• L’année 2023 commence par la décision la plus honteuse et la plus absolue pour la Macronie et Macron

     

    L’année 2023 commence

    par la décision la plus honteuse

    et la plus absolue

    pour la Macronie et Macron

      L’année 2023 commence par la décision la plus honteuse et la plus absolue pour la Macronie et Macron

    Un nostalgique de l'Algérie française, député de l’extrême droite française, désigné vice-président du groupe d’amitié France-Algérie

    Le doyen de l’Assemblée française, José Gonzales, vient d’être nommé le 30 décembre 2022 comme vice-président du groupe d’amitié France Algérie. Le hic est que ce député appartient au parti de l’extrême droite de l’ex Marine Le Pen, et s’est fait remarquer par ses propos négatifs sur l’Algérie.

    Ce dernier est un pied noir. Né à Oran, où il a grandi jusqu’à ses 19 ans, puis débarqué à Marseille après les accords d’Evian en mars 1962. Il s’est engagé en politique auprès de Jean-Marie Le Pen. Il a pris sa carte du Front national dès les années 70, soit dès la création du parti. Il explique simplement : “J’étais d’accord avec toutes les idées de Jean-Marie Le Pen donc je me suis engagé à ses côtés.”

    Il n’a jamais caché sa nostalgie pour l’Algérie Française. “J’ai laissé là-bas une partie de ma France et beaucoup d’amis”, a-t-il indiqué, s’interrompant même pour essuyer une larme. Puis en sortant de l’hémicycle, il a précisé sa pensée. Il affirme que la France n’est responsable d’aucun crime en Algérie et qu’Emmanuel Macron a commis une grave erreur en parlant de crime contre l’humanité.

    Il a estimé que si l’on retourne dans le Djebel, on rencontre beaucoup d’Algériens qui disent au Français : “Quand est-ce que vous revenez? Enfin interrogé sur lOAS, il a affirmé ne rien savoir des crimes commis par cette organisation secrète pro Algérie Française.

    L’OAS qui est responsable de 2.700 morts dans des attentats en France et en Algérie. Des propos fermement condamnés par les députés de gauche à l’époque.

    Comment le gouvernement français accepte de désigner ce député révisionniste dans un groupe d’amitié censé rapprocher les deux nations. Cette nomination intervient juste après l’annonce du président Tebboune d’une visite officielle en France en 2023.

    José Gonzales, (grâce à la Macronie et Macron) devient donc vice-président de ce groupe (cliquez sur le lien ci-dessous) :

    Composition du groupe d'amitié France-Algérie au 21 juin 2022 - 15ème

    législature - Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)

     

    1er janvier 2023

    Jean-Philippe Ould Aoudia

    Fils de victime de l’OAS

     

      L’année 2023 commence par la décision la plus honteuse et la plus absolue pour la Macronie et Macron

    Bonsoir Michel,

    Tous mes vœux pour cette nouvelle année, des vœux de santé en priorité afin que tu gardes l’énergie nécessaire à la tenue de ton blog.

    La nomination du député José Gonzalés comme co président du groupe d’amitié « France Algérie » m’a incité à rédiger la protestation en pièce jointe. Je serais heureux qu’elle soit publiée sur ton site.

    Mais tu sais combien je respecte tes choix et si tu ne la publiais pas, cela n’enlèverait pas l’estime et l’amitié que je te porte.

    Amicalement

    Jean-Philippe

     

    Un groupe d’amitiés

     France-Algérie

     

      L’année 2023 commence par la décision la plus honteuse et la plus absolue pour la Macronie et Macron

    Le 30 décembre 2022, profitant de la trêve des confiseurs, le bureau de l’Assemblée nationale a nommé José Gonzalès co président du groupe d’amitié « France Algérie ».

    Ce député Rassemblement national s’est distingué le 28 juin 2022. Doyen de l’Assemblée, il a prononcé le discours d’ouverture de la séance inaugurale de la 16è législature et ses propos larmoyants sur son Oranie perdue à cause de l’indépendance de l’Algérie ont été applaudis sur certains bancs. 

    Questionné sur les crimes commis par l’OAS, José Gonzalez répond : « Je ne suis pas là pour juger si l’OAS a commis des crimes ou pas. L’OAS, je ne sais même pas bien ce que c’était.» 

