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Jean-François Gavoury est décédé
Cette belle famille est décimée il ne reste plus que Christian Gavoury
Je joins cette vidéo au dossier intitulé « Jean-François Gavoury
est décédé » pour démontrer une fois de plus qu’il a lutté pendant
des décennies contre la réhabilitation de l'organisation séditieuse
dénommée OAS. Mais il est décédé en ayant, hélas, échoué et
cela a peut-être contribué à accélérer la fin de sa vie.
Je ne t’oublierai jamais Ami fidèle et regretté Jean-François.
Michel Dandelot
Il y a 15 ans :
Jean-François Gavoury, président de l’Association des victimes de l’OAS, appelle le préfet de police de Paris à interdire le rassemblement en hommage aux participants à la manifestation insurrectionnelle du 26 mars 1962 à Alger, prévu le 26 mars 2008 devant l'Arc de Triomphe à Paris. M. Gavoury s'adresse à tous les démocrates et républicains pour s'opposer à toute tentative de réhabilitation de l'organisation séditieuse dénommée OAS.
Dans cette église d’Evian-les-Bains, à 15 h cet après-midi 8 août 2023 auront lieu les obsèques de Jean-François Gavoury.
Dans une vidéo, ci-dessous, vous pourrez l’entendre et le voir, alors qu’il assistait à une émission dénommée " Le PSU et les Accords d'Evian "
Cet article a été envoyé à la famille. Personnellement je n'oublierai jamais cet ami fidèle, sur mon blog figurent une cinquantaine d'articles le concernant.
Michel Dandelot
Merci de cliquer sur " Plein écran "
Le PSU et la lutte contre l'OAS
Madame Maryse Gavoury, son épouse, née Combalot,
Sa fille Mathilde et son gendre Frédéric Volant Gavoury,
Ses petites-filles, Lucie et Alice Volant Gavoury,
Son frère Christian,
Sa belle-sœur, Madame veuve Philippe Gavoury,
Son beau-frère et sa belle-sœur, Alain et Marie-France Combalot,
Ses neveu et nièces Emmanuel, Marianne, Dominique, Catherine et Juliette Gavoury,
Ses cousins et petits-cousins,
Ont la douleur de vous faire part du décès de
Monsieur Jean-François Gavoury
Président fondateur d’une association mémorielle
Officier de l’ordre national du Mérite
Titulaire de la médaille d'honneur de la police nationale
survenu le 03 août 2023 à l’âge 73 ans.
Les obsèques seront célébrées le mardi 08 août 2023 à 15h00 en l’Église de l'Assomption de Marie, Place de l’église à Évian-les-Bains (74500).
Suivies de l’inhumation dans l’intimité familiale.
La famille remercie l’ensemble des personnels de Gustave Roussy et de l’Institut de Cancérologie d’Annecy pour leur dévouement et la qualité de leur accompagnement. Elle invite toutes les personnes ayant connu et estimé le défunt à prendre part à sa peine en s’unissant en pensée ou en prière.
Ni couronnes ni plaques.
Adresse de réception des condoléances : Gavoury 13 rue Édouard et Gaspard Folliet 74500 Évian-les-Bains.
Jean-François Gavoury
"Je viens d’apprendre la disparition de mon ami Jean-François Gavoury avec beaucoup de peine.
Je pense à lui et à sa famille en ce moment de tristesse. Il est évident qu’aucune parole ne peut vous soulager. Mais je tiens à vous présenter mes plus sincères condoléances.
Michel Dandelot
Bonjour M. Christian Gavoury,
Suite à notre conversation téléphonique voici l'article de mon blog concernant le décès de votre frère Jean-François
Jean-François Gavoury est décédé - micheldandelot1
Recevez toutes mes condoléances et mon amitié.
Michel Dandelot
Je suis très ému de vos condoléances présentées de manière très touchante.
Bien amicalement.
