• L’apologie de l’OAS interdite à Perpignan autorisée à Orange

     

    Nous étions le samedi 18 mars 2006, nous pouvions

    lire cet article « FACE À L'EXALTATION DE L'OAS,

    L'ÉTAT INDIGNE »

    L’apologie de l’OAS interdite à Perpignan autorisée à Orange

    Leurs pères ont été assassinés

    par les singes sanglants de l’OAS

    Jean-Philippe Ould aoudia

    et Jean-François Gavoury

    L’apologie de l’OAS interdite à Perpignan autorisée à Orange

    La Bataille de Marignane - La République, aujourd'hui, face à l'OAS, de Jean-Philippe Ould Aoudia et Jean-François Gavoury.

    Vous vous appelez Jean-Philippe Ould Aoudia. Votre père, Salah Ould Aoudia, instructeur des centres sociaux en Algérie, a été criblé de balles, le 15 mars 1962. Vous apprenez que le chef des assassins voit sa mémoire honorée en juillet 2005, à Marignane. Vous êtes Jean-François Gavoury. Votre père, Roger Gavoury, commissaire central d'Alger, a été lardé de coups de couteau le 31 mai 1961. Vous apprenez que l'un des tueurs et son complice figurent sur la même stèle du cimetière de Marignane.

    Jean-Philippe Ould Aoudia et Jean-François Gavoury ont appris autre chose, peut-être encore plus grave : au printemps 2005, alors que s'annonçait la provocation des nostalgiques de l'OAS, assassins de la mémoire de ses victimes, Christian Frémont, préfet des Bouches-du-Rhône, Hamlaoui Mékachéra, secrétaire d'État aux Anciens Combattants, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, chef du gouvernement, Jacques Chirac, président de la République, ne trouvaient rien à redire à cet hommage insensé. Ils ne trouvaient même pas à redire à l'exaltation d'un autre assassin qui fut à deux doigts, le 22 août 1962, d'abattre le général de Gaulle avant que celui-ci ne fasse exécuter les quatre : Degueldre, Dovecar, Piegts, et Bastien-Thiry.

    Pour obtenir l'interdiction du rassemblement de Marignane, le 6 juillet 2005, mais pas de la stèle érigée la veille, il aura fallu une lutte épuisante que retracent les deux fils dans leur livre. Livre cauchemar, livre courage, dédiée à une soeur, Madeleine Ould Aoudia, qui, sur place, indignée et muette, se fit cracher dessus par une horde écumante de haine.

    Il y a eu, au début des années soixante, dans une France qui, à Alger, portait encore ce nom, des petits Pinochet en puissance. À l'origine des centres sociaux, l'anthropologue Germaine Tillion les a exécutés en quelques mots, parlant « des calculs imbéciles des singes sanglants qui font la loi à Alger ».

    Algériens et Français, les six instructeurs mitraillés à Château-Royal, du nom du lieu du crime perpétré le 15 mars 1962, et le commissaire massacré pour avoir tenu à éviter le pire entre les communautés restent au-delà de la mort comme les arches d'un pont entre les deux pays, un vivant traité d'amitié avant la lettre de celui qui se cherche aujourd'hui et qui leur devra tant.

    Aujourd’hui en 2019 les singes sanglants sont DEVENUS VIEUX… MAIS L’UN d’eux n’a pas hésité à faire le singe, en franchissant le mur du cimetière de perpignan, comme nous pourrons le lire dans l’un des articles suivants, bravant les arrêtés (l'un du préfet, l'autre du maire) d’une manifestation interdite, se vantant d’avoir quand même pu fleurir la tombe d’un terroriste et criminel de l’oas, condamné à mort…

    L’apologie de l’OAS interdite à Perpignan autorisée à Orange

    L’apologie de l’OAS interdite à Perpignan autorisée

    à Orange

    Entre Perpignan et Orange, la République semble se chercher. 

    Telle est la leçon que l'Etat et ses représentants pourront tirer à la lecture des deux articles de presse ci-dessous :

    Bien cordialement,

    Jean-François Gavoury

    L’apologie de l’OAS interdite à Perpignan autorisée à Orange

    ORANGE

    58 ans après le putsch d'Alger, un rond-point baptisé du nom du lieutenant-colonel de La Chapelle

    Le maire d'Orange Jacques Bompard aux côtés d'Alberte de La Chapelle, l'épouse de l'ancien chef de corps. Photo Le DL/Eugénie MOURIZARD

     

    Le giratoire situé à l'entrée sud d'Orange, sur la RN7, porte désormais le nom de l'ancien chef de corps du premier régiment étranger de cavalerie de 1960 à 1961, qui a participé au putsch d’Alger.

    L'épouse du lieutenant-colonel Charles-Albert de La Chapelle et huit de ses treize enfants avaient fait le déplacement aux côtés d'un détachement de légionnaires.

    Et si le choix de cette dénomination avait suscité le débat au dernier conseil municipal, ce matin, l'heure était aux hommages et au recueillement.

    SOURCE : https://www.ledauphine.com/vaucluse/2019/06/07/un-rond-point-au-nom-du-lieutenant-colonel-de-la-chapelle-a-orange 

    CONCERNANT CETTE INAUGURATION JE VOUS RAPPELLE CET ARTICLE :

    http://www.micheldandelot1.com/l-instrumentalisation-memorielle-par-henri-pouillot-a164788754

     

    « AFFAIRE AUDIN. « LA RECONNAISSANCE DU CRIME D’ÉTAT GRAVÉE DANS LE MARBRE »Hommage de la municipalité d'Orange à un officier félon le 7 juin 2019 - Suite. »

  • Commentaires

    1
    Samedi 8 Juin 2019 à 11:30

    A Béziers ils ne font pas les acrobates, c'est au vu et au su des autorités judiciaires que les nostalgériques viennent les 26 mars et 5 juillet se recueillir devant une stèle qui rend hommage à quatre assassins, dont l'un avait tenté de tuer le chef de l'Etat, condamnés et exécutés. Qu'une stèle ait pu être érigée dans un lieu public, à savoir le cimetière neuf de la ville, sans réaction du pouvoir et de la justice est intolérable. Que des élus, qu'ils s'appellent Ménard ou Aboud ,participent à de tels rassemblements, voire les organisent, heurte les consciences à défaut d'interpeller ceux qui ont en charge le respect de la légalité républicaine. Mais le temps est favorable au regain de l'idéologie colonialiste, faite de racisme, de xénophobie et très imprégnée d'esprit de domination par les armes et même de fascisation de la société.

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