    Gonzalez serait-il le seul Oranais ignorant que dans sa ville, le 14 juin 1962, trois mois après la signature des Accords d’Évian, le général Philippe Ginestet, commandant le corps d’armée d’Oran fut grièvement blessé (il devait mourir peu après) au côté du médecin colonel Hubert Mabille mortellement frappé par un tueur de l’OAS ? Crime d’autant plus odieux que ces deux officiers généraux furent abattus tandis qu’ils se recueillaient devant la dépouille mortelle du colonel Mariot chef de corps du 5e régiment d’infanterie assassiné la veille par l’OAS. Le député Gonzalez ne sait même pas bien ce que c’était l’OAS et il n’est pas à l’Assemblée nationale pour juger si l’OAS a commis des crimes ou pas.  Ainsi donc, un député du Rassemblement national estime que les assassinats d’un général et de deux colonels ne constituent pas des crimes.

    Ne sont pas non plus des crimes, pour José Gonzalès, les assassinats, toujours à Oran, du lieutenant-colonel Pierre Rançon, puis de son successeur le commandant Maurin ; du chef de bataillon Bardy commandant les groupes mobiles de sécurité, enlevé et dont le cadavre fut retrouvé le 27 mars 1962 dans un terrain vague, du commandant de Gendarmerie André Boulle, du lieutenant Ferrer et du sous-lieutenant Moutardier. 

    Parmi les très nombreux membres du groupe d’amitié « France Algérie », figure Bernard Brochand qui prit la défense des intérêts financiers d’anciens condamnés de l’OAS. En effet, L’Écho de l’Oranie, n° 280, mai 2002, rapporte que le samedi 6 avril 2002, au  Bistrot de l’Étang, place de l’Étang à Cannes, se tient l’assemblée générale de l’association nationale des anciens détenus politiques et exilés de l’Algérie française (ADEP), qui deviendra Adimad. […] M. Bernard Brochand, maire de Cannes et rapatrié d’Algérie, avait tenu à honorer de sa présence l’assemblée [] pour apporter son entier soutien aux revendications de l’ADEP []. 

    Le président de l’ADEP est Athanase Georgopoulos, l’ancien chef de la zone 3 OAS d’Oran. Son adjoint est Gabriel Anglade, ancien chef du commando delta 6, son vice-président est Joseph Rizza, ancien chef du commando delta 9 à Alger. Anglade et Rizza ont participé à l’assassinat des six dirigeants des Centres sociaux éducatifs le 15 mars 1962 à Alger.

    Bernard Brochand, qui a honoré de sa présence d’anciens adeptes de la ratonnade- le meurtre d’un Algérien au seul prétexte qu’il est arabe- est membre du groupe d’amitié « France Algérie ».

    Au terme de l’assemblée générale une lettre ouverte est adressée aux candidats à l’élection présidentielle prévue en avril-mai 2002, avec l’entier soutien de Bernard Brochand.

    Les demandes exprimées dans la lettre ouverte rédigée par d’anciens terroristes sont inscrites dans l’article 13 de la loi du 23 février 2005 n° 2005-158 adoptée par le Parlement. Il complète la liste des 2000 bénéficiaires de la « loi Mitterrand » n° 82-1021 du 3 décembre 1982, en y ajoutant d’anciens membres civils de l’OAS qui ont interrompu leur activité professionnelle en secteur privé pour s’engager à temps plein dans l’Organisation. Ils ont perdu. Ils ont choisi de fuir la France. Georgopoulos, par exemple, s’enfuit en Espagne pour ne revenir en France qu’en 1969 en bénéficiant de l’application de la loi d’amnistie du 31 juillet 1968. Il sera nommé au sein de la commission d’indemnisation qui examinera son propre dossier et celui de ses copains assassins.

    Le 28 février 2005, l’association Harkis et droits de l’homme publiait un communiqué qui dénonçait : […] Derrière ces personnes se cachent d’anciens membres de l’OAS. Pourquoi ne pas appeler un chat, un chat ? Nos élus ont-ils peur de l’indécence ? […]. Sûrement pas Brochand.

    Il y a bien aujourd’hui une compatibilité entre membres du champ politique, y compris avec des partisans du maintien de la colonisation par les moyens les plus bruts. Cet épisode de guerre civile qui marqua les seize derniers mois du conflit deviendra bientôt un territoire perdu de la conscience nationale, puisque même un député ne sait même pas bien ce que c’était l’OAS, méprisant l’histoire et les victimes.

    Par comparaison, devient anecdotique le fait que le vice-président de ce groupe d’amitié « France Algérie » ait été condamné le 7 décembre 2022 pour détournement de fonds publics, et qu’un ancien président de l’Assemblée nationale, organisateur de coûteux dîners avec des homards géants aux frais des contribuables, en fasse aussi partie.

