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" Je suis de la couleur de ceux qu'on persécute " Alphonse Lamartine
" Je suis de la couleur de ceux qu'on persécute " Alphonse Lamartine
Dimanche 5 décembre 2021, un repris de justice, récidiviste, s'est exprimé, condamné à plusieurs reprises pour des propos haineux raciaux, en 2014 il a écrit dans un journal italien qu'il voulait déporter 5 millions de musulmans. En 2021 il a rappelé son projet abjecte.
Si par malheur il était élu président de la République, car il est candidat, cet anti républicain homophobe, raciste, misogyne, déclencherait une guerre civile assurée. Refusons cette terrible éventualité.
Attentats de Paris en 2015 au Bataclan : Une mamie pleine de bon sens… son avis c’est aussi le mien :
Michel Dandelot
En 2014 Eric Zemmour songeait déporter 5 millions
de musulmans français
Dans un entretien passé inaperçu en France au "Corriere della Sera", le «polémiste» de droite extrême envisage une manière radicale de stopper un « grand remplacement » fantasmé.
Déporter 5 millions de musulmans français ? Réponse de Zemmour, nostalgique : "Je sais, c'est irréaliste mais l'Histoire est surprenante."Photo AFP
Le 30 octobre 2014, interrogé par le Corriere della Sera, Eric Zemmour « se lâche » en laissant entendre que les musulmans de France peuvent être déportés.
Zemmour commence fort, suggérant un « remplacement de population » dans les « périphéries », comme il l’avait fait sur RTL pour Bagnolet (Seine-Saint-Denis) : « Les musulmans ont leur code civil, c'est le Coran. Ils vivent entre eux, dans les périphéries. Les Français ont été obligés de s'en aller. » A ce stade, le journaliste sursaute : « Mais alors que suggérez-vous de faire ? Déporter 5 millions de musulmans français ? » Réponse de Zemmour, nostalgique : « Je sais, c'est irréaliste mais l'Histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu’1 million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d'Algérie pour revenir en France ? Ou bien qu'après la guerre, 5 ou 6 millions d'Allemands auraient abandonné l'Europe centrale et orientale où ils vivaient depuis des siècles ? »
Pour Éric zemmour : "Vivre à la française ? C'est donner à ses enfants des prénoms français, être monogame, s’habiller à la française, manger à la française, du fromage par exemple."
L’évocation d’Eric Zemmour, qui prend bien garde de ne pas reprendre lui-même le terme de « déportation » mais ne nie pas l’expression, prend place dans son imaginaire personnel développé dans son succès (dans les milieux réactionnaires) de librairie Un suicide français. Car la France se dirige « vers le chaos », dit-il au journaliste italien. « Cette situation d’un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile. Des millions de personnes vivent ici, en France, mais ne veulent vivre à la française. » C’est bien la théorie du « grand remplacement » chère à l’écrivain Renaud Camus et reprise depuis par les ténors de l’extrême droite qui est ici mise en avant. Suffira-t-il de « vivre à la française » pour éviter la « guerre civile », semble se questionner Zemmour ? Et d’ailleurs, lui demande son intervieweur, « que signifie : vivre à la française ? » Le polémiste BBR est catégorique : « donner à ses enfants des prénoms français, être monogame, s’habiller à la française, manger à la française, du fromage par exemple. Blaguer au café, faire la cour aux filles. Aimer l’Histoire de France et se sentir dépositaire de cette Histoire et vouloir la continuer, je cite ici Renan. »
Rien à voir avec le Front national, promet Zemmour. Mais sur des paroles et une musique de Marine Le Pen, le même petit refrain lancinant chanté par l’omniprésente voie de la vraie droite nostalgique. Il accomplit là non pas une tâche d’idéologue – puisqu’il réfute le terme -, mais de répétiteur. Dernière pirouette, histoire de placer une référence italienne de gauche : « Je mène une guerre culturelle, comme le dirait Gramsci. » La guerre, on l’a vu, il la prévoit. Pour la culture, on repassera.
Mes amis algériens commentent
Zemmour « président » aux Algériens :
«Reniez-vous sinon je vous expulse ! »
Eric Zemmour lors de son meeting, ce dimanche. D. R.
