• Je vais répondre à un individu du nom de Michel Lécuyer habitant le même département que moi, la Saône-et-Loire, il parle comme la droite, l’extrême droite ou l’UNC...

     

    Je vais répondre à un individu du nom de Michel Lécuyer habitant le même département que moi, la Saône-et-Loire, il parle comme la droite, l’extrême droite ou l’UNC...

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    Souvenir de 2015, tous mes amis manifestent contre l'un des nombreux crimes de guerre de l'armée française.

    « Paroles de lecteurs » - Guerre d’Algérie : la repentance ne peut pas être à sens unique

     « Il n’est pas acceptable de dénoncer les crimes commis par l’armée française sans dénoncer ceux commis par les nationalistes algériens, écrit Michel Lécuyer après la publication dans « Le Monde » d’un article consacré aux viols commis par l’armée française pendant la guerre d’Algérie. Nous sommes placés dans une forme de manichéisme mémoriel très simplificateur. »

    Dans Le Monde du jeudi 18 mars 2021, je lis un article sur une double page titrée « Guerre d’Algérie : le tabou des viols » (commis par certains soldats français). On y découvre ces comportements indignes, ces actes inhumains commis par des hommes appartenant à l’armée d’un pays républicain porteur de hautes valeurs humaines. C’est inadmissible, intolérable, comme le furent aussi un certain nombre d’aspects de la colonisation française.

    La réalité historique de cette période est cependant plus complexe. Une nouvelle génération d’anticolonialistes s’est levée, qui mène le combat pour dénoncer cette faute capitale que nous devons tous expier : notre passé colonial et son cortège de crimes. C’est une version de l’histoire écrite en noir et blanc : d’un côté les « gentils » (le FLN, l’ALN, les partisans de l’indépendance et leurs soutiens); de l’autre les « méchants » (les pieds-noirs, l’armée française).

    Nous sommes placés dans une forme de manichéisme mémoriel très simplificateur. Bien sûr, il ne s’agit pas de justifier une violence par rapport à une autre. Mais de reconnaître que la vérité historique (si tant est qu’elle existe de façon définitive et sûre…) est difficile, complexe, comporte des zones grises.

    Car le terrorisme du FLN, cette branche dure et extrémiste du mouvement indépendantiste algérien, fut très meurtrier. Il se manifeste dès 1945, puis par les assassinats de la Toussaint rouge, le 1er novembre 1954 (dont ce jeune instituteur qui rejoignait son poste dans les Aurès), massacres dans le Constantinois en 1955 (Européens et Algériens pro-français), massacres d’Oran en juillet 1962, deux jours après l’indépendance (une centaine de tués parmi les pieds-noirs). Terrorisme dirigé de manière aveugle, y compris sur le territoire métropolitain, contre l’ensemble de la population européenne ou ses soutiens dans la population algérienne : viols, tortures, mutilations de soldats français capturés, familles de colons assassinées, etc.

    Quand ces faits sont-ils évoqués dans la presse nationale, à la radio, à la télévision ? Jamais. Est-ce aussi un tabou ? La repentance est à sens unique. Les Algériens boudent le rapport Stora. Le gouvernement algérien demande des excuses à la France. Le devoir de mémoire est essentiel pour restituer la totalité des faits, en confrontant les témoignages et la recherche historique.

    Il n’est pas acceptable de dénoncer les crimes commis par l’armée française sans dénoncer ceux commis par les nationalistes algériens (avant la guerre, pendant la guerre, après la guerre). Ce devoir de mémoire ne peut être à sens unique. J’attends donc de pouvoir lire dans Le Monde une page sur les violences et les atrocités commises par une partie des nationalistes algériens durant cette sombre période.

    Michel Lécuyer, Mont-Saint-Vincent (Saône-et-Loire)

     

    SOURCE : https://www.lemonde.fr/blog-mediateur/article/2021/04/02/paroles-de-lecteurs-guerre-d-algerie-la-repentance-ne-peut-pas-etre-a-sens-unique_6075359_5334984.html 

     

     

    Non M. Lécuyer on ne peut pas comparer les crimes du colonisateur et du colonisé, si l’on prend les chiffres des victimes de la guerre d’Algérie : 30000 du côté français, entre 400000 à 1 million 500000 suivant les sources du côté algérien. 