    1er janvier 2023

    Jean-Philippe Ould Aoudia

     

    Fils de victime de l’OAS 

      

     


     

    En février 1961 était créée l’Organisation de l’armée secrète (OAS) : Les méfaits d’une organisation criminelle

    Par micheldandelot1 dans Accueil le 9 Février 2021 à

    21:56

    Si le nostalgérique extrémiste José Gonzalez fait semblant, hypocritement, de ne pas savoir ce qu'est l'OAS, nous on sait !!!

     


    Jean-François Gavoury président

    de l’Association nationale

    pour la protection de la mémoire

    des victimes de l’OAS (ANPROMEVO)

    nous informe :

     

    « Hier, aux abords du Métro "Charonne" à Paris, était organisée une cérémonie en hommage et à la mémoire de neuf victimes d’une fraction particulièrement zélée de la police aux ordres de son préfet Maurice Papon.

    Après-demain, d’anciens activistes célèbreront le soixantième anniversaire de la création de l’OAS.

    Le quotidien algérien "El Watan", dans son édition d’aujourd’hui, donne la parole à ceux qui ont milité pour la paix en Algérie ainsi qu’aux descendants de victimes de l’OAS.
    Si les crimes du colonialisme doivent être reconnus, ne serait-ce que par souci de la vérité des faits, les victimes de l’OAS doivent être sorties de cet oubli dans lequel les pouvoirs publics les ont tenues plus d’un demi-siècle durant et elles doivent être honorées à la hauteur de leur dévouement à la République ».

    Jean-François Gavoury

    En février 1961 était créée l’Organisation de l’armée secrète (OAS) : Les méfaits d’une organisation criminelle

    Les crimes de l’OAS, organisation créée en février 1961 en Espagne franquiste pour imposer par la terreur armée «l’Algérie française» sont innombrables tant parmi la population algérienne que du côté français. En réaction, de nombreuses organisations progressistes et du Parti communiste avaient organisé des manifestations en France, dont celle de Charonne au cours de laquelle 9 personnes périrent sous la répression de la police de Maurice Papon. 

    Un hommage a été rendu hier à Paris aux 9 victimes de la répression du 8 février 1962 lors de la manifestation contre l’OAS et pour la paix en Algérie. En raison de la situation sanitaire actuelle, la commémoration de cette année n’a pu se tenir de manière habituelle.

    La commémoration devait être marquée par un dépôt de gerbes à l’endroit où sont tombées les 9 victimes, près du métro Charonne.  

    En même temps que la manifestation du 8 février 1962, les partisans de la Paix et de l’indépendance pour l’Algérie s’exprimaient de plus en plus, avec de nombreuses manifestations, Le Mouvement de la Paix, les syndicats, le Parti Communiste etc. Le 7 février 1962, l’OAS commettait dix attentats à la bombe contre des personnalités diverses, qui firent de nombreux blessé-e-s et particulièrement une fillette de 4 ans. 

    Dès le lendemain, la riposte s’organisait : une manifestation se tenait à l’appel, notamment, du PCF, de la CGT, la CFTC, du mouvement de la Paix… Elle fut sauvagement agressée par les brigades spéciales de la police aux ordres du préfet Papon et du ministre de l’Intérieur Roger Frey, au carrefour du métro Charonne. On dénombra 9 morts et des centaines de blessé-e-s. 

    Les manifestations étaient interdites et de plus en plus marquées par les violences policières, comme ce fut le cas notamment le 17 octobre 1961, avec le massacre des Algériens, ou les manifestations syndicales en décembre 1961…. Rappelant qu’en janvier 1961, les Français répondaient «oui» à 75% pour le droit à l’autodétermination du peuple algérien, «les Français avaient compris que la paix et l’indépendance de l’Algérie rendaient justice au peuple algérien», relève dans un communiqué Henri Cukierman, président du Comité Vérité pour Charonne. 

    «Les jusqu’au-boutistes de l’Algérie française refusèrent le verdict démocratique des citoyens français. Ils décidèrent de s’y opposer par la violence la plus extrême», ajoute-t-il. Avec la création de l’OAS (Organisation de l’armée secrète), «ils ont organisé des centaines d’attentats en France et en Algérie pour imposer par la force un coup d’Etat et poursuivre la guerre». 

    Ils s’attaquèrent en France, par des attentats à la bombe, aux organisations de gauche et aux personnalités politiques, syndicales, qui «s’exprimaient et agissaient pour la Paix en Algérie». 