Christian Gavoury
Jean-François Gavoury fut le premier ami fidèle de mon blog, il m’envoya en 2011 cette invitation personnelle :
Jean-François Gavoury écrivait le 8 février 2022
« Voilà une photo assez représentative de l'urgence qui s'attache à la réalisation de l'objectif poursuivi par l'association, à savoir la reconnaissance officielle des victimes de l'OAS : il n'y aura pas de soixante-dixième anniversaire pour moi ! Haut les cœurs. Croyons au sursaut dans les quarante jours à venir. Amitié solidaire. »
« J’ai compris cher Jean-François, dans 40 jours ce sera le 19 mars et une question se pose le président Macron sera-t-il présent ou représenté ou se satisfera-t-il d’un simple communiqué de quelques lignes comme il l’a fait pour le 8 février jour du 60e anniversaire en hommage aux victimes du massacre au Métro Charonne ?
Reconnaîtra-t-il, avant qu’il ne soit trop tard la mémoire des victimes de l’OAS ? La seule mémoire occultée encore aujourd’hui.
Cher Jean-François, combien de témoins de la guerre d'Algérie auront-ils la chance de pouvoir assister au 70e anniversaire des victimes du massacre au Métro de Charonne ? Hélas beaucoup auront disparu.
Comme il me semble loin le jour où j’ai assisté à l’inauguration de la stèle en mémoire aux victimes de l’OAS, c’était le 6 octobre 2011 ».Michel Dandelot
Ce fut le dernier discours
de Jean-François Gavoury
le soir même de l’hommage rendu
aux victimes de Charonne
le 8 février 2022
« Plaisir et fierté, ce mardi 8 février en début de soirée, à me trouver au côté successivement, du maître de la cérémonie commémorative (Henri Cukierman, président du « Comité Vérité et Justice pour Charonne »), de Delphine Renard, de François Vauglin (maire du 11e arrondissement de Paris), de Fabien Roussel (député, secrétaire national du Parti communiste), de Philippe Martinez (secrétaire général de la CGT).
Émotion à l’écoute de Delphine Renard qualifiant si opportunément de « Justes » les neuf morts de Charonne et bénissant leur mémoire.
Émotion au moment d’intervenir face à un auditoire aussi massif dans lequel je reconnais outre un nombre important d’adhérents franciliens de l’association au nom de laquelle je suis appelé à prendre la parole, des amis tels que représentants de la FNACA de Paris, président de l’Espace Guerre d’ALgérie (EGAL), auteure de la bande dessinée « Charonne – Bou Kadir », historien auteur de « Nostalgérie. L’interminable histoire de l’OAS ».
Même sentiment en entendant l’implacable réquisitoire contre les autorités de l’époque prononcé par l’estimable maire de l’arrondissement, le discours de campagne du candidat Fabien Roussel et celui, sans complaisance, du responsable de la CGT à qui l’on a dû le rappel des noms et qualités des neuf « Justes de Charonne ».
Patientez la vidéo démarre dans 3 secondes
Jean-François Gavoury à propos
de l'assassinat de son père, commissaire
de police à Alger, par l'OAS
Décès de notre ami Jean-François Gavoury
Un article de Jacques Cros
SOURCE : Décès de notre ami Jean-François Gavoury
Publié le 03/08/2023 à 19:58 par cessenonNous le savions malade depuis déjà plusieurs années mais un de ces derniers messages qu’il avait envoyé à Michel Dandelot et qui nous avait été transmis faisait état d’une aggravation de sa santé. C’était clair « Mes jours sont comptés ! » Nous ne sommes pas surpris, simplement attristés.
J’ai entendu parler pour la première fois de Jean-François suite au rassemblement que nous avions organisé le 5 juillet 2009 à l’entrée du cimetière neuf de Béziers pour protester contre l’hommage rendu par des nostalgériques à quatre criminels de l’OAS. J’avais pour la circonstance appris le drame qui avait endeuillé sa famille, l’assassinat de son père, commissaire central d’Alger pat cette organisation terroriste le 31 mai 1961.
A partir de cette date nous avons commencé à échanger par internet. En juillet 2011 il était en vacance à Colombier avec son épouse et leur fille. Je leur avais proposé de leur faire visiter mon village de Cessenon. La proposition avait été retenue et je pense que la visite les avait intéressés. A tel point qu’ils ont été d’accord pour effectuer deux ou trois jours après, sous ma conduite, une courte balade autour de Cessenon.