    Contrairement à ce que vous prétendez il ne s’agit pas de se repentir (repentance est un terme religieux), mais de reconnaître les crimes d’Etat, les crimes de guerre et même peut-être un crime contre l’humanité (terme employé par un candidat à l’élection présidentielle, le dénommé Emmanuel Macron, un jour de l’année 2017 en visite en Algérie) 

    J’ai honte de cette France là : celle du colonialisme 

    Mais un autre aspect "moral" mérite réflexion. La France peut-elle donner des leçons de morale dans un tel type de conflit ? Comme vous-même d’ailleurs ? Je ne prendrai que la Guerre d’Algérie (mais on pourrait citer aussi l’Indochine, Madagascar, le Cameroun...) :
    Combien de villages ont été rasé au napalm par l’aviation française (entre 700 et 800) ? Dans les ruines de l’un de ces villages de 800 habitants, tous brûlés vifs, comme à Oradour-sur-Glane, pas dans une église, mais dans leur mechta ! On trouve encore aujourd’hui des éclats de ces bombes sur le sol.
    Combien de "crevettes Bigeard" ont été jetées dans la Méditerranée ?
    Combien d’Algériens (quand je dis Algériens, c’est aussi Algériennes) sont morts dans les camps d’internement à la "française" (pudiquement appelés camps de regroupement) ? 200.000, 400.000 ? donc beaucoup.
    Combien d’Algériens sont morts sous la torture, dans des "corvées de bois" ?
    Combien d’Algériens sont morts lors de la répression du 17 octobre 1961 en plein centre de Paris ?
     

    Avant de donner des leçons de morale sur les actes répréhensibles dans un tel conflit, la France se devrait de reconnaître ses responsabilités et de les condamner, elle serait plus crédible… et vous aussi M. Lécuyer !!!

    J’ai vu plusieurs fois le documentaire

     «  L’autre 8 mai 1945 »

    J’ai honte de cette France là : ce qui m’a le plus marqué dans le documentaire : «  L’autre 8 mai 1945 »  à la manière des nazis, l’armée coloniale française a employé des fours à chaux pour brûler des corps. 

    Le 8 mai 1945 signifie la fin du nazisme. Il correspond aussi à l’un des moments les plus sanglants de l’histoire nationale. La répression colonialiste venait d’y faire ses premiers accrocs face à une population farouchement déterminée à se promouvoir aux nobles idéaux de paix et d’indépendance. 

    Faim, famine, chômage et misère semblaient résumer la condition sociale de la population musulmane algérienne colonisée par la France, population surtout agricole souvent déplacée car les colons s’étaient saisis des meilleures terres, et de plus dans une période de guerre, de sécheresse et d’invasion de criquets. « Des hommes souffrent de la faim et demandent la justice… Leur faim est injuste. » écrivait Albert Camus début 1945 dans Combat. 

    Le 8 mai 1945 fut un mardi pas comme les autres en Algérie. Les gens massacrés ne l’étaient pas pour diversité d’avis, mais à cause d’un idéal. La liberté. Ailleurs, il fut célébré dans les interstices de la capitulation de l’état-major allemand. Ce fut la fin d’une guerre. La Seconde Guerre mondiale. Cela pour les Européens. 

    Mais pour d’autres, en Algérie, à Sétif, Guelma, Kherrata, Constantine et un peu partout, ce fut la fête dans l’atrocité d’une colonisation et d’un impérialisme qui ne venait en ce 8 mai qu’annoncer le plan de redressement des volontés farouches et éprises de ce saut libertaire. 

    « S'il n'y a pas de corps, il n'y a pas de victimes à recenser »
     

    Le gouvernement français provisoire, ordonne l'intervention de l'armée dans une répression violente contre la population musulmane. La marine y participe avec son artillerie, ainsi que l'aviation. La répression, menée par l'armée et ses milices, est d'une incroyable violence : exécutions sommaires, massacres de civils, bombardements de mechtas. Deux croiseurs, le Triomphant et le Duguay-Trouin, tirent plus de 800 coups de canon depuis la rade de Bougie sur la région de Sétif. 

    L'aviation bombarde et rase complètement plusieurs agglomérations kabyles. Une cinquantaine de mechtas sont incendiées. Les automitrailleuses font leur apparition dans les villages et elles tirent à distance sur les populations. Les blindés sont relayés par les militaires arrivés en convois sur les lieux. 

    À l'image d'une milice de 200 personnes qui se forme à Guelma sous l'impulsion du sous-préfet André Achinais qui distribue toutes les armes disponibles, soit les 60 fusils de guerre qui équipaient les tirailleurs et se livre à une véritable chasse aux « émeutiers ». 

    Pendant deux mois, l'Est de l'Algérie connaît un déchaînement de folie meurtrière. De nombreux corps ne peuvent être enterrés, ils sont jetés dans les puits et dans les gorges de Kherrata. 

    Des miliciens utilisent les fours à chaux pour faire disparaître des cadavres. Un témoin du massacre qui habitait à quelques centaines de mètres du four à chaux décrit l'insupportable odeur de chair brûlée et l'incessant va-et-vient des camions venant décharger les cadavres, qui brûlaient ensuite en dégageant une fumée bleuâtre. Les auteurs de cette épuration décidèrent de réemployer les «techniques» que les nazis allemands avaient utilisées dans les camps de la mort. Ils brûlèrent les corps dans des fours selon la logique voulant que «s'il n'y a pas de corps il n'y a pas de victimes à recenser». 

