locussol sur fond de lutte contre le fascismePermettez-moi de revenir sur quelques pages et dates de 2022 : une année si particulière en tant qu’elle porta la marque du 60e anniversaire des Accords de cessez-le-feu en Algérie, suivis de la sortie de cette domination coloniale française imposée à ce territoire d’Afrique du Nord inéluctablement voué à l’indépendance. 

    Le samedi 8 janvier, qui nous vit ici rassemblés pour la première fois avec l’historien Alain Ruscio, au lendemain d’une conférence reconnue d’intérêt général. 

    La journée du mardi 8 février, au début de laquelle le préfet de police Didier Lallement témoigna, soixante ans après les faits, d’un geste de considération à l’égard des victimes du Métro Charonne, un geste que Delphine Renard et moi avons tenu à saluer sur place le soir même.

     

    Alençon. 61 ans après son assassinat : un  hommage à Alfred Locussol sur fond de lutte contre le fascisme

    Le samedi 19 mars, avec un rendez-vous élyséen qui n’a pas tenu ses promesses, portant même atteinte à l’unité de la grande famille des victimes de l’OAS jusqu’à provoquer des incompréhensions en son sein. 

    Alençon. 61 ans après son assassinat : un  hommage à Alfred Locussol sur fond de lutte contre le fascisme

    Le jeudi 21 juillet, avec la parution du n° 305 de la Revue Historique des Armées comportant en ses pages 81 à 98 un article signé du chef de bataillon Éva Renucci et du capitaine Aurélien Cubaynes, consacré aux membres des forces de l’ordre tués par l’Organisation armée secrète (OAS) et rendant hommage au travail accompli par l’ANPROMEVO en vue de leur dénombrement et de leur identification. 

    Le mardi 18 octobre, avec quelques mots du chef de l’État prononcés en l’Hôtel national des Invalides dans lesquels lesdites victimes de l’OAS ont cru déceler les premiers signes d’une récognition officielle :
    « Nous reconnaissons avec lucidité que dans cette guerre il en est qui, mandatés par le gouvernement pour la gagner à tout prix, se sont placés hors la République. Cette minorité de combattants a répandu la terreur, perpétré la torture, envers et contre toutes les valeurs d’une République fondée sur la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Une poignée d’entre eux se livra même, dans la clandestinité, au terrorisme.
    « Reconnaître cette vérité ne doit jamais nous faire oublier que l’immense majorité de nos officiers et de nos soldats refusa de violer les principes de la République française. Ces dérives criminelles, ils n’y ont pas souscrit, ne s’y sont pas soumis, et s’y sont même soustraits. En conscience, avec courage, certains prirent la parole ou la plume pour les condamner publiquement. Et en 1961, lors du putsch des généraux d’Alger, la loyauté de la plupart de nos combattants fut cette digue décisive qui fit tenir notre République et notre Nation. »

    Et enfin, le vendredi 30 décembre, qui vit le doyen Rassemblement national des députés, José Gonzalez, inconsolable nostalgique de l’Empire colonial et revanchard impénitent de l’Algérie française, nommé par le bureau de l’Assemblée nationale en tant que co-vice-président du groupe d’amitié "France Algérie" : ce groupe dont l'actuel maire Alençon été le secrétaire du 1er décembre 2017 au 2 août 2020, sous une autre législature. 

    *********** 

    Alençon. 61 ans après son assassinat : un  hommage à Alfred Locussol sur fond de lutte contre le fascismeÀ toutes et tous, bonne année post-soixantenaire de la fin de la guerre d’Algérie. 

    Ayons, toutes et tous, présent à l’esprit :
    - que l’impératif de vérité est un des fondements de la société française ;
    - que le besoin de justice correspond à la nécessité d'un ordre social ;
    - qu’Alfred Locussol était mu par un objectif de paix dans lequel nous devons puiser l’inspiration de nos combats pour la vérité et la justice.
     

    Jean-François Gavoury 

     

    »

     

    « " Haine, racisme, xénophobie, islamophobie, la République recule "La visite prévue courant juin du président algérien en France semble de plus en plus compromise »

  • Commentaires

    2
    Danièle Ponsot
    Mardi 16 Mai 2023 à 19:01

    Un très joyeux anniversaire, Jean-François!!! Encore beaucoup de combats communs!

    1
    Gavoury J-F
    Mardi 16 Mai 2023 à 10:21
    Merci. Grand MERCI à Michel Dandelot, dont l'amitié me tient à coeur. Vive la Saint-Honoré, ... et SURvivent les natifs du 16 mai !
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