J’ai revu Jean-François lors de la contremanifestation que nous avions prévue lors du changement de nom de la rue du 19 mars 1962 voulu par Ménard, le maire de la ville. C’était le 14 mars 2015. En enfilade nous avions tenu une réunion au 2 de la rue Voltaire pour en tirer les enseignements.
Quelques jours plus tard nous avions organisé une rencontre à Béziers à la CIMADE au cours de laquelle Jean-François avait présidé la séance. Elle avait eu du succès tant par le nombre des participants que par la qualité des échanges.
Nous avons continué à communiquer y compris quand la maladie s’est déclarée. Il animait l’ANPROMEVO, une association pour la défense des victimes de l’OAS. Bien que nos milieux d’origine, nos histoires personnelles, aient été sensiblement différents, nous nous entendions bien. Jean-François était un intellectuel qui maniait parfaitement la langue française et avait une maîtrise de sa pensée. Il était capable d’humour aussi !
Nous présentons à tous ceux que ce deuil afflige, en particulier à Maryse son épouse et à Mathilde sa fille, nos affectueuses condoléances.
Jacques Cros
Madame, Monsieur
Chère amie, cher ami,
C’est avec une profonde tristesse que je vous fais part du décès de Jean-François Gavoury, président de l’Association Nationale pour la Défense de la Mémoire des Victimes de l’OAS, survenu le 3 août à 73 ans.
Fils du commissaire central d’Alger tombé le 31 mai 1961 sous les coups de poignards de tueurs de cette organisation terroriste, sa disparition est une lourde perte pour les familles de descendants de victimes de l’OAS.
Jean-François Gavoury s’est engagé de façon assidue pour obtenir l’attribution de la mention « Mort pour la France » aux six victimes du massacre de Château Royal le 15 mars 1962 à Alger et, plus largement, pour obtenir la reconnaissance de l’Etat en faveur de toutes les victimes des singes sanglants qui faisaient la loi à Alger, comme l’a écrit Germaine Tillion.
Depuis six ans, le président de l’Anpromevo s’est maintenu debout, malgré l’évolution de sa maladie, avec une inflexible volonté, pour poursuivre son combat contre les nostalgiques de l’OAS et la remontée du fascisme en France.
Jean-François Gavoury peut être fier de laisser à la postérité le seul monument élevé à la mémoire de toutes les victimes de l’OAS, en Algérie et en France : la stèle inaugurée par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le 6 octobre 2011 au cimetière du Père-Lachaise.
C’est devant ce monument que Les amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons se recueilleront le 6 octobre prochain à 11 heures, et nous rendrons aussi hommage à Jean-François Gavoury.
Jean-Philippe Ould Aoudia
Président de l’association
Les amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons
PS : les obsèques se tiendront le mardi 8 août, à 15 heures, en l’église de l’Assomption de Marie, Place de l’Eglise, Evian-les-Bains.
SOUVENIR
Ce fut l'une de mes dernières correspondances
avec le regretté Jean-François Gavoury
ALORS J’AI VOULU VOIR EVIAN, SON HÔTEL DE VILLE, L'HOTEL "BEAU RIVAGE" PROPRIETE DE CAMILLE BLANC EN 1961…
Photo prise en juillet 2014
Bonjour ami Jean-François GAVOURY
Vous m’avez informé que depuis ce vendredi 24 mars 2023 vous habitez très près de ce lieu historique. Vous avez donc quitté la région parisienne à Chaville. Merci de m’informer concernant l’éventuelle cérémonie de cette année et des années suivantes. Je vous souhaite une bonne et très longue vie dans cette très belle ville d’Evian.
Voici une place que vous connaissez maintenant.
Amitiés.
Michel Dandelot
SOUVENIR CHOISI
Hommage aux Victimes de l'OAS
Chaville, 7 octobre 2021.
Répondant à l'appel lancé conjointement par l'association "Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons" et de l'Association nationale pour la protection de la mémoire des Victimes de l'OAS (ANPROMEVO), des élus, des présidents, dirigeants et membres d'associations mémorielles et du monde combattant, au nombre de 35 à 40, se sont réunis le 6 octobre 2021, de 11h à midi, au cimetière parisien du Père-Lachaise, afin de célébrer, dans la dignité et le recueillement, le 10e anniversaire de la stèle dédiée par la Ville de Paris à l'ensemble des victimes civiles et militaires de l'OAS en Algérie et en France.
