• La France a des trous de mémoire *** et pourtant... il est question de mémoires pour 2018 certaines sont mêmes inattendues et surprenantes

     

    La France a des trous de mémoire

    La commémoration de la vague de répression d’une manifestation en faveur de l’indépendance de l’Algérie, en 1961, à Paris est passée sous silence. Un oubli dans le droit fil de l’amnésie collective concernant d’autres faits historiques.

    La France a des trous de mémoire ***

    © DR

     

    La France a des trous de mémoire. Le constat est dressé pour les événements historiques les plus douloureux. Manquement, évitement, offuscation : l’amnésie est de mise dès qu’il s’agit d’évoquer la commémoration de tel fait ou de rappeler l’existence de tel autre.

    Deux exemples récents l’attestent. Tout d’abord, l’absence de commémoration de la répression de la manifestation pacifique des Algériens à Paris, le 17 octobre 1961. L’actuel président, comme son prédécesseur, avait promis de décider des "actes forts". C’était lors de sa campagne. Mais voilà, il n’en a rien été.
    Pourtant, l’ex-candidat avait étonné par sa prise de position courageuse lors d’un voyage en Algérie au cours duquel il avait admis que la colonisation avait été un crime contre l’humanité. La déception est grande chez les militants attendant la prise en compte par l’Etat de l’injustice commise voici 56 ans. L’historien disparu et regretté Jean-Luc Einaudi a estimé à 400 le nombre de victimes de cette vague de répression. Un autre historien, Benjamin Stora, pense que l’absence de consensus au sein de la classe politique à propos de la guerre d’Algérie explique que le problème n’est pas réglé depuis un demi-siècle.

    Un autre exemple de la surdité française à son passé peu glorieux : l’impossibilité d’ouvrir dans la capitale un musée de l’esclavage. Au point que le président du CRAN, le Conseil représentatif des associations noires, propose de l’installer sur une péniche navigant sur la Seine. Mi-sérieux, mi-agacé, Louis-Georges Tin avance cette idée puisqu’il est invariablement répondu qu’il n’existe pas de terrain disponible pour accueillir un tel lieu en plein Paris.

    Faudra-t-il quémander encore longtemps pour rappeler les autorités à la simple décence intellectuelle et au courage politique ? Décidément, la France a des trous de mémoire à sa mémoire.

    SOURCE : http://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/france-trous-memoire-523549.html 

     

    Des trous de mémoire et pourtant...

    il question de mémoires pour 2018

    certaines sont mêmes inattendues et surprenantes

    L’Elysée réfléchit

    à une commémoration

     de Mai 68

    La France a des trous de mémoire ***

    Daniel Cohn-Bendit devrait être associé à la préparation puis aux célébrations des événements de mai 1968. © Sipa Press

    La présidence de la République ne veut pas se laisser enfermer dans une lecture « maussade » de l’héritage de 1968

    L’Élysée commence à réfléchir à une commémoration de Mai 68, dont on célébrera le cinquantenaire l’an prochain, avec l’idée de sortir du « discours maussade » sur ces événements qui ont contribué à la modernisation de la société française, dans un sens plus libéral. Des personnalités comme Daniel Cohn-Bendit, proche du chef de l’État, seront vraisemblablement associées à la réflexion puis aux manifestations.

    Pour Emmanuel Macron, Mai 68 appartient à un passé qu’il n’a pas connu, puisqu’il est né neuf ans plus tard. L’Élysée souhaite donner une dimension internationale à « 68 », car ce fut l’année du Printemps de Prague et de sa répression, des grandes manifestations aux États-Unis, du massacre à l’Université de Mexico, des mouvements étudiants dans toute l’Europe...

    L’année 2018 marquera également le 60e anniversaire de la Constitution de 1958 et le Président entend le marquer d’un grand événement (et d’un discours), ainsi que le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, adoptée par les Nations Unies en 1948. L’année prochaine marquera enfin la fin du cycle des commémorations du centenaire de la Première guerre mondiale, avec une importance particulière pour le 11 novembre, qui se prêtera sans doute à la célébration de l’entente franco-allemande et de la construction européenne. Dès le mois prochain, l’accent sera mis sur Georges Clemenceau, cent ans après l’arrivée du Tigre à la présidence du conseil, le 16 novembre 1917.

    Restera pour Emmanuel Macron à réfléchir au grand discours mémoriel sur l’Algérie – colonisation et guerre – que François Hollande n’a jamais prononcé. Mais c’est là un terrain bien plus miné que Mai 68.

    SOURCE : http://www.lopinion.fr/edition/politique/l-elysee-reflechit-a-commemoration-mai-68-136101

    La France a des trous de mémoire *** et pourtant...  il question de mémoires pour 2018  certaines sont mêmes inattendues et surprenantes

    rétrospective de mai 68 

    « Besançon - Guerre d’Algérie *** Au bon temps de l’union décolonisatriceLa France doit construire une histoire commune de la guerre d'Algérie »

  • Commentaires

    5
    Vendredi 20 Octobre 2017 à 21:38

    Cohn-Bendit fait partie des people, pas des acteurs crédibles.

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    4
    Vendredi 20 Octobre 2017 à 21:37

    Cohn-Bendit n'est qu'un imposteur: en mai 68 il s'est amené là pour noyauter le mouvement étudiant à son profit, le véritable dirigeant étudiant étant Jacques Sauvageot qui avait le tort d'être président de l'UNEF, honnie par Dany "le rouge"  (le connard plutôt !). A classer avec les Harlem Désir, BHL, Malek Boutih et autres arrivistes. Il ne demande qu'à  jouer les faire-valoirs si Emmanuel Macron le lui propose...

    Par ailleurs, cette commémoration-récupération est parfaitement inutile !

    3
    Vendredi 20 Octobre 2017 à 12:23

    Mais ne t'inquiètes pas pour Cohn-Bendit, il est complètement impuissant comme le sont tous les godillots de Macron... Mais le problème... Où sont ceux qui sont capables de nous apporter une véritable autre politique que celle qui défend le capitalisme ?... Car le vouloir... ce n'est pas suffisant il faut le pouvoir et pour le pouvoir il faut être suivi par une majorité... Alors je reprends une phrase que j'ai déjà utilisée... "Nous serons morts mon frère".

    2
    Vendredi 20 Octobre 2017 à 11:47

    Cohn-Bendit ? Mais on n'en a rien à faire de celui-là ! Qu'il continue à sévir en Allemagne sans venir semer ses idées réformistes chez nous.

      • Vendredi 20 Octobre 2017 à 21:41

        Tu crois qu'il a des idées, seulement ? C'est juste un casseur de syndicats: c'est ce qui doit plaire à Macron !

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