• La légende des Arbres - Yves Duteil *** Son cri de colère

     

    La légende des Arbres - Yves Duteil

    Tant de majesté détruite sans raison ou au nom de l'urbanisation. On vient faire construire dans un coin de campagne et commence par détruire les arbres qui nous entourent pour pouvoir s'entourer d'un mur de béton !!! ou planter des espèces d'arbres non adaptées à la région, de grâce, laissons les oliviers à la Provence, les sapins à l'Alsace etc....

     Quand un arbre tombe, on l'entend

     Quand la forêt pousse pas un bruit... (proverbe africain)

    La légende des Arbres - Yves Duteil

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    La légende des Arbres - Yves Duteil *** Son cri de colère

     

    Mais bientôt !!!

     

    La légende des Arbres - Yves Duteil *** Son cri de colère

    Paroles de la chanson La légende des arbres

     par Yves Duteil 

    Un jour, le roi des arbres
    Réunit ses sujets
    Dans son palais de marbre
    Au cœur de la forêt

    Le chêne à Brocéliande
    Le cèdre du Liban
    Et le vieux pin des Landes
    Conçurent un vaste plan

    Le vent porta l'affaire
    À travers les forêts
    Les arbres de la Terre
    Ont déclaré la paix

    Vivre était leur désir
    Porter chacun leurs fruits
    C'était "vaincre ou mûrir"
    Leur devise et leur cri

    Leurs fleurs, en grand mystère
    Imperceptiblement
    S'ouvraient vers la lumière
    En prenant tout leur temps

    Et du cœur des charpentes
    Des coques des bateaux
    Aux linteaux des soupentes
    Et aux traverses du métro

    Du papier dans les livres
    Et du corps des crayons
    Le bois semblait revivre
    Et devenait chanson

    Libres de leurs amarres
    Les mâts qui naviguaient
    Répondaient aux guitares
    Et les arbres chantaient

    Jamais de mémoire d'homme
    On n'entendit ce chant
    Mais dans le cœur des ormes
    Il résonnait comme un printemps

    Cyprès de Palestine
    Et l'arbre de Judée
    Ont mêlé leurs racines
    Autour de l'olivier

    Les arbres de la Terre
    Se sont tendu les mains
    Par-delà les frontières
    Au-dessus des humains

    Et la rose des vents
    Échangeant les pollens
    A mis du pommier blanc
    Sur les fleurs de l'ébène

    Et la rose des vents
    Échangeant les pollens
    A mis du pommier blanc
    Sur les fleurs de l'ébène

    Cette légende ancienne
    On l'entend dans les bois
    Le vent dans les vieux chênes
    La chante encore parfois

    Celui de Brocéliande
    Et le cèdre au Liban
    Mais le vieux pin des Landes
    A brûlé entre-temps

    Les saules ont tant versé
    De larmes de rosée
    Tant porté dans leurs feuilles
    Les deuils du temps passé

    Si nous n'entendions plus
    Ce que le vent nous crie
    Les hommes auraient perdu
    La source de leur vie

    Et le parfum des fleurs
    La pulpe de leurs fruits
    Déverseraient en vain
    Au fond des cœurs meurtris

    Des torrents de douceur
    Et des flots d'harmonie
     


     

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