L’émotion était palpable au rappel de la cérémonie du 6 octobre 2011 en conclusion de laquelle M. Bertrand Delanoë a dévoilé ce monument en hommage aux CIVILS, MILITAIRES, ÉLUS, MAGISTRATS, FONCTIONNAIRES, DÉFENSEURS DES INSTITUTIONS ET DES VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE.
Puis le moment est venu des interrogations concernant l’origine de l’offense faite à la mémoire de ces morts par le chef de l’État qui, non seulement s’est refusé à en honorer le souvenir, mais a ostensiblement reçu les descendants de leurs assassins le 30 septembre.
Je sais gré à M. Pascal Joseph, conseiller du 20e arrondissement de Paris, des mots qu’il a prononcés, évoquant le contexte local dans lequel le projet de cette stèle a été porté et approuvé alors même que les sépultures les plus fleuries et les mieux entretenues du proche cimetière de Charonne sont celles du collaborationniste Robert Brasillach et du négationniste Maurice Bardèche.
Je le remercie d’avoir par ailleurs rappelé l’horreur de l’assassinat collectif de Château-Royal le 15 mars 1962 et d’avoir souligné combien la relation fraternelle de Max Marchand et de Mouloud Feraoun avaient, aujourd’hui comme hier, valeur d’exemple, en France comme en Algérie.
La cérémonie s’est conclue selon les séquences suivantes :
- dépôts de cinq gerbes ;
- Minute de silence ;
- La Marseillaise ;
- Salut au porte-drapeau départemental de la FNACA de Paris.La Présidence de la République est destinataire du présent compte rendu.
Jean-François Gavoury
Pupille de la Nation
Orphelin de guerre
Président de l'ANPROMEVO6-X-2021 - 10e anniversaire de la Stèle dédiée
par la Ville de Paris aux Victimes de l’OAS
Intervention de Jean-François Gavoury
président de l’Association nationale pour la protection de la mémoire des Victimes de l’OAS (ANPROMEVO)
Je me souviens de la genèse de cette stèle, dont le premier acte a consisté en la remise d’un dossier de demande le 14 février 2007 entre les mains de
Madame Odette Christienne
Adjointe au Maire de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant, en présence de Monsieur Philippe Lamy, membre du cabinet et conseiller de Monsieur Bertrand Delanoë.
Je n’ai pas oublié l’acte II, essentiel, le 8 février 2011, avec l’approbation par le Conseil de Paris, par un vote unanime, du projet de délibération, porté par
Madame Catherine Vieu-Charier
intitulé « Apposition d’une stèle en hommage aux victimes de l’OAS dans le cimetière du Père Lachaise ».
Je me rappelle qu’il y a dix ans jour pour jour, heure pour heure, alors que se déroulaient en la Cathédrale Saint-Louis-des-Invalides les obsèques de Monsieur Wladyslas Marek, président national de la FNACA, ici même, le maire de la capitale, avant de dévoiler cette stèle, déclarait : « Pourquoi est-il si long, pourquoi est-il si dur de poser ces actes évidents? Je le dis avec émotion, gravité : je suis en même temps fier que Paris soit la première commune, la première institution française, à oser le faire, mais avec le regret que cela n’ait pas été fait plus tôt. »
Merci, merci encore et merci pour toujours, Monsieur le Maire honoraire de Paris, d’avoir su parachever le dispositif que la capitale avait progressivement déployé pour honorer les diverses catégories de victimes de la guerre d’Algérie.
Merci d’avoir, en inaugurant en ce si bel endroit, un monument sobre comme le Sidobre, apporté cette éminente contribution à la mémoire plurielle de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie : cette Tunisie qui vous a vu naître et a fait de vous un pied-noir !
Ce 6 octobre 2011, évoquant une OAS « idéologiquement criminelle et, dans ses actes, barbare », vous auriez été légitime à préciser que, neuf ans plus tôt, vous aviez vous-même subi, sur le lieu d’exercice de vos fonctions électives, l’épreuve du poignard : par pudeur, vous vous êtes abstenu de le faire.
