• L’honneur de l’Europe a un visage : Carola Rackete a forcé l'entrée du port de Lampedusa, devant la situation humanitaire des migrants que transportait son bateau.

     

    L’honneur de l’Europe a un visage : Carola Rackete a forcé l'entrée du port de Lampedusa, devant la situation humanitaire des migrants que transportait son bateau.

    Carola Rackete est libre. Et ?

     « Nous les Européens avons permis à nos gouvernements de construire un mur en mer. Il y a une société civile qui se bat contre cela et j'en fais partie » Carola Rackete

    Carole Rackete est libre. Elle fait l’objet d’une enquête (à part) pour aide à l’immigration clandestine. Elle est convoquée au tribunal le 9 juillet.

    "Nous les Européens avons permis à nos gouvernements de construire un mur en mer. Il y a une société civile qui se bat contre cela et j'en fais partie", Assurant respecter scrupuleusement le droit maritime, Carola Rackete  affirme: "Je suis prête à aller en prison pour cela et à me défendre devant les tribunaux s'il le faut parce que ce que nous faisons est juste". 

    Salvini veut l’expulser en Allemagne.

    Que fait l’Europe ?

    Que fera l’Europe dirigée par des femmes et un homme, de droite ?

    Nous, de la société civile européenne, exigeons que tous les murs en mer et sur terre, ces murs qui empêchent des humains de vivre libres, soient abattus. La terre appartient à tous et le droit de circuler librement et en sécurité, aussi. 

    SOURCE : https://blogs.mediapart.fr/gtk/blog/030719/carola-rackete-est-libre-et 

    L’honneur de l’Europe a un visage

    Ne touchez pas un seul cheveu de la capitaine. Rendez-lui sa liberté et son bateau. Maintenant.

     « Les Européens doivent la féliciter. Elle a tout fait » Khadim Diop

    Mais il y a aussi des déshonneurs : à commencer par l’italien Salvini et l’extrémiste français Ménard. Lire l’article du Midi Libre :

    Migrants en Méditerranée : la capitaine sauveteuse

    dans les griffes de la police italienne

     

    Carola Rackete a forcé l'entrée du port, devant la situation humanitaire des migrants que transportait son bateau.MAXPPP

     

    Pour avoir amarré son navire, le Sea-Watch, le dernier à encore porter secours aux migrants en Méditerranée, dans le port de Lampedusa et bravé l'interdiction formulée par les autorités italiennes, Carola Rackete a été interpellée. Elle risque dix ans d'emprisonnement.

    Les autorités italiennes ont procédé ce samedi à l'arrestation de la capitaine du navire humanitaire de l'ONG allemande Sea-Watch, Carola Rackete. Elles lui reprochent d'avoir amarré le navire transportant des migrants dans le port de l'île de Lampedusa en dépit du refus du gouvernement italien.

    Arrêtée pour "résistance à un bateau militaire"

    Le navire, sous pavillon néerlandais, était bloqué dans les eaux internationales depuis plus de deux semaines après avoir récupéré 53 migrants au large des côtes libyennes. Onze d'entre eux avaient été remis aux gardes-côtes italiens pour des raisons médicales, les 42 migrants encore présents à bord du navire étant finalement autorisés à débarquer, samedi.


     

    Ils ont été conduits dans un centre d'accueil à Lampedusa, tandis que la jeune femme était arrêtée pour "résistance à un bateau militaire". Elle encourt, du fait de cette accusation, selon la presse locale, dix années d'emprisonnement.

    Salvini : "Hors-la-loi arrêtée, bateau pirate saisi"

    Le président du Conseil italien Giuseppe Conte a déclaré qu'il appartenait maintenant à la justice italienne de décider si des charges criminelles devaient être retenues contre Carola Rackete. Son ministre de l'Intérieur s'est lui réjoui de cette interpellation, qui cloue également à quai le Sea-Watch. "Hors-la-loi arrêtée. Bateau pirate saisi. Grosse amende pour une ONG étrangère. Tous les migrants répartis dans d'autres pays européens. Mission accomplie", a écrit Matteo Salvini.

    Une posture qui a reçu le soutien du maire de Béziers, Robert Ménard, lequel s'est fendu d'un post en ce sens sur twitter, qualifiant Carola Rackete de "délinquante".

    L'objectif de ces militants est de détruire les souverainetés nationales. Tolérance zéro avec ces gens là. (Robert Ménard, maire de Béziers)

    Voir l'image sur Twitter 

     

    La France, l'Allemagne, le Luxembourg, la Finlande et le Portugal se seraient réparti l'accueil des migrants, après que Christophe Castaner a indiqué la capacité du pays à en accueillir dix "sans délai". Non sans que le ministre de l'Intérieur ait fustigé son homologue transalpin. "Il est faux de dire que l'UE ne s'est pas montrée solidaire", a-t-il commenté.

     

    SOURCE : https://www.midilibre.fr/2019/06/29/migrants-en-mediterranee-la-capitaine-sauveteuse-dans-les-griffes-de-la-police-italienne,8286084.php

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  • Commentaires

    2
    Dimanche 30 Juin 2019 à 19:07

    Bien entendu l'immonde Ménard n'a pas pu se retenir de cracher son venin !

    Cette capitaine de navire a simplement appliqué la loi des gens de mer qui existe depuis la plus haute antiquité: tout naufragé doit être secouru, quel qu'il soit.

    Salvini a dit encore pire en accusant cette officier de marine marchande de criminelle, passeuse de terroristes qu'elle va chercher exprès en Libye, et j'en passe.

    Elle est l'honneur de sa profession, hommage à elle, et Ménard aux fers dans la cale !!

    1
    Dimanche 30 Juin 2019 à 08:16

    Tiens quand je vois le portrait du maire de Béziers je pense irrésistiblement à une émission radiophonique qui s'appelait "Malheur aux barbus !"

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