• Là où tout a commencé en 2001 et 17 ans après c'est pire... A quoi ont servi les 89 militaires français morts en Afghanistan ?

     

    Là où tout a commencé en 2001 et 17 ans après c'est pire...  A quoi ont servi les 89 militaires français morts en Afghanistan ?

    Mali : 13 soldats français tués

    dans l'accident de deux hélicoptères

    lors d'une opération contre des jihadistes

    Il s'agit de l'un des plus lourds bilans humains essuyés par l'armée française depuis l'attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983. Treize militaires français ont été tués au Mali lundi soir, dans l'accident de leurs deux hélicoptères, alors qu'ils menaient une opération de combat contre des jihadistes, a annoncé l'Élysée, mardi 26 novembre, dans un communiqué.
    Ces soldats de l'opération Barkhane appartenaient à l'armée de Terre. Il s'agissait de six officiers, de six sous-officiers, et d'un caporal-chef, précise la présidence. Sept des militaires tués appartenaient au 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, et quatre autres au 4e régiment de chasseurs de Gap.

     

    Quarante-et-un soldats français morts au Mali depuis 2013 

    L'accident est survenu lundi soir dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, Niger et Burkina Faso, pendant une "opération de combat".

    "Engagés au sol depuis quelques jours, des commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos. Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000", a précisé l'état-major des armées dans un communiqué.

    "Un hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de montagne et un chef de mission, a alors été engagé pour coordonner l'ensemble des moyens, tout en étant en mesure d'intervenir pour assurer 'l'extraction immédiate' d'un élément au sol", ajoute le texte.

    "Vers 19 h 40, pendant la manoeuvre destinée à préparer l'engagement de l'ennemi, l'hélicoptère Cougar et un [hélicoptère] Tigre sont entrés en collision, s'écrasant à courte distance l'un de l'autre. Aucun des militaires embarqués n'a survécu", précise l'état-major.

    Cet accident porte à 41 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l'intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l'opération Serval. Le dernier mort était le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, tué début novembre dans l'explosion d'un engin explosif.

    Le dernier accident mortel d'hélicoptères dans l'armée remonte à février 2018, lorsque deux hélicoptères d'une école de l'armée de Terre s'étaient écrasés dans le Var, à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez, après une collision en vol, faisant cinq morts.

    L'opération Barkhane, qui a succédé à Serval depuis août 2014, mobilise 4500 militaires français dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l'Europe, en soutien aux armées nationales qui combattent des jihadistes affiliés à l'organisation État islamique ou à Al-Qaïda. 

     

    Cela nous rappelle l’Afghanistan

     

    « Morts pour rien ! » 

     

    En dehors du fait que 13 militaires sont morts au Mali dans une collision entre hélicoptères français, en dehors du fait que la plupart des morts de soldats au Mali se produisent dans des accidents ou dans des tirs "fratricides", ni Macron ni Le Drian ne remettent en cause l'opération Berkhane, qui coûte plus d'un million par jour et qui se révèle totalement inefficace, le noyau dur de l'AQMI étant présent en Libye, suite à l'opération militaire catastrophique de Blair et Sarkozy... On n'a pas fini de payer les erreur du pouvoir, entre les attentats et les soldats tués...

    On envoie des jeunes sous le prétexte de lutte contre le terrorisme... la réalité est tout autre : l’uranium volé aux Africains ! Et en plus la situation empire de jour en jour. Ce fut le cas de l'Afghanistan comme vous pourrez le lire ci-dessous. 

     
     

    Prenons deux exemples

     

    Les forces étrangères au Sahel

    de plus en plus contestées

    Là où tout a commencé en 2001 et 17 ans après c'est pire...  A quoi ont servi les 89 militaires français morts en Afghanistan ?

    Les forces étrangères au Sahel de plus en plus contestées © AFP/Archives / Marie WOLFROM

    Des "forces d'occupation" qui pilleraient les ressources africaines comme au temps des colonies ? Sous l'effet d'une guerre qui empire, les troupes étrangères au Sahel font face à un rejet apparemment grandissant chez les habitants du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

    Il faut entrer dans la cour intérieure d'un immeuble puis passer devant ses habitants avant de tomber sur un petit studio avec quatre micros qui attendent le débat qui va bientôt commencer. Bienvenue à la "Radio patriote", intimiste antenne antisystème qui émet de la capitale malienne, Bamako.

    Chaque mardi soir, Ibrahima Kébé, de l'association Faso Kanu, a son émission de débats. Mi-octobre, c'était la présence des forces étrangères sur le sol malien qui était en question.