    «Le gouvernement du général de Gaulle était frileux, voulait conserver des bases et avantages du colonialisme, mais il avait aussi au gouvernement des partisans de l’Algérie française, notamment le Premier ministre Michel Debré». «Avec la guerre d’Algérie, c’est la démocratie pour les Français-e-s et les Algérien-e-s qui a été confisquée.» Quant au président Macron, «il doit, entre autres, reconnaître le crime d’Etat pour le 8 février 1962», souligne Henri Cukierman. 

    «Une impressionnante série d’assassinats» 

    De leur côté, l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS (Anpromevo) et l’association Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons, communiquent en date du 29 janvier qu’«un certain nombre d’éléments de divisions parachutistes désertent et viennent prêter main-forte à des partisans extrémistes de l’Algérie française qui avaient fondé, entre le 20 janvier et le 10 février, dans l’Espagne encore franquiste, l’Organisation armée secrète». 

    Sans compter les milliers de victimes algériennes, rien que du côté français, les victimes de l’OAS sont innombrables.  

    MM. Jean-Philippe Ould Aoudia et Jean-François Gavoury, présidents des deux associations, signalent également qu’«avec le renfort des déserteurs, qui fournissent armes, munitions, explosifs et savoir-faire, l’OAS va gagner en puissance criminelle». «S’ouvre alors une impressionnante série d’assassinats et de destructions tant de biens privés que de bâtiments publics». 

    Les deux responsables associatifs rappellent que le premier attentat commis par ces ultras survient à Alger, le 25 janvier 1961, et coûte la vie à un avocat libéral, Maître Pierre Popie. 

    Le second a lieu en France métropolitaine, le 31 mars 1961 : il est dirigé contre Camille Blanc, maire d’Evian, ville dans laquelle se déroulent les pré-pourparlers entre le gouvernement français et le FLN. 

    «Tombé le 31 mai 1961 dans un guet-apens tendu à l’instigation d’un officier déserteur, le commissaire central d’Alger Roger Gavoury est le premier fonctionnaire de l’Etat français assassiné par l’OAS. Six commissaires de police, au moins un inspecteur de police et trois gradés et gardiens de la paix auxquels s’ajoutent une douzaine de fonctionnaires des Compagnies républicaines de sécurité (CRS)» ont également été assassinés. 

    «L’armée fut elle-même la cible de l’OAS qui a abattu plusieurs dizaines de militaires depuis le jeune appelé du contingent jusqu’au général de corps d’armée en passant notamment par les gendarmes mobiles». 

    «Le premier attentat commis contre la personne du général de Gaulle a lieu le 8 septembre 1961 à Pont-sur-Seine. D’autres ont suivi, le 22 août 1962 au Petit-Clamart et le 15 août 1964 au mont Faron (Toulon), mais la police a pu déjouer plusieurs autres tentatives visant le chef de l’Etat français.» 

    «Les membres du gouvernement étaient également l’objet de menaces : ainsi, le 7 février 1962, une bombe au domicile d’André Malraux, ministre de la Culture, blessa-t-elle très grièvement au visage la jeune Delphine Renard.» Par ailleurs, le 15 mars 1962, à Alger, l’assassinat de six dirigeants du service des centres sociaux éducatifs (Max Marchand, Mouloud Feraoun, Marcel Basset, Robert Eymard, Ali Hammoutène, Salah Ould Aoudia) par l’OAS fut l’aboutissement paroxystique d’un processus mortifère enclenché très tôt. «Lorsque l’OAS entra en guerre, en 1961, de véritables lignes de front ont séparé les quartiers européens des bidonvilles où se situaient les Centres qui ont continué à fonctionner», rappellent les deux responsables associatifs. 

    Le Service des centres sociaux éducatifs, créé le 27 octobre 1955, à l’initiative de la déportée-résistante Germaine Tillion, membre du cabinet civil de Jacques Soustelle, fera l’objet dès sa création «de pressions, de menaces, de campagnes de presse de la part des ultras de l’Algérie française, parce que compter dans son effectif près de 80% de musulmans constituait en soi une source de suspicion».  

    L’historien Stora saisi pour un complément

     de préconisation 

    Dans ce contexte historique, l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS (Anpromevo) et l’association Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons ont exprimé, le 4 février, auprès de Benjamin Stora, le souhait de voir complétée la préconisation n°2 de son rapport par la phrase suivante : «…Et de toutes les personnes qui, dans les derniers mois du conflit, ont respecté, servi la République et défendu ses valeurs au péril de leur vie.» 