    L'histoire n'en retiendra rien, le négationnisme étant pour les autres. Un bachagha travaillant pour l'administration française expliqua dans les colonnes d'un journal de l'époque : «Jamais, tant que je vivrai, je n'oublierai le souvenir de ces viols, ces incendies, de ces canons, de ces mitrailleuses, de ces troupes, l'arme au pied, amassées aux abords du village et dans le village, de ces arrestations, de ces exécutions massives, de ces délations de fellahs terrorisés…». 

    Pendant de longs mois, les Algériens musulmans qui, dans les campagnes, se déplaçaient le long des routes continuèrent à fuir pour se mettre à l'abri, j'ai vu des Français faire descendre d'un camion cinq personnes les mains ligotées, les mettre sur la route, les arroser d'essence avant de les brûler vivants». Un massacre sans précèdant qui se produisait au moment ou des défilés officiels étaient organisés en Algérie même pour célébrer la capitulation allemande et la fin de la guerre. 

    Le nombre de victimes 

    Le nombre de victimes algériennes reste encore aujourd’hui impossible à établir mais on peut l’évaluer à plusieurs dizaines de milliers de morts. Le consul général américain à Alger parlera de 40.000 morts. Les Oulémas plus proches du terrain, avanceront le chiffre de 80.000 morts. 

    Selon l’historienne Annie Rey-Goldzeiguer, « la seule affirmation possible, c’est que le chiffre dépasse le centuple des pertes européennes et que reste, dans les mémoires de tous, le souvenir d’un massacre qui a marqué cette génération ». 

    L’autre 8 mai 1945 marque le début de la guerre d’Algérie et, aujourd’hui, en France, il y a encore des nostalgiques du colonialisme, il y a encore des nostalgiques de l’Algérie Française… vos amis… nous savons qui ils sont…  ce sont des xénophobes et des racistes…

    Honte à vous M. Lécuyer qui parlez comme eux !!! 

     

    souvenirs

    L'autre 8 mai 1945 (massacres de Sétif) manif Hôtel de Ville Paris 8 mai 2015

    Je vais répondre à un individu du nom de Michel Lécuyer habitant le même département que moi, la Saône-et-Loire, il parle comme la droite, l’extrême droite ou l’UNC...

     

    A l'instigation du Collectif National pour la reconnaissance des crimes d'Etat commis par l'Etat Français à partir du 8 mai 1945 (massacres de Sétif, Guelma et Kerrata) en Algérie, Danielle Simonnet, conseillère de Paris  a proposé un voeu pour cette reconnaissance qui a été approuvé à l'unanimité par le Conseil de Paris en avril 2015.

    En 2021 le Président de la République, paraît-il pourrait s’exprimer le 17 octobre 2021, voir mon article :  http://www.micheldandelot1.com/emmanuel-macron-pourrait-s-exprimer-a-l-occasion-du-60e-anniversaire-d-a207300886 

    Va-t-il reconnaître la responsabilité de l'Etat français dans ce crime d'Etat du 17 octobre 1961 ? Mais la reconnaissance de "L'autre 8 mai 1945 " n'est pas encore à l'autre jour...

    Le 8 mai 2015 de très nombreuses personnes (amis, partis politiques, associations et syndicats) se sont réunies pour dénoncer cet état de fait devant l'Hôtel de Ville de Paris. M'hamed Kaki, président de l'association "Les oranges", à l'origine de la pétition et de l'organisation de cette manifestation, Olivier Lecour Grandmaison, politologue spécialiste de la colonisation, Michel Berthelemy, secrétaire de l'association 4ACG et Danielle Simmonet, conseillère de Paris, ont pris la parole publiquement à cette occasion.

     



     

    « Les jours heureux… ceux du CNR et de son programme sont des jours de cauchemar pour l’ancien associé-gérant de la banque RothschildRelations Algérie-France : aucune «renonciation» à la défense du dossier mémoriel, selon le président algérien Abdelmadjid Tebboune »

  • Commentaires

    2
    baya chel
    Dimanche 4 Avril 2021 à 22:31
    Pauvre type, ce Michel Lecuyer , nié les longues, terribles, souffrances du peuple algerien, coloniser est une chose normale pour lui, il me donne la nausée. monsieur Dandelot ce que vous dites, et bien dit, il le sait mais le nie, merci de votre réponse.
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    1
    Dimanche 4 Avril 2021 à 11:18

    Ce Lécuyer y va comme un âne qui trotte ! Il nous propose le pâté d'alouette et de cheval. Un cheval, une alouette c'est à peu près les proportions des violences commises par les uns et les autres. Eh oui, les protagonistes ne disposaient pas des mêmes moyens. Aussi les dégâts ne sont pas du même ordre. Ceci étant il eut été préférable de résoudre la crise autrement que par le recours à la guerre qui a causé tant de souffrances lesquelles se sont ajoutées à celles habituelles du colonialisme. Et par es temps de crise socio-économique ce monsieur Lécuyer enfourche le dada des nostalgériques en mettant un signe d'égalité entre les bourreaux et leurs victimes !

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