Cette première Nuit blanche parisienne, à défaut de virer au bleu de 1961-1962 en Algérie, s’est tachée du rouge de votre sang.
À l’instar des victimes des plus lâches attentats de l’OAS ayant survécu à leurs blessures, vous avez donné l’exemple du courage.
« Mourir peut attendre », avez-vous dû penser en quittant la Pitié-Salpêtrière douze jours plus tard.
Le passé interroge le présent
Que donne à penser le Président de la République, le 26 mars 2021, en honorant, à l’occasion du 59e anniversaire de ce tragique évènement, les participants à une manifestation appelée par l’OAS, tombés sous la mitraille rue d’Isly à Alger ?
Que donne à penser le Président de la République en ne répondant pas à un courrier de l’ANPROMEVO du 1er mai lui proposant de nous rejoindre le 31, à l’occasion du 60e anniversaire du premier assassinat d’un fonctionnaire de l’État par l’OAS ?
Que donne à penser le Président de la République, le 30 septembre 2021, en recevant :
les « petits-enfants » de la guerre d’Algérie
- descendants de combattants du FLN et membres de l’OAS, de militaires français et d’appelés, de harkis et de rapatriés pieds-noirs et juifs - à l’exception remarquée de nos propres enfants et petits-enfants ?
Que donne à penser le Président de la République lorsque, le 1er octobre 2021, il décline l’invitation qui lui a été adressée le 23 août de se joindre à nous, ici et maintenant, dans une perspective de rétablissement de l’équilibre mémoriel ?
Le Président de la République se sentirait-il lié par les préconisations présentées le 20 janvier par l’historien, auteur d’un rapport pour la conciliation des mémoires de la guerre d’Algérie, au point d’occulter celle de l’OAS ?
Monsieur Emmanuel Macron est par conséquent libre, heureusement, de réaliser un acte concret de vraie concorde en recevant les victimes survivantes de l’entrée en belligérance de l’OAS et les représentants des familles de victimes tombées sous les coups de cette organisation responsable de 2.700 morts tant en Algérie qu’en France métropolitaine ?
Nous ne lui demandons pas de condamner l’OAS : la justice l’a fait, sinon pour lui, du moins avant lui, non seulement à l’époque, mais aussi ces dernières années, à ma requête.
Nous ne lui demandons pas de réparation pécuniaire :
nous nous situons en dehors de ces contingences.
Nous ne sollicitons auprès de lui que l’expression de la reconnaissance due ànotre mémoire si singulière et nous le prions de bien vouloir donner instruction aux services concernés de faire apparaître le nom des victimes civiles de l’OAS sur la colonne centrale du Mémorial national du quai Branly à Paris.
Certes, l’OAS est encore active, par voie successorale, jusque au cœur de la République aux destinées de laquelle vous présidez, mais, de grâce :
n’en ayez pas peur, Monsieur Macron.
Les victimes de l'OAS "oubliées"
- Dans l’éditorial du Monde daté du 22 septembre 2021, on lit : …Emmanuel Macron…déploie une politique cohérente destinée à cicatriser, en France même, les mémoires de la colonisation de la guerre d’Algérie.
Le 24 janvier 2020, le Président de la République avait évoqué sa politique mémorielle en ces termes : « Les sujets mémoriels sont au cœur de la vie des nations. Qu’ils soient utilisés, refoulés ou assumés, ils disent quelque chose de ce que vous voulez faire de votre pays et de votre géopolitique...La guerre d’Algérie est sans doute le plus dramatique. Je le sais depuis ma campagne…La guerre d’Algérie c’est ce qui fait la Vè République… »
Le 20 septembre 2021, Emmanuel Macron fait ce qu’il a dit ; il rend hommage à des hommes qui ont combattu au côté de l’armée en Algérie : les harkis. C’est juste et légitime. On pourrait donc s’attendre, dans le cadre d’une politique cohérente destinée à cicatriser les blessures de la guerre d’Algérie en France même, que l’État rende aussi hommage aux 2700 victimes algériennes et françaises, tombées en Algérie et en France aux derniers mois du conflit sous les coups de l’OAS. Or il semble qu’il n’en sera rien.