    La version définitive deviendrait alors : «Un geste pourrait être l’inclusion dans le décret 2003-925 du 26 septembre 2003, instituant une journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, d’un paragraphe dédié au souvenir et à l’œuvre des femmes et des hommes qui ont vécu dans des territoires autrefois français et qui ont cru devoir les quitter à la suite de leur accession à la souveraineté et de toutes les personnes qui, dans les derniers mois du conflit, ont respecté, servi la République et défendu ses valeurs au péril de leur vie». 

    Le 5 février les deux associations demandent également à Benjamin Stora de «bien vouloir se faire l’écho, dans toute la mesure du possible, des recommandations respectives du Souvenir Français et de l’Espace guerre d’Algérie (EGAL), relatives à l’apposition de la mention ‘Mort pour la France’» sur l’acte de décès des six dirigeants des Centres sociaux assassinés par l’OAS le 15 mars 1962 : Max Marchand, Mouloud Feraoun, Marcel Basset, Robert Eymard, Ali Hammoutène, Salah Ould Aoudia.

     Source :  https://www.elwatan.com/pages-hebdo/histoire/les-mefaits-dune-organisation-criminelle-09-02-2021#main-content-section

    Il y a 60 ans, l’OAS et ses sanglants attentats pour l’Algérie française

    Pour l'OAS, il s'agissait d'occuper le terrain par tous les moyens. (archives AFP)

    L’Organisation armée secrète (OAS), créée il y a 60 ans, a été le bras armé clandestin et meurtrier des ultras de l’Algérie française dans les derniers épisodes de la guerre, entre février 1961 et l’indépendance en juillet 1962.

    Selon des estimations d’historiens, l’OAS, qui regroupait environ un millier d’activistes, a tué en Algérie au moins 2 200 personnes dans près de 13 000 explosions au plastic, 2 546 attentats individuels et 510 attentats collectifs. En métropole, le nombre total de ses victimes est estimé à 71 morts et 394 blessés.

    L’OAS est créée le 11 février 1961 à Madrid, dans l’Espagne franquiste, face au souhait désormais manifeste du gouvernement français et du général Charles de Gaulle de se désengager en Algérie, scellé le mois précédent par un référendum sur l’autodétermination. Ses initiateurs sont des activistes anti-indépendantistes proches de l’extrême droite, Pierre Lagaillarde et Jean-Jacques Susini, exilés à Madrid et rapidement rejoints par le général Raoul Salan.

    “Putsch des généraux” 

    L’assassinat, le 31 mars 1961, de Camille Blanc, maire d’Évian au bord du lac Léman, où sont prévues des négociations entre le gouvernement et le Front de libération nationale (FLN) algérien, est imputé à l’OAS. Dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, les généraux Salan, Edmond Jouhaud, Maurice Challe et André Zeller, décidés à sauver par tous les moyens “l’Algérie française”, lancent le “putsch des généraux”. Après leur échec le 25 avril, Salan et Jouhaud passent à la clandestinité, tandis que Challe et Zeller se rendent.

    Salan et Jouhaud prennent la tête de l’OAS, qui “frappe où elle veut, quand elle veut” selon son slogan.
    L’organisation assassine le 31 mai 1961 le commissaire principal d’Alger Roger Gavoury. Outre les assassinats de personnalités, notamment communistes, elle organise des “nuits bleues”, avec des centaines d’explosions. Roger Degueldre fonde les commandos Delta qui sèment la terreur en Algérie et en métropole à partir de juin 1961, frappant même à Alger des passants anonymes.  Elle est dissoute en Conseil des ministres le 6 décembre 1961.

    Le 15 mars 1962, l’OAS tue encore six dirigeants de centres socio-éducatifs, dont l’écrivain Mouloud Feraoun.

    Politique de la “terre brûlée” 

    Après la signature le 18 mars 1962 des accords d’Évian qui scellent l’indépendance, Salan lance “la guerre totale”, marquée par de sanglants combats entre l’armée et l’OAS dans le quartier de Bab-el-Oued à Alger. Le 26 mars, la fusillade de la rue d’Isly fait 46 à 61 morts dans les rangs des Européens.

    En mars-avril 1962, l’arrestation de ses responsables décapite l’OAS mais les derniers extrémistes redoublent de violence. Salan est condamné à la détention à perpétuité, Jouhaud condamné à mort puis gracié. Sa peine est commuée en détention à perpétuité. Ils seront amnistiés comme les autres dirigeants de l’OAS par le général de Gaulle en 1968. Degueldre sera fusillé en juillet 1962.