    "Au nom du peuple français, les multinationales pillent nos ressources", lâche-t-il d'emblée en déroulant un narratif bien rôdé : "Il faut que le peuple français comprenne que la politique des dirigeants français sème la misère dans nos pays et pousse nos populations à émigrer chez vous". Les dirigeants de la région sont des "laquais nationaux aux ordres de Paris".

    Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux à demander le départ des 4.500 soldats de l'opération Barkhane déployés au Sahel, des 13.000 Casques bleus de la Minusma au Mali et d'autres partenaires présents, tous déployés au nom de la lutte antiterroriste et de la protection des civils.

    Le 12 octobre, une cinquantaine de conteneurs de la Minusma ont été pillés dans le centre du Mali, alors qu'un millier de personnes se rassemblaient à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso voisin, contre les "forces d'occupation".

    Au Niger, plusieurs manifestations contre la présence étrangère ont eu lieu depuis le début de l'année.

    Pour l'heure, cette contestation ne paraît pas coordonnée. Mais la critique est la même. "On ne voit pas le bien-fondé de ces bases, on ne voit pas de résultats sur le terrain", estime Maikoul Zodi, figure de la société civile nigérienne.

    Face à une dégradation sécuritaire continue, notamment dans une large partie du Burkina Faso où les attaques sont désormais quotidiennes, "il y a une forme de fatigue et d'impatience", explique Ibrahim Maïga, chercheur à l'Institute for Security Studies. "L'insécurité ne recule pas malgré de nombreuses annonces de moyens mis à disposition", ajoute-t-il.

    Un diplomate français à Bamako évoque une "incompréhension née de l'écart ressenti entre l'ampleur des moyens déployés et l'évolution sur le terrain". Le caractère asymétrique du conflit, a fortiori sur un territoire "vaste comme l'Europe", rend les résultats de Barkhane "moins visibles du grand public qu'en 2012", dit-il.

    A l'époque, la menace était cantonnée dans le nord du Mali, et l'opération française Serval avait chassé les jihadistes des principales villes du Nord, suscitant l'adhésion populaire malienne et française. Serval a été remplacée en 2014 par Barkhane qui traque les jihadistes lors d'opérations ciblées au Sahel.

    Recette populiste

    On invoque aussi, côté français, le soutien peu ostensible apporté aux forces armées locales.

    Mais, contredit Gabin Korbeogo, de l'Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) au Burkina, "leur seul et unique but est de protéger leurs intérêts stratégiques et de consolider leurs positions de domination dans la zone sahélienne".

    "Comment 20.000 soldats étrangers ne parviennent-ils pas à venir à bout de 3.000 terroristes ?", renchérit Ibrahima Kébé, l'animateur de l'émission de Bamako.

    Les gouvernants sahéliens, qui sollicitent l'aide internationale pour épauler leurs armées, sont entre le marteau et l'enclume: enclins à écouter leurs populations mais dépendants des partenaires.

    Au Burkina, les autorités ont toujours été réticentes à demander de l'aide à la France, l'ancienne puissance coloniale qui y a multiplié les interventions militaires ces derniers mois. Un souci d'indépendance hérité de la présidence de Thomas Sankara (1983-1987), père de la révolution burkinabè, anticolonialiste et nationaliste, et dont le souvenir reste révéré au Burkina et dans les pays alentour.

    "Les gens sont las de cette guerre", résume un diplomate africain dans la sous-région. Par ailleurs, "certains leaders prennent des faits et rajoutent des éléments complotistes traditionnels, et ça fait recette", juge-t-il. 

    AFGHANISTAN

    Là où tout a commencé en 2001

    et 18 ans après c'est pire...

    A quoi ont servi  les 89 militaires

    français morts en Afghanistan ?

    Pouvez-vous répondre à cette question

    M. le président Macron

    vous qui continuez à envoyer des troupes

    sur des terres étrangères ?

     

     

    Dernière info :

    Un attentat kamikaze revendiqué par l'EI fait au

    moins 63 morts et 182 blessés lors d'un mariage à

    Kaboul

    Un kamikaze s'est fait exploser ce samedi 17 août 2019 en plein milieu d'un mariage organisé à Kaboul, en Afghanistan. L'attaque a été revendiquée par l'EI dimanche après-midi.

    Et maintenant après les noces, des enterrements en série...

    Il s'agit de l'attentat ciblant des civils le plus meurtrier, en Afghanistan, depuis

    le début de l'année.

