• L’extrême-droite microbienne française et l’épidémie de choléra en Algérie

     

    L’extrême-droite microbienne française

     et l’épidémie de choléra en Algérie

    L'extrême-droite microbienne manifestant à Lyon. D. R.

     

    Les nostalgiques haineux de l’Algérie française ne ratent aucune occasion pour souligner au feutre épais les «bienfaits du colonialisme» et la «malédiction de l’indépendance» pour les Algériens.

    Il en est ainsi de la réaction de ces milieux aigris à l’épidémie de choléra qui s’est déclarée en Algérie, maîtrisée du reste dès son apparition. «Le choléra est une maladie qui démontre l’état sanitaire catastrophique de l’Algérie. Les eaux usées, les eaux non traitées, une eau non potable, une mauvaise hygiène de vie, une saleté dans les rues, etc.», s’acharne l’extrême-droite qui omet de signaler que le peuple algérien a souffert de toutes les maladies et de toutes les épidémies causées par la famine et la misère sous le joug colonial abject. «Le choléra est le symptôme d’une mauvaise hygiène publique, d’une pauvreté populaire, d’une misère des habitants, d’une déliquescence du pays. Quel pitoyable résultat 56 ans plus tard», ironisent ces colonisateurs vaincus.

    L’extrême-droite instrumentalise cette épidémie pour pousser les Français à se méfier des ressortissants algériens : «La France n’est plus à l’abri de cette déliquescence, compte tenu des clandestins qui entrent sans contrôle sanitaire», alerte-t-elle à travers ses relais habituels qui n’hésitent pas à ajouter d’autres maladies pour les effrayer : «Déjà, la gale est de retour, la tuberculose également, et viendra aussi le temps du retour de maladies disparues de nos contrées.» L’extrême-droite surfe aussi sur l’événement pour inciter les autorités françaises à contrôler encore plus l’accès des Algériens en France pour «protéger les Français d’une immigration sans contrôle sanitaire», car elle dit craindre que la France «devienne, dans 30 ans, une nouvelle Algérie du tiers-monde».

    Affligeant.

    K.B.

    SOURCE : https://www.algeriepatriotique.com/2018/08/30/lextreme-droite-microbienne-francaise-et-lepidemie-de-cholera-en-algerie/

     

     

    Les nostalgiques haineux de l’Algérie française ne ratent aucune occasion pour souligner au feutre épais les «bienfaits du colonialisme» et la «malédiction de l’indépendance» pour les Algériens. 

    L’extrême-droite microbienne française et l’épidémie de choléra en Algérie

    Les bienfaits du colonialisme c’est aussi cela :

    Essais nucléaires français en Algérie : 

    Les effets dévastateurs persisteront 

     pendant plusieurs décennies 

    L'Algérie continuera à pâtir des effets dévastateurs des essais nucléaires français pendant plusieurs décennies encore. Selon le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), Mustapha Khiati, l'utilisation par la France de matières chimiques telles que le plutonium dans ses essais nucléaires a provoqué plusieurs pathologies, notamment des cancers de la peau, chez les populations des régions touchées par ces explosions nucléaires "barbares". Des essais que M. Khiati n'hésitera pas à qualifier de "crimes contre l'humanité". 

    Des Algériens meurent encore aujourd’hui des « bienfaits du colonialisme »

    L’extrême-droite microbienne française et l’épidémie de choléra en Algérie

    Choléra en Algérie, rougeole en France...

    pourquoi les vieilles maladies

     ressurgissent-elles ?

    Depuis le début de l'année, plus de 600 personnes ont été infectées par la rougeole en Nouvelle-Aquitaine. En Algérie, une épidémie de choléra a fait deux morts cet été. Quelles sont les raisons des résurgences de ces maladies contagieuses qui semblaient presque éradiquées ?

    Un peu comme si les sept plaies d'Egypte ressurgissaient, mais version virus. Ces virus que le commun des mortels pensait depuis longtemps avoir laissé derrière lui reviennent sur le devant de la scène. En Europe, une épidémie de rougeole a éclaté. Depuis le début de l'année 2018, plus de 600 personnes ont été infectées en Nouvelle-Aquitaine. Deux malades sont décédés, cette fois du choléra, en Algérie, où une soixantaine de personnes ont été contaminées depuis le début du mois d'août. Dans le pays, où la dernière épidémie de choléra remonte à plusieurs dizaines d'années, l'effarement est total. Comme en Europe, des maladies que l'on pensait presque éradiquées reviennent occuper le devant de la scène.

    Comment expliquer cette réapparition soudaine de virus infectieux, transmissibles par les voies respiratoires et pouvant être mortels ? Ici, aucun sombre scénario apocalyptique ne se cache derrière la résurgence de ces maladies. "Elles n'ont pas de lien entre elles, explique à Marianne Anne Goffard, virologue à la faculté de pharmacie et au CHRU de Lille. Le fait qu'une épidémie de choléra et une autre de rougeole aient lieu en même temps n'est qu'une coïncidence. Les deux maladies ont des origines différentes".