    L’OAS poursuit une politique de la “terre brûlée”, par exemple l’incendie spectaculaire des citernes du port d’Oran en juin 1962. Les derniers commandos quittent l’Algérie début juillet, à la veille de l’indépendance, mais l’OAS fomente encore dans l’hexagone deux attentats contre le général de Gaulle auxquels échappe le président français. L’instigateur de celui du Petit-Clamart en banlieue parisienne, le 22 août 1962, le colonel Bastien-Thiry est fusillé le 11 mars 1963. A l’origine de l’attentat du 28 août 1964 à Toulon, Susini est condamné à mort par contumace et gracié dans l’amnistie de 1968.

    SOURCE : https://lequotidien.lu/monde/il-y-a-60-ans-loas-et-ses-sanglants-attentats-pour-lalgerie-francaise/ 

    Guerre d'Algérie : créée il y a 60 ans comment l'OAS a mené son combat sanglant 

    Alger, Algérie le 3 juillet 1962- Un partisan de l'Organisation de l'Armée Secrète Française (OAS) est "pris en flagrant délit" alors qu'il griffonne des slogans de l'OAS sur le mur de cette maison située dans le quartier supérieur d'Alger déchiré par les conflits. Son "message" comprend le chant de l'OAS "Algérie française" et le nom de Salan, en référence au général Raoul Salan, généralement considéré comme le chef de l'armée secrète. © Bettmann / Getty

    L'Organisation armée secrète (OAS), créée il y a 60 ans, a été le bras armé clandestin et meurtrier des ultras de l'"Algérie française" dans les derniers épisodes de la guerre, entre février 1961 et l'indépendance en juillet 1962.

    Selon des estimations d'historiens, l'OAS, qui regroupait environ un millier d'activistes, a tué en Algérie au moins 2.200 personnes dans près de 13.000 explosions au plastic, 2.546 attentats individuels et 510 attentats collectifs. En métropole, le nombre total de ses victimes est estimé à 71 morts et 394 blessés.

    Face au souhait désormais manifeste du gouvernement français et du général Charles de Gaulle de se désengager en Algérie, scellé le mois précédent par un référendum sur l'autodéterminantion, l'OAS est créée le 11 février 1961 à Madrid, dans l'Espagne franquiste. Ses initiateurs sont des activistes anti-indépendantistes proches de l'extrême droite, Pierre Lagaillarde et Jean-Jacques Susini, exilés à Madrid et rapidement rejoints par le général Raoul Salan. L'assassinat, le 31 mars 1961, de Camille Blanc, maire d'Evian où sont prévues des négociations entre le gouvernement et le FLN, est imputé à l'OAS. 

    Dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, les généraux Salan, Edmond Jouhaud, Maurice Challe et André Zeller, décidés à sauver par tous les moyens "l'Algérie française", lancent le "putsch des généraux". Après leur échec le 25 avril, Salan et Jouhaud passent à la clandestinité, tandis que Challe et Zeller se rendent. Salan et Jouhaud prennent la tête de l'OAS, qui "frappe où elle veut, quand elle veut" selon son slogan.

    L'organisation assassine le 31 mai 1961 le commissaire principal d'Alger Roger Gavoury. Outre les assassinats de personnalités, notamment communistes, elle organise des "nuits bleues", avec des centaines d'explosions. Roger Degueldre fonde les commandos Delta qui sèment la terreur en Algérie et en France à partir de juin 1961, frappant même à Alger des passants anonymes. Elle est dissoute en Conseil des ministres le 6 décembre 1961. Le 15 mars 1962, l'OAS tue encore six dirigeants de centres socio-éducatifs, dont l'écrivain Mouloud Feraoun.

    Après la signature le 18 mars 1962 des accords d'Evian qui scellent l'indépendance, Salan lance "la guerre totale", marquée par de sanglants combats entre l'armée et l'OAS dans le quartier de Bab-el-Oued à Alger. Le 26 mars, la fusillade de la rue d'Isly fait 46 à 61 morts dans les rangs des Européens.

    En mars-avril 1962, l'arrestation de ses responsables décapite l'OAS mais les derniers extrémistes redoublent de violence. Salan est condamné à la détention à perpétuité, Jouhaud condamné à mort puis grâcié. Sa peine est commuée en détention à perpétuité. Ils seront amnistiés comme les autres dirigeants de l'OAS par le général de Gaulle en 1968. Degueldre sera fusillé en juillet 1962.

