• Jean Moulin/Klaus Barbie, la justice de l'Histoire - VF - Diffusé ce soir 12/08/16 à 20h55 sur RMC DECOUVERTE

    Jean Moulin/Klaus Barbie, la justice de l'Histoire - VF - Diffusé ce soir 12/08/16 à 20h55 sur RMC DECOUVERTE

    Sur RMC découverte * Canal 24 de la TNT

    Un duel redoutable opposa le chef de la résistance intérieure française, Jean Moulin au patron de la Gestapo, Klaus Barbie, à Lyon.
    Depuis l'arrestation de Jean Moulin, le 21 juin 1943, le nom du chef de la résistance reste étroitement lié à celui de son bourreau, le chef de la Gestapo à Lyon, Klaus Barbie. A travers de grands événements : l'arrestation de Jean Moulin, l'entrée au Panthéon de ses cendres en 1964 ou encore le procès de Klaus Barbie en 1987 à Lyon, ce documentaire met en évidence les trajectoires étonnamment parallèles du bourreau et de sa victime. Et si finalement tout cela avait contribué à la postérité de Jean Moulin ? Ne serait-ce pas là une singulière contribution à l'Histoire ?

    Jean Moulin/Klaus Barbie, la justice de l'Histoire - VF - Diffusé le 12/08/16 à 20h55 sur RMC DECOUVERTE

    Barbie, un nazi à la barre

     

    Jean Moulin/Klaus Barbie, la justice de l'Histoire - VF - Diffusé le 12/08/16 à 20h55 sur RMC DECOUVERTEJean Moulin/Klaus Barbie, la justice de l'Histoire - VF - Diffusé le 12/08/16 à 20h55 sur RMC DECOUVERTE

     

     

    C'était il y a 29 ans. A Lyon, ce 11 mai 1987 s'ouvrait un procès pour l'Histoire. Klaus Barbie, chef de la Gestapo dans la capitale des Gaules de 1943 à 1945 venait répondre de crime contre l'humanité devant la justice française. Exilé en Bolivie après le suicide d'Hitler et la chute de l'Allemagne nazie, celui qu'on surnommait " le boucher de Lyon", en référence a sa cruauté légendaire allait devoir s'expliquer.

    Des témoignages hors du commun 

    L'homme qui a enlevé puis fait torturer à mort, Jean Moulin, celui que le Général de Gaule avait choisi pour fédérer les réseaux résistants dans la France occupée par les forces du IIIe Reich, devait notamment répondre de la déportation et de l'extermination des enfants d'Izieu. Le 6 avril 1944, 44 enfants avaient été raflés par la Gestapo. Déportés, ils avaient ensuite tous été exterminés pour la plupart dans le camp d'Auschwitz, en Pologne.

    Filmé pour ne pas être oublié, ce procès, en plus de constituer un épilogue judiciaire pour toutes les victimes de Klaus Barbie, reste l'un des témoignages les plus importants sur la barbarie nazie. Un document essentiel sur le plan judiciaire mais aussi et surtout sur le plan mémoriel.

    Barbie, un nazi à la barre

    Le 11 mai 1987 débute à Lyon un procès historique. Pour la première fois en France, devant la cour d’assises, on juge un homme pour “crime contre l’humanité”. Cet homme, c’est Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon de fin 1942 à août 1944.

    “Ce qui m’a frappé, lorsqu’il est entré dans le box, c’est son regard bleu acier. J’ai compris que quarante ans après, ceux qui l’avaient croisé s’en souvenaient encore”, explique maître Alain Jakubowicz. A l’époque, il est le plus jeune des avocats des parties civiles.

    Une importance historique

    Au bout de trois jours Barbie refuse d’assister au procès. “Finalement, l’absence de Barbie a été bénéfique aux témoins. Ils sont allés au fond de leur intimité. Durant le procès, on a été contemporains de ces gens”, constate l’avocat.

    Durant huit semaines, des dizaines de témoins vont se succéder à la barre, comme Sabine Zlatin, qui s’occupait de la maison d’Izieu, ou Simone Lagrange, torturée par Barbie à 13 ans. “Ce fut le procès de la révélation des victimes. Quand vous pensez que certaines n’avaient jamais osé parler…”, souligne le procureur général de Lyon, Jean-Olivier Viout. En 1987 il s’occupait, aux côtés de Pierre Truche, de l’organisation du procès. “L’indicible a reculé face à la parole des victimes”, ajoute-t-il.

    “Je me suis rendu compte de l’importance historique lors du verdict. Il ouvrait des perspectives pour Paul Touvier et Maurice Papon”, analyse maître Alain Jakubowicz. “Ce fut un procès digne, qui a engagé la réflexion sur la justice internationale”, conclut Jean- Olivier Viout.
    Le 4 juillet 1987, Klaus Barbie est condamné à la perpétuité. Il meurt en prison le 25 septembre 1991.

    Ses crimes 

    On estime que Klaus Barbie est responsable de la déportation de plus de 7 500 Juifs, de l’arrestation de 14 000 résistants et du meurtre de près de 4 300 personnes.
    • Le 9 février 1943, il dirige la rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon : 84 personnes sont arrêtées et déportées
    • Le 21 juin 1943, il supervise l'arrestation de Jean Moulin et procède à son “interrogatoire”.
    • Le 6 avril 1944, il dirige la rafle d’Izieu : 44 enfants et 7 adultes sont arrêtés et déportés.
    • Le 11 août 1944, Barbie organise un convoi de 300 Juifs pour Auschwitz. C’est le dernier qui partira de France.

    « Français par le crime, Mohamed Garne est la seule victime reconnue de la guerre d'Algérie *** C'est aussi cela la sale guerre... C'est aussi cela la colonisation... MISE A JOUR 11/08/2016L’échec de l’islamisme »

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