Le candidat à la présidentielle française Eric Zemmour ne pouvait contourner la communauté algérienne dans son meeting de ce dimanche, à Villepinte, dans le nord de Paris. Accueilli par des manifestations à l’entrée de la salle où s’est tenu son rassemblement, qui a réuni une dizaine de milliers de partisans, dont un grand nombre de jeunes membres d’une organisation identitaire extrémiste, le prétendant à la succession d’Emmanuel Macron, qui promet d’éjecter les socialistes et les républicains du pouvoir, où qu’ils soient, a fait mine de tendre la main aux musulmans de France auxquels il offre la «protection» contre leur «assimilation».
Eric Zemmour, chauffé à blanc par une assistance surexcitée, n’a pas manqué de glisser le mot «Algériens» entre deux ou trois autres nationalités pour ne pas paraître comme étant particulièrement remonté contre une seule catégorie de binationaux qu’il menace de déchoir de leur nationalité française au cas où ils ne rentreraient pas dans les rangs. C’est clairement à un reniement de leurs origines et de leur culture que l’ancien chroniqueur de CNews, la chaîne qui l’a propulsé jusqu’à se sentir pousser des ailes pour répondre «enfin» à la «demande de son fils» de «passer de la parole à l’acte», a appelé sur un ton martial. «Soit vous agissez comme les juifs et les chrétiens, soit la porte de la France est ouverte» a-t-il dit, en substance.
«Casser de l’Algérien est l’unique projet de société que propose Eric Zemmour aux Français», résume une source algérienne qui fustige un «acharnement prévisible de celui qui porte une haine incommensurable à l’égard de l’immigration, toute l’immigration sans distinction aucune, quand bien même il a tenté de montrer qu’il distinguait bien entre les bons et les mauvais étrangers». «La France qui doit son essor aux centaines de milliers de Maghrébins, d’Algériens notamment, qui ont contribué à la reconstruction d’une France à genoux au sortir d’un conflit planétaire dans lequel elle a joué un rôle secondaire, qui lui ont servi de chair à canon durant les Première et Seconde Guerres mondiales, doit répondre à cet apport par la sueur et par le sang par un déni total, selon Eric Zemmour», dénonce-t-il.
Les médias français se sont focalisés sur le discours du politicien novice, reléguant au second plan le meeting que le vieux routier de la politique Jean-Luc Mélenchon venait d’animer entre celui de son rival d’extrême-droite dans la course à l’Elysée et l’annonce de la victoire de Valérie Pécresse à la primaire de droite, bien qu’il ait fait carton plein à la Défense, dans l’ouest de la capitale. Il y a comme une complicité quelque part avec ce nervi qui veut nettoyer la France au Karcher, comme l’avait voulu Nicolas Sarkozy et la droite qu’il incarnait avant lui, si bien d’ailleurs qu’il s’est étonné de la coïncidence entre le lieu de son rassemblement à Villepinte et celui, trente ans plutôt, du RPR de Jacques Chirac qui tenait «exactement» le même discours «anti-immigration» prôné par les ténors de cette obédience «qui étaient tous présents ce jour-là».
C’est un «prends 10 000 balles et casse-toi» qu’Eric Zemmour veut remettre au goût du jour, quatre décennies après la tentative ratée de Giscard d’Estaing de «foutre dehors» les immigrés devenus encombrants une fois la France reconstruite et placée dans l’orbite des puissances économiques mondiales. Mais c’est surtout des millions de voix qu’il a offertes au candidat sortant, Emmanuel Macron, qui apparaît de plus en plus comme proche d’un second mandat face à des adversaires englués dans un électoralisme vain.
« Stop les violences envers les migrants ! Accueil digne et humain ! Un autre monde est nécessaire et possible tant pour les migrants que pour les sédentairesAgde - L’hommage aux morts de la Guerre d’Algérie et du conflit du Maroc et de la Tunisie "Comme cet article est orienté et comporte des erreurs et des mensonges" »
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Commentaires
Certains, et parmi eux Zemmour, n'ont rien appris des 132 ans de colonialisme en Algérie dont presque 8 d'une guerre atroce !
Ils voudraient nous faire rejouer la partie sous la forme cette fois d'une guerre civile !
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Dans les années 30 c'était le juif, de nos jours le musulman, comme toute société fasciste il faut des boucs émissaires