    L'OAS poursuit une politique de la "terre brûlée", par exemple l'incendie spectaculaire des citernes du port d'Oran en juin 1962. Les derniers commandos quittent l'Algérie début juillet, à la veille de l'indépendance, mais l'OAS fomente encore dans l'hexagone deux attentats auxquels échappe le général de Gaulle.

    Instigateur de celui du Petit-Clamart, le 22 août 1962, le colonel Bastien-Thiry est fusillé le 11 mars 1963. A l'origine de l'attentat du 28 août 1964 à Toulon, Susini est condamné à mort par contumace et grâcié dans l'amnistie de 1968.

    Salan et Jouhaud prennent la tête de l’OAS, qui “frappe où elle veut, quand elle veut” selon son slogan.
    L’organisation assassine le 31 mai 1961 le commissaire principal d’Alger Roger Gavoury. Outre les assassinats de personnalités, notamment communistes, elle organise des “nuits bleues”, avec des centaines d’explosions. Roger Degueldre fonde les commandos Delta qui sèment la terreur en Algérie et en métropole à partir de juin 1961, frappant même à Alger des passants anonymes.  Elle est dissoute en Conseil des ministres le 6 décembre 1961.

    Le 15 mars 1962, l’OAS tue encore six dirigeants de centres socio-éducatifs, dont l’écrivain Mouloud Feraoun.

    Politique de la “terre brûlée” 

    Après la signature le 18 mars 1962 des accords d’Évian qui scellent l’indépendance, Salan lance “la guerre totale”, marquée par de sanglants combats entre l’armée et l’OAS dans le quartier de Bab-el-Oued à Alger. Le 26 mars, la fusillade de la rue d’Isly fait 46 à 61 morts dans les rangs des Européens.

    En mars-avril 1962, l’arrestation de ses responsables décapite l’OAS mais les derniers extrémistes redoublent de violence. Salan est condamné à la détention à perpétuité, Jouhaud condamné à mort puis gracié. Sa peine est commuée en détention à perpétuité. Ils seront amnistiés comme les autres dirigeants de l’OAS par le général de Gaulle en 1968. Degueldre sera fusillé en juillet 1962.

    L’OAS poursuit une politique de la “terre brûlée”, par exemple l’incendie spectaculaire des citernes du port d’Oran en juin 1962. Les derniers commandos quittent l’Algérie début juillet, à la veille de l’indépendance, mais l’OAS fomente encore dans l’hexagone deux attentats contre le général de Gaulle auxquels échappe le président français. L’instigateur de celui du Petit-Clamart en banlieue parisienne, le 22 août 1962, le colonel Bastien-Thiry est fusillé le 11 mars 1963. A l’origine de l’attentat du 28 août 1964 à Toulon, Susini est condamné à mort par contumace et gracié dans l’amnistie de 1968.

    SOURCE : https://www.geo.fr/histoire/guerre-dalgerie-creee-il-y-a-60-ans-comment-loas-a-mene-son-combat-sanglant-203679

    Guerre d'Algérie : une lutte meurtrière encore dans toutes les mémoires

    Les Algériens célèbrent leur indépendance à Alger le 3 juillet 1962. © REPORTERS ASSOCIES/Gamma-Rapho / Getty

    De la colonisation française en Algérie à son indépendance en 1962, 132 années d'une lutte meurtrière et traumatisante où les mémoires aussi s'affrontent.

    En 2022, l'Algérie fêtera les 60 ans de son indépendance. A l'occasion de la remise du rapport sur l'héritage de la guerre d'Algérie demandé par le président de la République, Emmanuel Macron, à l'historien Benjamin Stora, retour sur un conflit qui divise encore.

    Dès 1830, conquête et colonisation

    Le 14 juin 1830, les Français débarquent en Algérie suite à un incident diplomatique avec le dey d'Alger lié à une dette française que le consul de France a refusé d'honorer. La défaite d'Abd-el-Kader, le 14 août 1843, marque la bascule en faveur de la France et l'Algérie devient constitutionnellement territoire français en 1848. Une loi de 1873 scelle la francisation de la propriété et la spoliation des tribus. En 1870, le décret Crémieux accorde la citoyenneté française aux seuls juifs. Onze ans plus tard, un Code de l'indigénat reconnaît le statut de citoyen aux musulmans. En 1944, est établie une égalité des droits entre musulmans et non-musulmans, mais la citoyenneté à double vitesse durera jusqu'en 1958.