    Là où tout a commencé en 2001 et 17 ans après c'est pire...  A quoi ont servi les 89 militaires français morts en Afghanistan ?

    La salle des fêtes où était célébré un mariage lorsque l’explosion a eu lieu, à Kaboul, le 18 août. MOHAMMAD ISMAIL / REUTERS 

    Là où tout a commencé en 2001 et 17 ans après c'est pire...  A quoi ont servi les 89 militaires français morts en Afghanistan ?

    Afghanistan : il y a 10 ans, la France redécouvrait la guerre lors d'une embuscade tendue dans la vallée d'Uzbin

    Le tragique bilan de l'époque, 10 tués et 21 blessés, est l'un des plus lourds jamais essuyés par l'armée française depuis la fin de la guerre d'Algérie.

    AFGHANISTAN - Dix ans jour pour jour, le 18 août 2008 : une embuscade tendue dans la vallée d'Uzbin, dans l'est afghan, coûte la vie à dix militaires français. Au cœur de l'été, les Français prennent conscience que leurs soldats sont engagés dans un conflit dur, dont l'impopularité ne va cesser de grandir.

    Là où tout a commencé en 2001 et 17 ans après c'est pire...  A quoi ont servi les 89 militaires français morts en Afghanistan ?

    Cérémonie aux Invalides en hommage aux dix militaires morts dans la vallée d'Uzbin, le 21 août 2008. AFP/LIONEL BONAVENTURE 

    Attendus par une centaine de talibans embusqués sur les crêtes et bien armés, une trentaine de soldats en mission de reconnaissance livrent un combat acharné pendant plusieurs heures.

    Le tragique bilan -dix tués- huit soldats du 8e RPIMa, un soldat du Régiment de marche du Tchad et un infirmier du 2e REP et 21 autres blessés - est l'un des plus lourds jamais essuyés par l'armée française dans une action de combat depuis la fin de la guerre d'Algérie, avec l'embuscade de Bedo au Tchad, en octobre 1970 (douze militaires tués).

    La nouvelle fait l'effet d'un électrochoc. "Afghanistan : la France dans la guerre", titre Le Monde daté du 21 août 2008.

    "Cet accrochage nous ramène à la réalité des actions de guerre (...) La Nation dans son ensemble vient de prendre conscience qu'envoyer des militaires en opération comporte toujours des risques", commente le chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin.

    "A ce moment là, les autorités politiques et militaires réalisent que les Français ont oublié que leurs soldats faisaient la guerre, tuaient et pouvaient mourir", explique à l'AFP l'historienne Bénédicte Chéron, spécialiste des relations entre armée et société.

    "Ce qui semble évident pour les militaires ne l'est vraiment pas à l'époque pour l'opinion publique, pour qui ces jeunes victimes sont des enfants, pas des combattants", souligne l'auteur de l'ouvrage "Le soldat méconnu. La place de l'armée dans notre société" (Armand Colin).

    Le drame braque les projecteurs sur un conflit jusqu'alors peu médiatisé. En quelques mois, des dizaines de journalistes français affluent en Afghanistan. "A partir de septembre 2008, on assiste à un retour des images combattantes à la télévision", analyse Bénédicte Chéron.

    Après Uzbin, le gouvernement ordonne le déploiement de moyens militaires supplémentaires, dont des drones, des hélicoptères et des équipements individuels. La polémique perdure toutefois sur les carences de l'armée française, dont le commandement a "péché par excès de confiance", de l'aveu du patron des troupes françaises en Afghanistan, le général Michel Stollsteiner.


    Opinion hostile 

    En 2009, les familles de sept victimes d'Uzbin déposent plainte pour déterminer "d'éventuels manquements dans la chaîne de commandement". Le dossier sera classé sans suite.

    L'embuscade attise parallèlement le débat sur la pertinence de l'engagement français en Afghanistan, où les résultats de la coalition internationale peinent à convaincre.

    Selon un sondage réalisé après l'embuscade, 55% des Français sont opposés à la présence de troupes françaises, contre 55% d'opinions favorables en octobre 2001, au début du déploiement des forces internationales dans le pays. L'hostilité des Français à l'égard de l'engagement afghan ne cesse ensuite de croître : 64% se disent contre en août 2009, 76% en août 2011.

    Fin 2012, les dernières troupes combattantes françaises se retirent. Entre 2001 et 2014, plus de 70.000 soldats français auront été déployés sur le théâtre afghan. 89 d'entre eux y périront, 700 en reviendront blessés. 