    Le choléra, une maladie transmissible par l'eau

     et les aliments

    De son côté, le choléra vient d'une bactérie, la Vibrio cholerae. Répandue à travers toute la planète, elle entraîne diarrhées, vomissements et nausées et peut causer la mort. Longtemps restée confinée au sous-continent indien, elle s'est répandue à travers le monde au cours des deux derniers siècles, frappant une partie de l'Europe au milieu des années 1960. L'Algérie, aujourd'hui affectée, avait connu sa dernière épidémie en 1996. "La bactérie existe naturellement dans l'environnement, précise Anne Goffard. Ce virus qui peut ressurgir en cas de catastrophes naturelles ou d'intempéries, ou d'un mauvais contrôle du réseau de distribution d'eau". Cette dernière possibilité semble prévaloir à Alger.

    Longtemps restées discrètes devant la multiplication des cas de choléra ces dernières semaines, les autorités algériennes identifient aujourd'hui l'origine de la maladie à une source d'eau non-contrôlée à quelques dizaines de kilomètres d'Alger. Depuis, la source a été condamnée et est interdite à la consommation : "C'est une maladie qui est latente dans beaucoup de pays, rappelle Sylvie Manguin, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement. Mais la bactérie ne devient dangereuse pour l'homme qu'en cas d'ingestion régulière d'aliments ou d'eau contaminée, comme ça a probablement été le cas en Algérie". En France, où le réseau de distribution d'eau est rigoureusement encadré, il y a peu de chances pour que le choléra se développe à nouveau, comme lors des grandes pandémies de la première moitié du XIXème siècle. "La seule manière dont l'épidémie pourrait se répandre en France serait que des individus contaminés venus d'Algérie la transmettent, estime Anne Goffard. Il y a peu de risques." Dans ces cas-là, une distribution de vaccins sera de mise : "Elle n'aura lieu que pour un très court laps de temps, car le vaccin n'est vraiment efficace que pour éviter l'épidémie, pas la prévenir", note la chercheuse.

    L’extrême-droite microbienne française et l’épidémie de choléra en Algérie

     

    Une seule chose à faire pour lutter contre la rougeole :

     la vaccination

    La France se débat déjà suffisamment avec sa propre épidémie, provoquée par un virus censé avoir disparu depuis longtemps : celui de la rougeole. A la différence du choléra, la rougeole a une origine exclusivement humaine. "Ce qui signifie qu'elle peut disparaître", explique Anne Goffard. Il y a quelques années, l'organisation mondiale de la santé avait d'ailleurs pour objectif d'éradiquer la maladie en 2010. Une nouvelle épidémie en 2008 a repoussé cet espoir, avant que la rougeole ne surgisse encore en France au début de cette année. Trois personnes en sont mortes.

    A la différence du choléra, cette résurgence ne s'explique pas par un problème environnemental, mais de vaccination : "Pour ne pas avoir de rougeole, il faut que 95% de la population soit vaccinée, remarque Sylvie Manguin. Ce n'est pas le cas aujourd'hui en France". La double dose de vaccin ROR (le triple vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons), nécessaire pour être immunisé contre la rougeole, n'était pas obligatoire jusqu'au 11 janvier 2018. Résultat : une bonne partie de la population française (environ 20%) n'est pas immunisée.... et favorise donc la circulation de la maladie. Une vaccination d'autant plus importante que le retour de la rougeole peut aussi signifier celui de la rubéole et des oreillons : "Les personnes qui ne se vaccinent ou ne sont pas correctement immunisées risquent également de transmettre les maladies dont protège le vaccin", rappelle Anne Goffard. "Il n'y a donc qu'une chose à faire pour lutter contre le retour de la maladie : se vacciner", martèle la virologue. 

    SOURCE : https://www.marianne.net/societe/cholera-en-algerie-rougeole-en-france-pourquoi-les-vieilles-maladies-ressurgissent-elles

    L’extrême-droite microbienne française et l’épidémie de choléra en Algérie

    Que propose l’extrême droite italienne !!!

    Italie : la ministre de la Santé veut mettre fin aux vaccins obligatoires

    L’extrême-droite microbienne française et l’épidémie de choléra en Algérie

    Durant leur campagne électorale, le Mouvement 5 étoiles et la Ligue avaient promis de mettre un point final à la vaccination obligatoire pour toute inscription des petits Italiens en collectivité. Le dispositif introduit l'an dernier par le ministère de la Santé devrait donc bientôt disparaître. 

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 31 Août 2018 à 11:36

    Je ne suis pas médecin et donc pas qualifié pour parler du choléra ou de la rougeole. Ce dont je peux témoigner c'est des désastres causés par me colonialisme et de la légitimité de la guerre d'indépendance engagée par les Algériens pour s'en défaire. Y a-t-il une part de responsabilité des dirigeants de l'Algérie dans la situation économique, sociale et sanitaire de leur pays ? C'est un autre problème qui concerne les Algériens. Le capitalisme peut continuer ses méfaits sous d'autres formes uq'au temps, exécrable, du colonialisme.

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