    Après des manifestations nationalistes dans toute l'Algérie, des émeutes à Sétif et dans le Constantinois sont violemment réprimées par l'armée en mai 1945. Plusieurs milliers de musulmans et une centaine d'Européens sont tués.

    Guerre d'indépendance

    En novembre 1954, les attentats de la "Toussaint rouge" sont revendiqués par le Front de libération nationale (FLN) tout juste fondé au Caire par Ahmed Ben Bella (10 morts). Le gouvernement Mendès-France refuse de négocier. Le 20 août 1955, des massacres dans le Constantinois sont suivis d'une sévère répression. L'Etat d'urgence est étendu à toute l'Algérie.

    Début 1957, des bombes posées par le FLN explosent dans des cafés et stades d'Alger, faisant 15 morts et des dizaines de blessés. La "Bataille d'Alger", menée par le général Jacques Massu, démarre le 7 janvier et sera marquée par la traque des membres du FLN et un recours massif à la torture par l'armée.

    De Gaulle déclare "Je vous ai compris"

    Le 13 mai 1958, à la suite d'une émeute pro-Algérie française à Alger, Massu en appelle au général Charles de Gaulle, investi par les députés le 1er juin. "Je vous ai compris", assure de Gaulle aux pieds-noirs à Alger le 4 juin.

    Le 23 octobre, il propose au FLN "la paix des braves". Le 19 septembre 1958, le FLN forme le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).

    1961 : Le putsch des généraux

    Le 16 septembre 1959, de Gaulle proclame le droit des Algériens à l'autodétermination. Une "semaine des barricades" à l'initiative des ultras pro-Algérie française fin janvier 1960, fait une vingtaine de morts à Alger. Le 8 janvier 1961, le "oui" l'emporte à 75% en métropole lors d'un référendum sur l'autodétermination de l'Algérie. L'Organisation armée secrète (OAS), bras armé clandestin des ultras de l'Algérie française, voit le jour et, dans la nuit du 21-22 avril, a lieu le putsch des généraux Salan, Challe, Zeller et Jouhaud. Challe se rend le 25, Zeller début mai. Salan et Jouhaud restent dans la clandestinité avec l'OAS. Le 17 octobre à Paris, la répression d'une manifestation d'Algériens pro-FLN fait des dizaines de morts.

    1962 : les accords d'Evian

    L'OAS multiplie les plasticages. Le 8 février 1962, la répression d'une manifestation anti-OAS fait 9 morts au métro Charonne à Paris. De Gaulle négocie avec le FLN et le 18 mars 1962 les accords d'Evian
    proclament un cessez-le-feu.

    Le 8 avril, les accords sont approuvés en métropole à 90%. Le 1er juillet, en Algérie, un référendum approuvé à 99,72% scelle l'indépendance. Commence alors l'exode de près d'un million de pieds-noirs, tandis qu'au moins 55.000 harkis sont massacrés en Algérie. Le 5 juillet, l'Algérie, dont Ahmed Ben Bella (FLN) deviendra le premier président, proclame son indépendance. Le conflit aura fait quelque 500.000 morts civils et militaires, dont 400.000 Algériens selon les historiens français.

    SOURCE : https://www.geo.fr/histoire/guerre-dalgerie-une-lutte-meurtriere-pour-laquelle-les-memoires-saffrontent-encore-203479 

     

     

    « L’histoire incroyable d’un témoin direct de la Guerre d’AlgérieGonzalez, la nostalgérie et nous par Dominique Manotti et Fabrice Riceputi »

  • Commentaires

    3
    Cros Jacques
    Lundi 2 Janvier 2023 à 10:41

    Gonzales n'était donc pas à Oran au lendemain des Accords d'Evain pour ne pas connaître les crimes de l'OAS perpétrés dans cette ville ? !des crimes qui au demeurant étaient dans la lignée de ceux commis par l'armée française pendant la guerre d'indépendance. 

    2
    Cros Jacques
    Dimanche 1er Janvier 2023 à 16:37

    Il n'y a plus qu'à tirer l'échelle ! Grande réconciliation sur la mémoire du colonialisme et de la guerre menée en Algérie pour tenter de le perpétuer !

    1
    Dimanche 1er Janvier 2023 à 10:20

    Le Parlement français a sa chambre dite « basse ».

    Cette qualification de l’Assemblée nationale prend tout son sens avec la nomination par son bureau, avant-hier, en tant que co-vice-président du groupe d’amitié "France Algérie", de l’inconsolable nostalgique de l’Empire colonial José Gonzalez, revanchard impénitent de l’Algérie française.

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