     

     

    Ne nous étonnons pas de voir arriver tous ces migrants fuyant toutes ces guerres, souvenons-nous de l'Aquarius bloqué en mer avec 141 migrants : SOS Méditerranée dénonçant l'inertie des États européens. 

    Là où tout a commencé en 2001 et 17 ans après c'est pire...  A quoi ont servi les 89 militaires français morts en Afghanistan ?

     

     

    Tous ces soldats sont morts pour rien"

     (le père d'un français) 

    Là où tout a commencé en 2001  et 17 ans après c'est pire...  A quoi ont servi les 86 militaires français morts en Afghanistan ?

     

    Dernière Marseillaise entonnée à Kaboul par les soldats français le 31 décembre 2014 car l’opération Pamir prenait fin officiellement elle avait débutée  en 2001 pour lutter contre les talibans et Al-Quaïda. Treize années de présence en Afghanistan qui ont coûté la vie à 86 militaires français (en 2014), dont le Sergent Damien Buil, tombé lors de l'embuscade d'Uzbin en 2008. Pour son père Jean-François Buil, ce retrait définitif a un goût plus qu'amer. 

     

    "Un très grand échec de l'OTAN"


    "Mon sentiment est un sentiment de catastrophisme aigu, pour moi c'est un très grand échec de l'OTAN. 13 ans de conflit, 86 soldats français morts, 700 blessés (en 2014). C'est un conflit qui n'a apporté que de la misère. Tous les jours je le revis".
    Un conflit trop long, qui n'aura servi à rien, selon Jean-François Buil. "Ces barbus, ces talibans sont toujours là-bas, ils sont partout dans le monde. C'est comme une mafia. Mon fils, ses camarades, tous ces soldats sont morts pour rien. En 2011, il y avait 140 000 soldats en Afghanistan pour venir à bout de cette rébellion, ils n'y sont pas arrivés et, aujourd'hui, on s'en va. Il ne se passe pas une journée sans qu'il y ait un attentat. C'est l'insécurité totale". 

    Le 31 décembre 2014  le dernier soldat français a quitté le sol afghan et passé le relais à une force turque. La presse nationale s'est contentée de relater l'événement, mais rares sont ceux qui ont dressé le bilan de cette opération.
    C'est Jacques Chirac qui a pris la décision d'intervenir en Afghanistan en 2001, aux côtés de l'OTAN et à la demande des Américains, qui voulaient punir ceux qui selon eux soutenaient les terroristes à l'origine des attentats du 11 septembre.
    L'objectif à l'époque, était en apparence noble : chasser les talibans de Kaboul, détruire les camps d'entraînement d'Al Qaïda en Afghanistan et reconstituer une armée afghane. Pour y parvenir, la France a envoyé plus de 70.000 soldats en Afghanistan. Le contingent français a atteint 4.000 militaires au plus fort des opérations, en 2010. Et cette intervention a coûté la vie à 89 soldats français et fait plus de 700 blessés.
    L'un des épisodes les plus dramatiques a été l'embuscade tendue par des insurgés à une unité française le 18 août 2008 dans la vallée d'Uzbin, district de Surobi, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul. Onze militaires français avaient alors été tués et 20 autres blessés.  