Pour quelle(s) raison(s) l’État n’honore-t-il pas la mémoire des militaires restés au côté de la République lorsqu’elle fut en danger, et assassinés de ce fait par l’OAS ? Pourquoi serait-il plus difficile de rendre hommage aux appelés du contingent et aux officiers supérieurs lâchement abattus par une organisation criminelle, qu’aux membres des forces supplétives de l’armée ?
Pourquoi priver de tout témoignage officiel de gratitude, les élus, les magistrats, les fonctionnaires assassinés par les membres de l’OAS pour avoir respecté, servi la République et défendu ses valeurs au péril de leur vie ?
Ce serait pourtant suivre en cela le complément apporté par l’historien Benjamin Stora à sa recommandation n° 2 de son rapport (page 96/157) remise au service compétent de l’Élysée pour le suivi des sujets mémoriels sur la guerre d’Algérie.
Refuser de rendre hommage aux victimes civiles et militaires de l’OAS, c’est refuser de condamner clairement leurs assassins et leurs crimes. Au bout du compte, c’est leur trouver une certaine justification.
Qu’ils soient utilisés, refoulés ou assumés, ils (les sujets mémoriels) disent quelque chose de ce que vous voulez faire de votre pays.
Docteur Jean-Philippe Ould Aoudia
Président de l’association Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs CompagnonsEn conclusion le président Macron finira par reconnaître 6 victimes de l’OAS sur 2700 :
Marcel Basset - Ali Hammoutene - Salah Ould Aoudia - Mouloud Feraoun - Max Marchand - Robert Eymard
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Commentaires
7Janine Yessad LégerVendredi 4 Août 2023 à 09:43Une immense tristesse à l'annonce de cette disparition. Je pense avec une empathie particulière à Maryse, son épouse, ainsi qu'à leur fille.
Nous sommes très affectés par la disparition de notre ami Jean-François Gavoury , fils du commissaire Roger Gavoury, premier fonctionnaire victime de l'organisation criminelle OAS...Paix à son âme.
Paix à son âme
Paix à son âme.
Paix à son âme
Paix à son âme
Paix à son âme mes sincères condoléances
Les commentaires sur le site de Jacques Cros
Baya Chel le 04/08/2023
Quel malheur, une perte pour sa famille, amis et pour le combat contre l'oubli, il n 'a cessé de dénoncer les injustices, parti trop tôt comme Pierre Audin , je suis très attristée.
Paix à son âme, et mes sincères condoléances à la famille et proches,Louis Cardin le 04/08/2023
Très attristé par le décès de Jean François Gavoury qui a tant milité contre ceux qui persistent à entretenir les idées de l'OAS assassins de son père !Notre ami Jean-François Gavoury est décédé ce matin.
Quelle tristesse, même si l'on savait que son cancer continuait de progresser.
Toutes mes condoléances à Maryse, toute la famille, les proches…
Toutes les réactions sur la page Facebook d’Henri Pouillot
Qu' il repose en paix
Paix à SON âme
Paix à son âme.
Sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Paix à son âme
Paix a son âme, pensée pour ses proches.
Mes condoléances attristés !!!
Paix à son âme
Paix à son âme
Paix à son âme et puisse Dieu lui ouvrir toutes les portes de son très beau et vaste paradis. Toutes mes sincères condoléances à sa famille et ses proches
Paix à son âme
Que son âme repose en paix.
Nos sincères condoléances. Paix en son âme.
Mrap lyon 1/4.
Qu'il trouve le repos éternel auprès du créateur !! Mes sincères condoléances à toute sa famille.
Jean-François Drillien
Mauvaise nouvelle. Il était pourtant bien plus jeune que nous.
On se voyait aux congrès de la Fnaca et on plaisantait en se disant :
tiens, un jf qui rencontre un autre jf.
Merci pour cette info qui m'attriste.
1lucien.ponsot0676@orJeudi 3 Août 2023 à 18:58Toutes mes condoléances après cette triste nouvelle
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J'arrive des obsèques de Georges Vercoutre qui était ami avec Jean-François Gavoury.
Je crois qu'ils sont décédés le même jour, en tout cas cérémonies de funérailles ont lieu le même jour .Pour Georges, c'était à 9 h 45 à Béziers, pour Jean-François à 15 à Evian-les-Bains.