    Treize ans plus tard, peut-on dire que les objectifs de 2001 ont été remplis? Les talibans n'ont été chassés que du coeur de ville de Kaboul et les résidents étrangers ne peuvent y circuler que dans un périmètre très restreint, ultra-surveillé et malgré tout toujours à la merci d'un attentat kamikaze ou d'une roquette.
    A part ça, l’Afghanistan n’a sans doute jamais été dans une situation aussi préoccupante : les talibans sont plus puissants que jamais, contrôlant de très larges pans du territoire et organisant de véritables vagues d'attentats qui ont déjà fait plusieurs milliers de victimes innocentes.
    La démocratisation mise en avant dans un second temps pour justifier notre présence militaire a définitivement tourné à la farce : la corruption, la criminalité, le trafic de drogue, la violence règnent partout. Et le pays est dirigé par un Hamid Karzaï qui négocie ouvertement son avenir avec les talibans, dont tout le monde sait qu’ils prendront immédiatement le contrôle total du pays à la minute même où les derniers militaires occidentaux auront quitté l’Afghanistan.
    Et c'est le même Hamid Karzaï qui a décidé de baser son nouveau code pénal sur la charia, et notamment de réintroduire la peine de mort par lapidation pour les personnes mariées "coupables" d’avoir eu des relations sexuelles adultères. Une décision confirmée auprès des dirigeants américains et des responsables des Nations Unies par Rohullah Qarizada, membre de la commission sur la loi coranique, celui-ci déclarant : "Nous travaillons sur un projet de code pénal de la charia prévoyant que la lapidation sera la sanction de l’adultère s’il est confirmé par quatre témoins oculaires". Les personnes coupables du même "crime" sans être mariées s’en tireront beaucoup mieux : elles ne recueilleront, elles, qu’une centaine de coups de fouet...
    Quand on dresse le bilan d'une opération, on ne peut passer sous silence son coût financier. Selon la commission de la défense de l’Assemblée nationale, la présence militaire française en Afghanistan a déjà coûté 3,5 milliards d’euros aux contribuables pour la période 2001-2013. Une somme qui n’inclut ni l’usure, ni la destruction des matériels aériens et blindés utilisés sur place, ni les frais médicaux, frais d’obsèques ou pensions d’invalidité, ni le coût du retrait progressif du contingent militaire français estimé entre 200 et 300 millions d’euros...
    Tout ça pour ça, serais-je tenté de dire !
    Ajoutons qu'en 2008, lorsque 11 soldats sont tombés dans une embuscade des talibans, de graves accusations avaient été portées par les familles contre l'incompétence de  l'état-major et le manque de moyens dont disposaient les soldats. C'est ainsi qu'on a découvert que ces derniers étaient sous-équipés, souvent obligés d'acheter eux-mêmes leurs équipements pour remplacer celui fourni par l'armée française, soit inadaptés, soit de très mauvaise qualité.

    Aujourd'hui, on est légitiment en droit de se demander à quoi ont servi ces 89 morts.
    SOURCE : http://www.zinfos974.com/A-quoi-ont-servi-les-89-militaires-francais-morts-en-Afghanistan_a79842.html  

     

    "Tous ces soldats sont morts pour rien"

    Cette vidéo rend hommage aux soldats français morts

    en Afghanistan... maintenant il faudra créer une vidéo

    qui rendra hommage aux soldats français morts

    au Sahel

     

     

    « Exactions durant la guerre d’Algérie : Les archives à l’épreuve de l’opacité des dossiers des disparusMali, treize morts pour rien ? Nous avons l'exemple de l'Afghanistan !!! »

  • Commentaires

    7
    priou yvon
    Jeudi 14 Novembre 2019 à 20:02

    Suite a la cérémonie National du 11 Novembre  J'ai fait une page sur mes sites pour rendre hommage a ces Militaires dont certains sont  Non Morts pour la France  NMPF  ou ils ne savent pas encore NON STATUE NST  voir avec le lien 

    http://marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/pages/dcd-en-operation-opex.html

    6
    Lundi 20 Novembre 2017 à 21:18

    Sur les militaires français tués en opex, c'est toujours l'omerta..D'où l'utilité de ce blog sur Twitter.

    Merci.

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    5
    Lundi 20 Novembre 2017 à 14:40

    Un site US publie la liste de 86 soldats français morts en Afghanistan de 2004 à 2012 avec les détails concernant chaque soldat

    (grade, age, lieu de décès, arme, lieu d'origine, régiment, etc...

    C'est ici  http://icasualties.org/OEF/Fatalities.aspx

    Il faut sélectionner le filter country puis le-a France

    Tous les pays belligérants ont leur liste. 2 soldats américains sont encore tombés en novembre.

     

    4
    Dimanche 19 Novembre 2017 à 15:50
    Comme toujours ça a commencé par une ingérence de OTAN...Renversement du président Najibullah, assassinat du commandant Massoud, etc Cette main mise occidentale perdure depuis le coup d’etat états -unien contre le gouvernement démocratique du Dr Mossadegh en Iran...
    Aucun enseignement pour nos dirigeants et ce sera pire. Avec le nouveau locataire de la Maison Blanche...
    3
    Dimanche 19 Novembre 2017 à 11:14

    Comme il avait raison Louis Soriano !!!

    Au cours de la manifestation du 19 octobre à Béziers

    2
    Dimanche 19 Novembre 2017 à 10:48

    Sur le coût de notre présence militaire en Afghanistan et les carences consécutives pour la satisfaction des besoins je vous invite à prendre connaissance d'un article que m'avait inspiré un participant à une manifestation pour les retraites qui avait lieu le 19 octobre 2011. Cliquer sur le lien

    http://cessenon.centerblog.net/6569156-au-cours-de-la-manifestation-du-19-octobre-a-beziers

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